Ondine
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Bicheyrejp
Bicheyrejp

12 abonnés 178 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 15 octobre 2020
On ressort de la salle de cinéma avec un sentiment mitigé : amour et mort dans une ambiance fantastique aquatique, quelle est le sens de cette retranscription moderne d’une légende. L’Ondine du film n’a pas les cheveux longs, elle a le regard vide que l’on trouve dans notre société moderne chez ces jeunes désœuvrés qui croient en l’amour sans le vivre vraiment.
irdy
irdy

10 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 octobre 2020
Ondine est une très belle fable. Il est vrai que les références au mythe germanique sont souvent appuyées mais la vrai réussite du film et le jeu des acteurs. On ressent leur amour, les personnages sont très touchants. La scène sur le quai du train est particulièrement réussi, on sent qu'il n'ont pas envi de se séparer donc nous non plus. On ressent bien les sentiments des personnages. spoiler: Une autre scène est aussi bien faite, il s'agit du moment ou Ondine tue son ex, on la voit rentrer dans la piscine et ressortir juste devant lui comme un esprit, une créature qui surgirait des eau profonde pour nous mener vers le fond.
Dois-Je Le voir ?
Dois-Je Le voir ?

371 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 13 octobre 2020
J’ai trouvé ce drame très mauvais. Je n’ai strictement rien ressenti durant tout le film. C’était une sensation désagréable de regarder une œuvre ennuyante au possible, en attendant que ça se finisse pour voir si enfin il allait se passer quelque chose. Malheureusement, à aucun moment ça ne se débloque. On sent des tentatives de Christian Petzold de nous offrir des passages poétiques. Il joue avec le milieu aquatique pour nous donner sa vision du personnage mythologique d’Ondine. Une transposition dans le monde réel moderne qui en soi est une bonne idée, mais ça ne fonctionne pas. C’est beaucoup trop fade. Cela manque fortement d’intérêt. L’actrice Paula Beer fait une très belle prestation, je dois le reconnaitre. Ce n’est pas pour rien qu’elle a obtenu l’Ours d'Argent de la Meilleure actrice à la Berlinale 2020. Cependant, son personnage manque d’énergie. On aborde les thèmes de l’amour à un point qu’il devient une passion destructrice, mais ça ne ressort pas. Le niveau émotionnel reste plat. J’en attendais largement plus pour vibrer. Pour ne rien arranger, le personnage de Christoph est endormant au possible. Il est totalement vide. L’interprétation de Franz Rogowski se réduit au strict minimum. En fait le seul passage relativement sympa est quand Paula Beer nous fait une explication historique sur Berlin. Le reste, je m’en serai volontiers passé.
velocio
velocio

1 350 abonnés 3 192 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 10 octobre 2020
Pourquoi avais je envie de voir ce film ? Parce que j'avais aimé moult films de Christian Petzold, son réalisateur : "Yella", "Jerichow", "Barbara", "Phoenix". Parce qu'on y retrouve en tête d'affiche Paula Beer, la prodigieuse Anna de "Frantz" de François Ozon. Et puis aussi Franz Rogowski ("Une valse dans les allées"). Alors, pourquoi ce film a-t-il été pour moi une grosse déception ? Parce que, l'intrigue tenant sur un timbre poste, il a fallu que le réalisateur allonge outrancièrement certaines scènes pour arriver au tarif syndical d'un film de 90 minutes, parce que le mélange de fantastique et de réalisme ne fonctionne pas correctement. Résultat : un ennui profond, malgré les bonnes prestations de Paula Beer et de Franz Rogowski qui font ce qu'ils peuvent sans, pour autant, sauver le film. Que voulez vous, une histoire d'amour qui ne dégage aucune émotion, c'est difficile à recevoir !
radio 2
radio 2

20 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 6 octobre 2020
un bon scénario..un peu lent toutefois..la vie mouvementée d'un couple dont la femme avait un ex compagnon..
Ninideslaux
Ninideslaux

88 abonnés 246 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 5 octobre 2020
       Histoire d'eau. Elle est partout, dès les premières images: fontaine, barrage, aquarium qui connaitra une explosion spectaculaire..... Autrement dit: faites attention au nom dont vous baptisez vos enfants (que se serait il passé si elle s'était appelé Céleste?)

         Ce composite un peu étrange de comédie romantico /dramatique et de fantastique surprend de la part de cet excellent cinéaste qu'est Christian Petzold qui nous a habitué à un cinéma plus politique et plus maitrisé; ce film assez hétéroclite n'est pas totalement réussi, mais dans une période où les écrans sont encombrés de nanars bien français, il apporte une touche de fraicheur et d'originalité bienvenues.

         Ondine (Paula Beer), historienne, est conférencière pour le ministère de l'Urbanisme.  Elle parle de l'histoire de Berlin à partir de magnifiques plans-maquettes. On en apprend au passage un peu sur la ville, construite sur l'emplacement d'un ancien marais. Est ce là d'où est issue cette créature fantastique qui a pris le corps d'une femme? En tous cas elle a besoin d'être amoureuse, et si elle est trompée, elle est prête à tuer.... si elle peut oublier, momentanément,  le traître, l'amant falot et frivole (Jacob Matschenz), c'est pour un nouvel amour, un homme simple et primaire, un scaphandrier (Franz Rogowski) qui effectue des travaux d'entretien sur les structures métalliques immergées, lieu oppressant où un énorme silure prend, lui aussi, l'aspect d'un monstre mythologique...
Cinememories
Cinememories

493 abonnés 1 476 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 5 octobre 2020
Les intentions de Christian Petzold sont limpides, il ne cache rien. En revanche, la pureté de sa réinterprétation de la célèbre légende du folklore germanique a de quoi laisser sceptique, dès lors qu’il dévoile les limites de son récit avec un peu trop d’aisance. Il n’empêche que dans le fond, les sentiments existent et sont mis à profit chez le spectateur. Il nous est alors permis de douter et de se laisser bouleverser par la beauté du cadre, par la mélodie de l’eau. C’est pourquoi le portrait des personnages devient un enjeu de mise en scène incontestable dans cette fable romantique et cruelle. Cette relecture assume ainsi son message jusqu’au bout, chose qui pouvait déjà décevoir dans les eaux salées de Neil Jordan (2009).

En s’attardant sur le verre à moitié plein, la sérénité pèse dans le rythme. Il s’agit d’un calme froid et mystérieux, à l’image d’Ondine (Paula Beer) torturée entre deux eaux, entre deux amours. Sans pour autant être incollable sur le mythe de la nymphe aquatique, il faudra rapidement saisir tout le dilemme moral de cette entité, qui par définition se nourrir d’amour pour subsister. Ce n’est qu’à la rencontre et la relation fusionnelle avec Christoph (Franz Rogowski) que l’on identifie mieux l’entendu de cette emprise enchantée et désenchantée. Et comme dans la plupart des contes, les destinées s’accomplissent et les malédictions deviennent des lignes de conduite à tenir. Dans ce sens, le parcours mélancolique de l’héroïne manque parfois d’intensité, notamment lorsqu’il s’agit de marier la curiosité fantastique et poétique. Ce qui est ironique pour certaines scènes qui sonneront comme anecdotiques et ce, malgré une narration poignante et engagée.

Pourtant, les pistes sont nombreuses à se manifester. Ondine est une femme qui cherche encore à s’émanciper de son univers aquatique, mais cette fois-ci, c’est bien à ciel ouvert et dans ses larmes qu’elle se noie. La conférencière freelance sur le patrimoine de sa cité témoigne d’un esprit de reconstruction, basé sur l’héritage de l’Allemagne et le Berlin d’hier. Elle symbolise ce fragment de vie qui alimente les mythes et son identité, à travers des regards qui ne peuvent s’empêcher de se tourner vers la nostalgie ou bien le remords. Cette leçon réapparaît plusieurs fois, avec un séquençage qui subit une nette évolution, mais qui impose par-dessus tout une réflexion sur un amour impossible. Le cadre de Berlin s’accommode même davantage au sujet, dès lors que l’on prend en considération son histoire et ses cicatrices, qui s’effacent de plus en plus.

Le réalisateur allemand nous fait alors don de sa clairvoyance pour mener à bien son récit et ses enjeux, affublés de tensions sous-marines, tantôt étouffantes, tantôt hargneuses. Ce qui pourrait nous surprendre dans la compréhension de sa « Ondine » (Undine) s’assimile plus à de l’accessibilité au grand public, mais le film réussit tout de même à gagner de la subtilité au fur et à mesure où l’on accepte la chute de nos héros. La modernité de la légende séduit donc par bien des aspects, mais ce qu’il faudra retenir, ce n’est pas son souffle, mais bien la structure qui lie le mysticisme et l’émotion, quelque chose d’audacieux et souvent non miscibles.
Bernard D.
Bernard D.

117 abonnés 613 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 octobre 2020
« Ondine » du réalisateur allemand Christian Petzold, prend ses sources (c’est le cas de le dire !) dans la mythologie germanique et scandinave. Ce sont des fées des eaux assez proches des nymphes gréco-romaines, de belles jeunes femmes issues d’un lac ou d’un marais conduisant à un destin funeste et - car il existe de nombreuses variantes de ce conte -, c’est ici un amoureux désespéré qui obtiendra d’Ondine un amour infini mais en cas de trahison, il sera noyé. C’est donc finalement aussi une variante du mythe d’Orphée et Eurydice avec l’opposition beauté/amour infini versus mort, bref la constante opposition eros/thanatos. D’autres symboles sont présents dans le film : les 12 minutes d’anoxie cérébrale renvoient au caractère magique de ce nombre et le gros silure (Gunther) au mythe de Jonas et donc à la relation mort/vie.
Ondine, docteure en Histoire, fait des topos sur la reconstruction de Berlin (sur des anciens marécages !) et elle a été blessée physiquement (scène de l’aquarium) et moralement par un premier début d’amour … avant qu’elle ne rencontre un scaphandrier un peu éperdu s’occupant de la maintenance des barrages hydro-électriques.
Le montage du film est assez extraordinaire et il ne faut surtout pas avoir une lecture linéaire du film car un télescopage spatio-temporel va transformer cette histoire in fine cruelle en un conte fantastique. Il faut se laisser bercer par les images, le rythme des notes de piano de l’adagio du concerto en ré mineur de Bach et ainsi « plonger » tout doucement dans cette histoire. La photo est superbe avec des couleurs singulières (le rouge du train et du scaphandre) et des images subaquatiques magnifiques. Le jeu de Paula Beer (révélée par « Frantz » de François Ozon) est sublime allant de la douceur incarnée à un regard froid et glacial dans la piscine ou lorsqu’elle entrecroise son ancien amour … interprétation qui lui a valu un Ours d’argent et pour le film le grand prix de la Critique internationale lors de la dernière Berlinale.
Bref, un très bon film mais qui mérite je pense d’être revu un peu à distance pour éviter de chercher à comprendre l’histoire pendant la projection comme je l’ai fait, afin de se laisser emporter par ce conte.
Chatcaliban
Chatcaliban

39 abonnés 103 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 4 octobre 2020
Ondine met un temps fou à décoller sans assumer un parti pris fantastique qu'il aurait été intéressant de pousser plus loin. Cette œuvre rejoint plusieurs films allemands joués par de jeunes acteurs pas très bons et surjouant parfois même. On a affaire là à une sorte de téléfilm à la symbolique forcée à l'image du silure qui vient visiter le film sans rien lui apporter.
Michel C.
Michel C.

289 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 4 octobre 2020
Difficile à classer : fanstastico- romanesco-mythologique...mais assurément compliqué et humide !! Comme son nom le laisse deviner, c'est une histoire d'eau - pas d'O.....mais qui n'est pas étanche pour moi. La partie historique de la ville de Berlin est très plaisante, tandis que les deux histoires d'amour sont comme sismiques et se heurtent à l'instar de deux plaques tectoniques ! Paula Beer ( Ondine) est attachante, assez obscure, autant à l'aise dans son milieu professionnel qu’embarrassée dans ses 2 histoires amoureuses..... Les 2 grands gagnants de ce conte sont l'eau bien entendu et la musique fabuleuse : adagio du concerto de Bach
qui résonne et remplace astucieusement une certaine absence de dialogues !!**
Jean-luc G
Jean-luc G

72 abonnés 795 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 octobre 2022
Originale revisite du mythe de Ondine (équivalent des sirènes en eaux douces), très présent dans la tradition germanique. Dès la première image, Paula Beer, récompensée à la Berlinale, capte le regard avant même de parler à son amant sur le départ. Pelzold, introduit dans le conte un zest de réel, sur un mode intellectuel certes, mais très contemporain, autour de la reconstruction hautement symbolique du Château de Berlin (réouverture prévue en 2020, après sa démolition en 1950!).

La mise en scène est solide, et nous offre quelques scènes magiques comme celle de l'aquarium, ou les prises de vue sous l'eau. L'accompagnement musical est aérien, la photographie des lieux aquatiques superbe ( bien supérieure aux Cévennes d'Antoinette). De brèves apparitions du monstre silure ne viennent en rien perturber des rapports amoureux tout en pudeur. On peut laisser voguer notre imaginaire et s'enfoncer dans les eaux qui calment. Une réussite moins clivante que La forme de l'eau de Del Toro. Cinéma septembre 2020
Lis M.
Lis M.

1 abonné 37 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 30 septembre 2020
Pour qui aime un peu d'histoire (sur la ville de Berlin), le conte (Ondine) et les histoires d'amour qui ne sont pas mièvres, avec une belle esthétique, de la sensualité, voilà un bon film pour passer une belle soirée (à deux se sera mieux).
Perso., je n'étais pas plus chaud que ça et finalement, c'est ma femme qui a eu raison de vouloir aller voir ce film...
Entre le film et moi le courant est passé et la magie du conte a opéré...
:)
Adelme d'Otrante
Adelme d'Otrante

186 abonnés 1 192 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 septembre 2020
Dans la mythologie germanique Ondine est une nymphe qui peut protéger ou tuer les hommes. Ici elle se contentera de les endormir. Impossible de ne pas sombrer devant cette idylle aqueuse sans queue ni tête platement filmée. "Langeweile" est la traduction allemande de l'ennui profond...."Undine ist langeweile"
Béatrice G
Béatrice G

2 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 septembre 2020
très décevant. la présentation sur France Culture m'avait donné très envie de le voir, j'adore cette légende, j'en ai lu toutes les versions, mais quel ennui ! c'est lent, mais sans la grandeur d'un Tarkovsky par exemple. On ne dépasse pas quelque chose d'anecdotique et les acteurs sont pue crédibles, même Paula Beer. Je n'ai pas été émue par cet amour auquel je ne crois pas. Même le désir de voir un film tourné à Berlin n'est pas assouvi : en réalité on voit très peu la ville, à part en maquette. Bref, mieux vaut revoir "Les ailes du désir" si on cherche un film poétique et fantastique à Berlin.
Fêtons le cinéma
Fêtons le cinéma

720 abonnés 3 148 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 5 octobre 2020
Si Undine se vit telle une expérience sensorielle particulièrement réussie, on ne saurait le considérer hors de son aspect géographique puisqu’il n’y est question que d’espaces détruits et reconstruits dans le souvenir de l’ancien temps, de trains rouges filant à travers le grand Berlin comme la main de l’héroïne parcourt les dédales de rues gravitant autour d’un seul centre, point névralgique du forum de la ville tout autant que du long métrage. Mais qu’y-a-t-il donc au cœur d’Undine ? Rien n’est moins sûr. De l’eau sans doute, un engloutissement, une métamorphose. Son cœur est un marais, le carrefour où se mêlent le terrestre et le liquide. Frappé par l’amour, noyé par lui. Des petits poissons rouges au silure de deux mètres, de l’aquarium au lac, du bonhomme au scaphandrier. Le long métrage évolue par une série de transformations et de transfigurations, accélérant le décor capté depuis la vitre du train, un décor flou qui permet les transitions, articule les temporalités comme la contemplation d’un point de la maquette donne accès à une réalité – celle qu’Undine vient de quitter, quelques instants auparavant –, soit la terrasse, ses cafés, ses verres d’eau jamais bus, ses rencontres et séparations. Christian Petzold investit la légende par le prisme de l’intime, part des maquettes contemporaines en relief pour mieux descendre sous l’eau et regarder l’inscription ornée d’un cœur. Comme si l’histoire d’amour était déjà jouée et connue, comme si elle les contenait toutes. Le cinéaste allemand compose une œuvre lumineuse et mélancolique tout à la fois qui conserve en son sein un mystère fascinant que les déchirures ne sauraient élucider. Car Undine est un film sur la blessure amoureuse, symbolisée par les deux plaies reçues suite à l’effondrement de l’aquarium : une blessure physique et psychologique enfouie au plus profond de l’être et susceptible de resurgir à tout moment, qu’une noyade tente de guérir à la manière d’un second baptême. Ce regard lancé à rebours, non sans évoquer celui de Nicole Kidman dans Eyes Wide Shut, jeté sur un passé qui ne passe pas et dont l’individu se fait le conservatoire – tout autant que les musées allemands abritent la mémoire des grands drames, une mémoire en relief que l’on continue de raconter et que l’on fait vivre en continuant d’y vivre, dans ce mensonge du faux perçu comme vrai – signe la fin d’une idylle, ou sa mise en péril. Aussi l’amour dépeint ici, s’il n’est pas strictement malheureux, est condamné à l’éphémère, à se déporter du réel vers l’irréel, à transgresser les lois de la nature pour investir la surnature et ainsi s’ériger en idéal dont la conquête seule est à la portée de l’homme. Finalement, toutes ces miniatures, ces cartes urbaines fonctionnent comme autant de déclinaisons d’un même lieu (le cœur) envisagé selon des échelles différentes, mais rassemblées sous un même discours que le guide débite « par cœur ». C’est dire que tous les chemins mènent au cœur, un cœur blessé et que les récits n’ont de cesse de chanter, gravé sur la pierre sous l’eau, mêlant la singularité des êtres à l’unicité de la trajectoire humaine. Et le film, pour cela, crée un personnage féminin à la croisée de l’intime et de la légende, une héroïne en jean et chemise de nuit qui devient à terme une nymphe que Christoph rejoint sous l’eau lors d’un mariage – ou d’un adieu ? – magnifique. Paula Beer illumine le long métrage, envoûte le spectateur du début à la fin, forme avec Franz Rogowski l’un des plus beaux couples du cinéma contemporain. Rien que ça. On dit : Undine.
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