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tonton29
23 abonnés
294 critiques
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4,0
Publiée le 15 juillet 2020
Film familial, historico-fantastique. Scénario simple, expurgé du côté "dramatique pathos". Rythme vif. Le tout est assez convenu mais l'entremêlemant des scènes est bien fait. La demoiselle jouant les 2 rôles est très bien, belle performance. L'acceptation de la situation de la voyageuse dans le temps ets vite éludée aussi. Les pics comiques ou référentiels sont bien trouvés (les bons hasards spécifiques au cinéma) N'attendez pas une analyse sur l'effet papillon ou les affres des changements temporels par révélations, c'est esquissé pour mieux les évacués. J'ai interagit avec le film, les personnages, ça veut dire que le film est efficace, que j'y ai pris plaisir malgré ses petits défauts vite oubliés.
Une comédie qui nous offre une aventure réussie avec une pointe de fantastique. Le film est drôle et captivant. Bref, de quoi passer un très bon moment !
Je n'ai pas mis 5 étoiles car on ne peut pas qualifier ce film de "chef d'oeuvre". Mais j'ai vraiment passé un excellent moment ! C'est bien écrit, c'est bien joué, c'est drôle, sans trop abuser sur les paradoxes temporels ! Bref on ne s'embête pas un seul instant ! Si vous cherchez votre premier film post-covid, pas d'hésitation avec celui-là !
' L'aventure Des Marguerite ' est un divertissement familial sympathique . En effet même si ce n'est pas le film du siècle, l'histoire n'en demeure pas déplaisante oscillant entre le conte fantastique et la comédie avec des séquences drôles parfois plus grave évoquant par exemple la seconde guerre mondiale et l'émancipation féminine . Lila Gueneau est la révélation de ce film bien épaule par la fraîcheur Alice Pol et Clovis Cornillac.
Très bon film avec un scénario bien travaillé. Je suis agréablement surpris par la qualité de celui-ci. Nous sommes transporté du début à la fin. L'humour est utilisé sans en faire trop. Les comédiens sont tous bons. Ça fait du bien d'avoir un petit film fantastique à la Française sur fond de comédie. La fin est je pense pas assez travaillée. Comme s'il fallait vite le terminer, c'est dommage car cela aurait pu être parfait. Le film n'est pas suffisamment mit en avant je trouve.
Il s'agit d'un film estival et familial sans prétention c'est assez divertissant. J'ai passé un bon moment. Je recommande ce film à des familles plus particulièrement
Porté par des critiques positives et le plaisir de voir le cinéma français s'attaquer au fantastique, genre qu'il aborde peu fréquemment (euphémisme), j'avoue que j'attendais un minimum de cette « Aventure des Marguerite » promettant a priori un joli spectacle. Malheureusement, à croire qu'il faut parfois désespérer tant j'étais régulièrement désolé de ce que je pouvais voir. Presque tout de suite, j'ai compris que cela n'allait pas fonctionner. S'enfermant d'emblée dans une logique familiale appuyée, à base de conflits avec le beau-père et d'émancipation des femmes (comme c'est original!) accentuée par des discours balourds sonnant régulièrement faux, les jolis espoirs se sont estompés, n'exploitant presque jamais le formidable potentiel du voyage temporel, se contentant de quelques grosses allusions pour souligner les différences entre les deux époques (la Seconde Guerre mondiale et le présent). Pourtant, cette idée d'envoyer la première héroïne dans le passé et vice-versa était l'occasion d'une belle réflexion sur la difficulté de se retrouver confronté à une période qui n'est pas la nôtre, encore aurait-il fallu creuser les situations et les enjeux, aussi plats que linéaires, ou s'intéresser à un autre temps que celui de la guerre de 39-45, sentant vraiment la solution de facilité, comme en témoigne l'invraisemblable (et sans grand intérêt) parcours de Margot, souvent plus proche de la grosse comédie que du cinéma d'aventures. spoiler: L'évasion du camp est à ce titre un grand moment de n'importe quoi involontaire , illustrant assez bien le manque d'implication dans le scénario ou les personnages, exception faite du jeune Nathan, joliment interprété par Nils Othenin-Girard, légèrement caricatural mais le seul à apparaître vraiment à sa place et dans le ton qu'aurait dû être cette « Aventure des Marguerite ». À ce titre, une scène est pour moi symptomatique du film : celle où spoiler: Margot fait découvrir à son ancêtre une chanson du futur, et au milieu des centaines de merveilleux morceaux qu'elle aurait pu lui proposer, elle choisit... un morceau de rap immonde ayant d'ailleurs l'air de plaire sans grande logique à son aïeul : de là à y voir une métaphore de ce qu'aurait dû être ce projet placé entre de bonnes mains... Quelques points positifs : l'histoire contemporaine est un peu plus intéressante (même si la réaction des uns et des autres est tout aussi peu crédible), la jeune Lila Gueneau se révélant plus touchante dans ce rôle (oui, je n'ai pas précisé : elle interprète les deux héroïnes) et une poignée de scènes touchantes lorsque les deux époques se répondent, malheureusement souvent gâchées par une volonté d'aller toujours vite, de ne jamais prendre le temps de se poser pour s'écouter, se parler : l'un des grands maux du cinéma actuel, en passant... Mais les manquements dans l'écriture sont tellement criants à ce niveau spoiler: (l'ancêtre de Clovis Cornillac, l'apparition complètement à contre-courant d'Ernest Hemingway, pour ajouter à une liste déjà longue) qu'à chaque fois que le récit semble vouloir prendre un peu de hauteur, ce dernier retombe lourdement au sol, plombé par ces velléités familiales et un « humour » pour le moins dispensable, anéantissement systématiquement ses chances d'être la jolie réussite qu'il aurait pu, dû être. Un beau gâchis, en somme.
Le synopsis était attrayant et particulier sur le papier, surtout quand on aime le cinéma doté d'une petite touche de fantastique. Deux fillettes de 12 ans vivant dans des années différentes (1942 pour l'une, 2019 pour l'autre) vont intervertir leurs vies et leurs époques respectives par l'intermédiaire d'une malle de magicien possédant des pouvoirs surnaturels. Alors bien sûr, on prend un plaisir jubilatoire à voir comment une adolescente un peu rebelle de 2019 peut s'en sortir en 1942 en pleine occupation allemande, ou comment une gamine née en 1930 réagit en atterrissant à notre époque bourrée de technologie. Malheureusement, toutes ces belles promesses sombrent lentement dans ce que le cinéma français a de plus franchouillard : manque d'ambition, manque de moyen, manque de rythme et d'enjeux... Bref, la bonne idée de départ se transforme rapidement en une petite comédie certes sympathique, mais rapidement oubliable malgré un casting plutôt correct (Clovis Cornillac, Alice Pol). Tant pis, on se contentera du côté original et assez divertissant. Site CINEMADOURG.free.fr
Comédie drôle et captivante qui nous offre une aventure réussie avec une pointe de fantastique. Bref, de quoi passer un très bon moment ! L'ado & les acteurs sont très bons. Dire que j'ai failli le rater sur toile.Vu en Normandie pendant la canicule - cool! Sarah connor?
Des idées intéressantes dans cette belle réalisation, co-scénarisée et mise en scène par Pierre Coré. Il nous propose une double aventure avec un décalage dans le temps très captivant. Une comédie originale, bien rythmée, avec humour, action et de bonnes interprétations.
L'idée de l'histoire est très bonne, mais tellement mal exploitée, bourré d'incohérences, le jeu des acteurs très médiocre, des réactions inappropriées par rapport aux situations dans lesquelles se retrouvent les personnages. L'impression que le film a été tourné à l'arrache, ça l'air bâclé, peut être tourné vite fait en fin de confinement... Très déçu car j'étais super emballé, mes filles ont adoré, bien qu'elles n'aient pas compris grand chose, car c'est un peu fouillis.
Après la chute de l’animation « Sahara », Pierre Coré rebondit sur une adaptation live de la bande-dessinée « Le Temps des Marguerite », de Robin et Vincent Cuvellier. Ils nous offrent ainsi un nouveau regard sur l’escapade temporelle, qui se révèle plutôt rafraichissant dans l’ensemble, car le concept arriver bien évidemment à saturation. Il s’agit ni plus ni moins d’une quête d’émancipation, comme pour tout film s’adressant aux pré-adolescents. Mais à l’instar d’aller cueillir d’indépendance même, les héroïnes vont chercher une clé symbolique qui a tout du contraire, à savoir le soutien moral paternel. On découvre alors que ce qui aurait pu être ardemment exploiter pour ses gags agressifs devient un enjeu métaphorique entre le patrimoine et le désir même de combler un manque.
Surfant sur une articulation classique du récit, il n’est pas étonnant de retrouver des références marquantes comme « Retour vers le Futur », « Les Visiteurs » ou encore « La Grande Vadrouille » dans l’ambiance. Le film ne cache pas non plus sa joie en les glissant frontalement dans les dialogues ou dans une mise en scène peu subtile. Sur ce versant, pas de quoi s’enthousiasmer et c’est le principal reproche qu’on peut lui faire, car le fantastique manque de briller à l’écran. En le suggérant seulement, on évite sans doute quelques clichés, mais ce qu’on retient est encore plus anecdotique. Et c’est vraiment dommage, car l’engagement de Lila Gueneau dans la peau de Margot et Marguerite séduit. Son énergie est mise au service du drame familial qu’elles portent toutes deux dans une quête commune. Le conte reste tout de même honorable, malgré ses restrictions, car ni la pédagogie historique, ni le sentiment de réécrire l’Histoire ne viendront nous bouleverser.
Il faut alors relativiser et puiser dans ce qu’il reste, à savoir des personnages secondaires charmants, mais loin d’être ambitieux. La féminité de la tante (Alice Pol) de Marguerite n’est qu’un constat et comme beaucoup d’autres sujets, on y fait trempette pour laisser plus de place à cette quête de la paternité. On finit par y prendre goût, naïvement mais simplement. Un beau-père (Clovis Cornillac) accompagne sa belle-fille dans ses crises, tout comme un camarade de classe, Nathan (Nils Othenin-Girard), qui caractérise et qui caricature toute cette mutation de l’adolescent. Il change d’avis aussi rapidement qu’il change d’apparence ou d’ambition. On ressent toute cette fougue, qui finit par imploser, mais qui saura trouver l’encadrement de personnages adultes, souvent enfantins d’ailleurs. La thématique de l’enfance est donc à double sens, mais le point de vue de Margot et de Marguerite impose des limites qui font parfois tort à une narration qui avance avec facilité.
Ainsi, nous pouvons aisément nous confronter aux problématiques fébriles et maintes fois revisiter dans « L’Aventure des Marguerite » et pourtant, il n’y a pas d’animosité, juste le sentiment de vivre une étape apaisante, celui dont le spectateur a besoin pour relâcher la pression, à l’image de deux héroïnes trop exigeantes et confuses dans leur désir. De même, le réalisateur marche sur une frontière entre le film d’époque et un présent anecdotique, car privilégie l’évolution de ses personnages, mais il manque encore de pertinence et de lucidité afin de rendre l’aventure plus angoissante et colérique, tel un adolescent capricieux et qui se frustre en observant son monde s’agrandir autour de lui.