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    Le Phallus et le Néant
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    Ils vous diront que les citations sont tronquées, que Sophie Robert est une vilaine sorcière manipulatrice, qu’elle a un compte à régler avec son parent du sexe opposé, puis, s’ils regardent le film, ils se rendront compte que rien n’est tronqué, que d’illustres psychanalystes parlent librement de ce qu’ils pensent, de ce qu’ils font... Alors ils vous diront que ce n’est pas à prendre au premier degré, comme la Bible ou le Coran, que c’est métaphorique, que c’est du second degré. Ils s’etonneront ensuite d’etre pris pour des fanatiques et jureront qu’il y en a des bons... et là ils auront enfin raison : il y en a des bons. Mais alors ceux-ci, ceux que l’on voit ici sont ils les bons ou les mauvais? Si on les juge sur leur réputation au sein de la communauté psychanalytique, sur leurs titres, sur leur CVs, ce sont des bons psychanalystes. Seraient-ce donc les mauvais qui sont finalement des bons? Seraient-ce donc les mauvais psychanalystes qui sont les bons thérapeutes?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 février 2019
    Film qui vise clairement à faire le procès de la psychanalyse, dans une approche parcellaire, réductrice et erronée des concepts psychanalytiques. Ce film ne se construit qu’à travers le prisme d’une revendication féministe qui apparaît bien éloignée des vraies questions traitées par la psychanalyse. La réalisatrice semble animée par une volonté de régler un contentieux personnel avec la psychanalyse et non pas dans un désir d’en comprendre la dynamique et les fondements. Bref, si vous souhaitez comprendre ce qu’est véritablement l’approche psychanalytique et ce sur quoi elle se fonde, passez votre chemin !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    J'ai eu la chance d'assister à l'avant-première de ce film d'utilité publique au cinéma Balzac à Paris.
    Après avoir été massacrée par deux psychanalystes, je me suis retrouvée dans beaucoup de scènes du film, et ce fut une véritable thérapie.
    Au delà des gens qui iront voir ce film pour des raisons analogues aux miennes, le phallus et le néant pose la psychanalyse comme un fait social total. Il décortique une pensée philosophique qui se veut médicale, permet de réfléchir sur un dogme moderne, l'affligeante bêtise de ses figures d'autorité... Et malheureusement, ses conséquences catastrophiques dans la vie de gens qui n'avaient rien demandé.
    Un grand bravo à Sophie Robert.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 avril 2019
    Bonjour,

    Président d'une association de patients et aidants en psychiatrie, j'ai trouvé ce film très utile : il permet de mieux connaitre le fond des théories psychanalytiques, lequel n'est quasiment jamais exposé au public, aux usagers de ces thérapies. C'est cette non exposition qui permet aux psychanalystes en place de hurler à l'exagération, d'affirmer que ce films est excessif, etc. et de continuer à faire la nuit et le jour dans les médias, dans les décisions judiciaires, etc, ce qui est très grave et ne prête plus à rire. Les personnes et familles détruites ne se comptent plus, j'en suis témoin direct. Car toutes ces histoires de phallus, de femmes phalliques, d'impossibilité de sexualité sans perversion, de désir sexuel d'enfant sur son parent, de justification de l'inceste etc, sont à la base de la pensée psychanalytique toutes tendances confondues, sont leur catéchisme de base, sont des choses auxquelles ils croient réellement, et qui de ce fait résultent en des décisions et des dégts extrêmes dans les familles et sur les enfants. Il est devenu politiquement incorrect car mai 68 est désormais loin, d'exposer crûment ces théories dans les médias. Sophie Robert a donc eu le mérite d'oser interviewer les ténors de ces théories pour qu'ils exposent clairement ces croyances, et ils ont accepté de prendre le risque de les exposer. La justice a démontré que les propos n'étaient pas tronqués.

    Comme précisé dans mon intervention lors de la séance de Strasbourg, la psychiatrie en France a pris 30 ans de retard par rapport aux pays anglo-saxons à cause de l'omniprésence de ce débat d'arrière garde entre psychanalyse et neuroscience. Si en France on consomme 5 fois plus de psychotropes qu'au Royaume Uni, c'est aussi parce que l'on est incapable, en France, de parler de psychiatrie autrement qu'à travers cette guerre neurosciences vs psychanalyse. Les anglo-saxons et les pays du Nord on abandonnée depuis des décennies la psychanalyse et ont alors pu progresser dans les thérapies plus efficaces et non délirantes : TCC, systémiques etc. La France est encore au degré 1 des ces approches nouvelles. Merci à Sophie Robert d'avoir donné la possibilité à tous de voir le vrai visage de la psychanalyse.

    François Lallemand, Strasbourg
    Bobbd
    Bobbd

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    0,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Madame Robert a un problème, dont elle pense que la psychanalyse est la cause. Et il semble que de plus en plus de personnes pensent que la psychanalyse est la cause de leur problème. Alors ils se rallient... à sa cause. Bon. Eh bien peut-être qu'on peut se rendre tout de suite, histoire que ces gens se rendent compte que nous ne sommes pas armés. Le risque, c'est qu'ils veuillent tellement que nous soyons dangereux, qu'ils nous collent des armes aux mains, dont nous ne pourrions pas nous séparer à leurs yeux. Voilà le but de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2019
    Une réalisation très cohérente et rigoureusement argumentée articule des témoignages de victimes d’agressions avec un exposé de professionnels. Ils détaillent avec une grande précision, une conviction, et souvent une jubilation aboutie, la théorie sexuelle qui guide leur pratique.
    Ces médecins psychiatres, psychologues, ancien pédiatre ou psychanalystes engagés dans leurs publications sont considérés comme spécialistes de la relation humaine et de la santé mentale en France. Des auditions au Sénat les introduisent, dont celle de la parentalité, et la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les abus sexuels perpétrés au sein de l’Eglise.

    Cette légitimité du casting pourrait faire craindre des digressions et des développements redondants caractéristiques des discours psychanalytiques dans les congrès, mais non. Le montage nous coupe des habituelles reformulations au pouvoir parfois fascinant. La réalisatrice met en valeur les convictions professionnelles, qui se révèlent remarquablement calibrées et complémentaires.
    La compréhension devient globale, synthétique et nette. Des arguments extérieurs, vérifiables, parfaitements sourcés sur nos réalités basiques et communes, accentuent l'irréalité. Un un malaise salutaire se forge rapidement. Il interroge non seulement l'idéologie orthodoxe, mais interpelle la capacité culturelle à construire toute interprépation de relation et du développement du nourrisson et de l'enfant à partir de "pulsions sexuelles".

    Une démonstration implacable. Apparaissent au grand jour des empilements de contradictions, qu’ils soient d’ordre anatomiques, historique, culturels, éthiques. Toutes les caractéristiques révisionnistes sont là. Preuves à l’appui. Un non sens total appliqué aux «soins», à la «cure».

    Une jeune femme à la recherche d'aide pour son équilibre. Elle expérimente ces concepts appliqués à sa santé. Il lui faut puiser dans ses ultimes ressources pour résister au suicide: une professionnelle l’assure que son salut ne peut passer que par son cabinet, sans limitation de durée, payable en espèces y compris lors d’une absence, justifiée ou non. Double victime, double peine. Un engrenage aux caractéristiques sectaire.

    Des victimes parlent de ce qu’elles ont vécu lors de ces pratiques. Leurs témoignages sont édifiants, et se posent totalement en adéquation avec les exposés sur la théorie sexuelle.

    Sexisme, négation de la femme, culture de la culpabilité par nature, pouvoir de créations de maladies par la pensée inconsciente, minimisation des perversions, valorisation de l’inceste, justifications toujours «symboliques», y compris celle de la pédophilie.

    Ces professionnels d’obédience psychanalytique s’investissent dans la diffusion et l’enseignement universitaire, dispensent les fondamentaux de la psychologie, y compris dans des associations de formations des travailleurs sociaux et paramédicaux. Elles forment des experts judiciaires.

    Alors, bien entendu, ce documentaire dérange. Mais il ne dérange pas les victimes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 janvier 2019
    On rit beaucoup devant les énormités des psychanalystes (qui font autorité ds leur domaine et ont pignon sur rue) qui se expriment sur l homosexualité, les rapports sexuels hommes femmes, l'inceste, la pédophilie, et ce magnifique pénis triomphant qui va combler le vide abyssal qui constitue ce sexe qui n'existe pas. On rit mais on est effaré en même temps. On est sidéré par le processus d'emprise qui s'installe entre le psychanalyste et son patient (bien mis en scène par une animation).
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 mars 2019
    Un film malhonnête. Avoir quelques connaissances en psychanalyse ne suffit pas à maîtriser cette pratique qui demande des années de recherche et d’expérience. Ce film va plaire à un public novice, qui n’y connaît rien ou pas grand-chose, ou qui a déjà sa petite idée sur la chose. La réalisatrice semble maîtriser l’art de la manipulation et bourre le crâne d’un public « naïf » ou fragile ( comme les autistes ou leurs familles ). C’est un vrai film de propagande avec aucune possibilité de discussion.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 février 2019
    Ce film est une nécessité. Un documentaire choc sur la vision de la femme et de l'enfant véhiculée par la psychanalyse orthodoxe dans une partie importante de la médecine, à des postes à responsabilité et dans notre société en général, vision notamment à l'origine d'un déni de l'inceste et d'agressions sexuelles encore trop présent aujourd'hui. Nous sommes en 2019 : rappelons qu'il y a encore 4 millions d'enfants victimes d'inceste dans notre pays. 2 enfants par classe. Ce film soulève entre autres la question de l'incapacité dans la psychanalyse de la prise en compte des syndromes post-traumatiques des victimes de viols et d'agressions sexuelles, et pour cause : avec elle il y a du fantasme et du refoulement partout, du viol et du traumatisme nulle part. L'enfant est un "pervers polymorphe" qui désire naturellement l'inceste. La femme ne peut s'accomplir que dans la soumission à son dieu phallus : c'est bien connu nous rêvons toutes, depuis notre naissance d'avoir un zizi. Ce que vous allez entendre dans ce film vous fera pensez que vous nagez en pleine hallucination. Ce sont pourtant des personnes tout à fait connues et reconnues! Le film d'animation dans le film est d'une grande force et nous permet de ressentir la spirale infernale à l'œuvre…
    Certaines pratiques et certains préjugés relatifs à certaines époques — notamment dans les relations aux femmes, mais aussi aux enfants — ont fait leur temps. Chacun, à notre échelle, nous pouvons, nous devons faire évoluer les mentalités, (re)créer du lien là où les rapports de domination les détruisent. Sophie le fait brillamment. Ce film nous concerne tous.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 janvier 2019
    La réalisatrice jete un pavé dans la mare de la psychanalyse nous alerte sur les dérives sectaires au sein de la profession et on peut faire le constat qu’il y a de la maltraitance thérapeutique, des gens en danger. Contrairement à ses détracteurs, je ne trouve pas que le film a vocation a décrédibiliser la psychanalyse mais certains practiciens certainement .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 février 2019
    Plusieurs fois j'ai ri, à défaut de pleurer, à l'écoute de postulats aussi cocasses que décalés mais assénés avec un dogmatisme déconcertant. Mais j'ai aussi retenu du film une notion-clé fondamentale : la psychanalyse en tant que démarche intellectuelle de découverte de soi, peut convenir aux personnes qui vont bien. Aux personnes qui vont mal, qu'elles soient victimes de violences sexuelles, autistes, dépressives, en quête d'identité, on ne peut que leur souhaiter de ne pas tomber dans le piège et de se faire aider par d'autres d'approches validées par la science et encadrées, telles les TCC. Et quant aux étudiants de psycho pétris de psychanalyse, souhaitons-leur de faire preuve de curiosité intellectuelle et d'esprit critique, de dépasser les enseignements universitaires, de lire ce qui se publie ailleurs qu'en France, afin de ne pas alimenter à leur tour, par paresse ou par lâcheté, des pratiques psychanalytiques désastreuses dans les institutions qui les emploieront.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 février 2019
    Encore un nouveau film à charge contre la psychanalyse, ce n’est assurément pas son intérêt pour les thèmes qui anime Sophie Robert dans son travail, mais bien d’utiliser l’autisme, le féminisme (quels seront les prochains sur la liste ?) pour régler ses comptes avec la psychanalyse. J’ignore quels sont ses contentieux avec la discipline dont elle n’a décidément pas compris grand-chose, mais on a droit à la même malhonnêteté intellectuelle, ce qui questionne l’éthique de cette documentariste : extraire d’un propos des bribes de phrases pour en détacher un mot qui va pouvoir choquer et dénaturer le propos de la personne interviewée. Le tout sur fond de démagogie sirupeuse en utilisant la souffrance et en se prétendant au service des personnes autistes ou des victimes d’inceste.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 mai 2019
    Je savais que la psychanalyse était attaquée depuis quelques années, mais à ce point ! En voyant le générique je comprends (fais-je une erreur ?) que le film a pu sortir en salle grâce à un financement participatif. Est-ce un détail ? Il me semble que cela signifie qu'il n'est passé devant aucun jury professionnel.
    Bref ! J'ai la sensation d'avoir été prise en otage par une "déçue de la psychanalyse". Il s'agit là d'un réquisitoire où seule l'accusation a la parole. Et la façon de filmer même est caricaturale : poses avachies, gros plan, à un moment, sur une mâchoire cannibalique, etc. Des erreurs en pagaille (un psychanalyste ne donne jamais de médicaments ou alors il est médecin psychiatre), des phrases sorties de leur contexte, etc. Je suis d'accord, il y a des psychanalystes dangereux, comme il y a des coachs, des psys, des directeurs de conscience, des patrons... criminels. Mais un bon film ne doit pas régler des comptes, ou alors artistiquement : avec une distance.Ici j'ai eu la sensation de voir un film de propagande.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 février 2019
    Un documentaire crucial, de bien public.
    Il est "controversé" parce qu'il est à charge. Sauf que les preuves à charge viennent directement de la bouche des personnes concernées.
    Il a été examiné par la justice si, oui ou non, les propos avaient été sortis du contexte. Verdict : non.
    La parole des psychanalystes, réputés, se mêle à celle de personnes qui ont été victimes de leurs pires pratiques et dogmes. Pratiques et dogmes patriarcaux, caricatures immondes de notre société, à subvertir enfin.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 janvier 2019
    Affligeant de manipulation. Une énorme paire-version d'images et de mots qui cherche sciemment à décrédibiliser la psychanalyse sous le prétexte que son auteur n'a pas réalisé son rêve d'enfant ( devenir psychanalyste !) . Aucune distanciation sur le discours des analystes, pris en quelque sorte au pied de la lettre. Les propos sont tronqués, entrecoupés d'une animation décevante sur le plan graphique et qui véhicule les poncifs les plus éculés sur la discipline. Résultat : une eau de boudin qui se termine par la convocation de la plainte de la femme violée. La ficelle du plaidoyer par féminisme de bas étage est trop grosse et pour le moins racoleuse. In fine le discours de Julie Robert respire de sa propre problématique : c'est du Michel Onfrey ,l'éloquence et le verbe en moins.
    A noter qu'une bonne partie des spectateurs rient d'eux-même et c'est d'une inquiétante étrangeté pour l'espèce humaine.
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