Le nom de Choum vient du petit neveu du réalisateur Julien Bisaro, qui petit, prononçait le mot clown « Choum » : "Je trouvais cela joli, on lui a piqué".
L'idée de L'Odysée de Choum provient d'un format court pour un projet de réalité virtuelle sur lequel travaillait Julien Bisaro et qui n'a finalement pas vu le jour.
Le film se situe en Louisiane car il fallait une faune et une flore riches et variées. C'est par ailleurs une région où il y a beaucoup d’ouragans et de tempêtes, et c'est l'une de celles-ci qui est l'élément déclencheur du film. "Choum éclot dans un monde mis sens dessus-dessous par cet événement climatique, et elle va partir dans ce monde en désordre en quête d’une maman d’adoption et trouver un nouvel équilibre affectif", explique le réalisateur.
S’adresser aux enfants nécessite d’aborder certains événements de façon spécifique. Le réalisateur ne voulait jamais faire peur aux spectateurs et a essayé d'injecter de la légèreté dans le film. Il précise : "David Reyes, le compositeur de la musique, a beaucoup travaillé pour aller dans le sens de cette légèreté tout en gardant une tonalité épique".
L'Odyssée de Choum utilise une 2D digitale avec un graphisme sans trait. "Le style du film, semi réaliste avec une représentation spatiale classique, est avant tout lié à l’histoire que l’on souhaitait immersive et racontée du point de vue de Choum", explique le réalisateur. S'adressant à un public jeune, il a privilégié des couleurs vives et un graphisme ludique.