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    Le Phallus et le Néant
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    jean-lucbernet
    jean-lucbernet

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2020
    Le film apporte la parfaite confirmation de ce que pensent déjà tout ceux qui appliquent un minimum d’esprit critique à ce qu’ils voient, entendent, ou lisent : plus c’est creux, plus ça résonne ! Il n’y a pas un dixième des phrases prononcées avec aplomb par les 19 personnes interviewées qui ne soit au mieux un simple truisme sans intérêt, au pire un tissu d’âneries habillées d’un langage pseudo-savant. 19 personnes, et non des moindres : on n’est pas, loin s’en faut, dans de simples phrases « coupées de leur contexte », parade classique des inconditionnels. Mais bien dans ce qui constitue le cœur de la théologie freudo-lacanienne, qui n’est heureusement plus la référence exclusive de tous ceux qui se réclament de cet héritage (la réalisatrice ne manque pas de le rappeler). Dès lors, pourquoi ne pas le bazarder carrément pour ce qu’il est, c’est-à-dire une escroquerie pure et simple ? On attend les réponses ; mais Sophie Robert y contribue un peu avec son film, on la remercie pour ça.
    Jean-Luc Bernet
    Bed66
    Bed66

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2019
    La psychanalyse sous son vrai visage. Un film qui montre et qui s'attaque à un dogme voir une religion qui possède ses codes, son langage et ses prophètes. Présente à tous les niveaux de la société ces théories ont détruites et détruisent encore des vies que ce soit dans le monde de la psychiatrie, la protection de l'enfance ou encore les violences conjugales. Aucune étude scientifique n'a jamais démontré son efficacité, comment en 2019 peut on mettre ces pratiques empiriques au coeur de la médecine, les tribunaux où autre...comment baser des décisions sur des croyances?
    Le Phallus et le Néant et sa réalisatrice ont le courage de s'attaquer à une Eglise qui devra un jour ou l'autre rendre des comptes devant les tribunaux pour les vies détruites et le charlatanisme de certains psychiatre...
    Un grand procès de la psychanalyse? à espérer pour bientôt, pour que cesse ces pratiques d'un autre temps, pour que l'on cesse d'enseigner comme de grandes vérités ces principes dans les cours de philosophie au lycée ou dans les cursus universitaires.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2019
    Un film de salut public! Il est grand temps d'ouvrir les yeux sur ce scandale typiquement français : l'aura dont bénéficient des dingues dans ce pays auprès des instances chargées des plus faibles. Entendre les inepties de psychanalystes et réaliser que ces gens-là livrent des "expertises" auprès des tribunaux : super flippant! On comprend mieux maintenant pourquoi des enfants sont remis dans les mains de parents maltraitants et/ou incestueux. Dans 10 ans, 5 si tout va bien, il nous faudra assumer ces vies brisées par ces malades. Ce film doit circuler et être vu, c'est vraiment une question prioritaire de santé publique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mars 2019
    Merci pour ce travail incroyable à tous niveaux. Incroyable par sa qualité, par la somme de travail effectué, par le courage nécessaire et bien sûr par l'horreur de ce qu'il dénonce.
    Ce film est bouleversant et la réalisation nous donne un éclairage impressionnant sur les fondements et contradictions de cette abominable théorie sexuelle et sur la réelle pensée de ses représentants. Au delà du dégoût, de la tristesse, de la colère, l'éclairage sur la personnalité réelle de ces gourous retranchés derrière une pensée sensée être trop profonde pour le profane est essentiel. Il s'agit d'un système, très bien établi, dans lequel des personnes nuisibles ont pris le pouvoir en toute impunité. Sophie votre travail est incroyable et vous méritez toute notre admiration. Quel courage de faire face sans faillir à ces horribles personnages qui érigent le désir pédophile comme une norme et qui affirment que nous y serions tous soumis ! Ils sont tellement obnubilés que certains ne sont plus capables de lire autre chose que du désir incestueux derrière des mots d'enfants. Ce travail qui a le mérite de mettre en lumière toute l'horreur de ce dogme fait écho à la libération de la parole mais aussi à tous ces meurtres de femmes qui laissent souvent des enfants doublement victimes. Nous éclairer sur le caractère dogmatique de cette croyance qui a infiltré des sphères entières de notre société nous permet de comprendre un peu mieux comment la violence subie peut être à ce point négligée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 janvier 2019
    J’ai vu le Phallus et le Néant, et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Bien au contraire, c’est passionnant, étant donné les propos tenus par les psychanalystes interrogé.es, c’est difficile de s’ennuyer, on oscille entre colère, désespoir rageur devant l’imbécillité toxique de leurs propos, l’écoeurement et l’émotion violente en écoutant le témoignage –en visage caché- d’une victime de viol, d’inceste lorsqu’elle était enfant, et qui a été « soignée » d’abord par un de ces psychanalystes, ce qui a failli la détruire entièrement. Cela clôt d’ailleurs le film.
    Il faut choisir d’en rire, pour amortir le choc sinon c’est difficilement supportable, quand vous entendez un des psychanalystes dire –en résumé- « les femmes n’ont pas de phallus, alors pour supporter ça, elles vont faire les soldes »
    Et c’est une ribambelle d’énormités du même acabit que vous entendrez de la bouche de ces « gens-là » (18 psychanalystes) Un.e victime de violences sexuelles enfant n’est pas victime, la victime c’est le violeur/le pédophile. Je vous fais un résumé à grands traits, mais écoutez les psychanalystes, c’est ce qu’ils/elles disent in fine.
    Comme « le mur, La psychanalyse à l’épreuve de l’autisme » de Sophie Robert également, il faut se rappeler que c’est toujours des psychanalystes interviewés en toute liberté de leur parole, parole qu’ils/elles veulent bien donner -personne ne les y a obligé.es- qui ont attaqué en référé devant le tribunal pour que ces deux films, Le Mur et le Phallus et le Néant, ne sortent pas.
    Malaise, non ?
    Donc, pour faire court, ce sont ces professionnels psychanalystes à qui des patient.es, vous moi, forcément pas au beau fixe dans leur santé mentale et en fragilité, pourraient s'adresser… Comment avoir un rapport de confiance pour être soigné.e, si ces mêmes professionnels n’assument même pas leurs paroles qu’ils/elles ont dites tout à fait librement je le rappelle, lors de ces entretiens filmés ?
    C’est une aveuglante question pour moi, à laquelle je trouve difficile d’échapper. Et c’est très bien. J’ai toujours trouvé dans la vie qu’on avançait en se posant des questions, en se servant de son esprit critique. Ce film y contribue.

    N’oublions pas qu’il n’y a plus qu’en Argentine et en France où on laisse la santé mentale, la fragilité et la souffrance psychologique entre les mains des psychanalystes aussi passéistes que conservateurs, qu’anti-femmes (« c’est toujours la faute de la mère/de la femme !!! » qu’ils/elles disent). Le monde entier, y compris les USA, s’en est débarrassé devant le manque de résultats probants.

    Et j’ai beaucoup ri devant le « langage des oiseaux » (grande spécialité de certains psychanalystes, de ce cher Jacques Salomé, et de quelques sectes bien installées) d’un commentaire à une étoile disant « Une énorme paire-version d'images et de mots qui cherche sciemment à décrédibiliser la psychanalyse… »
    Paire-version ??? c’est cela, oui…
    Au moins quand Jacques Salomé s’exprime en langage des oiseaux, il y a un début de cohérence rigolote « le ressenti-ment » d’accord, jouons ! le ressenti veut mentir, alors il y a « ressentiment », même si c’est un peu n’importe quoi, on peut voir le jeu de mots, mais là –sans rire- « paire-version » pour perversion… de quelle paire parle t’on ? je n’ose imaginer.
    Sortons des idées rancies, allons mieux mais pas à travers une doctrine freudo-lacanienne qui n’a fait aucune preuve –jamais- de son efficacité et de sa capacité d’aide, d’empathie.
    Merci à Sophie Robert.
    matai131
    matai131

    7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2019
    J'ai assisté à une projection en présence de la réalisatrice. Le film donne la parole à une multitude de psychanalystes que Sophie Robert présente comme « bien installés ». Ils/elles forment parfois eux/elles-mêmes d'autres psychologues, psychiatres ou psychanalystes. Ce ne sont pas des « clowns », des marginaux dans leur discipline, mais des personnes plutôt influentes dans leur milieu, qui tirent leur légitimité de leurs autres qualifications (de psychologues ou de psychiatres), et ne mettent pas forcément en avant leur étiquette de psychanalystes, explique-t-elle. Cela ne les empêche pas de partager des théories psychanalytiques communes qui, d'après elle, imprègnent fortement leurs pratiques.

    Le film est un montage d'une multitude d'entretiens menés avec des psychanalystes pour les amener à expliciter leurs théories. Il montre assez efficacement que des conceptions communes reviennent dans la bouche de plusieurs psychanalystes interrogés. Leur simple énonciation suscite la sidération, l'hilarité ou la consternation dans le public, sans qu'il ne soit besoin d'en commenter l'inanité. Les psychanalystes du film semblent obsédés par les organes sexuels masculins, et débitent des tas d'idées délirantes voire dangereuses : les femmes seraient des hommes incomplets, sans sexe, non désirables, l'homosexualité serait une mauvaise pratique... Plus grave encore : ils/elles ont tendance à prendre le contre-pied de ce que disent leurs patients : s'ils n'ont pas de trauma, ils leur en inventent un et les convainquent qu'ils ont dû subir quelque chose de tellement grave dans leur enfance qu'ils ont tout oublié... et inversement, s'ils viennent parler d'un événement qui les traumatise, les psychanalystes leur disent qu'il ne faut pas employer les grands mots, ne pas parler de « viol », ne pas se considérer « victime d'inceste » ou de pédophilie — concept critiqué en lui-même par des psychanalystes qui estiment que ce sont les enfants qui ont un désir ou des pulsions sexuelles envers leur mère ou d'autres adultes, et qu'ils sont responsables de ce qu'ils subissent... Tout cela choque inévitablement, et quelques témoignages dans le public viennent confirmer que certains psychanalystes ont ajouté de la souffrance à leurs patients, bien loin de leur apporter de l'aide, allant parfois jusqu'à abuser sexuellement de patients autistes ; la présidente d'une association de victimes d'agressions sexuelles invitée à la projection avance le chiffre d'une durée moyenne de 13 ans en France pour qu'une victime arrive à tomber sur un thérapeute qui l'aide vraiment, et soutient que beaucoup de temps est perdu à cause de thérapies psychanalytiques inefficaces ou contre-productives.

    On pourrait regretter que les questions posées aux psychanalystes n'aient pas été conservées au montage, et que de nombreuses coupes aient été effectuées dans les propos des psychanalystes, parfois à l'intérieur même de leurs phrases. C'est d'ailleurs de ces coupes que des psychanalystes ont tiré argument pour intenter des poursuites judiciaires contre la réalisatrice, parvenant à retarder la parution du film jusqu'à cette année 2019 (sans cela, il serait arrivé sur les écrans « en 2013 ou 2014 »). La cour d'appel qui a tranché en faveur de la réalisatrice a cependant considéré, après visionnage de l'ensemble des entretiens bruts, que le montage effectué ne trahissait pas le propos des psychanalystes interrogés. Ma confiance dans le travail des juges étant corrélée à la probabilité que Jérôme Cahuzac fasse de la prison ferme, j'aurais apprécié de trouver les entretiens accessibles en bonus du film sur le site web de la production, pour me faire ma propre idée sur la fidélité du montage aux propos d'origine (la présidente de l'association de victimes invitée ne s'est d'ailleurs pas privée de critiquer les juges lorsqu'il était question d'affaires d'agressions, d'inceste, etc.). De même, la réalisatrice explique avoir rencontré « 52 psychanalystes, de toutes obédiences, afin d’avoir une vision très large et représentative de la situation », mais elle ne détaille pas quelle a été sa démarche pour constituer son échantillon, ni comment elle est passée de 52 rencontres à 19 entretiens. Elle indique dans son dossier de presse avoir mené une « enquête de fond » de 4 ans pour s'assurer qu'elle n'était pas « tombée par hasard sur une bande d'extrémistes », mais cette enquête n'est pas publiée.

    Il faut ajouter à ces limites de méthode que vient s'intercaler entre les entretiens un dessin animé présentant l'histoire d'une femme qui se rend chez une psychanalyste. Celle-ci a un visage de méchante, elle est dépeinte comme vénale, peu intéressée par la vie de sa patiente, qui ne fait qu'aller de plus en plus mal. Cette histoire revient tout au long du film, et il est difficile de ne pas y voir le sous-entendu qu'il s'agirait d'une consultation typique chez une psychanalyste. La réalisatrice confirme d'ailleurs cette vision dans le débat : d'après elle, « 90 % des psychanalystes » ont des conceptions aussi délirantes que celles exposées dans le film. Mais ce chiffre semble sorti du chapeau, et non appuyé sur une enquête statistique auprès d'un large échantillon de psychanalystes. Elle défend pourtant l'hypothèse d'une profonde imprégnation de la psychanalyse dans notre société... sans donner de sources, de matériaux vérifiables permettant de contrôler ce qu'elle soutient – mais il est vrai que le cadre du débat dans une salle de cinéma n'est pas optimal pour échanger des références bibliographiques... Son principal argument quant à la représentativité de ses interviewés est que leurs propos ne seraient pratiquement pas remis en cause dans la communauté psychanalytique : ils profiteraient au contraire de positions bien installées, avec la complicité passive de la quasi-totalité des psychanalystes... À part les quelques-uns qui, précisément, ont donné l'alerte à Sophie Robert. On peut regretter qu'elle n'ait pas précisé comment elle a réussi à les trouver, au regard de leur prétendue quasi-inexistence !

    Pour moi, la question demeure : existe-t-il vraiment des travaux permettant de montrer rigoureusement son hypothèse ? D'après elle, « la psychanalyse est une corporation influente dans notre société présente largement dans l’enseignement des sciences humaines, les médias, la justice », mais aussi dans « le domaine du soin, les facultés et les hôpitaux ». Beaucoup de journalistes et de politiciens auraient personnellement recours à la psychanalyse, ou auraient des liens avec cette « secte », comme elle l'appelle – liens qu'une journaliste aurait commencé à vouloir démontrer, avant d'abandonner en raison de « pressions » subies. Ce point expliquerait que la discipline soit encore bien installée en France, sans subir d'interdiction par voie légale ou de critiques journalistiques suffisantes : on trouve des psychanalystes en pratique libérale, dans les centres médico-psychologiques, dans les institutions psychiatriques « sous couvert de thérapie », dans les facs de psychologie (où la psychanalyse s'appelle parfois « psychologie clinique »), les facs de droit et de philosophie (seules celles de Clermont-Ferrand et de Chambéry seraient épargnées)... l'expertise de psychanalystes serait très régulièrement requise par des tribunaux pour évaluer des prévenus dans le cadre d'« expertises psychiatriques », conduisant les juges à prendre de mauvaises décisions, comme de confier des enfants à un père violent pour les éloigner d'une mère « surprotectrice » ou « trop affectueuse »... Toutes ces « effroyables conséquences sociétales » ne sont pas étayées par des preuves – je ne dis pas que ce n'est pas possible d'en apporter, mais si ça l'est, alors le travail reste à faire, et il aurait été intéressant que le film tente de le faire, quitte à passer moins de temps à détailler chacun des éléments absurdes de la théorie sexuelle des psychanalystes interrogés.

    Si le film montre bien à quel point certains psychanalystes peuvent avoir des conceptions ou des pratiques dévastatrices, il ne permet donc pas de cerner l'ampleur du problème. Je doute que les personnes qui apprécient leur psychanalyste ou qui ont un regard bienveillant sur la psychanalyse en général voient dans ce film davantage que la dénonciation des propos de quelques praticiens dont rien ne démontre qu'ils sont représentatifs. Le dessin animé risque quant à lui de braquer les pro-psychanalyse plus qu'autre chose, du fait de sa prétention à la généralité non soutenue par la moindre enquête statistique et de l'aspect caricatural du personnage de la psychanalyste, animée par les traits de caractère les plus détestables qu'on puisse concevoir.

    Ces limites n'empêchent pas que le film a le mérite de dénoncer certaines pratiques de psychanalyse aux effets délétères sur les patients. On peut raisonnablement penser que si les psychanalystes ne sont pas tous aussi dingues que ceux qui ont été interrogés, il y en a probablement bien d'autres qui pourraient débiter les mêmes conceptions, étant donné qu'elles ne sont pas tirées du chapeau, mais largement inspirées des écrits de Freud et de Lacan, qui seraient encore très cités dans le milieu. Une étudiante dans le public a d'ailleurs souligné qu'elle avait passé un semestre à l'université Paris Diderot, à suivre un cours entièrement consacré à un ouvrage de Freud sur l'hystérie. D'après elle, l'enseignant refusait toute critique contre ses théories, et une trop grande insistance à vouloir critiquer Freud pouvait entraîner l'exclusion du cours ! Un tel dogmatisme ne peut qu'interroger, à plus forte raison si la place accordée à la psychanalyse à l'université est vraiment une exception française (et argentine).

    Interrogée à la fin, Sophie Robert donne comme conseil aux patients de ne jamais se faire aider par un/une « psychologue » ou « psychiatre » sans avoir bien vérifié d'abord qu'il/elle excluait clairement de s'appuyer sur la psychanalyse. Dans le débat, une ou deux personnes ont en outre mis en cause la capacité de la plupart des psychiatres en France à actualiser leurs connaissances à partir des recherches les plus récentes. Deux associations ont été évoquées avec une présentation positive (pour trouver de vrais professionnels) : l'association française de thérapie comportementale et cognitive (AFTCC : https://www.aftcc.org/) et l'association pour la psychologie scientifique à l'université (APSU : https://psychologiescientifique.org/), qui revendiquent un souci de la rigueur (zététique). Ces associations s'appuieraient avec sérieux sur l'évolution des connaissances scientifiques pour construire des thérapies vraiment utiles aux patients.

    Entre les passages du film (certes parcellaire et engagé) qui montrent les méfaits possibles de la psychanalyse et la démarche des associations citées, je dois bien reconnaître que, en tant profane du sujet, mon choix serait vite vu si je devais chercher quelqu'un pour une thérapie : j'éviterais les psychanalystes et irais chercher du côté des partisans d'une psychologie scientifique. Une question importante reste à trancher : faut-il que la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) s'attelle à ce que tous les psychologues et psychiatres qui ont recours à la psychanalyse « soient exclus des sphères d’influence (UFR de psychologie, facultés de médecine, tribunaux) » ? Et comment expliquer qu'elle n'ait pas déjà commencé à le faire ?

    Le film est convaincant au moins sur une chose : la nécessité d'évaluer l'ampleur des dégâts, et d'en tirer les conséquences, quitte à assumer la confrontation avec la communauté psychanalytique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 janvier 2019
    Un documentaire percutant montrant la vision rétrograde que la psychanalyse a sur la sexualité et la femme.
    Au programme : mysoginie, paternalisme, homophobie, promotion de l'inceste et justification de la pédophilie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Un film décapant... il bouscule violemment. De fait on s'interroge sur l'efficience des suivis supposés d'une discipline qui fait exercer des théories vieilles d'un siècle et de surcroît jamais validées...
    La fin du film est bouleversant. Les témoignages des victimes sont cuisants d'injustice...
    Un film d'utilité publique.
    Merci Sophie Robert pour votre audace et le courage remarquable.
    Sandrine M
    Sandrine M

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2019
    Ce recueil de la parole de ses psychanalystes grangrénent toutes les strates des institutions françaises.Film mettant en lumière leurs concepts sexistes , erronés sur la sexualité, sur la femme (mère, citoyenne...) Ces psychanalystes retardent les avancés scientifiques, anthropologiques et les autres sciences de la santé mentale au point où la France a 50 ans de retard dans la prise en charge de personnes abusées, des troubles psychologiques et psychiatriques, de l'autisme.Mme ROBERT Sophie offre un regard clair et pertinent sur ce monde sectaire et élitiste dont les 2 derniers bastions sont la France et l'Argentine(dictature) Merci à Mme ROBERT de s'engager avec ses films auprès des victimes et de leurs familles pour permettre la mise en place de vrais sciences humaines dans le domaine de la santé mentale qui fonctionnent avec des résultats quantifiés dans le monde entier
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    Le travail de Sophie Robert, au travers de ce film et des précédents, est d'utilité publique. Cette bataille contre un dogme misogyne est indispensable afin de permettre l'accès à de vrais soins pour toutes les victimes de violences sexuelles. Vivement que le milieu psy se dépollue de ces personnes nocives. Attention TW : pour les victimes de psychanalystes, je conseille d'être bien entourée pour voir ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2019
    Contrairement à ce qui est dit dans les critiques, ce film n'est pas un film à charge car ce sont les psychanalistes eux-mêmes qui parlent et se mettent en scène. Dans ce contexte on peut se rendre compte de l'absurdité des propos tenus, et surtout de leur dangerosité, de leur dérive sectaire. Le débat qui a suivi fut éloquent et révélateur. En effet, quelques psychanalistes présent(e)s dans la salle ont tenté de défendre leur pratique, en vain... En effet, ils ont été incapables de fournir des explications claires sur les quelques questions qui leur ont été posées, s'enfonçant eux-mêmes dans une opacité dogmatique, pitoyable et révélatrice d'un double discours alambiqué. Je n'ai pas senti dans les interviews une once de bienveillance, de sérénité, d'empathie, mais plutôt des personnages eux-mêmes torturés. Fuyez les psychanalistes braves gens !
    Georges L
    Georges L

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2019
    Je viens d'assister ce soir à une avant première de ce film, en présence de sa réalisatrice.
    Franchement je ne connais pas grand chose à la psychanalyse, mais quand je pense que les personnes citées dans ce film sont des sommités dans leur exercices cela fait peur !
    Voyez ce film, parlez en autour de vous, vous ferez du bien à la société française...
    En plus nous avons pu échanger un peu avec Sophia Robert, donc nous avons eu droit à un décryptage du film. Je mets 5 étoiles pour le travail le courage et l réalisation
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    Édifiant ! Du rire au début on sombre dans l'angoisse en réalisant l'horreur que représente ce dogme. Très belle animation pour illustrer la descente aux enfers des victimes.
    Puisse ce documentaire éclairer décideurs sur les financements de ces charlantans au coeur du service public et de la formation des professionnels, et pour les futurs clients qui pour être consentants doivent savoir où ils mettent les pieds !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 avril 2019
    Documentaire édifiant de Sophie Robert hier soir au Vox à Avignon, suivi d'un débat. Ce documentaire fait l'état des théories psychanalytiques de nos jours, et porte sur les violences faites aux femmes (entre autres) . La force de ce film réside dans le fait que ce sont les plus grands psychanalystes français eux-mêmes qui parlent de ce sujet ; et le résultat est très inquiétant, d'une aberration incroyable. J'ai été sidérée par les propos tenus, par l'attitude dogmatique et sectaire des intervenants, et surtout du danger qu'ils représentent. Ce film devrait être reconnu d'intérêt public. Bravo et merci à Sophie Robert d'avoir le courage de dénoncer ces pratiques, et leur ancrage dans nos institutions. Alors réfléchissez bien avant de vous allonger sur le divan...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2019
    Félicitations pour ce magnifique film ! C’est un peu moins ridicule de le dire maintenant que je l’ai vu, mais le visionnage n’a guère altéré mon opinion ; le débat reste le même, on ne fait ici qu’apporter de la substance. Pas facile de faire un film qui soit à la fois convaincant et compréhensible par le public !

    C’est une belle démonstration du fait que le pouvoir nécessite un contrôle important. À leur niveau, ces gens ne pouvaient pas refuser sans conséquence la sollicitation d’une documentariste. Ils sont si bien installés que certains commentateurs ici sont encore prêts à soutenir qu’ils peuvent tenir leurs propos abjects face au public, et qu’on devrait les respecter pour cela ! Il n’est même pas nécessaire d’avoir été victime pour souffrir d’un tel discours : dès lors que l’on est inquiet pour vous parce que vous êtes socialement mal à l’aise, en particulier sur la question du sexe, et que l’on juge nécessaire que vous alliez voir ces personnes, votre empathie naturelle sera suffisante pour vous faire connaitre le stress post-traumatique. spoiler: On voit cette bourgeoisie exaltée, nourrie d’un imaginaire dément, qui n’a pas peur d’en parler ouvertement.
    Il faut savoir circonscrire la psychanalyse : il ne s’agit pas tant de la pratique de faire assoir les gens et les écouter nous parler d’eux, que de spoiler: théories produites par des auteurs étiquetés
    . Ce film fait suite à des années de recherche par la réalisatrice sur le sujet. Certains psychiatres filmés ont porté plainte et Sophie Robert a gagné en appel. Il est impossible de contredire ces gens, ils ne tolèrent pas le moindre débat, ils veulent qu’on les prenne au pied de la lettre. Ou alors ils font des « métaphores » ? Qu’ils les gardent pour eux ! On attend de professionnels qu’ils travaillent sur des choses concrètes, on veut que les médecins et les psychologues regardent la réalité, et non qu’ spoiler: ils exhibent et développent leurs fantasmes, et traitent notre corps et notre pensée comme s’ils les avaient eux-mêmes inventés
    . Cela ne me fait plus tant d’effet aujourd’hui : il est désormais clair que l’on fait là face à spoiler: des fous furieux qui veulent banaliser l’inceste, soumettre les femmes, et tant d’autres choses bizarres
     ; et ces gens ne passeront que pour des cas sociaux s’ils continuent à tenir un tel discours. Ce film atteint son objectif : après l’avoir vu, seul un imbécile pourrait s’empêcher d’être gêné à l’idée d’avoir le moindre échange avec une émanation psychanalyste. Sans oser dire qu’elle a jamais été utile, cette pseudo-science est désormais obsolète. La psychanalyse disparaitra, sauf si c’est pour nous permettre de mieux dominer les crétins comme vous.

    Mais est-ce bien spécifique à la psychanalyse, tout ça ? spoiler: Est-ce qu’on n’est pas tous à dire tantôt une chose et tantôt son contraire sans que le contexte ait changé d’un poil, et dans le cadre de notre travail tant qu’à faire ? Dans quel monde vivez-vous, voyons ! Est-ce qu’on ne veut pas tous que les femmes soient mises au second plan, est-ce qu’on n’est pas tous dérangés par les pulsions sexuelles de nos enfants, est-ce qu’on ne demande pas tous aux hommes de bander autant qu’ils peuvent et de sauter sur tout ce qui bouge ? Qui respecte les homosexuels, ici ? Et puis la pédophilie, l’inceste, c’est pas grave !
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