Avec Echo, le réalisateur Rúnar Rúnarsson voulait rompre avec la narration classique de ses précédents films : "ils contenaient tous le bon nombre de rebondissements aux bons moments, mais ils n’étaient en rien le reflet de ma personnalité". Il était conscient que ce ne serait pas un projet facile à vendre : "certains m’ont averti qu’en termes de carrière, il n’était pas forcément judicieux de réaliser un film comme celui-ci".
Le réalisateur décrit Echo comme un film "où la réalité serait retranscrite et mise en scène". À ses yeux, il n'est pas important de savoir quelles sont les scènes qui relèvent du documentaire et quelles autres relèvent de la fiction. "Les histoires qu’on montre offrent la sensation qu’elles sont bien réelles. Que ce soit mis en scène, voulu ou pris sur le vif, peu importe. Ce qui compte, c’est ce sens du réel qu’on cherche à rendre", précise-t-il.
Le film se déroule à Noël car cette période amplifie nos émotions selon Rúnar Rúnarsson. Que l'on apprécie cette période ou non, que l'on soit croyant ou non, "c’est une date où la société impose aux gens de donner le meilleur d’eux-mêmes. Ce qui signifie également que la face sombre de l’humanité peut ressurgir".
La plupart des acteurs d'Echo sont des amateurs. Le réalisateur ne voulait pas qu'il y ait des visages connus afin d'éviter que le spectateur s'attarde sur eux au détriment du film.
La scène de la mère assise à la fenêtre avec son enfant a été la plus difficile à tourner : il a fallu six heures pour qu'elle soit en boîte ! Cinq ou six enfants ont dû se succéder lors du tournage de la séquence.