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1,5
Publiée le 11 août 2021
La meilleure façon de décrire ce film est de le qualifier de dépressif c'est-à-dire qu'il n'y a pas vraiment de narration mais plutôt une mise en place simple et inexpliquée d'une mauvaise situation. Tous ca suivi d'une série d'événements terribles causés principalement par la stupidité des personnages eux-mêmes. Mais tous les événements ne sont pas causés par les personnages parfois ces événements se produisent sans aucune raison si ce n'est que le réalisateur voulait que nous nous senti0ns encore plus mal que vous ne l'étions déjà et cela s'appelle de la manipulation. À un moment donné dans cette histoire une famille est présentée. Nous apprenons que l'homme sa femme et son enfant se rendent en Californie en passant par la ville et qu'Ils sont heureux et excités. L'homme décide de se rendre dans le saloon tenu par le personnage antagoniste et l'homme est abattu sans raison. Nous ne savons pas par qui il est abattu nous ne savons pas pourquoi nous savons seulement qu'un homme heureux a été tué et que maintenant nous devrions être tristes. Le protagoniste interprété par Emile Hirsch apparemment dénué d'émotions tente d'offrir une performance dramatique et intense mais son interprétation est peu originale clichée et en devient presque comique...
Si près des corps froids sans que le soleil se lève, tu es responsable de tout ce que tu hais. Quand tu perds le contact, quand tu croques la mort, souviens toi... la ruée vers l'or....
Un western qui retranscrit le chaos d'une époque, dans un cadre boueux et sombre. Jamais cette histoire, au mobile sans intérêt et sa déferlante de violence, ne parvient à passionner.
Un honnête western européen qui manque néanmoins d'action, de profondeur (notamment dans les dialogues) et de noirceur jusqu'à la dernière demi-heure. Cette dernière tient toutes ses promesses et interpelle de par sa tension constante et son atmosphère boueuse. John Cusack, charismatique, y est pour beaucoup. Les décors et accessoires sont convaincants. Un western crépusculaire classique au scénario simple mais efficace !
Ça caille dehors, tiens si je regardais un western. Du soleil, un temps sec et poussiéreux, de la sueur sur les habits, de grands espaces, des coups de feu en veux-tu en voilà...? Eh bien non, pas dans celui-ci qui casse les codes. Un environnement humide et sombre dans une basse montagne qui masque un horizon inexistant. Des habitants qui tentent tant bien que mal de survivre dans ce petit village posé dans la boue, où la foi et la volonté de rester dans le droit chemin les accompagne. C'était sans compter sur l'arrivée de 3 comparses menés par John Cusack. Ils vont créer le trouble en posant petit à petit une emprise psychologique sur les habitants. J'ai vraiment aimé la manière dont est amenée la menace. Les acteurs sont bons, tour à tour tétanisés, n'osant faire barrage à ces hommes, espérant qu'ils ne seront pas les prochains à finir dans un cercueil, fatalistes. Le choix que le protagoniste principal soit fossoyeur original mais tellement bien penser pour ajouter à cette fatalité. Il se retrouve ainsi au cœur de tout, tiraillé par la peur, l'argent qui rentre au fur et à mesure des meurtres ainsi que sa volonté de protéger sa famille. Une bien belle trouvaille ce film pas comme les autres qui mérite clairement d'y avoir consacré 1h40. Je le conseille mais je le répète, c'est très sombre alors ne regardez pas en plein jour 😅
Nous sommes fin XIXème en Californie dans une petite bourgade où travaille un brave charpentier/pompes funèbres qui vivote pour subvenir au bien être de sa famille. Arrive alors une bande d'hors-la-loi qui va semer le chaos dans cette ville et dans la famille de notre héros...Tous les ingrédients du western populaire sont présents dans ce film (un gentil, un méchant, des menaces, des colts, de la violence, des colts,...) pour arriver malgré tout à nous accrocher jusqu'au bout sans avoir l'impression de déjà-vu. Et c'est là, la prouesse de ce film DTV qui, malgré un sujet maintes et maintes fois rebattu, arrive à nous surprendre grâce à sa violence âpre. Et surtout par la performance majeure de deux acteurs Emile Hirsch, en père de famille et John Cusack en grand méchant sans foi ni loi. Et la petite surprise du chef : la présence de Déborah François en mère de famille dévouée.
Le scénario n’a rien de très original ou captivant, mais l’ambiance pesante, sombre, dramatique instaurée par le réalisateur, ainsi que des personnages forts réussissent tout de même à créer une expérience intéressante et qui mérite un petit détour.
L'arrivée d'étrangers malsains va troubler la tranquillité d'une ville pieuse de Californie. Un western sanglant et prenant, à l'atmosphère crasseuse, porté par une excellente interprétation.
Dans une petite ville paisible sur la route de l'Or en 1849, un trio d'individus emmené par leur chef Dutch Albert (John Cusak) va semer le chaos dans cette bourgade. Ivan Kavanagh signe ici un vrai western avec les thèmes habituels du genre (loyauté, religion…), le tout avec une intensité remarquable. Les cas de conscience du croque mort (Emile Hirsh) et de sa femme française (Déborah François) sont très bien dépeints, ne pouvant aboutir qu'à une violence extrême. L'ensemble est certes un peu prévisible, mais le réalisateur irlandais signe un western suffocant.
Une bonne surprise. Voilà un western estampillé « européen » qui n’a rien à envier à certains westerns made in USA. Il n’a aucun complexe à avoir. Certes, le réalisateur s’appuie sur le thème inépuisable et répété du Bien contre le Mal. Franchement, la lutte entre le Bien et le Mal s'invite dans tous les genres, c’est un sujet issu de la nuit des temps. Certes, « Never grow old » ne présente rien d’original, c’est assez classique ; ça n’a rien de condescendant, au contraire, par moments le classique fait du bien s’il s’appuie sur une grammaire solide. C’est le cas. Le réalisateur Ivan Kavanagh s’est appliqué à créer une ambiance pesante au fil de son récit, le tout baigné de pluie, de boue et un souci d’authenticité. Certes on a connu des méchants bien plus anxiogènes. Mais l’interprétation de John Cusak est respectable. Je n’ai pas eu l’impression qu’il en ait fait trop. Je dois avouer que je ne l’ai pas reconnu de suite ! « Never grow old » est un western tout à fait honorable et sincère. A découvrir en V.O pour entendre Déborah François débiter quelques mots en français à ses enfants pour les protéger d'un danger. C'était spontané et renforce cette volonté d'authenticité.
Scénario banal,pas très recherché. Tous le monde se tue sans raison. Au début c'est les chasseurs de prime qui font la loi, puis arrivé vers la fin, tout le monde s y met que ce soit les méchants ou les gentils. De plus la majorité de l'histoire se passe dans la pénombre, ce qui nous déprime encore plus. Tout le long du film il ne se passe quasiment rien, l'histoire ne monte jamais en puissance, on assiste toujours aux même scènes où l'on voit "Albert Dutch" tuer des innocents et "Patrick Tate " se faire de l'argent en enterrant les morts tout en délaissant peu à peu sa famille. Jusqu'au moment où il y a un retournement de situation mais celui ci est malheureusement très prévisible. Même le jeu des acteurs n'était pas transcendant, en revanche la musique était pas mal. En conclusion c'est un western avec une histoire vue et revue, un scénario pas très recherché et qui tourne en boucle.
Un film sombre teinté d'ennui car ça maque de duels, fusillades ou de règlements de compte, et de cow-boys. D'ailleurs, on a du mal à se sentir dans un western.
Comme tous les films fauchés, l'essentiel de l'action a lieu la nuit, ou dans la pénombre. Comme ça pas de décors coûteux ! Sinon film solide et plutôt bien fait.