Symphonie magique se propose de revenir sur une longue page de l'histoire du jazz au travers d'une fiction se déroulant dans les années 40. Dans ce long-métrage phare dans l'histoire des relations jazz-cinéma, le chanteur et danseur Bill Robinson et la chanteuse Lena Horne sont les vedettes du long-métrage, incarnant des personnages très autobiographiques. Ils sont accompagnés à l'écran par de véritables légendes du jazz. Parmi celles-ci, le saxophoniste Benny Carter, le chef d'orchestre Cab Calloway, le multi-instrumentiste Fats Waller, le trompettiste Jonah Jones ou encore la chanteuse Ada Brown. Egalement de la partie, les Nicholas Brothers, célèbres pour leurs danses acrobatiques.
Symphonie magique marque la dernière apparition à l'écran du multi-instrumentiste Fats Waller, légende du jazz qui allait s'éteindre juste après la sortie du film, en 1943.
Le titre original de Symphonie magique est Stormy weather, du nom de la célèbre chanson créée par Ethel Waters en 1933 et reprise ici par Lena Horne.
Bernard Rémy, membre de la Cinématèque de la danse, résume Symphonie magique en quelques mots plus que flatteurs : "C'est la plus belle comédie musicale noire. Le jazz et la tap-dance nous entraînent dans un mouvement intense qui s'achève par un feu d'artifice. Le final de Symphonie magique fait partie de l'histoire du cinéma : tour à tour, il présente comme des étoiles filantes, une Lena Horne printanière, un Cab Calloway échevelé, un Bill Robinson à la puissance contenue, avant d'offrir, en bouquet, la grâce et la force étincelante des plus grands danseurs de la tap-dance, les Nicholas Brothers."