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Bonillo Angelique30
3 critiques
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5,0
Publiée le 31 août 2023
Combien de films d'amour ratés montrent l'ignorance commune à son sujet ! Ondine est simple, sans prétention mais excelle à montrer l'amour. Il n'est pas réduit au sexe ou à une quête prescrite par la société où l'homme partirait à la chasse et la femme le repousserait juste assez pour s'imaginer qu'elle aurait droit au respect. Que de niaiseries ai-je pu voir dans tous les arts sur l'amour ! L'amour est fortement lié à la tendresse. Cette histoire le montre et nous fait ressentir intensément toute la beauté d'un amour pur. J'ai été très touchée. Bravo !
Quel ennui! On se noie dans les profondeurs glauques des eaux profondes où se tapit Ondine. Enfant, j'étais fascinée par ce personnage maléfique lorsque ma mère me contait la légendaire histoire des frères Grimm, la misère des meuniers, la promesse faite à Undine, le peigne et la flûte d'or remis par une vieille femme à l'épouse du jeune homme jusque là tenu à l'écart de l'étang, la transformation en grenouille et crapaud du couple et, par bonheur, ses retrouvailles après qu'il eut repris forme humaine. Rien de cela dans ce film soporifique à souhait où le conte n'est plus que borborygmes, glougloutements et bulles foisonnantes, combinaisons de plongée et bouteilles d'un oxygène qui finit par nous manquer tant le film est étouffant. Apnée du sommeil garantie au cours de cette plongée fastidieuse!
Le film est déroutant si on ne connait pas le personnage d’Ondine, issue de légendes populaires des pays germaniques et revisitée par l’Autrichienne Ingeborg BACHMANN (1926-1973) dans sa nouvelle « Ondine s’en va » du recueil « La trentième année » (1961), elle-même inspirée du conte « Ondine » (1811) de l’Allemand Friedrich de la MOTTE- FOUQUÉ (1777-1843) où un génie féminin des eaux, Ondine, cherche à épouser un chevalier pour acquérir son âme dont elle est dépourvue. L’action se déroule à Berlin, de nos jours, autour d’Undine Wibeau (Paula BEER et qui a obtenu, pour ce rôle, à la Berlinale 2020, l’Ours d’Argent de la meilleure actrice), conférencière en histoire, dont le destin est de se venger des amants (l’un d’eux est Franz ROGOWSKI) qui l’ont quittée. C’est une tragédie un peu froide qui met de la distance avec le spectateur, d’où l’ennui (malgré une durée de 90 mn) qui peut s’en dégager [atténué par l’adagio du « Concerto pour clavecin en ré mineur, BWV 974 » de Jean-Sébastien Bach et qui est la transcription du « Concerto pour hautbois et cordes en ré mineur » (1708) d’Alessandro Marcello (1673-1747].
Variation sur le mythe d’Ondine qui, délaissée se doit de tuer son amant avant de retourner à l’eau… Une mise en scène plutôt prétentieuse et assez poussive où la ville de Berlin joue un rôle important mais ennuyeux. La fin est plutôt réussie avec le retour des scaphandriers.
Un écrin romanesque, lyrique et volontiers fantastique pour cette histoire d'obsession amoureuse. Le geste est poétique, épuré mais un peu froid, presque désincarné. Peut-être aurait -il fallu plus de passion pour qu'on y croit davantage... Ceci dit, les acteurs sont au diapason, avec, en premier lieu une Paula Beer troublante et habitée dont le regard ne vous quitte pas. Et il est incontestable que Christian Petzold maîtrise vraiment bien son cinéma et que chacun de ses films affirme un peu plus un univers entre réalité et fantasme.
Sur un scénario très simple, le film devient touchant à la façon de Roméo et Juliette, romantiquement et réalistement...Il passe plutôt vite dans un Berlin, apaisant et avec des personnages singuliers, dont l'héroïne qui se prend de passion pour un scaphandrier ce qui est un nœud du film....C'est un film d'amour avant tout, mais dont j'ai tiré à ma modeste échelle des leçons pour moi même, quand on tombe amoureux (ça m'est déjà arrivé, je vous rasure)….On en apprend à tout âge, il faut être modeste....Entre beau téléfilm et cinéma d'auteur, au niveau technique ( la merveilleuse musique de Bach en refrain au piano, quel régal), le film a le mérite d'être imprévisible après une demie heure, et surtout d'être très attachant au final, ce qui fait qu'on le reverra avec plaisir, et sas prise de tête;. UN film discret, que je conseille, je n'ai pas perdu mon temps, même à trois heures du matin...
tu fait un mélange entre une sirène de l'horreur et une sirène de l'amour, le résultat obtenu est CE FILM: un amour froid, forcé (parce que sinon elle doit le tuer) ne me demandez pas pourquoi je ne suis meme pas sur que les scénaristes le savent eux meme, du coup l'histoire d'amour tourne ridiculement au drame (alors qu'une sirène est censé faire rever, respirer de la joie). le film ce déroule dans berlin la plupart du temps (rien a voir avec les sirènes et la mer......) les scènes de plongé sont fade rien d'intéressant MEME PAS une seule logique, pas une seule scène avec une queue de sirène (vous savez ?? le premier truc qu'on imagine voir en regardant un film de sirène) rien d'intéressant que ce soit du coté film d'amour ou bien la tentative de film de sirène TOTALEMENT RATE.
Et si c'était le plus beau couple du cinéma allemand de ces dernières années, Paula Beer et Frank Rogowski. Apres son troublant film Transit Petzold récidive avec Ondine. Une histoire d'amour sur fond d'Histoire... comme le disent si bien les Allemands, le passé qui n'arrive pas a passer... Peut on contrôler sa descente dans le profondeurs insondables de l'amour? Comme l'État prussien, dans sa grande sagesse à voulu contrôler le prix du foncier pour faire de Berlin une grande capitale européenne au XIX ème siècle.
"Ondine", Ondine est une jeune femme qui tente de trouver l'amour et quand elle le trouve forcement il part et elle veut le tuer mais elle rencontre Christoph. Bon bon bon en vost ben autant en anglais je gère mais en allemand cela fait bizarre...après eu peur quand je vois le logo "Arte"...et ben piou...beau avoir l'ours d'argent au festival de Berlin faut se le manger. Elle se fait quitter ok et? Elle fait des conférences sur l'urbanisme qu'on se tape 5-10mn à chaque fois et? Elle retrouve l'amour et? Rien...a si un peu de mouvement quand elle croise son ex avec sa nouvelle copine et il y a quelques complications qui surviennent et forcement bim son nouveau a un accident grave...dans le coma mode légume et elle ben retourne tuer son ex et se suicide et là son mec se réveil du coma comme par hazard...piou piou j'ai du raté quelque choses dans cette oeuvre...surement poétique mais bon pas été super sensible sur ce coup. NOTE : 2/10 (pour ses beaux yeux)
Avant d'écrire cette brève critique, je me suis attardé sur celle faite sur Barbara, seul film du cinéaste que j'avais vu jusqu'alors. Quelques années ont passé, et étonnement le film en question m'avait laissé le souvenir d'un instant agréable sans pour autant recoller les morceaux de l'histoire dans mon cerveau. Rien de marquant oui, mais Nina Hoss m'avait irradié, si je me fie aux quelques lignes sur le sujet. Et bien curieusement, même impression avec Ondine. Paula Beer explose la pellicule par sa beauté naturelle et son sourire parfait. Son histoire d'amour pudique avec Franz Rogowski est plaisante. Le réalisateur allemand cherche, dans la seconde partie du film, à creuser son récit par une ellipse narrative volontaire pour noircir son tableau si tendre pourtant. Cette douce amertume qui fait le sel des mélo poignant, manque d'envergure pour nous meurtrir et devenir saillant. Qu'importe, c'était quand même agréable.
Un bon film envoûtant entre histoire d'amour et fantastique porté par deux acteurs attachants et remarquables. le rythme est lent, peu de rebondissements mais plusieurs moments de grâce, en particuliers les scènes sous-marines.
Une étoile pour la délicate version au piano de l'adagio du concerto en ré mineur de Bach pour clavecin. OK c'est une revisitation d'une légende Berlinoise mais cela s'effondre sur des rebondissements irréalistes : on ne survit pas à une mort cérébrale de 10mn, une femme ne peut pas noyer un homme sans qu'il résiste,... OK Paula est magnifique mais pas ses prétendants sans charisme. Des longueurs pénibles : conférences de présentation des maquettes, mièvreries amoureuses,... Très moyen!