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    Judas and the Black Messiah
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    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2024
    "I swear to God, ain't no pig worse than a nigga with a badge."

    Depuis Spike Lee, le cinéma étasunien s'est enrichi de pas mal de réalisateurs (et réalisatrices ?) afro-descendants qui questionnent l'histoire du mouvement pour les droits civiques à travers leur vécu ou celui de leurs proches, se réappropriant ainsi une narration trop souvent biaisée, et pour cause.

    Ainsi, Shaka King, co-producteur, co-scénariste et réalisateur de ce Judas and the Black Messiah retrace-t-il les destins enttemêlés de Fred Hampton, figure emblématique des Black Panthers de Chicago, et de William O'Neal, agent FBI infiltré, dans une réalisation à certains moments énergique qui n'est pas sans rappeler celle de, précisément, Spike Lee.

    Au casting, outre le plaisir de retrouver Jesse Plemons et sa fausse dégaine de Matt Damon, je me suis laissé porté par la mise en abyme de Lakeith Stanfield, irréprochable, jouant le rôle d'un Judas jouant lui-même son rôle de traître parfait au double visage, et par la diction traînante, sudiste, de Daniel Kuluuya en militant messianique. La prouesse du scénario, cosigné par Will Berson, est d'intégrer à ce moment d'histoire mêlé de tensions humaines la prose révolutionnaire dans un pays où le mot "communiste" a toujours valeur d'insulte.

    Enfin, il faut souligner la maîtrise parfaite de la caméra de Shaka King, entre mouvements et immobilisme, qui épouse la tension crescendo du récit.
    Diabloxrt
    Diabloxrt

    39 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2023
    "Judas and the Black Messiah" est un projet qui vient nous raconter une histoire trop souvent laisser de côté. Si on connaît Malcolm X et Martin Luther King, on oublie parfois de citer Fred Hampton et le mouvement des Black Panther. Le but du film est donc de revenir sur cette ascension, à travers les yeux du personnage de William. Et globalement, la sauce réussit à prendre. On comprend assez rapidement l’objectif de ces personnages, leur but et l’impact qu’ils ont pu avoir sur le monde des afro-américains de l’époque. Ce qui ressort du film est d’ailleurs très clair, les passages bien plus axés sur la reconstitution historique étant ceux qui fonctionnent le mieux. Que ce soit au niveau des décors, de l’ambiance ou des dialogues, bon nombre de ces séquences font forte impression. On a d’abord ces longues scènes de discours, où l’on ressent toute la détermination et l’influence du personnage de Fred Hampton. Celui-ci étant d’ailleurs très bien interprété par Daniel Kalluya, même si c’est un type de rôle qu’il connaît assez bien. Et ensuite, j’ai été particulièrement interpellé par toutes les séquences mettant en scène des violences policières. Vu le climat actuel, revenir sur cette période où les choses étant encore pires, cela fait froid dans le dos. La séquence de fin est d’ailleurs vraiment dure en ce sens, on réussit à éprouver de la peine pour nos personnages. Ce qui est d’ailleurs assez surprenant, car, à l’inverse, l’histoire plus globale des personnages et leur développement sont assez anecdotique. On n’a pas vraiment d’attachement à tous nos héros et on regarde ça d’un œil assez lointain, on est bien plus pris par l’ambiance "documentaire" du projet. En ce sens, la mise en scène et l’ambiance qui s’en découle suffisent, mais on peut quand même regretter d’avoir vu un film un peu entre deux chaises. J’aurais aimé que le film prenne vraiment parti, et qu’il se décide entre le fait d’être un film documentaire ou un véritable film où l’on suit nos personnages et leur évolution. Ici, on a un peu le sentiment de vagabonder entre ces deux styles, et c’est dommage. Mais hormis ce détail de point de vue, l’ensemble reste quand même très prenant. C’est un film fort, à l’histoire intéressante à raconter et avec pas mal de séquences particulièrement bien retranscrites. Pour conclure, une bonne idée à réaliser.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2023
    J'ai trouvé ce film intéressant: il est historique et nous raconte un morceau de la lutte pour les droits des personnes de couleur aux Etats-Unis au travers de la formation des Black Panthers. Le film met en scène la brève vie de F. Hampton. D'un autre côté, je me suis un peu ennuyé. Les décors sont très bien faits et l'ambiance des années 60 est bien là. Un scénario légèrement différent m'aurait plus d'avantage.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2023
    Pour un premier film, c’est un coup de maître et un bel uppercut! Shaka King embrasse un sujet abrasif et qui raisonne encore fortement aujourd’hui par le biais du mouvement Black Lives Matter. Quasiment aucun film récent n’est revenu sur ce mouvement mythique créé par des afro-américains pour défendre leur cause de manière politique et non pacifique, voire violente. Et avec l’actualité récente, ce « Judas and the Black Messiah », tiré en outre de faits réels, tombe à pic. Notamment parce que les Panthers s’en prenaient beaucoup aux flics, eux-mêmes responsables de nombreuses bavures racistes. Beaucoup d’œuvres citent le mouvement, en parlent ou l’évoquent, voire même le développent lors d’une sous-intrigue mais aucune d’entre elles, de mémoire récente, traite ce sujet polémique frontalement. Pourtant, c’est une pierre fondatrice dans l’Histoire américaine et plus précisément dans la lutte pour l’égalité raciale et les droits civiques. Et on peut dire que King (on parle de Shaka ici pas de Martin Luther...) rend hommage au mouvement sans pour autant en faire l’apologie. Le propos est assez nuancé ici et au vu des éléments traités, c’est une gageure et une qualité.

    Pour illustrer son propos quoi de mieux que le classique film d’infiltration. Cela permet de mettre le spectateur dans la peau d’un nouvel arrivant qui découvre l’organisation même si toutes les séquences ne sont pas filmées de son point de vue, cela facilite l’immersion. Un peu à la manière d’un « Training Day » (qui traitait des flics ripoux) ou d’un « Ennemis rapprochés » (le film parlait de l’IRA, autre organisation terroriste du même acabit). Ce procédé est classique mais toujours efficace et ici il est véridique puisque les interviews de l’infiltré ponctuent le récit de manière assez adroite, jusqu’au dénouement et aux encarts finals qui font froid dans le dos. C’est tendu, prenant et on a souvent peur pour lui, même si ce n’est pas un saint et plutôt un traitre. En effet, notre cœur (et le film) nous fait avoir de l’empathie pour le mouvement et ses révolutionnaires (sans pour autant l’excuser, encore une fois) donc on est quelque peu pris entre deux feux.

    Dans les rôles principaux, Daniel Kaluuya en chef du parti, Fred Stanton, est bon mais il n’a peut-être pas la carrure pour un tel rôle. Ce n’est pas lui à qui on aurait pensé en premier. On remarquera davantage Lakeith Stanfield, intense et très investi dans le rôle de la taupe. Et on se demande si une inversion dans la distribution des rôles n’aurait pas été bénéfique à « Judas and the Black Messiah ». Enfin, Jesse Plemons prend les traits de l’agent du FBI qui fait du chantage avec brio et couvre le contexte très intéressant du film : celui qui voit le patron du FBI, J. Edgar Hoover, tout faire pour éliminer Stanton ainsi que toutes les magouilles et la corruption au-dessus des lois de l’époque mises en place pour le faire tomber. Intéressant, passionnant même, cette œuvre méconnue est malheureusement sortie en pleine crise mais elle devrait faire date pour le public afro-américain. On ne voit pas le temps passer et les scènes instructives se disputent à celles sous haute tension ou pleines d’émotion comme le final qui met KO.

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    LapinoFurioso
    LapinoFurioso

    3 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    Un drame de plus touchant à la lutte raciale aux États-unis, cette fois en prenant part de l'intérieur au mouvement Black panthers party. Après avoir vu pour ma part, d'autres bons films sur le même thème, comme Selma ou Blackkklansman, il s'agit d'une autre adaptation d'un fait historique assez réussie. Un peu long par moment, il n'en reste pas moins que l'on suit les aventures de la taupe au sein du BPP sans s'ennuyer un instant.
    Romain Saint-prix
    Romain Saint-prix

    30 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juillet 2022
    Film plutôt moyen. L'histoire ne m'a pas intéressé plus que ça. Le sujet traité est du déjà vu. Il est également un peu long. Des passages auraient pu être raccourcis voir supprimés.
    Isaac L
    Isaac L

    8 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    Sacrifié lors de sa sortie, car étant sorti directement sur HBO max, Judas and the Black Messiah aurait largement dû sortir au cinéma.
    Bien qu'assez classique ; il donne un air de déjà vu quand même ; c'est une œuvre maîtrisé et réussie. Daniel Kaaluya est magistrale, sulfureux et puissant. Son interprétation de jeune leader est mémorable et la colère, la haine et sa volonté de justice qui suintent de son personnage (et de tout les autres) est palpable. Lakeith Stanfield, Jess Plemons et Dominique Fishback sont très bons. Ce qui est intéressant avec ce biopic, c'est la manière dont il nous montre l'évolution d'un petit groupe qui va devenir de plus en plus grand au fil du long métrage. Il nous montre l'horreur et l'injustice sans filtre : le but étant de faire réagir. Cependant sur certains points, le film ne va pas au bout de son propos. En effet, quid de la Rainbow coalition, pourtant si central au début ? Comment Fred Hampton a accédé au pouvoir ? Et le film ne se concentre que sur un point de vue, et c'est dommage, car un autre point de vue aurait été intéressant... Mais le scénario se tiens très bien et la mise en scène alterne subtilement entre académisme classieux et nervosité contrôlée. La photographie est de très bonne facture.
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    L'infiltration ou la prison. Après avoir été arrêté pour le vol d'une voiture, William O'Neal est relâché par le FBI qui lui demande d'infiltrer le Black Panther Party en contrepartie. Pour remettre l'histoire dans son contexte, "Judas and the Black Messiah" commence à la fin des années 60 et se déroule dans un contexte social très tendu après les assassinats de Malcolm X et de Martin Luther King. Sous la houlette du jeune militant Fred Hampton, la branche de Chicago du mouvement commence à se développer, ce qui inquiète le gouvernement. La force de Fred Hampton est son bagou qui lui permet de rallier à sa cause des gens dont on ne soupçonnerait pas. Son ascension fait de lui une menace et c'est là que William O'Neal intervient... Avec son film, Shaka King raconte comment Fred Hampton est devenu un ennemi à abattre aux yeux du FBI et comment ils y sont parvenus. Si le traitement du réalisateur est un peu trop manichéen, "Judas and the Black Messiah" a le mérite de mettre de la lumière sur une histoire méconnue surtout chez nous. Bref, un bon film qui vaut surtout pour l'interprétation de Lakeith Stanfield et de Daniel Kaluuya.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    215 abonnés 2 867 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    Sortie plus discrète, derrière le BlackkKlansman de Spike Lee, malgré le cri de révolte qu'il lance, cette infiltration dans les rangs des blackPanthers est ardemment portée par Daniel Kaluuya. Film militant d'une période charnière, quand les fédéraux ont définitivement défaient le parti révolutionnaire. Un film percutant.
    Matthieu Ferrari
    Matthieu Ferrari

    5 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2021
    Un thriller dramatique prenant et percutant, une histoire vraie qui est malheureusement toujours pertinente aujourd'hui. On suit avec appréhension le tiraillement émotionnel et mental de cet agent infiltré tout en étant hypnotisés par la performance puissante de Daniel Kaluuya.
    Mengzi
    Mengzi

    1 abonné 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2021
    J'étais assez réticent à voir ce film au début.. Je me disais qu'on aurait encore un film revendicatif, manichéen, dans la violence ou dans le tragique...

    On s'en rapproche par certains aspects mais on en est quand même bien loin au bout de ces deux heures.
    Le film est effectivement revendicatif, mais pas là où on l'attend. Plus qu'une "lutte des races", on est dans une lutte des classes, le sujet du film étant la condition des noirs américains mais également et surtout leur condition sociale qu'ils partagent avec les blancs (arborant un drapeau confédéré) et les Latinos. Ce point de vue socialiste est vraiment bien rendu et assez intéressant.
    Le film est également violent, c'est vrai, mais il n'est pas manichéen dans sa violence, le film alterne la demonstration de violence de part et d'autre des deux camps (police et révolutionnaires), avec évidemment une prééminence violente de la police, en particulier dans les dernières dizaines de minutes du film.

    Peut être à noter un jeu d'acteur un peu trop surjoué pour le personnage de Bill, plus que jamais quand il doit faire quelque chose de grave. Mais le reste est très bon.

    Les quelques minutes d'archives sont d'ailleurs assez prégnantes, elles sont très forte et font un certain effet après les deux heures que l'on vient d'avoir.

    C'est un bon film, bien réalisé, et le scénario se tient. Il est à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 octobre 2021
    Il était une fois, sur une petite planète bleue perdue dans l'espace, un groupe d'être vivant, qui se sentait supérieur à un autre groupe, simplement à cause de la couleur de son épiderme.
    Ce groupe décida pour ce fait, de l'opprimer en pratiquant l'humiliation, l'asservissement et le meurtre.
    La haine d'autrui est le pire des fléaux.
    Ce film, ainsi que l'interprétation magistrale de Daniel Kaluuya en est la preuve.
    Un Oscar serait mérité, tellement la qualité est au rendez-vous.
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2021
    Film biographique et politique, ancré dans les années 60, consacré aux tensions raciales, avec des interprètes qui visent visiblement tous les deux l’Oscar du meilleur acteur, ‘Judas and the black messiah’ aurait pu n’être qu’une pierre supplémentaire à l’édification de la version contemporaine de l’histoire de la contre-culture et des inégalités raciales aux Etats-unis, cette fois sur la réhabilitation d’une figure historique suffisamment ciblée pour qu’elle ne fasse guère partie de l’inconscient collectif européen : Fred Hampton, membre des Black Panthers, assassiné à l’âge de 21 ans par le FBI sur ordre d’Edgar Hoover qui craignait l’émergence d’un leader charismatique capable de fédérer la cause noire et d’autres mouvements de gauche hostiles au gouvernement (ce à quoi Hampton s’employait avec un certain succès). La particularité du film est sans doute d’être finalement le biopic de quelqu’un qui n’a pas eu le temps d’avoir un destin, d’où l’hésitation quant à déterminer si c’est ce “Messie noir” ou le Judas qui sera la cause de sa chute qui intéresse en priorité le réalisateur...car ‘Judas and the black messiah’ est aussi un film d’infiltration dans la plus pure tradition du genre : la taupe s’appelle William O’Neal, petit délinquant sans envergure infiltré par le FBI dans l’entourage de Hampton, pour le surveiller et à terme lui porter le coup de grâce. Pourtant, plus O’Neal apprécie l’homme qu’il doit surveiller, plus il s'enthousiasme pour une cause qui lui offre enfin une raison d’être, plus l’étau des services américains se resserre sur lui et ne lui laisse d’autre choix que de trahir ses nouvelles convictions et amitiés, quoique le scénario laisse planer le trouble sur la véritable personnalité de O’Neal, comme sur celle de son agent de liaison incarné par le glaçant Jesse Plemons : une touche de drame shakespearien pour hisser ‘Judas and the black messiah’ hors du carcan de l’oeuvre formatée pour la course aux Oscars.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2021
    A la fin des années 60, un petit malfrat est contraint par le FBI d’infiltrer le parti des Black Panthers de l’Illinois qui compte parmi ses membres le jeune leader Fred Hampton. Lakeith Stanfield et le charismatique Daniel Kaluuya sont les brillants interprètes de ce double portrait. Bien que mis en scène de manière classique, ce récit historique, entre injustice raciale et trahison, n’en demeure pas moins instructif.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 août 2021
    Deux heures de ma vie que j'ai perdu et tout ce que j'ai appris c'est que peu de choses ont changé en 50 ans du moins pour ceux qui se trouvent aux extrêmes de la société une chose que je savais déjà depuis longtemps. De nombreux membres de la communauté noire ont réussi à aller de l'avant mais les petits-enfants et arrière-petits-enfants spirituels des personnages de ce film ont passé l'été dernier à manifester et à incendier des villes. La valeur du film réside peut-être dans la leçon que la violence n'apporte pas de changement durable et que la plupart des Américains ne s'identifient ni aux Black Panthers ni à J. Edgar Hoover. Ce sont juste des gens ordinaires qui veulent s'entendre. Judas and the Black Messiah est lent et ne devient jamais engageant pour le spectateur. Le dilemme moral de Bill O'Neal est trop dépouillé et forcé et j'ai vu des gouvernements véreux mieux dépeint dans des films bien meilleurs et plus intéressants. Il n'y a rien de vraiment convaincant dans cette histoire...
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