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    Judas and the Black Messiah
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    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juin 2021
    La volonté de mettre en avant des figures symboliques et des combats nécessaires ne saurait suffire à justifier l'existence d'un film! Or, ici, que retenir? Certes les acteurs se montrent convaincus, la mise en scène propre et le scénario fluide mais que de leviers émotionnels connus, que de ressorts psychologiques attendus, que de didactisme symbolique! Donnez-nous un rythme singulier, une approche novatrice ou une subtile analyse, que diable!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juin 2021
    Sans doutes un des meilleurs films de l'année.
    Les horreurs et le sentiment de supériorité naturel des euro-américains envers les afro-américains y sont traités avec force et talent.
    Black Live Matter.
    Black Panthers.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2021
    Bon, passons rapidement les évidences pour aller à l’essentiel, voulez-vous ?
    D’accord : c’est bien filmé.
    Oui : il y a une photo plutôt sympa.
    C’est vrai aussi : le cheminement de l’intrigue respecte efficacement les codes du genre.
    Et enfin je vous l’accorde volontiers : Daniel Kaluuya campe très bien son personnage ; d’ailleurs globalement bien secondé par le reste du casting.
    Sur tous ces points je pense qu’on est (presque) tous d’accord…
    …Donc passons plutôt à ce qui est pour moi le vrai fond de l’affaire ; le vrai cœur du débat : l’intérêt.

    Est-ce que ce film, en ce début de décennie 2020, est vraiment digne d’intérêt ?
    Elle est là finalement la vraie question.
    D’ailleurs quand je lis à droite et à gauche de ce qui a pu être dit de ce « Judas », je tombe généralement sur deux types de réactions à ce sujet.
    D’un côté il y a ceux qui jugent ce film intéressant parce qu’il sait porter le regard sur la condition noire aux Etats-Unis ; mettant en exergue des vertus pédagogiques dans le fait d’exposer à la lumière une réalité – d’actualité qui plus est – trop longtemps laissée dans l’ombre (Ffred, Selenie, Rolex53)…
    Et puis de l’autre côté il y a ceux qui considèrent que l’intérêt de ce film se trouve davantage dans sa capacité à reproduire efficacement les codes classiques d’un thriller à l’ancienne – indépendamment du sujet – (DanielOceanAndCo) ou bien encore par sa capacité à croiser les regards portés sur un même évènement aux dimensions multiples et complexes (Ceciloule).
    Le problème me concernant, c’est que face à l’exposition de telles postures, je suis à chaque fois renvoyé à cette sempiternelle et même question : « De l’intérêt ? …Mais où ça ? »

    Parce que, pour ma part, des films sur la condition noire aux Etats-Unis, je crois que c’est bon, j’ai eu ma dose.
    Entre le « Detroit » de Katheryn Bigelow, le « Klansman » de Spike Lee, ou encore le « Green Book » de Peter Farrelly – pour ne citer qu’eux – je crois qu’on a déjà pas mal exploré la question, au risque de frôler la saturation et la redondance…
    (…Et c’est un euphémisme.)
    Et en ce qui me concerne, tous ces discours à base de « c’est d’actualité », « c’est nécessaire », « c’est instructif » ne sont clairement d’aucun effet sur moi.
    La moraline ne fait pas partie des prescriptions qui me sont nécessaires.
    Je crois même que passé une certaine dose, je développe une certaine allergie…

    Pour le coup je pourrais encore me retrouver dans les arguments de ceux qui mettent en avant l’élégance classique de ce « Judas » et sa forme efficacement académique…
    Mais malgré tout – et ceux qui me connaissent pourront témoigner – j’avoue que l’académisme est aussi le genre de pratique qui sait rapidement me courir sur le haricot s’il s’avère qu’au final il n’est au service de rien de signifiant ou de singulier…
    …Ce à quoi se limite quand même pas mal ce film à bien tout prendre.

    Bref, de mon point de vue, ce long-métrage est clairement un foutu serpent qui se mord la queue.
    Son sujet éculé couplé à son académisme de forme en font un film qui n’est certes pas dénué de mérite cinématographique mais qui, par contre, se retrouve incapable – presque par nature – de susciter chez moi une quelconque forme d’intérêt.

    Alors certes, sa mise en scène efficace a su faire en sorte que je puisse le parcourir sans ennui ce qui n’est pas négligeable, j’en conviens…
    …Mais d’un autre côté cette intrigue de l’évidence – pour ne pas dire de la bien-pensance – n’a jamais été en mesure chez moi de susciter de l’entrain.

    Ce film je l’ai déjà vu trop de fois …
    Je l’ai même d’ailleurs tellement vu me parler de plein de causes différentes – mais toujours sur le même ton et pour au final m’en dire systématiquement la même chose – que je ne peux que me lasser de le revoir une fois encore.
    Une fois de trop…

    Ce cinéma est certes propre mais il est désespérément lisse.
    Il traite certes d’une histoire potentiellement intéressante mais sans pour autant savoir l’aborder selon un angle nouveau digne d’intérêt.
    Ce cinéma c’est du cinéma de la photocopie. Du bon sentiment. Des bonnes intentions.
    …Et pire encore : parfois du cinéma de la bonne morale.

    C’est d’ailleurs ce dernier point qui – chez moi – a contribué à achever mon rapport à ce film.
    Cette intro au sein du FBI qui nous présente un grand concile de méchants-blancs-vraiment-méchants comme dans « BlackKklansman » ; ces petits moments bien insistants visant de temps à temps à susciter l’indignation facile des spectateurs ; ce ton falot qui laisse suggérer que le film aborde son sujet sans tabou et avec une certaine sincérité alors qu’en fait il n’en est rien… Tout ça a clairement contribué à m’exaspérer…
    Car à bien tout prendre, Shaka King tombe en fin de compte dans les mêmes travers habituels : convenance avec le sujet, manichéisme, indignation facile…
    Tout ça est quand même un brin facile quand il s’agit d’aborder une question d’Histoire et/ou de société…
    …Pour ne pas dire franchement malhonnête.

    Mais bon, la pratique est tellement régulière et globalement acceptée qu’on pourrait effectivement ne pas s’en offusquer et finalement considérer tout ça comme une sorte de genre à part entière.
    D’ailleurs, si moi je devais choisir la classification de ce « Judas », je ne le classerais pas parmi les thrillers, les biopics ou les films historiques. Non.
    Pour moi ce film est davantage à ranger parmi les sermons. Et je dis ça en le marquant du sceau de l’évidence.
    Tout dans ce film relève du sermon : une cause vertueuse et morale mise en exergue ; des postures archétypales avec un Marty Sue et des apôtres plus ou moins vertueux ; une apologie d’un saint qu’on a injustement crucifié…
    Shaka King ne nous ment d’ailleurs pas en ayant intitulé son film « Judas and the Black Messiah »….
    …Plus qu’à une séance d’Histoire, c’était bien à une messe qu’il nous invitait depuis le départ.

    Alors d’accord, il y a des gens qui aiment les messes ; voire qui en ont besoin. Soit.
    Il y en a aussi d’autres qui n’en ont pas besoin mais qui savent apprécier l’élégance liturgique de ce type de cérémonie. Tant mieux et bravo à eux…
    Mais moi, les messes – j’avoue – ça me gonfle.
    Mon temps est précieux. Celui du monde aussi.
    A mes yeux l’époque appelle davantage à l’éveil des sens et des réflexions plutôt qu’aux simples postures d’indignation, quand bien même celles-ci sont-elles bien exécutées.

    Alors du coup moi je dis : au piquet Judas !
    …Et qu’on laisse une bonne fois pour toute les messies sur leurs croix
    Moi ce que je veux c’est le retour des Cicéron et des Hypathie au cinéma.
    Les messes ont fait leur temps.
    Qu’on nous donne à voir et à penser.
    Voilà ce qui, moi, me stimulerait vraiment l’œil et me nourrirait l’esprit.
    A chacun son élévation…
    …Mais chez moi elle se fait sans dieu ni maître.

    A chacun ses standards…
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2021
    Intéressant biopic sur un leader des black panthers victime de l'infiltration d'un envoyé du FBI. La relation tendue de l'époque est bine rendue grâce à un scénario solide et des interprètes convaincants. Certes, sur la forme, tout celà reste très classique et on regrette que Spike Lee ne se soit pas emparé du sujet digne de son 'BlackKlaxMan".
    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2021
    Malgré une mise en scène sans grande originalité mais avec une évidente rigueur, un long-métrage qui revient à travers le point de vue d'un indicateur infiltré sur le parcours assez méconnu en France de Fred Hampton au sein de l'organisation politique des Black Panthers jusqu'à sa mort controversée dans une attaque du FBI en décembre 1969. Une biographie très académique dans son style mais qui reste attractive et captivante grâce au jeu impeccable de Daniel Kaluuya et Lakeith Stanfield tout en offrant une peinture loin d'être neutre des méthodes d'investigation de l'agence fédérale alors menée par un J. Edgar Hoover trouble à souhait et solidement campé par Martin Sheen. Peut-être pas le film de l'année mais un bon ensemble riche d'enseignements.
    Serpiko77
    Serpiko77

    61 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2021
    Histoire très intéressante en plus d'être inconnue (en tout cas chez nous) mais malheureusement traitée de manière trop manichéenne pour avoir un impact plus important. Le réalisateur cherche (et parvient) à iconiser Frad Hampton mais c'est bel et bien le Juda le personnage le plus intéressant et complexe de ce récit.
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    43 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2021
    2h de black panthers chaud bouillant. casting au top. niveau interprétation ya rien à jetter. film brillant tiré de faits réels. et qui donne envie de se battre pour l'égalité de tous dans le monde. a voir.
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2021
    On infiltre le coeur du parti des Black Panther pour partager le quotidien de ce mouvement contestataire. On ne peut qu'adhérer à cette infâme oppression et toute la violence qui en découle. La où le propos du film se distingue, c'est qu'on y rentre par la porte de ce petit malfrat qui veut tant bien que mal s'acheter une liberté, au dépend de sa dignité. Lakeith Stanfield crève l'écran, et fait échos à ses belles apparitions passées comme Get Out ou States of Grace. Sans discussion sur le fond, le film aurait dû appuyer encore plus d'avantage sur cette supra jeunesse au centre de cette rébellion. Avec ses maladresses et sa résilience. Mais ici, manque de crédibilité, le personnage de Fred Hampton est sensé avoir 21 ans, quand Daniel Kaluuya, son interprète, en a 32. Je n'ai eu l'info qu'après avoir vu le film, et pourtant je ne suis jamais arrivé à m'identifier au personnage. Coïncidence ?
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2021
    Malgré une vision sans doute trop manichéenne, le film apporte un témoignage fort. Le casting est brillant. Daniel Kaluuya est très convaincant en orateur révolutionnaire tandis que Lakeith Stanfield est parfait en "traitre" plein d'ambiguïté. Quant à Jesse Plemons, chacune de ses apparitions est un réel plaisir.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 001 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mai 2021
    Nouvelle production ambitieuse, évoquant le mouvement noir de la fin des années 60, 3 ans après Black panthers. Cette fois, avec une focale sur une de ses principales figures, F. Hampton et parsemée d'images d'archive et de l'interview donnée avant sa disparition. Témoignage toujours important du point de vue de l'Histoire mais l'ensemble est un peu lourd et fastidieux à suivre...
    gizmo129
    gizmo129

    99 abonnés 1 527 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mai 2021
    Que serait une cérémonie des Oscars sans son film sur la communauté noire ? C’est bien à cela que sert ce Judas and the black messiah, un film uniquement présent pour satisfaire une frange de la population. L’histoire nous parle de Fred Hampton, leader des Black Panthers, groupuscule militant des années 60. Les films sur les leaders black se comptent à la pelle et cette nouvelle mouture d’un personnage moins connu et brillant que Malcom X ou Martin Luther King n’offre aucune nouveauté. Tous ces films se ressemblent, les gentils opprimés contre les blancs roublards, on a déjà vu maintes fois. D’ailleurs dans cette même sélection des oscars, on retrouve 2 films ou Fred Hampton apparaît, les 7 de Chicago et Judas and the black messiah, comme si ce film était un zoom trop long sur un bref passage du premier film. Si vous avez 2 heures à passer devant un écran, choisissez le premier nommé, sans aucun doute.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2021
    Avec le thème maintes fois utilisé de l’infiltré « Judas and the black messiah » offre une plongée dans le mouvement Black Panther à la fin des années 60. Et le mot plongée est vraiment celui qui me vient à l’esprit pour ce film car on va suivre au plus près les différents protagonistes et événements, plus dans une position de témoin que de spectateur. Si cette manière de filmer très immersive est une des forces du film elle est aussi une de ses limites. Car si o
    dans cette position on assiste à une succession de faits et de tableaux mais ces derniers ne donnent pas toujours de point de vue, comme si le film ne voulait pas prendre position. A chacun de se faire sa propre idée donc et pour l’illustrer rien de mieux que le personnage de William O’Neal. Si j’apprécie les personnages ambigües et mystérieux, son mystère à lui est bien trop grand on ne sait en effet rien de sa démarche ou de son point de vue alors qu’il est le personnage central du film. En fait j’ai trouvé que le film était un peu trop factuel et qu’il manque d’une forme de sous couche. Malgré ces quelques reproches que je lui fait il reste quand même passionnant de bout en bout. La reconstitution est admirable, les dialogues ciselés et puis il y a l’extraordinaire interprétation de Daniel Kaluuya qui fait preuve d’un magnétisme incroyable qui possède son auditorat et donc nous aussi. Si je ne crierais pas au chef d’œuvre pour les raisons que j’ai évoqué, il n’en reste pas moins un film passionnant et passionné.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2021
    L’état d’Illinois a longtemps été le berceau d’enjeux de droits et abrite en son sein de nombreuses figures qui règnent encore dans la vie politique, sociale et cinématographique. Pour son deuxième long-métrage, Shaka King souhaite explorer les activités ainsi que l’engagement du meneur du parti des Black Panthers de l’état. Sa discrétion anecdotique sans le récent « The Trial of the Chicago 7 » constitue l’alibi parfait afin d’en exploiter ses vertus, sa détermination et son lyrisme, dans une lutte qui progresse à vue dans le temps. Hélas, c’est soit la durée ou la perspective d’avoir tué la poule dans l’œuf qui handicape l’envol d’une œuvre tristement timide et sans point de vue pour ses protagonistes, logés à la même enseigne, logés à la même catégorie aux Oscars, comme s’il y avait une complémentarité dans la révolution et la trahison.

    S’il n’est pas foncièrement question de contradiction, c’est bien un aspect préoccupant de « faux biopic », qui n’embrasse pas pleinement leur sujet. Très convenu dans une première partie qui ouvre sur des images d’archives, le récit nous embarque dans une incursion dans la cour de militants, prêts à répandre leur parole et des larmes de sang. William O’Neal (Lakeith Stanfield) fait son entrée, dans la crainte et l’espoir de se voir un jour renaître, au lieu de superposer les petits braquages. Sa maladresse le conduit dans les mains crasses du FBI, dont les méthodes controversées de J. Edgar Hoover (Martin Sheen), à la tête du service, nous rappelle ô combien la ségrégation raciale détourne d’autres motivations, qu’on ne se privera pas de mentionner à petite dose. Mais comme on l’a dit plutôt, il ne s’agit pas plus d’un larcin ou un conte moral contemporain, quand bien même l’on souhaite ardemment élever la stature de Fred Hampton (Daniel Kaluuya) jusqu’à celle de Martin Luther King ou encore de Malcolm X. Mais la mise en scène, trop académique et surtout en manque de recul sur l’environnement qui l’entoure, condamne ses héros de l’ombre à mariner dans la masse graisseuse du cinéma de Spike Lee, en pensant notamment à son « BlacKkKlansman ».

    La dualité est ce qui forge de bons récits, mais également des personnages. Malheureusement, les résultats sont tout autres. Hampton et O’Neal, manquent cruellement d’interactions, ce qui nous laisse comme intermédiaire commun la vie active de Black Panthers, bien fringués, bien filmés et même un peu trop. Soigner l’esthétique déchire finalement tout le fond d’une problématique, qui a pesé dans la courte vie d’un orateur d’exception et d’un futur père de famille en quête de paix. Les armes à feu et la peur sont les moteurs d’un engouement qui transcende chaque pas de ce dernier, que ce soit dans l’antre de ses pairs ou encore sur la scène de son ascension. Mais le réalisateur serait coutumier du fait qu’il ne laisse rien déborder de son cadre, pas même dans le sens où il laisserait un public s’y immerger. L’audience reste ainsi dans un hors-champ permanent ou bien dans le flou d’une longue focale. C’est ainsi, par ce même œil restrictif, qu’un drame se distingue de la tragédie et que le discours divin de Hampton se distingue de la violence armée qu’il génère.

    Évidemment, « Judas and the Black Messiah » est conscient de ces pratiques, mais ne cherche pas plus à condamner les bévues au même titre que la suspicion. Des traîtres demeurent dans les refuges des nationalistes et la paranoïa s’empresse de faire son effet. Mais cette tendance se brise facilement à coup de vent et le propos du film se dissipe par la même occasion. Toute personne noire dans ce cortège est prise au piège, nulle raison d’en douter et c’est ce qui freine toutes les tentatives de King à vouloir transcender la politique d’Hampton avec sa propre miséricorde.
    Jules H
    Jules H

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    Je vous recommande ce film pour les nombreuses raisons. Commençons par la photographie du film une colorimétrie magnifique, un scénario très bien expliqué un bon développement des personnages pour une très bonne compréhension du propos du film et des décors des années 60 magnifique. Mais ce qui est incroyable c’est surtout le jeu d’acteur on a devant nous un Daniel Kaluya excellent encore meilleur que d'en get out on le sent plus mûr avec une plus grande palette d’émotions un jeu d’acteur qui nous permet de plonger dans le film.
    moket
    moket

    541 abonnés 4 349 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2021
    Si l'on peut regretter un certain manichéisme dans ce portrait d'un militant afro-américain méconnu par chez nous (moins qu'un Martin Luther King ou un Malcolm X tout du moins), il a le mérite d'exister, de proposer une vraie patte visuelle et une interprétation habitée et convaincante.
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