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1 critique
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5,0
Publiée le 24 décembre 2024
Un film émouvant, du début jusqu'à la fin. Les personnages attachants, et un beau signal envoyé à toutes celles et tous ceux qui se sentent rejeté(e)s de par leurs différences.
Très beau film. Je retiens la scène avec Amanda Lear, et surtout le talent d’Isabelle Nanty (qui ne joue pas un personnage avec un fond gentil), et surtout la magnifique interprétation de Thibault de Montalembert que je n’attendais absolument pas dans ce rôle.
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12 487 critiques
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3,0
Publiée le 17 juin 2024
« Quand je serai grand, je serai Miss France ! » Avoir le courage d'assumer qui l'on est, trouver sa place en sociètè ne sont pas choses faciles surtout pour Alex, 24 ans, qui rêve de remporter le cèlèbre concours de beautè pour les femmes! L'ètonnement à la vision de ce deuxième long-mètrage de Ruben Alves ("La cage dorèe") relève de la surprise, grâce à la performance saisissante d'Alexandre Wetter (sa première expèrience au cinèma) sur lequel repose tout le film! Sans lui, "Miss" (2020) ne serait pas ce qu'il est, certes perturbant à plusieurs moments, mais toujours menè avec justesse et sincèritè! De plus l'oeuvre, filmèe dans l'air du temps, propose quelques beaux moments d'èmotion que d'aucuns pourraient qualifier de caricature grossière! Quant aux seconds rôles, certains peuvent laisser perplexes mais Thibault de Montalembert mèrite une mention particulière pour son personnage de travelo frappadingue! Pas mal du tout...
Miss est une jolie fable pleine d'espoir et pleine de positif, même si elle retombe souvent dans certains films clichés où les moments sont attendus. Peu de rire, mais beaucoup de joie. Bien divertissant.
Alexandre Wetter est magistrale dans ce rôle .... Celui d Alex qui rêve de remporter le titre de Miss France. Physique androgyne, il va se faire aider de ses amis pour devenir une vraie femme ! Ce film plein de tendresse défend des valeurs d amitié et demande de la bienveillance. Alexandre Wetter donne le change et il est incroyablement beau en femme ! Quelle élégance, c est a s y méprendre !!! Un film qui défend le "il faut rester soi-même et s'accepter tel que l on est" ! Alors Alex arrivera t il à se réconcilier avec lui-même ? Une belle histoire à découvrir....
Un film très émouvant, malgré quelques éléments un peu faciles ou artificiels mais là n’est pas le plus important. Le charisme et la beauté d'Alexandre Wetter, d'une androgynie parfaite, s'associent à son évidente sensibilité et le tout rend son personnage d'autant plus attachant que le comédien est très subtil dans son jeu. On a forcément hâte de voir comment son talent va s’épanouir dans de nouveaux rôles. Il est entouré de la toujours excellente Pascale Arbillot, dans un rôle exigeant mais juste. De son côté, Isabelle Nanty prouve que, lorsqu’elle n’est pas employée dans des franchouillardises, son talent est intact. Le face-à-face des deux actrices, improbable car inattendu, est par ailleurs tout à fait réjouissant. Quant à Thibault de Montalembert, malgré une garde-robe stéréotypée, il est lui aussi très touchant dans le rôle de Lola. Le reste du casting est aussi très sympathique et, surprise, le temps d’une scène où elle excelle, on se demande comment personne ne semble avoir pensé à exploiter le talent de comédienne d'Amanda Lear, très juste elle aussi. Joliment filmé avec une belle utilisation des lumières, Ruben Alves nous offre, après « La Cage dorée », un second film sincère et d’une grande tendresse.
Au départ il y a comme une gène, il faut bien l'avouer. Yolande (alias Isabelle Nanty) blanchit de petits trafics. Elle héberge chez elle un binôme qui se rêve rappeur mais vend surtout de la drogue, un homme qui se prostitue déguisé en femme, un atelier clandestin de couture et le héros, Alexandre, un homme qui rêve d'être miss France. En gros tous ces gens sont hors normes, paient en liquide au jour le jour. Ils sont en marge de la société dans laquelle ils vivent. Le projet du héros est une imposture, puisqu'il doit mentir sur son statut d'homme pour s'inscrire au célèbre concours. S'ajoute alors aux trafics déjà cités la fabrication de faux papiers et bien sûr l'usage de faux. C'est un florilège d'activités hors la loi, présentées avec bienveillance et sourire. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Puis le sentiment de gène qui s'en dégage (surtout pour un spectateur qui respecte la loi, paie ses impôts, etc.), s'estompe peu à peu. On suit l'entrainement d'Alexandra (eh oui, le héros change de nom pour faire plus femme), à la manière de Rocky. L'exercice de projection mentale avec le champion de boxe qui accompagne Alexandra est d'ailleurs intéressant, les spécialistes du développement personnel apprécieront. Pascale Arbillot est excellente, elle incarne une meneuse de femmes autoritaire qui sait parfaitement ce qu'elle veut. Son personnage rencontre quelques difficultés avec sa hiérarchie sans que ce soit explicite. Puis arrive le final du concours, sur fond de défense des femmes... par un homme qui se fait passer pour l'une d'elle. Compliqué ! Au final, un film bien tourné, bien joué, mais dérangeant à plusieurs moments.
Ce film est loin d'être nul. Quelques maladresses : j'adore A. Lear, mais quel est le but de son intervention, à part semer un peu plus le doute (qui n'est plus un secret d'ailleurs) sur son identité sexuelle tout en exploitant son second degré légendaire, ou la facilité donnée au personnage principal d'accéder au concours (c'est un peu gros... je parle de la situation...) ? Thibault de Montalembert est méconnaissable et excellent en vieux tapin sur le retour, Isabelle Nanty est parfaite comme d'habitude, Alexandre Wetter bluffant en femme... On passe un bon moment, sans pour autant trouver cela abouti.
Il était difficile de ne pas tomber dans la caricature, avec ce troublant questionnement sur l'identité de genre, et cette irruption paradoxale dans l'univers de la boxe : apprendre à s'accepter soi-même est un sport de combat. Ressentir de l'émotion en regardant ce film me rassure sur mon humanité. La fin nous ramène abruptement à la réalité.
Un film au casting iconoclaste et à l'histoire assez improbable, touchant surtout grâce à Alexandre Wetter, magnifique être humain malheureux qui se cherche. C'est la vraie découverte du film dont le scénario est un brin décevant.
De Ruben Alves (2020) Un film sur un pari fou servi par des comédiens plein d’empathie . Servi par un bon casting et une révélation pleine d’enthousiasme en la personne d’ Alexandre Wetter, Pascale Arbillot, Isabelle Nanty
Mon Dieu mais quelle blague !!! J'avais lu quelques critiques élogieuses sur ce film et comme le thème de l'identité sexuelle me passionne j'ai décidé de le regarder en famille hier soir mais je suis tombé de haut, de très très haut... bon il faut avouer quand même que l'acteur principal s'en tire très bien et que le thème est important à évoquer mais alors bon sang j'ai eu l'impression de me mettre devant un mauvais épisode de 'Joséphine ange gardien' !! Tout est surjoué, tout est cliché et franchement à défaut d'avoir été ému, j'ai bien rigolé ! Certaines scènes frôlent le ridicule et la fin est anthologique tant c'est à mourir de rire... un navet un vrai mais je saque pas la note car le thème me tient vraiment à coeur mais c'est bien payé je vous le garantis...