Ondine
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61 critiques spectateurs

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ANDRÉ T.
ANDRÉ T.

86 abonnés 484 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 29 septembre 2020
Scaphandriers, eau profonde derrière le barrage, aquarium, Christian Petzold nous immerge dans une atmosphère
ouatée, silencieuse, sur une superbe musique de Bach….
Il parvient à nous transporter vers une atmosphère étrange voire fantastique: opposition entre l’exaltation des sentiments d'Ondine et froideur d'un environnement « aquatique » ou des conférences sur l’urbanisme de Berlin.

Entre histoires d’amour contemporaines et légendes germaniques, au bord de l’étrange…..
« Les histoires d’amour finissent mal…en général » Rita Mitsouko
Dom Domi
Dom Domi

45 abonnés 313 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 28 septembre 2020
Fable d'origine allemande, le scénario s'appuyant sur elle arrive à lui donner " corps "pour un film intéressant, et dans lequel on se laisse emporter par la situation des acteurs qui de par leur talent, donne consistance à son déroulement.
Par moment, un léger décrochage s'opère avec ce film lorsque les situations évoluent entre fable et histoire plausible...

domi...
Hervé L
Hervé L

82 abonnés 661 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 septembre 2020
Un très beau film poétique et magique et où la légende rejoint la réalité avec un très beau jeu d acteurs beaucoup de subtilités et une très belle musique
Laurent C.
Laurent C.

265 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 septembre 2020
Il y a des films, où au-delà de la fascination que la musique inspire, c'est d'abord une musique. Bach s'invite dans ce conte moderne, d'un bout à l'autre du récit, dans une recomposition pour piano seul du célèbre adagio du Concerto pour clavecin et orchestre. En quelque sorte, cette reconstitution musicale fait écho à la reconstruction du conte germanique, Undina, dans la peau d'une jeune conférencière allemande, et d'un scaphandrier mélancolique. Le pari semblait hasardeux. Mais Christian Petzold parvient à réécrire la légende dans une version contemporaine certes, mais tout entière sertie de romantisme et de douceur.

Le scénario parvient à rendre crédible ce qui pourrait relever de la pure fantasmagorie. Les comédiens s'invitent avec pudeur et profondeur à s'enrouler dans leurs personnages, en apportant au récit une touche spirituelle et romanesque. Berlin compose un personnage à elle toute seule. On pressent encore chez le réalisateur la nostalgie ambiguë d'un régime d'un autre temps qui semble-t-il, ambitionnait pour la capitale allemande une révolution esthétique.

L'histoire ne force jamais les émotions. Elles surviennent à la façon de ces eaux qui colorent tout le film dans une harmonie inouïe. "Ondine" constitue un sommet de beauté et de douceur que les spectateurs ne manqueront pas d'apprécier.
Boby 53
Boby 53

18 abonnés 197 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 27 septembre 2020
On a beau être intrigué par le thème du film, les personnages du conte, on ne peut que décrocher au fur et à mesure du déroulement du film. La thématique mythologique prend le dessus sans que l'on se sente concerné, ni envoûté. Un fin qui n'en finit pas, à double fond ne convainc guère. Dommage. Mais on y apprend un peu l'historique de Berlin...
Christoblog
Christoblog

851 abonnés 1 700 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 27 septembre 2020
Ondine est une créature mythologique, présente à la fois dans les mythologies gréco-romaines et germaniques. Elle revêt ici les traits plutôt agréable de l'actrice Paula Beer, découverte dans le formidable film d'Ozon, Frantz.

Le cinéma de Christian Petzold, froid et théâtral, s'adapte assez mal à l'histoire que raconte maladroitement Ondine.

Là où il aurait fallu de la poésie et du mystère, il propose des métaphores maladroites (l'aquarium, le scaphandrier, la tâche de vin sur le mur) et des personnages secondaires grossièrement dessinés. Ondine elle-même mime son caractère divin en prenant une moue inexpressive qui est plus ennuyeuse que mystérieuse. Quant aux longs développements sur la ville de Berlin, on se demande bien en quoi ils servent le propos.

Le film échoue également à faire ressentir la passion qui unit Christoph et Ondine. Pour ce qui se veut le tableau d'un amour qui s'étend au-delà de la mort, c'est dommageable.

Comme dans les deux autres films que j'ai vu de cet auteur allemand, j'ai trouvé que le scénario ne tenait pas la distance d'un long-métrage. Sa mise en scène, parfois élégante à force de distanciation, est ici simplement quelconque.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 27 septembre 2020
Très beau film certes il ne s'agit pas d'un film d'action mais grâce à un jeu des acteurs principaux on ne voit pas le temps passé avec de beaux rebondissements dans une ambiance un peu onirique.
Yves G.
Yves G.

1 546 abonnés 3 568 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 26 septembre 2020
Le jour même d’une brutale rupture sentimentale, Ondine (Paula Beer) fait la connaissance de Christoph (Franz Rogowski). Entre l’historienne spécialiste de l’urbanisme de la capitale et le scaphandrier, c’est le coup de foudre immédiat. Mais la relation entre les deux êtres semble influencer par des forces qui les dépassent.

Christian Petzold est en passe de devenir le cinéaste allemand le plus connu de ce côté-ci du Rhin où il accumule les succès : "Transit", "Phoenix", "Barbara" racontaient des relations amoureuses incandescentes ancrées dans l’histoire allemande contemporaine (l’exode à Marseille des opposants au nazisme avant la Seconde guerre mondiale, la reconstruction du pays après 1945, la dictature du prolétariat en RDA…).

Le lien d’"Ondine", qui se déroule dans le Berlin contemporain, avec l’histoire allemande est moins immédiat et aura échappé à tous ceux qui, comme moi, n’auront découvert la vieille légende populaire qui l’inspire qu’après être allé farfouiller dans son dossier de presse. Créature des eaux vives d’une beauté extrême, l’ondine ne peut vivre parmi nous que par l’amour inconditionnel d’un humain. Si cet amour vient à disparaître, l’ondine tuera l’être aimé avant de retourner dans l’eau qui l’a vu naître.

C’est cette histoire que va revivre Ondine, interprétée par Paula Beer, découverte chez Ozon et déjà vue, en compagnie du même Franz Rogowski, dans le précédent film de Petzold. Ondine travaille dans un musée où elle présente aux touristes, en les guidant dans d’immenses maquettes, l’histoire de la ville de Berlin, construite au Moyen-Âge sur des marais asséchés.

On croit comprendre, sans en être tout à fait sûr, qu’"Ondine" est un film sur l’amnésie collective, celle qui ronge le peuple allemand et sur laquelle s’est (re)construit Berlin. Mais si cette interprétation inscrit le film dans la succession des précédentes réalisations de Christian Putzold, elle est peut-être trop tarabiscotée et trop intellectuelle.

Le problème est que, réduite à ce qu’elle est – une histoire d’amour fusionnel nimbée de mystère – "Ondine" se réduit à presque rien et nous laisse, au sortir de la salle, dubitatif. Certes on aura entendu – pas moins de cinq fois – le si bel adagio du concerto en ré mineur de Bach. Il y a pire épreuve. Mais cette musique, si majestueuse soit-elle, ne suffit pas à faire aimer un film.
Yann C.
Yann C.

37 abonnés 66 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 septembre 2020
Un beau conte avec deux histoires d'amour. C'est un film subtile avec une très belle fin...effectivement l'amour, le vrai amour ne peut donner que la vie.
Tumtumtree
Tumtumtree

178 abonnés 537 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 24 septembre 2020
Une toute toute petite chose... Ondine n'est pas beaucoup plus qu'un téléfilm d'Arte du vendredi soir. La première scène promet un peu du seul fait de la présence magnétique de Paula Beer. La rupture avec un type sans relief débouche sur une rencontre fortuite avec un curieux jeune homme qui semble n'avoir aucune conversation et s'en remet tout entier à cette femme qui l'aime éperdument et lui récite ses visites guidées de la ville de Berlin. Quelques scènes au fond de l'eau, un peu de musique classique, et hop, l'histoire est finie... Christian Petzold déçoit à nouveau...
Ufuk K
Ufuk K

539 abonnés 1 511 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 24 septembre 2020
" Ondine" récompensé cette année au festival de Berlin est un film surestimé par la presse. En effet l'histoire est confuse navigant entre le genre fantastique et de la romance sans jamais réellement trouvant sa voie, le scénario ne décolle que réellement après 1h de visionnage où le scénario se met enfin en place avec une belle photographie et bande sonore avec une Paula Beer Mystérieuse qui porte à elle seule le film hélas très vite oublié une fois la salle quittée.
akuseyo
akuseyo

9 abonnés 22 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 23 septembre 2020
Cette histoire d'amour m'a totalement laissé indifférent. Paula Beer est belle certes, mais ça ne suffit pas à relever le niveau de ce petit film sans grand intérêt.
BERNARD GOLDBERG
BERNARD GOLDBERG

2 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 septembre 2020
Très beau film, une histoire d'amour incroyable, à la limite du fantastique jouée par de très beaux acteurs. Visible par tous au premier ou au deuxième degré. Ce film m'a redonné de la force pour rentrer à nouveau dans une salle de cinéma.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 22 septembre 2020
Une très belle histoire d'amour berlinoise bien rythmée. Paula Beer est excellente dans cette Ondine parfois charmante, parfois dérangeante. A découvrir sans hésitation.
traversay1
traversay1

3 757 abonnés 4 914 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 22 septembre 2020
Un lac de barrage, une piscine, un aquarium et même les marécages sur lesquels s'est édifié Berlin : le dernier film de Christian Petzold est constitué d'histoires d'eau pour mieux revisiter le mythe d'Ondine. La façon dont Petzold modernise la légende, en lui gardant sa structure d'histoire d'amour romanesque et éperdue, est à l'aune du talent du meilleur cinéaste allemand du XXIe siècle. Tout est limpide dans Ondine et abrite plusieurs couches sédimentaires de récit. A commencer par l'histoire de Berlin qui est évoquée à l'occasion de plusieurs longs monologues de l'héroïne du film. Un pari culotté qui désarçonnera sans doute ceux qui pensent que le cinéma c'est d'abord de l'action, du rythme et des rebondissements incessants. Petzold n'a pas peur de prendre son temps et d'aborder plusieurs genres successivement : comédie, drame, fantastique, suspense, documentaire ... Le résultat est souvent poétique (les séquences sous-marines) et même magique. Petzold a eu la bonne idée de reprendre ses deux interprètes principaux de Transit : Franz Rogowski, acteur physique et ô combien subtil, et surtout Paula Beer, pour laquelle on a les yeux de Chimène depuis Franz. En sirène qui avertit son amant infidèle d'emblée : "Si tu me quittes, j'aurai l'obligation de te tuer" puis en amoureuse transie, elle est une fois de plus merveilleuse. Et puis, répétons-le, Ondine est avant tout un conte romantique, moderne mais éternel, qui rejoint les grandes histoires d'amour du cinéma de L'heure suprême de Borzage et Peter Ibbetson d'Hathaway aux Amants du cercle polaire de Medem. Quant à savoir à quelle heure Ondine ? N'importe quand, si Paula est de la partie !
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