AlloCiné
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Votre avis sur Miss ?
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À mon sens, Miss est d'abord une comédie très réussie. Tous les moments d'humour ne nous sont pas lâchement balancés dans la bande annonce, le film nous tient en haleine de bout en bout, les personnages sont touchants, il y a du glamour, du cocasse, du tragique et des rires.
C'est un film qui a aussi pour but de nous parler de choses plus sérieuses, forcément, mais sans tomber dans les stéréotypes et les clichés. Au lieu de nous sortir un discours fortement attendu sur la trans-identité et ce qui peut graviter autour de cette thématique, on nous parle d'Alex, de son histoire, de ses peurs, de ses doutes, de ses gloires et ses échecs, à lui. Miss nous raconte Alex, dans ce qu'il a de singulier certes, mais aussi dans ce qu'il a de drame universel : la perte de ses parents. J'ai vraiment apprécié ça, que la thématique principale ne fasse pas disparaître le personnage, qu'elle soit seulement là pour lui servir.
D'ailleurs, à propos de personnages, j'ai trouvé ceux de ce film vraiment fantastiques. Les rôles secondaires se surpassent les uns les autres. Chaque personne qui nous est présentée a une histoire, du caractère, une identité, mais épouse son rôle souvent attaché à un cliché sans jamais entièrement s'y conformer. Je mentionnerais en particulier Lola, joué par Thibault de Montalembert (que personnellement je ne connaissais pas), un homme transgenre qui se prostitue pour vivre, mais surtout une personnalité drôle et féroce, autant que touchante et fragile. Il y a également Amanda, interprétée par Pascale Arbillot, qui a conquit mon cœur. En charge de la supervision des miss, elle est une femme énigmatique, intelligente et déterminée, portant ses valeurs, dans ce monde de femmes qu'on voudrait facilement croire factice et superficiel. Le reste du casting n'est pas en reste, je les ai tous aimés, les émotions étaient là, du rire aux larmes.
Au final, c'est le jeu d'Alexandre Wetter que j'ai trouvé un peu plus faible par rapport à ceux des autres acteurs. Il semble souvent perdu, légèrement à côté de l'émotion qu'il faudrait faire passer... Toutefois, son magnétisme à l'écran m'a convaincue de ne pas trop y prêter attention et de me laisser emporter par son histoire.
Si je dois parler de l'intrigue, je dirais qu'elle se tient, que c'est ce qu'on peut attendre en imaginant ce qu'on va trouver dans ce film. On suit le contexte précaire et particulier d'Alex, en opposition avec sa vie de miss entre galères et moments de gloire. J'ai particulièrement appréciée la fin, concise mais efficace et surtout que je n'avais pas vu venir. Je ne savais pas trop ce que je souhaitais y trouver, mais je n'ai pas été déçue, c'est certain !
Quoi qu'il en soit, ça fait plaisir de trouver enfin un bon film français, loin des comédies potaches, racistes ou homophobes sous couvert d'être drôles, souvent attendues et prévisibles. Le film est peut-être parfois un peu maladroit dans le choix des plans ou dans le scénario, mais au moins il y a quelque chose qui fait vrai et qui est beau.
Lien vers l'article du blog : https://www.lesplaisirsdesmots.fr/miss/
C'est un film qui a aussi pour but de nous parler de choses plus sérieuses, forcément, mais sans tomber dans les stéréotypes et les clichés. Au lieu de nous sortir un discours fortement attendu sur la trans-identité et ce qui peut graviter autour de cette thématique, on nous parle d'Alex, de son histoire, de ses peurs, de ses doutes, de ses gloires et ses échecs, à lui. Miss nous raconte Alex, dans ce qu'il a de singulier certes, mais aussi dans ce qu'il a de drame universel : la perte de ses parents. J'ai vraiment apprécié ça, que la thématique principale ne fasse pas disparaître le personnage, qu'elle soit seulement là pour lui servir.
D'ailleurs, à propos de personnages, j'ai trouvé ceux de ce film vraiment fantastiques. Les rôles secondaires se surpassent les uns les autres. Chaque personne qui nous est présentée a une histoire, du caractère, une identité, mais épouse son rôle souvent attaché à un cliché sans jamais entièrement s'y conformer. Je mentionnerais en particulier Lola, joué par Thibault de Montalembert (que personnellement je ne connaissais pas), un homme transgenre qui se prostitue pour vivre, mais surtout une personnalité drôle et féroce, autant que touchante et fragile. Il y a également Amanda, interprétée par Pascale Arbillot, qui a conquit mon cœur. En charge de la supervision des miss, elle est une femme énigmatique, intelligente et déterminée, portant ses valeurs, dans ce monde de femmes qu'on voudrait facilement croire factice et superficiel. Le reste du casting n'est pas en reste, je les ai tous aimés, les émotions étaient là, du rire aux larmes.
Au final, c'est le jeu d'Alexandre Wetter que j'ai trouvé un peu plus faible par rapport à ceux des autres acteurs. Il semble souvent perdu, légèrement à côté de l'émotion qu'il faudrait faire passer... Toutefois, son magnétisme à l'écran m'a convaincue de ne pas trop y prêter attention et de me laisser emporter par son histoire.
Si je dois parler de l'intrigue, je dirais qu'elle se tient, que c'est ce qu'on peut attendre en imaginant ce qu'on va trouver dans ce film. On suit le contexte précaire et particulier d'Alex, en opposition avec sa vie de miss entre galères et moments de gloire. J'ai particulièrement appréciée la fin, concise mais efficace et surtout que je n'avais pas vu venir. Je ne savais pas trop ce que je souhaitais y trouver, mais je n'ai pas été déçue, c'est certain !
Quoi qu'il en soit, ça fait plaisir de trouver enfin un bon film français, loin des comédies potaches, racistes ou homophobes sous couvert d'être drôles, souvent attendues et prévisibles. Le film est peut-être parfois un peu maladroit dans le choix des plans ou dans le scénario, mais au moins il y a quelque chose qui fait vrai et qui est beau.
Lien vers l'article du blog : https://www.lesplaisirsdesmots.fr/miss/
Malgré la trop rare et sublime Pascale Arbillot, ce film manque de souffle, le sujet étant trop mince.
Le héros/ héroïne, incroyablement troublant, est un choix judicieux dans un rôle casse gueule.
En tout cas, manifestement, un homme inverti en vaut deux.
Le héros/ héroïne, incroyablement troublant, est un choix judicieux dans un rôle casse gueule.
En tout cas, manifestement, un homme inverti en vaut deux.
Un film… magnifique …
Des acteurs de talents, des personnages riches, de la justesse de jeu… et Alex qui m’a littéralement scotché , BRAVO pour cette interprétation…
J’ai ri, j’ai pleuré , j’ai souri.
bande son très sympa aussi .
Merci pour ce moment !
Et Bravo pour ce film
Des acteurs de talents, des personnages riches, de la justesse de jeu… et Alex qui m’a littéralement scotché , BRAVO pour cette interprétation…
J’ai ri, j’ai pleuré , j’ai souri.
bande son très sympa aussi .
Merci pour ce moment !
Et Bravo pour ce film
ça commence à saouler les films juste pour remplir les quotas franchement on nous saoule déjà assez avec ça dans les médias faites des films divertissants sinon faites un documentaire.
Film moyen partant pourtant d'une belle idée, mais on est vite dans les clichés du milieu gay et du milieu du spéctacle.
Rien n'est crédible malheureusement et la sauce ami de Alexandra, ( noir, beurre, indien, vielle prostitué ne prends pas )
Un e fin aussi étonnante que bâclée !
Rien n'est crédible malheureusement et la sauce ami de Alexandra, ( noir, beurre, indien, vielle prostitué ne prends pas )
Un e fin aussi étonnante que bâclée !
Un film très touchant, très émouvant, qui peut plaire à beaucoup de gens
(et également que beaucoup de gens devraient [eller] voir).
Il met en lumière une personne élevée par des parents non-normatifs / non-normatives en termes d'éducation genrée
et du coup, le protagoniste se pose la question de savoir qui il est, au fond, en tout cas, à un moment donné du film.
Ce film évite les stéréotypes & les clichés avec brio, et je suis bien content & soulagé qu'il soit à la fois très sérieux mais léger dans ses réparties bien choisies & intelligentes.
Les rôles qui m'ont le + touché sont celui d'Alexandra, de Lola (surtout elle) et celui d'Isabelle Nanty.
Non, contrairement à ce que j'ai pu lire ici et là, ce n'est PAS un film LGBTI+.
Parce que le personnage principal ne fait pas de transition (et n'est pas transgenre).
On a plutôt affaire ici, à une personne agenre voire polygenrée (ou même un genderfluid ou genderf*cker pour reprendre des anglicismes). .
Non, il ne s'agit pas d'androgynie : L'androgynie désigne un physique ambigu (pas franchement féminin, pas franchement masculin) et l'androgynie est donc ni voulue, ni travaillée, or, là, dans ce film, on a affaire à un homme qui veut participer aux concours de Miss France et, qui doit passer par une féminisation parce que les hommes sont refusés de ce concours. Il se féminise physiquement (dans le cadre strict de ce concours) mais ça ne veut pas dire qu'il se sente femme pour autant (il dit même dans le film qu'il ne veut ni hormones, ni chirurgie, donc non, il ne s'agit pas d'une personne transidentitaire ou d'une T-girl). Ce personnage cherche à accomplir son rêve d'enfant qui n'est autre que de remporter ce concours, point final, en aucun cas il s'agit d'une quête identitaire ou d'une revendication de genre.
(et également que beaucoup de gens devraient [eller] voir).
Il met en lumière une personne élevée par des parents non-normatifs / non-normatives en termes d'éducation genrée
et du coup, le protagoniste se pose la question de savoir qui il est, au fond, en tout cas, à un moment donné du film.
Ce film évite les stéréotypes & les clichés avec brio, et je suis bien content & soulagé qu'il soit à la fois très sérieux mais léger dans ses réparties bien choisies & intelligentes.
Les rôles qui m'ont le + touché sont celui d'Alexandra, de Lola (surtout elle) et celui d'Isabelle Nanty.
Non, contrairement à ce que j'ai pu lire ici et là, ce n'est PAS un film LGBTI+.
Parce que le personnage principal ne fait pas de transition (et n'est pas transgenre).
On a plutôt affaire ici, à une personne agenre voire polygenrée (ou même un genderfluid ou genderf*cker pour reprendre des anglicismes). .
Non, il ne s'agit pas d'androgynie : L'androgynie désigne un physique ambigu (pas franchement féminin, pas franchement masculin) et l'androgynie est donc ni voulue, ni travaillée, or, là, dans ce film, on a affaire à un homme qui veut participer aux concours de Miss France et, qui doit passer par une féminisation parce que les hommes sont refusés de ce concours. Il se féminise physiquement (dans le cadre strict de ce concours) mais ça ne veut pas dire qu'il se sente femme pour autant (il dit même dans le film qu'il ne veut ni hormones, ni chirurgie, donc non, il ne s'agit pas d'une personne transidentitaire ou d'une T-girl). Ce personnage cherche à accomplir son rêve d'enfant qui n'est autre que de remporter ce concours, point final, en aucun cas il s'agit d'une quête identitaire ou d'une revendication de genre.
Le progrès, la bien pensance, la dictature du politiquement correct, la police de la pensée, voilà ce qui a guidé ce film nul de toutes façons à avoir un succès colossal.
La démarche est dégueulasse mais qui prétendra le contraire sera aussitôt discrédité et traité de fasciste.
À nous de résister en n'allant pas voir ce genre de navets.
Jeu d'acteur douteux, scénario rempli d'incohérences, fin convenue...
Rien à garder, le film est mauvais.
La démarche est dégueulasse mais qui prétendra le contraire sera aussitôt discrédité et traité de fasciste.
À nous de résister en n'allant pas voir ce genre de navets.
Jeu d'acteur douteux, scénario rempli d'incohérences, fin convenue...
Rien à garder, le film est mauvais.
Très belle surprise. Magnifique direction de la photographie. J'avais peur d'une esthétique pauvre façon téléfilm mais les plans sont très bien pensé. Le film ne va pas forcement là où l'attend. Peut-être quelques propos féministes et queer-friendly un peu confus mais tellement de coeur et de bienveillance qu'on en redemande. Sobre, drôle et touchant !
Il est loin le temps où les travestis et transsexuels étaient objets de moqueries au cinéma. Il suffit de voir Miss pour s’en convaincre. En effet, si le film de Ruben Alves est bel et bien une comédie, l’humour ne se fait pas envers les personnes intersexuées. Au contraire, le cinéaste porte un regard attendri et compatissant sur son personnage souhaitant réaliser son rêve malgré les moqueries que celui-ci peut entraîner. Ce long-métrage est ainsi très amusant et parfois touchant et bénéficie d’un excellent casting : le jeune Alexandre Wetter est parfait dans le rôle d’Alex et est accompagné des toujours excellents Isabelle Nanty, Pascale Arbillot, Thibault de Montalembert et Stéfi Celma (les deux derniers étant issus de la série Dix pour cent) et de seconds rôles également très réussis (il fallait oser faire jouer la reine des transsexuels à Amanda Lear !). Après La Cage dorée, Ruben Alves prouve donc qu’il est un réalisateur sur lequel il faut compter dans le domaine de la comédie française bienveillante.
On passe un bon moment, une équipe d'acteurs qui fonctionne bien. Mention spéciale à l acteur principal qui est brillant dans son interprétation.
Gros coup de coeur pour ce film. Tout d'abord pour l'histoire (je ne m'attendais pas à ça à la fin). Ensuite pour l'acteur Alexandre Wetter qui est parfait dans son rôle. Ce rôle est fait pour lui. Enfin, car je suis passée par toute les émotions dont la joie avec le rire ou le sourire mais aussi la tristesse avec les larmes. Ce film nous fait passer du rire aux larmes en un instant. Long métrage très réussi sur un sujet encore trop tabou un France. J'ai vu ce film au cinéma pour son dernier jour en salle et j'ai vraiment apprécié le rendu sur grand écran avec du bon son.
Ce film bouleversant nous plonge dans le quotidien d'une femme née homme qui subit les conséquences de la société. Film très bien écrit, et qui défend à merveille le message qu'il veulent transmettre. Je recommande vivement.
un pur moment, c'est jouer très naturellement, et c'est franchement sympa, on rigole et une bonne émotion
Un très joli feel good movie, attachant et audacieux. Si la réalisation est classique, la réflexion sur le genre est intéressante et les seconds rôles sont parfaits, de Pascale Arbillot à Thibault de Montalembert.
Le jeune Alexandre Wetter n'est pas qu'un jeune-homme androgyne, fréquentant les podiums de mode. C'est d'abord un immense acteur qui porte le film "Miss" avec une grâce, une profondeur et une intégrité inégalables. Il incarne un jeune adulte, au passé difficile, qui survit dans une sorte d'auberge espagnole où co-habitent des sans-papier, des prostitués transgenres et des loubards, sous le commandement de la propriétaire, une mère courage qui ne mâche pas ses mots. Le garçon travaille comme homme à tout faire dans un club de boxe, alors qu'il se rêve depuis tout petit en tant que Miss France.
Car Alexandre/Alexandra tente de résister aux quolibets quotidiens qu'il subit quant à son allure efféminée. Il ne sent ni fille, ni garçon, et devenir une miss, c'est donner un sens nouveau à sa vie. Derrière cette fable qui brille de mille paillettes, se cache le récit attachant et sincère de toutes celles et tous ceux qui combattent la discrimination de genre. Alexandra apprend à devenir une femme, dans un univers, les Miss, où la féminité est réduite à une exposition de soi, ridicule et réductrice. On rit beaucoup dans cette comédie dramatique. On est tout autant touché par la tendresse des personnages, la lutte qu'ils mènent pour s'assumer dans leurs différences. Certes, le film s'encombre souvent de ralentis, d'effets scénaristiques trop appuyés. Mais le plaisir est certain dans cette comédie humaine où Alexandre/Alexandra donne à voir une magnifique leçon d'humanité.
Voilà donc un film populaire au sens noble du terme qui illumine nos écrans en cette période de post-confinement. Indiscutablement, "Miss" est une histoire réjouissante et utile en cette période où le rejet de la différence, le jugement de valeur, la tentation radicale semblent devenir la nouvelle donne de nos sociétés.
Car Alexandre/Alexandra tente de résister aux quolibets quotidiens qu'il subit quant à son allure efféminée. Il ne sent ni fille, ni garçon, et devenir une miss, c'est donner un sens nouveau à sa vie. Derrière cette fable qui brille de mille paillettes, se cache le récit attachant et sincère de toutes celles et tous ceux qui combattent la discrimination de genre. Alexandra apprend à devenir une femme, dans un univers, les Miss, où la féminité est réduite à une exposition de soi, ridicule et réductrice. On rit beaucoup dans cette comédie dramatique. On est tout autant touché par la tendresse des personnages, la lutte qu'ils mènent pour s'assumer dans leurs différences. Certes, le film s'encombre souvent de ralentis, d'effets scénaristiques trop appuyés. Mais le plaisir est certain dans cette comédie humaine où Alexandre/Alexandra donne à voir une magnifique leçon d'humanité.
Voilà donc un film populaire au sens noble du terme qui illumine nos écrans en cette période de post-confinement. Indiscutablement, "Miss" est une histoire réjouissante et utile en cette période où le rejet de la différence, le jugement de valeur, la tentation radicale semblent devenir la nouvelle donne de nos sociétés.
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