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I'm A Rocket Man
283 abonnés
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1,0
Publiée le 23 février 2021
Imbuvable... indigeste et torturé ! Quoi dire d'autre... j'avais envie de découvrir le mythe d'Ondine transposé dans notre époque et bien j'ai été bien refroidi... J'ai dé-tes-té et j'ai regretté mon choix !! Une soirée de fichue... voilà tout !
Le début du film est assez ennuyeux : on peut y voir Ondine, larguée par son ami, donner à des touristes d'interminables détails et précisions sur l'histoire de la ville de Berlin. Puis la rencontre avec Christoph (Franz Rogowski) donne à cette oeuvre un élan nouveau où Paula Beer (Ondine) rayonne par son jeu d'actrice et sa beauté. Le cinéma allemand ne se distingue que trop peu dans des films de genre entre poésie et fantastique. "Ondine" flirte parfois avec la grâce et son réalisateur Cristian Petzold revisite à sa manière ce mythe germanique.
"Undine" est un conté fantastique en partie ancré dans la réalité qui revisite le mythe de cette créature. Une "créature" qui peut vivre parmi nous seulement si elle est aimée. Si la flamme s'éteint, elle doit tuer la personne et retourner là d'où elle vient. Généralement, ce sont des hommes au cœur brisé qui tombent sous son charme et les deux trouvent leur compte dans cette relation. C'est plus ou moins ce qui arrive à Ondine qui rencontre Christoph après avoir été quittée par Johannes et avant d'avoir fait ce qu'elle était censée faire. Un amour sincère qui va pousser Ondine à prendre une décision. Difficile de ne pas être intrigué par ce film lorsque l'on découvre son histoire et la mythologie dont il est question seulement, le rendu est fade et ennuyeux. J'ai eu beaucoup de mal à croire à cette romance, ce qui fait que cette histoire d'amour m'a totalement laissé indifférent. Cela manque tout simplement de vie, de passion... De plus, je trouve que le mélange des genres ne fonctionne pas. Bref, si la réalisation est élégante, c'est un film qui m'a profondément ennuyé.
Après des premières minutes qui entrent dans le vif du sujet, d'une efficacité redoutable où les bases du récit sont posés en quelques minutes on est soudain stoppé, comme un interlude sorti de son contexte où comment une scène de conférence est tirée en longueur pour tenir les 90mn habituelles et minimum d'un long métrage. Certe, on comprend la métaphore entre le mythe de Ondine avec la ville Berlin mais elle est un peu tirée par les cheveux, pas très convaincant, pour ne pas dire tout simplement hors sujet. On perçoit également le parallèle entre passé et modernité, symbolisé par le lac, qui n'est pas un beau lac champêtre mais un lac de barrage industriel. Un choix compréhensif mais qui retire toute magie et/ou romanesque, ce qui est problématique quand on aborde un mythe. Dommage. Site : Selenie
Portée par l'hypnotique Paula Beer, sublimée par une réalisation aux confins du mystique, laissons nous porter dans cette histoire brassant passion amoureuse et véracité de notre finitude. Et oublions les quelques instants de flottement d'une écriture complexe.
Ondine c'est clairement le genre de film duquel je n'attends rien, qui sort un peu de nulle part et qui propose quelque chose d'assez inattendu. En fait ce qui aurait pu être une romance assez banale, avec une fille récemment larguée qui essaye de se reconstruire avec un nouvel homme prend immédiatement une tournure beaucoup plus intéressante en axant de nombreuses scènes du film sur l'urbanisme.
Aussi étrange et surprenant que ça puisse paraître l'héroïne est conférencière en urbanisme et là où n'importe quel film aurait passé sous silence les conférences, Petzold fait en sorte de les rendre intéressantes et en montre de larges bouts. Et donc sur ce film qui dure moins d'une heure trente on a quasiment un tiers qui est composé de propos sur l'agencement de la ville de Berlin... Moi je suis aux anges.
Je ne sais pas s'il y a un parallèle à faire entre l'histoire d'Ondine et la ville de Berlin, en tous cas s'il y en a un je ne le vois pas, mais qu'est ce que je peux aimer lorsqu'on traite correctement du métier d'un personnage. Ici ce n'est pas juste en toile de fond. Elle est conférencière, le réalisateur nous la montre en train de faire des conférences.
Et puis à côté de tous les propos sur Berlin il y a l'aspect fantastique du film qui a l'intelligence de ne pas prendre trop de place et de savoir rester mystérieux. Encore une fois, dans un scénario classique on aurait eu un personnage qui vient expliquer clairement et simplement tout l'aspect mythologique autour d'Ondine. Alors qu'on voit bien qu'on n'en a pas besoin. On comprend très bien sans et surtout ça laisse des éléments en suspens. On n'est pas obligé d'être pris pour des cons.
Le mariage entre le côté très réaliste du métier d'Ondine et le fantastique prend plutôt bien, surtout qu'il est d'abord distillé par petites touches le rendant de plus en plus acceptable dans cet univers.
En outre je trouve qu'il y a vraiment de belles scènes, notamment celle de l'affiche, où Ondine dans les bras de son nouveau mec se retourne un instant pour observer son ex passer dans la rue... ou même la toute fin du film. En somme Petzold rend son film tour à tour captivant, intriguant et émouvant, il est court, mais il n'a rien besoin de plus et c'est assez poétique pour valoir le détour.
Le mythe d’Ondine très présent dans la culture germanique revient au cinéma avec un réalisateur allemand très respectueux de ses origines. Même si la fantasmagorie plonge dans les eaux profondes du lac où la nymphe va et vient, le récit demeure toujours dans la tradition revisitée dans des élans fantastiques d’une poésie romanesque. C’est elle qui séduit tout autant que la belle Ondine abandonnée par Johannes qu’elle se promet de tuer. Le personnage campé par Paula Beer l’est admirablement bien, éternel dans son atypie, si fragile dans sa vérité de femme . Quand elle rencontre Christoph, un scaphandrier, comme celui récupéré dans l’aquarium qu’elle a brisé après la séparation, elle sait que la vie repart de plus belle. Mais tout en conservant précieusement son nouvel amant, il lui faut tuer le précédent. Un dénouement aussi dramatique que prophétique, la renaissance d’un homme et d’une mythologie jamais chahutée par un cinéaste respectueux de son Histoire. Franz Rogowski et Paula Beer forment ce couple déjà réuni par Petzold dans « Transit » . Il serait intéressant de développer cette nouvelle relation . Quelques similitudes dans les attentes et les intentions… L’Histoire du cinéma ne finit jamais Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Christian Petzold reste avanttout un cinéaste très intimiste, attaché au cinéma d'auteur et son incursion dans le fantastique avec cette version moderne de "Ondine" reste avant tout un drame psychologique lent et très écrit. Mais la qualité de ses interprètes, notamment Paula Beer impresionnante de bout en bout zt la justesse de ton fait qu'on se laisse porter par ce film qui, certes prend le temps d'installer son intrigue mais ne nous inflige pas de scènes longues et inutiles.
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1,5
Publiée le 3 janvier 2021
Ondine est un film allemand de 2020 donc un film encore assez récent. Le réalisateur est Christian Petzold, qui est certainement l'un des cinéastes allemands qui a le plus de succès ces temps-ci et ce depuis un certain temps. Quoi qu'il en soit comme toujours avec ses œuvres il est aussi l'écrivain et son film dure ici exactement une heure et demie ce qui n'est pas trop long mais pas du tout inhabituel pour Petzold. Ce n'est pas un cinéaste connu pour ses super longs métrages. Une inclusion et une référence majeures ici est la mythologie peut-être la composante majeure. Ce n'est pas une coïncidence si le personnage central s'appelle Ondine. Par conséquent vous verrez constamment des références à l'eau dans ce film, certaines vraiment évidentes d'autres moins subtiles. Les plus évidentes sont le métier du protagoniste masculin par exemple ou encore la scène étonnamment violente dans la piscine à la fin. Les idées les moins subtiles que je n'inclurai pas ici vous pouvez les vérifier par vous-même. Il y a probablement aussi beaucoup de choses que je n'ai pas reconnues immédiatement. On ne peut jamais vraiment savoir si Ondine dans ce film est un humain normal ou une créature ancienne. Mais en même temps elle parle de manière apparemment sérieuse de la mort de son ex-petit ami parce que c'est l'histoire en même temps qu'elle se promène dans l'eau et qu'on ne la revoit plus jamais quand elle sort de l'eau d'une situation qui aurait pu facilement être mortelle pour elle et qu'elle est complètement indemne. Malheureusement je dois dire que je ne connais que très vaguement le personnage mythologique d'Ondine et j'ai pensé que si nous en savions plus sur elle il serait peut-être plus facile d'apprécier ce film. Après une demi-heure de visionnage de ce film j'ai réalisé que je faisais une grave erreur mais il était déjà trop tard pour chercher autre chose à regarder. J'ai donc continué à le regarder jusqu'à la fin...
Le film est tiré de la légende d'ondine la sirène qui sort de l'eau. Le film est très scolaire et souvent lent. Manifestement l'architecture intéresse le réalisateur, c'est d'ailleurs la seule partie ou on apprend des choses sans perdre son temps. Paula Beer comme toujours est parfaite dans son rôle. Un film un peu ennuyeux.
Fée Dodo. Encore un film qui étire toutes les scènes pour transformer la mollesse de sa mise en scène en signature. C'est d'un ennui à périr d'autant que plastiquement le spectateur n'est pas à la fête non plus. Tout occupé à faire du cinéma d'auteur, le réalisateur ne soigne pas ni le choix de ses décors ni son découpage. Bref, Ondine m'est tombée des yeux.
Ce film est vraiment très intéressant. On y voit la transformation d'une femme possessive et dépendante en une femme libre et heureuse, malgré le malheur qui l'a touche. J'ai beaucoup aimé le choix des couleurs, qui était très bleu/vert, qui donc va parfaitement avec l'univers aquatique du film. Cette histoire inattendu pour les personnages était comme nécessaire pour eux. Je pense que c'est pour cela que j'ai aimé ce film, parce que rien n'était prévisible, mais également car il est très agréable à regarder, même reposant (grâce à l'esthétique).
Une relecture d'un conte allemand avec de longs monologues sur l'urbanisme de Berlin, le même air de Bach tout le film et des symboles gros comme une maison, malgré le talent de Paula Beer et de Franz Rogowski difficile de s'attacher à cette histoire d'amour.
On ressort de la salle de cinéma avec un sentiment mitigé : amour et mort dans une ambiance fantastique aquatique, quelle est le sens de cette retranscription moderne d’une légende. L’Ondine du film n’a pas les cheveux longs, elle a le regard vide que l’on trouve dans notre société moderne chez ces jeunes désœuvrés qui croient en l’amour sans le vivre vraiment.