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    Au nom de la terre
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    Imparfaite99
    Imparfaite99

    62 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    Un film d'une extrême dureté où la violence psychologique est traitée avec justesse et beaucoup de maîtrise. Guillaume Canet est extraordinaire; on sent d'ailleurs son implication dans ce rôle. (Les acteurs qui jouent les enfants de l'agriculteur sont, eux aussi, excellents).
    On ressort de ce film avec un sentiment de malaise, et de tristesse aussi. Et surtout avec une question "que pouvons nous faire pour changer cela?"
    Un film que tout le monde devrait voir.
    Un très bel hommage de la part du réalisateur pour son agriculteur de père.
    Ce film devrait impérativement être récompensé d'une manière ou d'une autre.
    A voir absolument!
    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2019
    « Au nom de la terre » est avant tout merveilleusement humain !
    Ici, on est dans le vrai sans faire de genre ou de faux semblant, et cette famille nous conquit immédiatement par la profondeur de ses échanges et de ses moindres gestes...
    Si cette histoire nous atteint droit au cœur, c’est sans doute pour cette justesse de sentiments, pour ces regards inquiets, voire paniqués envers ce mari et père de famille fragilisé, pris à son propre piège, celui de voir toujours plus grand et plus loin quitte à prendre des risques inconsidérés pour ses proches.
    Guillaume Canet est sans doute dans un de ses meilleurs rôles. Il vibre, tremble, s’épuise et continue toujours et toujours, au point de voir le vrai Christian Bergeon, père du réalisateur à qui est dédié ce film, même si le prénom est changé en devenant ce Pierre Jarjeau...
    L’acteur nous bluffe en effet dans sa descente aux enfers, tandis que Veerle Baetens et Anthony Bajon, sont également merveilleux tous les deux, en interprétant respectivement l’épouse et le fils de Pierre.
    Que d’émotions, de puissance et de tristesse dans les mots, les regards, ainsi que dans ses étreintes aimantes et douloureuses !
    La dimension dramatique monte ainsi en puissance et cette spirale infernale nous happe complètement jusqu’à ce rebondissement final qui nous tétanise terriblement.
    Cette histoire sous sa forme de témoignage à partir d’une histoire vraie, est ainsi le reflet d’un grand nombre d’agriculteurs éleveurs pris entre le désir de s’agrandir coûte que coute, et celui de réussir mieux que le voisin !
    Toujours plus quitte à être totalement dépassé jusqu’à s’enliser complètement !
    Cette démonstration est ici parfaitement en place, et on suit donc Pierre dans ses projets risqués avec beaucoup d’émotion et d’intérêt...
    Ce qui d’ailleurs fonctionne de mieux en mieux, rien que par l’implication de chacun des acteurs qui dirigés d’une main de maître par Edouard Bergeon, en devenant tous extrêmement prenants et même poignants dans leur présence à l’écran !
    On est ainsi totalement en osmose avec cette famille à laquelle on reste suspendu, comme à un fil extrêmement fragile qui risque de casser à tout moment !
    Un film d’un réalisme incroyable sur le monde paysan et ses ravages, qu’il faut découvrir sans hésiter...
    Nico F
    Nico F

    213 abonnés 710 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2019
    on en sort pas indemne . Une claque , un coup de poing en pleine tronche. C'est dur , très dur .. mais ça nous montre la réalité de nos concitoyens agriculteurs . A voir absolument . Une interprêtation sans failles.
    mostor38
    mostor38

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    «  Au nom de la terre » est à voir pour le fond et aussi pour la forme. Une mise en scène simple au service d’une histoire vraie. Des acteurs et actrices criants de vérité. Une rage et une énergie débordantes de réalité. Guillaume Canet au sommet de son art. Anthony Bajon qui confirme, s’il en était besoin, qu’il est un grand acteur. Veerle Baetens magnifique de sincérité et un Rufus en vieil agriculteur déchiré et déchirant. Un film à voir pour ne pas oublier que dans nos assiettes il y a la sueur et les larmes des gens de la terre.
    jack56500
    jack56500

    4 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Un superbe film qui donne à réfléchir ! Dommage que les responsabilités de la FNSEA n'y sont pas abordées car elle continue de prôner ce modèle qui fait toujours autant de ravages.
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2019
             Edouard Bergeon a souhaité rendre hommage à son père. Le film se termine d'ailleurs par une séquence vidéo où on peut le voir, heureux, au temps de sa "réussite" (entre beaucoup de guillemets); et par une photo de sa tombe -suicidé à 45 ans après avoir avalé des insecticides: abominable mort, terrible photo. Cependant, il faut dire qu'on ne rentre guère en empathie avec celui qui dans le film s'appelle Pierre Jarjeau.
            Il faut espérer que le film ne sera pas vu seulement par ceux qui connaissent le problème de la vie paysanne et de son industrialisation, et par ceux qui pleurent aux vidéos de L214, (car sachez le il y a des séquences insoutenables pour les amis des animaux....), mais trouvera un vaste public.
            Film, d'ailleurs, en est ce bien un? On est souvent plus près du reportage.... même s'il y a de bien belles images de lignes d'horizon, avec les doux vallonnements du paysage. Reportage aussi sur une certaine dureté des relations familiales paysannes. Au début du film, je n'en revenais pas de voir Jacques, le patriarche, VENDRE ses terres à son fils (premiers emprunts)! Je ne savais même pas que c'était possible. Alors qu'une donation aurait permis aux anciens de ne plus être imposables.... Bizarre. Le patriarche c'est Rufus (qui ressemble de plus en plus à Bourvil dans ses rôles dramatiques), magnifique. C'est le paysan d'autrefois, taiseux, bosseur, âpre au gain. Mais sensé...Oh, ce patriarche, il n'est pas blanc bleu, lui non plus. Eleveur de moutons parti de rien, il a réussi à constituer un beau domaine à force de travail.... mais aussi à coups de seringues d'antibiotiques. 
            Quand Pierre revient de l'Ouest américain où il a travaillé dans une énorme exploitation, il a des idées de grandeur plein la tête. Il va faire du chevreau, mais 5000 têtes (nouveaux emprunts). Entassés, là on a déjà mal pour eux quand on les voit jetés sans précaution dans le camion qui les conduit à l'abattoir, pauvres bébés n'ayant jamais connu la joie de l'herbe. Mais le chevreau se vend mal en France (effectivement c'est infect). Alors, une société spécialisée dans l'implantation de poulaillers fait chanter ses sirènes.... elle s'occupe de tout.... y compris de la construction de locaux géants. Tout est automatique.... distribution d'eau, distribution de nourriture, mélange de graines, de farines animales et autres composants immondes (le jour ou le moteur qui injecte la bouffe tombe en panne, il n'y a plus personne). Emprunts massifs. A la vue de ces milliers de malheureuses bêtes ainsi engraissées en six semaines (dix par mètre carré), certaines à l'arrière train déplumé, d'autre ne tenant plus sur leurs pattes, les images de L214 quoi, on se désintéresse du sort de Pierre. Comment un agriculteur digne de ce nom qui respecte son bétail peut il accepter ça?
            Les banques ne suivent plus. Surendetté, et bien que sa femme Claire (l'excellente Veerle Baetens) travaille comme comptable pour assurer le quotidien, la famille ne s'en sort plus. Ni les conseils désagréables du patriarche, ni le soutien de son employé et ami Mehdi (Samir Guesmi), rien ne peut sortir Pierre de cette spirale d'échec. Et lorsqu'un jour les bâtiments prennent feu, la communauté villageoise suspecte celui ci d'avoir mis le feu.... pour toucher l'assurance. En fait, Pierre sombre dans une dépression qui fait de lui une loque, et après un semblant de guérison, ce sera le suicide. Tout cela vu à travers l'oeil aimant et désespéré -ce sentiment qu'il n'y a rien à faire- de Thomas /Edouard... (Anthony Bajon). Guillaume Canet, tête rasée pour ressembler à son modèle, est parfait.
            Film militant donc qui, je l'espère (je me répète) sera beaucoup vu; pour que le public comprenne que cette industrialisation désastreuse de notre agriculture n'est qu'une fuite en avant, parce que sur une exploitation à taille humaine, les familles ne peuvent plus vivre -tout simplement.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    780 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Nous voici plongés dans une saga agricole française entre 1979 et 1998 dans laquelle le réalisateur Edouard Bergeon nous dépeint la vie de ses parents tentant de vivre de la terre après avoir racheté un domaine familial.
    Guillaume Canet incarne à merveille ce paysan jeune et ambitieux tout juste revenu des Etats-Unis pour reprendre le flambeau de son père et faire vivre sa famille de sa passion pour le travail à la ferme.
    Cette histoire vraie ne peut que marquer les esprits et montrer à quel point milieu agricole est un lieu de labeur et de sacrifices où seuls les plus courageux et les plus tenaces peuvent survivre.
    Un véritable témoignage réaliste de la vie rurale en France depuis plusieurs décennies : dur et dramatique.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    Axgau
    Axgau

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2019
    Une énorme claque.
    Je sors à l'instant de l'avant première a Parly 2 où Guillaume Canet et son réalisateur étaient présents pour présenter leur film.
    Je suis tout simplement bouleversé par ce film qui, comme l'explique le réalisateur, retrace l'histoire de sa famille et notamment celle de son père.
    Remarquablement bien joué; très intense.
    Un grand moment de cinéma.
    Ce film donne envie d'aider les paysans qui se donnent tant pour nous offrir de bonnes choses à mettre dans nos assiettes sans gagner un sou pour certains.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 septembre 2019
    Guillaume Canet est exceptionnel dans ce rôle de chef d'exploitation qu'il prend à cœur. Un film qui ne peut laisser indifférent. A voir absolument
    sylvie78
    sylvie78

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    J'ai pu voir en avant-première ce magnifique film qui vous prend aux tripes. Les acteurs sont formidables, Guillaume Canet qui s'est particulièrement investi mais aussi le jeune Anthony Bajon poignant de vérité et de sensibilité. Je recommande vivement d'aller voir Au nom de la terre traitant d'un sujet d'actualité sur les agriculteurs qui ne comptent pas leurs heures de travail jusqu'à l'épuisement, se retrouvent endettés et pris dans un engrenage qui les font sombrer dans la dépression. De nos jours, il n'est pas rare que ces personnes si dévouées sans lesquelles nos assiettes seraient vides, ne vivent qu'avec 300 par mois. Ce film, je l'espère, fera prendre conscience de la dure réalité de l'agriculture.
    Annie Malthery
    Annie Malthery

    4 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    très beau film que j'ai vu en avant première
    il décrit parfaitement l'engrenage de ceux qui cultivent la terre pour nous apporter la bonne nourriture
    mais qui hélàs sont si souvent pris dans l'engrenage de notre monde ou seul le rendement et le profit
    compte aux dépends de ces agriculteurs qui s'endettent et ne peuvent plus en sortir.
    n'est ce pas a nous consommateurs avec eux acheter directement leur produits consommer
    moins car il faut la qualité et non la quantité.
    laisser de coté cette industrie ce monde de production intense.oui nous seuls pourront changer
    le monde.merci au réalisateur qui hélàs en a payé un drame terrible qui le marquera a vie.
    merci a Guillaume canet qui a joliment interprété le personnage et a tous les autres acteurs.
    je recommande d'aller le voir et d'y aller nombreux pour dire merci a notre monde agricole qui en a bien besoin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Un film exceptionnel. Tout est sensible mais sans sensiblerie, vrai et d'une intelligence remarquable. C'est très bien tourné et Guillaume Canet est époustouflant, de même que les autres acteurs.
    Un film qui montre la très dure réalité du monde agricole et l'isolement des agriculteurs face à des situations financières toujours plus difficiles. Un film qui propose un vrai débat de société et qui souhaitons le fera changer les mentalités.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Bouleversant de justesse; De grande utilité publique.
    Dans la veine du très bon "Petit paysan" avec Swan Arlaud.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2019
    « D’après une histoire vraie », est-il indiqué au commencement du film. Elle est d’autant plus vraie, en effet, cette histoire, que, lorsque le film s’achève, une autre indication affichée sur l’écran nous révèle que le réalisateur a entrepris de raconter l’histoire de sa propre famille, la sienne, celle de sa mère et de sa sœur et, surtout, celle de son père. Celui-ci, nommé Pierre Jarjeau dans le film, porte les traits de Guillaume Canet et la première scène nous le montre, le crâne très dégarni et les traits fatigués, l’air d’être au bout du rouleau, tandis qu’il titube en parcourant un sillon d’un champ labouré.
    Que s’est-il passé pour que cet homme soit dans un tel état ? C’est ce que le réalisateur se propose aussitôt de relater. Bien des années plus tôt, au début des années 70, Pierre s’en revient à la ferme familiale après avoir séjourné aux Etats-Unis dans un ranch du Wyoming. Il est beau, entreprenant, il retrouve Claire (Veerle Baetens), sa fiancée, et ne tarde pas à acheter l’exploitation à Jacques (Rufus), son père. Ce dernier, homme intraitable qui n’a que le mot « travail » à la bouche, ne lui fait pas de cadeau. Pierre devra lui verser des mensualités durant de longues années. Mais qu’à cela ne tienne ! Pierre est vigoureux, il ne rechigne pas à la peine, il ne doute pas de sa réussite.
    Le film nous transporte alors vingt années plus tard, vingt années dont on peut supposer qu’elles ont été heureuses. Pierre et Claire ont eu deux enfants : Thomas (Anthony Bajon), déjà assez grand pour donner un sérieux coup de main à son père tout en espérant devenir ingénieur agronome, et Emma (Yona Kervern). Malheureusement, les années du bonheur sont passées et commence le temps de l’épreuve. Pierre est incité à se moderniser, à s’agrandir toujours plus et les dettes commencent à s’accumuler de façon inquiétante. Claire, qui s’occupe de la comptabilité, s’alarme. Malgré cela, Pierre se laisse convaincre de faire bâtir un nouveau hangar pour y installer un élevage de poulets. Ce qui veut dire, concrètement, davantage de dettes et davantage de travail. Et pas question de demander du secours à son père ! Pierre est trop fier et son père trop inflexible.
    C’est une véritable descente aux enfers qui commence alors. Des soucis sans fin, un travail exténuant, sans compter les produits dangereux qu’il faut manipuler, conduisent inévitablement à de sérieux ennuis de santé. Quand un incendie ravage un des hangars, cela ressemble à la fin d’un monde. Pierre ne s’en remettra pas. Il sombre irrépressiblement dans la neurasthénie, au point non seulement de se mettre en danger lui-même, mais d’être menaçant pour ses proches. C’est une famille entière qui croule sous le désastre. Impuissante, Claire, la mère, en est réduite à écrire ses angoisses sur un calendrier, comme si elle tenait le journal de la catastrophe. Quant à Thomas (joué par l’impressionnant jeune acteur dont on avait déjà apprécié le talent dans La Prière (2018) de Cédric Kahn), il se dépense sans compter pour tenter de sauver son propre père, avec l’énergie du désespoir.
    On le sent de bout en bout, Edouard Bergeon a mis tout son être, toutes ses tripes pourrait-on dire, pour la réalisation de ce film. L’œuvre est poignante, elle rend hommage non seulement à sa propre famille, mais aux nombreux paysans qui, chaque année, poussés au désespoir, finissent par se suicider. Un texte affiché sur l’écran, à la fin du film, nous rappelle qu’en France, il y en a un, en moyenne, chaque jour. Bouleversant.
    Yves 4.
    Yves 4.

    107 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    magnifique , Ode au monde paysan.
    Guillaume Canet sublime dans le rôle d'exploitant qui croule sous les dettes.
    il va commettre l'irréparable.
    film sur la difficulté du monde rural.
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