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Un visiteur
4,0
Publiée le 25 avril 2020
Les Plus :
- Bonne prestation des acteurs, en particulier Emile Hirsch qui incarne ce père de famille d'origine Irlandaise décidé à protéger sa famille coûte que coûte avec beaucoup d'humilité et d'émotion, face à un John Cusack parfaitement crédible en desperado qui vient bouleverser la petite vie bien réglée des habitants de Garlow.
- Un scénario qui fait tout le charme des westerns, le gentil personnage décidé à sauver ses proches du grand méchant et de ses acolytes. Il n'y a pas beaucoup de lueurs d'espoir dans ce film, l'ambiance y est sombre etspoiler: la scène de la pendaison de la jeune fille vous plombe encore un peu plus le moral le révérend se raccroche désespérément à sa bible quitte à en devenir malade et le shérif à l'air complètement dépassé par les événements.
Les Moins :
- J'avoue avoir été déçue par la fin que j'ai trouvé un peu rapide et brutale spoiler: (on ne sait même pas si il meurt réellement à la fin où si le petit garçon réussi à aller chercher des secours à temps.)
L'ouest sauvage. Loin de la mythologie des western des années 50, Never Grow Old offre une peinture au noir de l'implantations des hommes dans l'Ouest Américain. Photographie sombre, aveuglements des institutions religieuses, violence des hommes, menace du jeu et de la prostitution, balbutiements du droit, Emile Hirsh et sa femme (vibrante Deborah Francois) tentent de rester humains au milieu de cet obscurantisme. Le film mêle scènes spectaculaires et rebondissements, dimension psychologique et réaliste pour ce qu'on peut appeler le Nouveau Western. Le film fait souvent frémir devant la sauvagerie de l'époque et rappelle que l'homme ne nait pas bon mais qu' il peut le devenir par ses choix. Une œuvre forte passé beaucoup trop inaperçu
Bon début et après rien de surprenant au sujet de l'intrigue Emile Hirsch n'ai pas très convainquant et encore moins à la fin, même John Cusack ce la joue un peu à la Michael Madson Le tout est très bien filmé et agréable à suivre malgré un scénario est un peu léger.
Emile Hirsch joue un entrepreneur de pompes funèbres et charpentier, installé avec sa famille dans une ville du nom de Garlow, situé sur la piste de Californie, comme l'indique une carte de titre. Ce sentier s'étend de l'ouest du Missouri au nord de la Californie. Cet environnement est sans pitié , la photographie de Piers Mc grail met volontairement l'accent sur le ciel gris et la boue abondante.
Le personnage de Hirsch, ( Patrick Tate ), n' est qu ' un rouage de Garlow ; nous l'apprenons après un prologue promettant une violence cathartique. Après l'avoir montré officiant à un enterrement, le film présente le prédicateur de la Garlow soulignant à quel point la ville est meilleure maintenant que l'alcool et la prostitution y sont interdits.
La paix de la bourgade est interrompue par l’arrivée de Dutch Albert, interprété par John Cusack, entièrement vêtu de noir et qui cache souvent une grande partie de son visage derrière le large bord de son chapeau de cow-boy. Ce dernier n’est pas impressionné par la piété ambiante et rouvre un sallon, le transformant rapidement en une maison close. Il commence également à tuer des gens, ce qui augmente les affaires de Patrick , le croque-mort. Ce dernier est victime de la manipulation perverse de Dutch ; je vous laisse découvrir de quelle façon. "Never Grow Old" met en exergue la " philosophie " destructrice du personnage incarné par Cusack ( Citons :. «Parfois, je pense que le monde entier est uni par des mensonges. Mais je ne vais pas vous mentir, Mme Crabtree. Je vais tuer votre mari » par exemple ...) Le fin mot de " Never grow old " pourrait être : «Quand vous devez tirer, tirez. Ne parlez pas. " ( C.F Eli Wallach dans un film de Sergio Léone )
Un western sans désert ni grands espaces, juste la pénombre, la boue et le brouillard. Il règne donc une ambiance pesante et mystique, accentuée par le poids de la religion et d'un pasteur extrémiste et l'ombre de John Cusack, excellent truand sans conscience. La brume cache quelques faiblesses dans la réalisation mais globalement c'est un western bien fichu.
Je trouve que ces dernières années nous ont apporté un joli lot de westerns sombres et innovants (Hostiles et Shérif Jackson en tête). Autant je ne peux plus voir les vieux westerns de la grande époque, autant ceux comme Never Grow Old me font à nouveau aimer cette catégorie de film. Le scénario est simplissime : tout se déroule sans accroc dans un bled paumé des États-Unis jusqu'à l'arrivée de hors-la-loi qui ont envie de s'amuser un peu, trouvant ce bled un peu trop puritain à leur goût. Et là, comme on dit, ça tourne mal... L'enchainement de violence est graduel, maîtrisé, sombre, jusqu'à l'incident de trop et un final sobre mais efficace. John Cusack est presque méconnaissable en vieux hors-la-loi sournois et sans pitié, il tient le film sur ses épaules face à un Emile Hirsch qui ne fait que subir sans broncher. Bref, encore un western de plus à classer dans les tops du genre de ces dernières années.
Western moderne qui offre donc, comme c'est devenu la règle depuis "La porte du Paradis", une relecture de l'Histoire américaine à travers une histoire de flingues et de sang, sans s'appesantir sur le génocide indien si ce n'est à travers le prêche inaugural du prêcheur du patelin. Ici donc, c'est l'histoire d'un croque-mort/charpentier d'une petite ville qui voit débarquer un chasseur de primes inquiétant, avec son équipe toute aussi inquiétante, et qui vont rouvrir le saloon/bordel du coin, faisant ainsi la fortune de notre héros. Visuellement, c'est magnifique, avec des lumières d'une grande beauté, sans oublier des cadrages impressionnants et un découpage soigné, qui sait faire monter la tension et se montrer abrupt comme il faut pour faire ressentir la violence. Je soulignerai aussi la qualité de la reconstitution, avec des décors et des costumes vraiment soignés. Le casting est dominé par Emile Hirsch qui fait face à John Cusack, qui n'a pas le charisme et la profondeur pour jouer ce rôle de pur salaud, mais il s'en sort honnêtement. A noter aussi la présence de la française Déborah François, dans un rôle intéressant et dont elle s'acquitte avec métier. Quant au film, il reste efficace et pertinent sur son sujet, avec des très belles séquences, mais il se révèle aussi bien classique dans son genre, avec juste ce qu'il faut de perversion pour captiver. Beau, bien rythmé, assez puissant, il mérite un peu mieux que l'indifférence polie qui accompagne sa sortie. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Pour une Production Européenne , l'authenticité semblait être le point névralgique de ce métrage assez réussi dans son ensemble. D'abord le visuel, le cadrage et la photographie sont des éléments importants dans cette thématique spéciale. Une reconstitution honnête de ce petit bourg perdu dans tous les sens du terme. Ce n'est donc pas sans rappeler une série connue spoiler: "Deadwood" et sa galerie de personnages. Ici , un personnage central, sa famille, le village et l'arrivée du Mal personnifié spoiler: Par un J.Cusak très à l'aise et vraiment terrifiant. S'engage alors un jeu dangereux dans cette collaboration un peu forcée entre notre charpentier etspoiler: croque-mort (E.HIRSCH )
C'est donc un Western psychologique, tendu aux allures de tragédies Grecques qui se dévoile pendant 1h40. Les ressorts d'une telle machination ne sont pas nouveaux et promet un final qui se respecte dans la tradition du genre. Une réalisation calibrée,lente sans pour autant ternir le jeu de chaque protagoniste, une bonne lecture dramatique d'une situation inextricable et cherchant à prendre la mesure de chaque acte sans tomber dans la violence trop gratuite et la vengeance trop expéditive .
Je pense que l'expression "western crépusculaire" a rarement aussi bien collée à un film. "Never grow old" se passe dans une petite ville du far west ou la loi est représentée par un pasteur semi sénile qui y prone la vertu absolue, limite mormon. Un jour 3 cow boys debarquent en ville et se rendant compte que la loi est inexistante et le saloon fermé, décident de s'installer pour faire regouter aux joies du vice et de la débauche aux gentils paroissiens. Cela va bien sur avec son cortège de violence sans que personne ne se mette en travers jusqu'au jour ou.... "never grow old" se passe en majeure partie de nuit et même de jour on ne peut pas dire que la météo soit radieuse, je recommande donc de regarder ca avec une lampe de speleo. Ce n'est pas un film d'action mais l'ambiance et les dialogues assez ciselés font que j'ai été pris du début à la fin. Un beau film. 3.5 / 5
Un western à l'ambiance crépusculaire, âpre et au scénario certes classique mais solide. La photographie est magnifique et la musique à l'image du film. Les personnages sont travaillés (un très bon Emile Hirsch et un formidable John Cusack) et la tension va crescendo, avec des moments d'une rare intensité...voire cruauté. L'âme est mise à nue, reflet d'une époque où la vie et les gens étaient rudes. Un excellent moment de cinéma
Que le personnage principal se définisse par sa peur et sa lâcheté devant l’horreur s’avère plutôt intéressant et constitue, en tant que tel, une raison suffisante pour visionner ce western au crépusculaire facile et complaisant dans la violence qu’il montre. Car Never Grow Old se vautre dans un déballage de plans grandiloquents au service d’une intrigue poussive et maladroite : on ne croit guère à cette association d’une bande de tueurs avec un croque-mort, pas plus qu’au cumul d’images pensées comme des hommages aux westerns antérieurs. Tout semble surfait, surchargé, sur-appuyé, à l’instar des séquences dotées d’une tonalité féministe qui martèlent la bassesse des comportements masculins avec une grossièreté telle que le spectateur, de son côté, se demande quelle direction l’œuvre va se résoudre à emprunter. Du sang, des tripes, des armes blanches ou à feu : servez-vous, il y en aura pour tout le monde… Non que John Cusack en grand méchant bouffi ne convainque pas, non que la qualité des décors et des accessoires doive être remise en question, non que la mise en scène ne propose un certain nombre de plans à l’esthétique forte. Ce n’est pas ça. C’est de carence d’âme dont il s’agit, de l’absence d’une vision claire et pertinente d’un genre dont les derniers souffles paraissent ravir les vautours qui s’en repaissent.
Il y a parfois des films dont on attends pas grand chose..et qui s’avère au final plus délectable que certains autres métrages plus "tendance" Ce western parvient, malgré un rythme assez posé, voire lent, à instaurer une tension palpable, dans un cadre sale et boueux, et surtout réaliste. Pas un chef d'oeuvre mais un film classique dans son sujet. Abouti, bien joué, avec une bonne justesse de jeu.
Premier film d'Ivan Kavanagh ayant les honneurs d'une sortie en salles, « Never Grow Old » laisse un sentiment mitigé. D'un côté, les westerns sont devenus tellement rares que chaque nouveau titre suscite un minimum de curiosité, le choix d'en faire quelque chose de très réaliste, presque une chronique de l'Ouest au XVIIIème siècle, où l'on travaille à longueur de journée la terre pour tenter de vaguement s'en sortir pouvant égayer l'intérêt. La description est plutôt convaincante, que ce soit dans le rendu visuel ou certains détails (la boue rendue omniprésente par la pluie), comme cette volonté du scénario de renvoyer (plus ou moins) dos à dos fanatisme religieux et violence des hors-la-loi. De l'autre, écrire que nous sommes passionnés par ce que nous voyons serait mentir. Si certaines scènes retiennent l'attention, comme quelques bouffées de fureur, on reste dans une logique assez lente, manquant régulièrement ses scènes nocturnes (hélas nombreuses) tant la photo est alors sombre et quasi-illisible. Côté interprétation, si Emile Hirsch manque un peu de prestance, Déborah François s'en tire avec les honneurs, John Cusack restant toutefois le plus marquant dans un rôle de méchant légèrement ambigu, dont l'étonnant visage scarifié n'est étrangement quasiment jamais exploité par le réalisateur... Bref, une expérience pas inintéressante, pouvant compter sur son registre devenu rare au XXIème siècle pour mériter un semblant d'attention, à défaut d'être réellement convaincant.
Voila un très grand film. Trés violent , à l'image d'une société déboussolée dont les sujets ne savent plus à quel extrémiste se vouer. La photographie est superbe, crépusculaire, ce qui amène les critiques pros à comparer le film avec celui d'Eastwood. Il n,y a pas à comparer, ce sont les mêmes écrivaillons qui bavaient il y a peu de temps sur mon réalisateur fétiche en le traitant de facho. L'ambiguité ne fait pas partie des qualités requises par ces gens-là. Car ici, tout est ambigu est c'est tant mieux. personne n'a entièrement tort, ni entièrement raison. La folie des hommes vient de leur incapacité à comprendre l'autre. En France, on se plait à juger , à pré-juger. Alors quand les codes deviennent flous, on se raccroche à une valeur sûre, universellement reconnue pour dénigrer l'autre. Bref, un très beau western