Never Grow Old
Note moyenne
3,2
556 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Never Grow Old ?

64 critiques spectateurs

5
2 critiques
4
22 critiques
3
25 critiques
2
11 critiques
1
4 critiques
0
0 critique
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
acgaltie
acgaltie

5 abonnés 46 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 10 septembre 2019
Un aperçu sur la dégénérescence qui a suivi la colonisation sanglante de l'Amérique. Une action tendue entre brigands et fanatiques religieux encore plus noirs.
cineccita
cineccita

53 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 4 septembre 2019
Par son réalisme et le jeu des acteurs, on s'y croirait. Le film nous en apprend beaucoup sur l'histoire de l'Amérique. Le meilleur western de l'année pour l'instant.
After D
After D

8 abonnés 246 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 août 2019
Un excellent western, sombre, glauque, âpre, magistralement interprété. Les décors sont soignés, le lieu est paumé, il pleut souvent, c'est boueux, pas accueillant; les conditions de vie sont spartiates, les personnages sont durs, théâtre parfait pour l'histoire. Le film se concentre beaucoup sur l'aspect psychologique du héros en retranscrivant bien ses tiraillements, pris entre son envie de gagner de l'argent pour s'en sortir et son sens de la justice et de la morale. Le film enchaîne les situations où la violence, la lâcheté, et le vice de chacun amène peu à peu la communauté de cette petite ville, étape sur la route de l'or californien, à sombrer lors d'un final chaotique et sanglant. Un must du genre.
Jean Marc Dinaut
Jean Marc Dinaut

22 abonnés 302 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 août 2019
Dans la lignée des westerns actuels, Never grow old est un film d'une noirceur éprouvante, crépusculaire et authentique. L'histoire assez banale, bénéficie d'une narration originale. La photographie, l'authenticité, sont les atouts principaux, et dans cette ambiance bien poisseuse, les acteurs ( tous et toutes aux top de leurs talents) arrivent à nous emmener dans un suspens à couper au couteau jusque la fin. Dans le sillage de "Impitoyable de C.Eastwood" dont il tire, quand même quelques références, ce western est a mettre dans la catégorie "excellence".
velocio
velocio

1 359 abonnés 3 201 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 19 août 2019
Un western irlandais, tourné en Irlande avec des comédiens américains, mais aussi des anglais et des belges. L'histoire est du genre classique : l'arrivée d'une bande de fous furieux dans une petite bourgade de l'ouest américain, paisible jusqu'alors. Le traitement de cette histoire vue et revue est intéressant. Tout d'abord, il y a la photo, splendide, due à l'irlandais Piers McGray. Et puis il y a la façon intelligente de montrer les côtés excessifs de beaucoup d'américains : capables de plonger dans la bigoterie la plus extrême et de prohiber tout ce qui concerne l'alcool et le sexe comme le pasteur de la bourgade, comme de plonger à corps perdu dans les beuveries, les jeux de carte, les plaisirs rétribués et, bien sûr, les assassinats de sang froid comme Dutch Albert, le chef des fous furieux. Peu de monde se situant entre les deux dans les populations que nous montre le film. Aux côtés de Emile Hirsch et d'un formidable John Cusak (le très méchant Dutch Albert !), on retrouve toujours avec plaisir les 2 comédiennes belges Déborah François et Anne Coesens.
tonton29
tonton29

25 abonnés 294 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 août 2019
Western glauque, sombre, poisseux qui rappelle que les États-Unis sont une jeune Nation construite sur l'espoir à grand coup de violence, que le Self-Made-Man voit d'abord son intérêt personnel avant le bien-être de la communauté et n'hésitera pas à éliminer ce (ceux) qui l'empêche (nt) de progresser vers son but. L'histoire se déroule dans un No Man's Land sur la voie royale de la Californie. Mais au lieu d'être comme la plupart des villes de western une bourgade croulant sous la chaleur d'un soleil implacable comme la justice divine et la poussière emportée par un vent vicieux, c'est la pluie et la boue qui sont les compagnons quotidiens. Chacun se dépatouille au mieux pour survivre avec ses espoirs déçus. Et bien sûr surgit au loin un gang douteux cupide et violent. Tous les ingrédients classiques dans un décor atypique pour une histoire traditionnelle cousue de fil blanc mais ou la tension est palpable et progressivement de plus en plus oppressante. Alors ce n'est pas le meilleur western mais il rappelle fortement ceux de l'Age d'Or en leur rendant hommage de manière très respectueuse sans non plus trop se tourner vers les actuels qui sont plus psychologiques. Certains personnages ou situations auraient mérités plus d'approfondissement mais ça aurait pu nuire à la fluidité de l'histoire. Un bon film
HamsterPsycho
HamsterPsycho

122 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 août 2019
Un western étonnant par rapport à ce que l'on a l'habitude de voir. Tout est brut de décoffrage et sans aucun fard, les constructions sont en bois brut non traité, la boue et les mauvaises conditions climatiques omniprésentes, la nuit est une vraie nuit noire avec des acteurs uniquement éclairés par leur torche. L'impression de réalisme, et donc l'immersion du spectateur, est saisissante. Côté acteurs, John Cusack a pris un sacré coup de vieux, certes, mais c'est aussi celui qui crève l'écran et impose une présence charismatique. Personnellement, je considère que c'est son meilleur rôle jusqu'ici. Quant à l'histoire, elle est sombre, sans fard non plus, et personne n'est blanc ou gris. Un tableau sans doute assez proche de la réalité de l'époque. Une excellente surprise donc.
tixou0
tixou0

724 abonnés 2 008 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 13 août 2019
Dans une ambiance crépusculaire (fond de l'affaire), et même, la plupart du temps, nocturne (nuit profonde, hivernale et carrément sinistre) - le reste du temps, ciel bas-de-plafond, pluie et boue (beaucoup, vraiment beaucoup de boue), ce premier "long" de l'Irlandais Ivan Kavanagh (à ma connaissance) distribué en France est à déconseiller aux dépressifs. On y patauge en effet dans la bouillasse, et le sang - beaucoup de sang.... Car il y tombe du macchabée comme à Gravelotte (sauf qu'on est en 1849, et dans l'Ouest américain de la "Ruée vers l'or" - et non en 1870, en Lorraine, pendant la guerre franco-allemande du moment). La scène est plus précisément à Garlow, une bourgade qui va passer sans transition de la dictature moraliste d'un pasteur allumé, à la terreur distillée par un joyeux trio de crapules finies, dont le chef a racheté le saloon fermé par le parangon de vertu, où il accueille avec profit tout ce qui fait bamboche dans le voisinage spoiler: (jusqu'à la flambée annoncée dès le départ.... choc de tyranneaux..).
Difficile de faire de vieux os dans ces parages ("Never grow old") ! Et d'abord pour le "héros", un brave charpentier irlandais, "Patrick Tate" (Emile Hirsch), marié à une Française, "Audrey" (la Belge Déborah François), père de deux gamins (son épouse attendant le troisième), et qui avait cru trouver le bonheur domestique dans ce repaire de méthodistes, ayant poussé, dans un souci d'assimilation louable, jusqu'à quitter la foi catholique, avec sa famille. Ordonnateur des pompes funèbres, en prolongement logique de son métier premier, l'accélération du recours à ses bons offices semble lui montrer le chemin d'une certaine prospérité....
Mais à quel prix ?... Au bénéfice du doute, on regrettera que le réalisateur n'ait pas, comme signalé d'habitude, assuré le montage lui-même - car cet aspect technico-artistique n'a rien ici de remarquable... Rien d'ailleurs, de façon plus globale, n'est à retenir, ou louer, dans ce triste "western", où l'on s'ennuie prodigieusement. Côté casting, on sauvera les deux autres Belges, Anne Coesens (en mère désespérée - "Mrs Crabtree"), et Sam Louwyck ("Dumb-Dumb") - mais ce sont des rôles épisodiques, et John Cusack ("Dutch Albert"), qui a la partie la plus intéressante, celle d'une canaille de compétition, mais avec une certaine épaisseur psychologique.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 13 août 2019
Un western poisseux qui ne réserve aucune surprise, spoiler: tant le dénouement est prévisible au bout de 10 minutes
. Les acteurs ne sont pas exceptionnels, même si Déborah François et son personnage s'en tirent bien. Cependant, ce film a le mérite de nous rappeler que l'Amérique, depuis que l'homme blanc y a posé les pieds du moins, a toujours été une terre de bigoterie et surtout de violence. C'est ce que le réalisateur semble nous dire par la bouche d'un personnage qui face à son meurtrier lui dit qu'il est en fait un vrai américain.
ffred
ffred

1 775 abonnés 4 060 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 août 2019
Chose rare, voilà un western cent pour cent européen (financement, équipe et lieux de tournage, entre l'Irlande et le Luxembourg). Ivan Kavanagh nous offre une mise en scène tout aussi élégante que maitrisée. Le scénario est finement écrit, rendant parfaitement la rudesse de l'époque. Une ambiance âpre et pesante, s’alourdissant jusqu'à un final attendu mais bien amené. Même chose pour la direction artistique. Les décors sont inspirés de photos de l’époque, les images sont splendides. Le casting international est très convaincant. Que ce soit les américains Emile Hirsch et John Cusack (terrible) ou les belges Déborah François, Sam Louwyck ou Anne Coesens. Le rythme est assez lent mais il se passe constamment quelque chose. Un film noir, oppressant et prenant, très réussi, qui nous tient en haleine d'un bout à l'autre. On est pas loin du grand western crépusculaire. Une belle petite surprise.
William Dardeau
William Dardeau

34 abonnés 176 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 13 août 2019
On ne voit pas bien l'intérêt de ce pseudo western européen lorgnant furieusement vers le Impitoyable du grand Clint. Les baraques en boie, la boue, quelques trognes ne suffisent pas ! Il faut aussi un scénario qui se tient, ce qui est loin d'être le cas. D'ailleurs le réalisateur paresseux se moque du monde, avec de grossières ellipses (personne ne semble se préoccuper de la disparition du muet !). Le spectateur estival est indulgent; alors il regarde quand même, en marmonnant. John Cusak, en méchant plus ou moins mystique, tire son épingle du jeu.
Serge V
Serge V

86 abonnés 446 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 12 août 2019
un western très sombre , très dur , le film nous montre des personnages monstrueux ou lâches ou confinés dans leur croyance extrémiste , le seul personnage positif ( avec les deux enfants ) est la femme du héros charpentier et " croque mort " , rôle interprété par notre compatriote Deborah François qui est excellente ! Emile Hirsch incarne bien la complexité de son personnage et John Cusack est véritablement extraordinaire de noirceur et de cruauté ! un film à voir !
Yves G.
Yves G.

1 560 abonnés 3 581 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 13 août 2019
1849. Patrick Tate (Emile Hirsch), sa femme Audrey (Déborah François) et leurs deux enfants se sont arrêtés sur le chemin de la Californie dans une petite bourgade sous la coupe d’un predicateur anglican. Patrick y est devenu charpentier et croque-mort. Audrey attend un troisième enfant. La famille vivrait en paix si le sinistre Dutch Albert (John Cusack), flanqué de ses deux acolytes, le Sicilien et le Muet, n’avait pas décidé de s’installer en ville et d’y ouvrir un saloon au grand dam du pasteur et du shérif.

Après son âge d’or dans les années cinquante, le western est entré dans une longue décadence. On a annoncé sa renaissance au début des années quatre-vingt-dix avec "Impitoyable". Mais le genre est aujourd’hui moribond dont les realisations chaque année ne se comptent tout au plus que sur les doigts d’une ou deux mains : l’excellent "Hostiles", l’oubliable "Jane Got a Gun", le surcoté "Les Frères Sister"…

"Never Grow Old" n’est pas sans rappeler le western de Jacques Audiard : mêmes lumières nocturnes, même âpreté des caractères, même boue sale. Mais son scénario est plus ramassé, qui jamais ne franchit les limites de la petite ville où les destins de Pat Tate et de Dutch Albert s’entrechoquent.

On comprend mal le sens de cette histoire digne d’une tragédie grecque, si ce n’est peut-être comme l’annonce l’affiche de dénoncer la cupidité. Le pasteur anglican y apparaît au départ comme un fanatique dangereux qui entend imposer sa loi à ses concitoyens. Mais dès que Dutch Albert apparaît, cette figure disparaît – presque – sans combattre, laissant les deux principaux protagonistes seuls face à face. Ils ne le sont pas tout à fait, Déborah François réussissant à trouver sa place entre les deux acteurs masculins.

"Never Grow Old" n’est sans doute pas un chef-d’œuvre, qui échoue à se hisser à la hauteur de ses ambitions. Mais c’est un film beau et grave dont la date de sortie en plein cœur de l’été, coincée entre "Midsommar" et "Once upon a time"… le condamne à l’invisibilité.
Laurent A.
Laurent A.

45 abonnés 395 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 12 août 2019
On replonge dans l'univers du western et du far-west avec ce film qui ne déçoit pas par son atmosphère dès les premières minutes... C'est un film d'action, violent et dont la fin est un peu décevante à mon sens car elle laisse un goût d'inachevé. L'ensemble donne une image réaliste et juste de ce qui a forgé la mentalité américaine de l'époque et explique ce qui en découle aujourd'hui : les armes à feu, l'appât du gain, l'intégration, l'autodéfense, le rêve américain d'une vie de justice et d'abondance, si difficile à atteindre.
benoitG80
benoitG80

3 457 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 août 2019
Avec « Never Grow Old » Ivan Kavanagh nous propose en effet un western très sombre et surtout revisité, où l’intimité des sentiments et la psychologie des personnages ont ici une extrême importance...
La noirceur saute ici immédiatement aux yeux, tant les conditions de vie de cette famille et de ce petit village de Garlow paraissent plus vraies que nature, mais ce qui renforce encore cet aspect tient aussi à la description physique et surtout à l’état d’esprit des uns et des autres, d’autant plus quand la vie de cette communauté bascule brutalement !
À travers ce charpentier et croque-mort irlandais nommé Patrick Tate, tout ce qui fait l’humanité apparaît et transpire par chacun de ses pores, alors que justement la population de Garlow est partagée entre la vertu incarnée et maintenue de main de fer jusque là par ce pasteur implacable, et à nouveau le vice qui se profile avec l’arrivée de Dutch Albert, interprété par l’impressionnant John Cusack tout vêtu de noir, et de ses acolytes pas plus rassurants.
À ce propos, Émile Hirsch dans la peau de ce charpentier, est d’une grande retenue et humilité, tandis que Déborah François est parfaitement à son diapason en tant qu’épouse et mère dévouée.
De la convoitise et de la cupidité, de l’intérêt personnel à la lâcheté en passant par la peur et la colère, toute une palette de ressenti nous est donc transmise par ce père de famille protecteur, aimant et tendre, alors que doucement il est pris finalement à son propre piège au contact de ce chasseur de primes venu régner en maître et par tous les moyens possibles sur ce village aux confins de la Californie.
Notre héros va en effet devoir se situer par rapport à ses ambitions premières de vouloir s’enrichir et son désir d’être en adéquation avec sa famille, sur laquelle il veille scrupuleusement.
C’est en terrorisant son entourage que ce Dutch Albert, être pervers, maléfique et dangereux, va mettre en place une tension de tous les instants, qui va donner à ce western une dimension tragique d’une très grande intensité.
D’autant plus que la photographie sombre et superbe tout en demi teinte, nous offre des tableaux magnifiques de scènes d’intérieur ou d’extérieur, dont le rendu très réaliste et plus que misérable ne fait que renforcer cette impression pesante !
On reste sidéré par ces conditions de vie, où la boue a tout envahi, où ces costumes qui y traînent, respirent la crasse et l’usure jusqu’à la corde, où ces visages reflètent la tristesse et la crainte en permanence...
Pour conclure, ce western est finalement une excellente peinture d’une époque étonnante, celle de tous ces immigrés venus chercher une vie meilleure, en croyant faire fortune, ainsi que celle d’une nation toute neuve et balbutiante, pleine d’espoir et de dangers.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse