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PLR
467 abonnés
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3,5
Publiée le 25 juillet 2020
Deux histoires en une, deux Marguerite en une. Un petit air de « Visiteurs », sans exploitation comique des anachronismes, ou de : nous avons échangé, non pas nos parents (si indirectement aussi) mais nos époques. L’ensemble est assez astucieux sur le plan narratif et imaginatif. On ressent bien le style d’un livre jeunesse. C’est dans le registre fantastique ou du conte et pourtant on se laisse emporter (envoûter ?) par quelque chose qui semble réaliste et on adhère à la quête réciproque des Marguerite. Quelques comparaisons ou confrontations de notre double héroïne avec chacune l’époque de l’autre viendront donner un peu de pigment, même si ça sera à chaque fois assez furtif. Des petits détails qui parleront surtout à un public adulte suffisamment âgé pour avoir les références nécessaires pour faire le pont entre les deux époques. De leur côté, les plus jeunes seront-ils surpris et comprendront-ils, par exemple, que les lycéennes contemporaines de Margot ne se lèvent pas à l’entrée du professeur dans la classe alors que c’est un réflexe pour Marguerite venant d’un passé de quelques dizaines d’années ? Rien n’est moins sûr. Globalement plaisant, détendant.
Bonne pioche estivale pour sortir les préados en séjour chez les grands-parents. Plein de références actuelles, de situations qui leur parlent. Sans prétention, mais avec un fond historique crédible, et un scénario qui tient le route. Voilà une marguerite qui s'effeuille avec plaisir. Cinéma juillet 20
Cette aventure féerique et contemporaine nous interroge sur notre époque et notre passé. A travers le regard de Margot/Marguerite, c'est toute notre société qui est remise en question. Drôle et attendrissante, cette comédie enfantine peut plaire aussi bien aux enfants qu'aux grands enfants.
L'Aventure des Marguerite est une fable fantastique familiale française réalisée par Pierre Coré, sorti en 2020. Un petit conte fantastique bien sympathique, avec deux ados qui assurent une bonne prestation d’acteurs ; Lila Gueneau dans le double rôle de Margot et Marguerite et Nils Othenin-Girard dans le rôle de Nathan. Une bonne distribution avec Clovis Cornillac et Alice Pol. Un petit défaut de réalisation, avec une caméra parfois brouillonne, mais une bonne qualité générale, avec une très belle photo et une bonne B.O. Un scénario de Pierre Coré et Stéphane Kazandjian, d’après le livre pour la jeunesse de Vincent Cuvelier « Le temps des Marguerite ». Un scénario particulièrement intéressant avec son voyage dans l’histoire. De l’humour, des personnages attachants. Le genre de très bon petit film français qui fait plaisir.
Contrairement à certains commentaires, j'ai été émerveillé par cette réalisation fantastique, amusante et poétique ! Quelle fraîcheur, remarquable prestation de la jeune : Lila Gueneau interprétant Margot & Marguerite...à seulement 15 ans ! Sacrée performance....d'endosser deux rôles à 80 ans d'écart, deux éducations, deux univers...... Difficile d'imaginer comment ces deux époques puissent être reliées.... via une malle.... "magique" et cette jeune fille pétillante, pleine de ressources. J'avoue avoir aimé les transitions, les effets sont finement calés, permettent une progression de l'histoire sans secousse, pour un scénario bien léché et plaisant, des rebondissements surprenants et des dialogues vifs et originaux. Alice Pol et Clovis Cornillac sont de toutes les époques, et concourent pleinement au régal !!**
"L'Aventure des Marguerite est donc un bon film, très sympathique. Il n’y a pas de gros défauts à noter. En revanche, pour les qualités, je noterai surtout le rythme, l’ambiance générale, la distribution ainsi que les décors… Voilà, je n’ai pas grand-chose de plus à dire sur ce petit film. Je vous le recommande vivement, c’est un long-métrage très agréable à découvrir qui vous fera passer un bon moment et qui a le mérite de s’éloigner de ce que le cinéma français nous propose le plus souvent…"
Il s'agit d'un film fantastique, mais dans le genre fantastique, la part d'irréel est ancrée dans le réel, or ici on est en plein loufoque, et même lorsqu'on quitte les scènes qui ancrent le film dans le genre fantastique, les gags ne font pas rire tant ils sont gros et on accumule les poncifs du genre et les clichés, bref le film se laisse regarder mais sans plus, il s'agit davantage d'un film pour pré-ados qu'un film pour adultes, impossible pour moi d'adhérer et d'apprécier, c'est un film inspiré d'un roman qui fait penser à d'autres du genre "Les visiteurs", mais le talent en moins.
L’Aventure des Marguerite se situe au carrefour de deux œuvres qui ont pour thème le voyage temporel : Les Visiteurs (Jean-Marie Poiré, 1993) pour le décalage burlesque que celui-ci provoque, les deux jeunes filles découvrant un monde dont elles méconnaissent le fonctionnement, les normes et les codes – par exemple vestimentaires, en témoigne la robe de fée que revêt Marguerite pour partir à l’école – et Wonderstruck (Todd Haynes, 2017) pour la quête du père disparu. Une telle hybridation s’avère plutôt sympathique, dû aux effets d’anachronisme dont le long métrage use et abuse, d’autant plus sympathique que ses acteurs s’y donnent à fond. Néanmoins, reconnaissons que la mise en scène, d’un académisme plombant, échoue à saupoudrer le récit de cette féérie qu’un tel postulat de base exigeait : peu de malice, peu de légèreté, beaucoup de retournements prévisibles et improbables à la fois qui articulent les deux temporalités de façon machinale. L’autre souci réside dans l’écriture des protagonistes, stéréotypée au possible, qui empêche le spectateur de s’identifier à eux, notamment aux jeunes acteurs ; certaines séquences ne font ni chaud ni froid, là où elles auraient dû susciter la tristesse ou, au contraire, la joie, comme ces retrouvailles avec une tante Alice vieillissante, loin, très loin de la puissance mélancolique d’une Kim regardant tomber la neige sur le château d’Edward dans le chef-d’œuvre de Tim Burton. Voilà un conte agréable mais dispensable qui a toutefois l’originalité de son récit et l’énergie de ses comédiens. Ce n’est déjà pas si mal.
Cela démarre au 1/4 de tour avec un comique de double situation. Marguerite recherche son père disparu à la guerre (1942). Margot cherche un père alors qu'elle n'a qu'un beau-père. Et la malle arrive (comprends qui pourra!). La ère partie est très réussie et les nombreux gags font mouche : Entendre du RAP sur des pauvres français en exil sur la route vaut le détour. "Vous allez faire une attaque mon cher"; et les chiens attaquent. En robe de princesse; "ton envie de m'emmerder dépasse la peur du ridicule". La clé est très grande : c'est une manivelle. Mais alors la deuxième partie est complètement ratée sans idées. L'épisode de la fuite en forêt est très faible. La caricature de l'allemand est tellement banale. Mais Clovis est formidable dans les deux époques... Et le générique final enlise définitivement le film...
Un film assez moyen qui ne fait pas trop rêver, juste nous raconte une situation du jour vs une situation de 1942. Ça se laisse ragarder, c'est gentillet, avec quelques situations comiques mais trop peu présentes. On est parfois à la limite de l'ennui.
Tout commence bien. La mise en place est efficace, les acteurs irréprochables. Très vite on suit donc l'incursion d'une adolescente née en 2002 dans les années de guerre ... 1943 en l’occurrence , en parallèle avec la découverte des années contemporaines par une adolescente née en 1926. C'est là que ça se gâte. Hormis quelques très bon gags et le jeu de Clovis Cornillac, le récit verse dans le grotesque. Et le grotesque, c'est comme le burlesque, ça fait rire ou ça agace ! Et ça m'a vite agacé !
La bande annonce était prometteuse et le postulat de départ pouvait être exploité mais finalement le scénario est bâclé. Et je n'ai rien vu qui puisse le rattraper. Rien n'est crédible, tant et tant d'invraisemblances fait que dès le début du film, on a l'impression d'être pris pour des imbéciles. Des malles qui font changer d'époque, ok, spoiler: mais des enfants qui savent conduire des voitures à 12 ans ? du poison qui arrive à passer, les doigts dans le nez, dans le camp de prisonniers allemands ? Tant de scènes sans goût et que même la musique ne rattrape pas. Quelle énorme déception pour ma première fois au cinéma après le confinement...
Hors de la multitude des films français sociaux, en voici un qui sort du lot avec une histoire familiale qui, peut-être simpliste pour certains, vous permet de passer un bon moment avec toute la famille. Petits et grands y trouveront leur compte. N'hésitez pas, allez-y.
vieillot, lourdingue, archi rabâché, le film ressemble a une vieille soupière et baigne dans le formol. Il pèse des tonnes et les comédiens en font trop. Le film ne décolle jamais et la réalisation foire à peu près tout.ce qu’elle touche. L’histoire pourra peut-être séduire quelques grands-mères mais cela n’est pas sûr non plus ...