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    Le Cercle des neiges
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    297 critiques spectateurs

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    Harry6489
    Harry6489

    40 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2024
    Le film retrace les 71 jours que les survivants du vol 571 ont passés dans les montagnes en 1972, luttant pour survivre dans un environnement hostile et impitoyable. Ils doivent faire face au froid, à la faim, à la soif, et aux avalanches. Ils doivent également faire des choix difficiles, dont certains les marqueront à jamais.

    Le Cercle des neiges est un long-métrage captivant et émouvant. La réalisation de Juan Antonio Bayona est impeccable, et les images des Andes sont à couper le souffle. Les acteurs sont tous excellents, et ils parviennent à rendre les personnages complexes et attachants.

    La musique de Michael Giacchino est également remarquable, contribuant à créer une atmosphère de tension et d'émotion.

    Le film aborde des thèmes universels, tels que la survie, l'entraide, et la résilience. Il est une réflexion sur la capacité de l'homme à surmonter les épreuves les plus difficiles.

    A voir sans retenue.
    JusteMoi
    JusteMoi

    43 abonnés 332 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2024
    WOOOWWW! quelle claque !
    J'avais vu "Les survivants", excellent film (bien que servi à la sauce hollywoodienne) qui m'avait déjà marquée à l'époque.
    Mais cette nouvelle adaptation du livre "La sociedad de la nieve", écrit par Pablo Vierci, m'a vraiment foutu un choc. Est-ce parce que j'ai vieilli et que je suis plus à même de ressentir la violence de ce qu'ont subi ces personnes, le choc physique et psychologique qu'ils ont dû endurer et l'horrible cruauté de la mort de leurs camarades, amis, familles?
    Je ne sais pas. Mais j'ai été littéralement été scotchée à mon canapé durant tout le film.
    La scène du crash m'a été insupportable tant elle est réaliste. J'ai vibré tout du long, pleuré plusieurs fois, et ri au dénouement heureux (du moins pour ceux qui ont survécu...)
    Il faut le voir.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    Le cercle des neiges est déjà la cinquième adaptation cinématographique d'un fait divers qui a stupéfié le monde en 1972 : celui de la survie, en haute altitude, de passagers d'un avion crashé au sommet des Andes. A partir du livre de Pablo Vierci (2009) et d'une documentation que l'on devine la plus exhaustive possible, interviews des survivants comprises, la version réalisée par Juan Antonio Bayona surpasse les films antérieurs, non seulement par son aspect spectaculaire mais surtout par sa vision exacerbée d'une invraisemblable aventure humaine et collective, mystique si l'on veut, qui tente de répondre à la question : que s'est-il passé sur la montagne ? Une tragédie et un miracle, comme cela a été dit à l'époque et aussi, comme le racontait Carlos Paez, l'un des survivants, en 2022 : "une histoire extraordinaire qui implique des gens ordinaires." Pas des héros, mais des êtres de chair et de sang, confrontés au choix de l'anthropophagie. Si les scènes de l'accident et des avalanches sont époustouflantes, c'est davantage vers la résistance, la souffrance et le pacte entre les vivants, avec l'acquiescement implicite des morts, qui donnent une âme à un film qui redéfinit les contours du film de survie à une dimension viscérale. Personne d'autre que ses acteurs ne saura jamais ce qu'il s'est réellement passé, là-haut, sur la montagne mais Le cercle des neiges a su, sans nul doute, s'approcher au plus près de la vérité, sans voyeurisme ni recherche du sordide, avec un égal usage de virtuosité et de sobriété, aidé par une troupe de comédiens remarquables.
    Zaldi
    Zaldi

    95 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2024
    Peu d'attentes et une énorme claque...je connaissais cette histoire extrêmement bouleversante mais je dois dire que ce film arrive à nous prendre par les tripes avec une force incroyable. Comme pour Killers of the Flower Moon (et d'une certaine façon Oppenheimer) on sort de ce visionnage avec une boule au ventre. Le film est d'une grande beauté avec des plans sur la Cordillère des Andes absolument sublimes. Les acteurs (qui sont pour la plupart uruguayens et peu connus) sont bluffants et ça fait plaisir de voir un film qui priorise la fidélité de l'œuvre en question car oui c'est une histoire vraie. La scène du crash est probablement l'une des plus terrifiantes que j'ai pu voir dans l'histoire du cinéma. Plus immersif que ça c'est difficile...Pour conclure c'est un hommage poignant à ces personnes qui ont vécu l'enfer et à celles et ceux qui n'ont malheureusement pas survécu. Ce film met l'accent sur le côté humain et transpire de réalisme. Quand on sait qu'ils ont tourné sur le véritable lieu du crash ça rajoute un côté poignant à l'oeuvre et ça fait froid dans le dos (sans mauvais jeu de mot). Ce n'est pas un divertissement tout public mais il vaut vraiment le coup d'œil tant il marque les esprits et retranscrit superbement bien cette histoire. L'année 2024 commence d'une magnifique façon.
    2985
    2985

    248 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2024
    Nouvelle adaptation du best-seller de Piers Paul Read, "les survivants" dont la plus connu est sûrement le film du même nom de 93 avec Ethan Hawk, réalisé cette fois-ci par Juan Antonio Bayona réalisateur qui a déjà fait ses armes dans le genre survie. Alors ce remake était-il vraiment nécessaire ? Pas spécialement, car le film de 93 était très bons et qu'un documentaire retraçant lah catastrophe l'accompagnait a sa sortie, mais le savoir faire de Bayona associé aux décors naturels de l'action, permette au film une approche un peu plus intimiste, focalisé sur le côté humain et la resilience de soi, sans jamais tomber dans la surenchère. Bon film, bien interprété, même si la connaissance de l'accident amoindrie la découverte.
    FaRem
    FaRem

    8 631 abonnés 9 521 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2024
    « Certains y ont vu une tragédie. D'autres, un miracle. » Trente ans après "Alive" avec Ethan Hawke, qui n'est pas la première ou la seule, mais la plus connue adaptation, c'est au tour de Juan Antonio Bayona de s'attaquer à l'une des plus folles histoires de survie de notre époque à savoir celle des survivants des Andes. Une nouvelle adaptation qui se veut encore plus proche de la réalité et cela commence avec le casting qui est ici bien plus cohérent que dans la version américaine. Proposition de l'Espagne pour la 96e cérémonie des Oscars, le film retrace cette incroyable histoire avec beaucoup de pudeur et un grand respect. Il n'y a pas de voyeurisme morbide malgré ce qu'ils sont forcés de faire et il n'y a pas de tension ou de dispute pour créer de la dramaturgie. Avec les personnages qui portent les véritables noms, il s'agit d'un véritable hommage aux victimes et aux survivants. Une histoire de courage, de résilience et de solidarité pour un film touchant, remarquablement incarné et visuellement impressionnant que ce soit les scènes de catastrophe ou la beauté des paysages naturels.
    Laetitia Matzneff
    Laetitia Matzneff

    6 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2024
    Netflix est capable du pire comme du meilleur et la c'est le meilleur. Même si l'histoire est vraie elle est filmée avec beaucoup de réalisme. Voir les rescapés entre le courage, abnégation, désespoir, rire, courage, décision difficile qui les a sûrement hanté pendant très longtemps c'est une magnifique leçon. Et puis il y a cette montagne superbe mais tellement dangereuse,des acteurs formidables et une musique de fin sublime et en plus une voix off qui apporte énormément au film. Pour moi en plus d'être un film c'est une leçon de vie. Le film est pressenti pour l'oscar du meilleur film étranger et j'espère qu'il le remportera.
    elriad
    elriad

    431 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2024
    Puissant par son sujet, pudique et intelligent dans sa réalisation, ce drame bouleversant qui est arrivé en 1972, est un exemple de solidarité humaine, de résilience, d'instinct de survie et de sacrifice. Déjà traité à l'écran, cette nouvelle version plus humaine que spectaculaire, même si les scènes de catastrophe ne son pas oubliées, s’intéresse au plus près aux protagonistes, filmant visage et regards, rythmant silence et complicité, offrant au travers de cette terrible aventure une formidable leçon de vie que nul n'est en droit de juger. Une réussite.
    RedArrow
    RedArrow

    1 663 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2024
    Dans le froid ambiant, quoi de mieux que de retrouver un peu de chaleur autour d'une revigorante dégustation de chair humaine au milieu de la Cordillère des Andes ? Bon, pas mal de choses, on vous l'accorde, mais cette adaptation de la forcément toujours sidérante histoire du crash du vol Fuerza Aérea Uruguya 571 et de ses survivants (dont la majeure partie était une jeune équipe de rugby uruguayenne), obligés au pire pour survivre durant soixante-et-onze jours dans les conditions les plus extrêmes, s'impose d'emblée comme un des moments forts de l'année cinématographique 2024 !

    Évidemment, avec le talent qu'on lui connaît, notamment pour conjuguer l'amplitude universelle des émotions humaines à celle d'une catastrophe dévastatrice ("The Impossible"), Juan Antonio Bayona est le principal chef d'orchestre de la réussite de cette vision d'une tragédie restée dans les mémoires par ses parts les plus obscures qu'elle distille dans les esprits à sa simple évocation. D'ailleurs, c'était peut-être justement le problème le plus important d'un nouveau long-métrage sur ce sujet (surtout d'une durée aussi imposante et après déjà quatre adaptations sur grand écran): ne pas titiller une curiosité assez forte autour de cet événement dont une grande partie du public connaît la teneur et les pires contours. Mais, comme à son habitude, la force de la mise en scène -et donc la nouvelle lecture qui nous en est faite ici- par le réalisateur espagnol va tout emporter sur son passage.

    D'abord, par la maîtrise assez dingue du récit qui, en parallèle de nous plonger dans les recoins les plus sombres de la page cannibale attendue, va nous happer sur tous les autres aspects de survie de ce cercle de rescapés où, certes, quelques visages et caractères se distinguent brillamment (Numa en tête) mais qui est vu avant tout comme une seule entité humaine face à cet environnement austère, un antagoniste omniscient ayant manifestement décidé de tout mettre en oeuvre pour les briser jusqu'à atteindre les tréfonds de leur collectif d'âmes en détresse. Que soit en termes de rebondissements savamment dilués sur l'ensemble (et tout est véridique, du moins, rapporté par les vrais protagonistes, bon sang !) ou du flot d'émotions délivré par sommets sur la durée, "Le Cercle des Neiges" ne cesse d'élargir son éventail sur ces deux aspects afin de nous captiver autant dans ses moments de plus terrible obscurité que ceux de vive lumière.
    Comment ensuite ne pas aborder la mise en scène en elle-même, support indéfectible de la solidité de ce récit par son habilité à en exacerber tous les points forts, avec le double visage de ce cadre (sans pitié et magnifique à l'écran) pour le répercuter sur les dilemmes tourmentés des survivants, déchirés entre leur humanité et leur envie de survivre par tous les moyens ? Encore une fois, la réalisation de Bayona est irréprochable, nous secouant avec la même force que les drames successifs qui s'abattent sur ses héros, nous enfermant dans le huis-clos oppressant d'un abri de fortune où la chappe toujours plus croissante des souffrances qui y règne se fait ressentir presque littéralement, éteignant une à une devant nos yeux les rares braises restantes d'une jeunesse innocente en train d'agoniser à cause d'une Mère Nature que l'on croirait douée de la conscience la plus perfide à leur égard, nous égrenant les noms et les âges des mourants pour nous ramener bien sûr à la réalité du drame mais aussi pour en jouer de façon sensible et astucieuse lors d'un tournant décisif de la narration, nous faisant magistralement vibrer grâce à un final à la puissance émotionnelle imparable, où la chaleur d'une séquence symbolique absolument magnifique (la rivière) vient transpercer les glaces pour s'emparer petit à petit de l'intégralité de l'écran au son de la partition inspirée de Michael Giacchino... Bref, en faisant magistralement de nous, spectateurs, un rescapé du vol Fuerza Aérea Uruguya 571 qui, pour rester en vie, a dû commettre l'innommable.

    On terminera bien entendu sur le virage cannibale vis-à-vis de passagers décédés, envisagé dans la seule optique de survie pure et dure de la part d'hommes devenus complètement impuissants face à leur sort. Par l'entremise de différents caractères et hésitations sur ce choix qui n'en est bientôt plus un, "Le Cercle des Neiges" n'élude aucune question engendrée par ce point de non-retour, le confronte aux dernières barrières que sont la morale, la loi, la foi, les conventions sociales et, plus simplement, ce qui nous définit philosophiquement en tant qu'être humain avant de basculer dans un inéluctable où ce qui peut être encore vu par certains comme une viande de subsistance prend soudainement un visage, se transforme pour d'autres en une denrée banale au détour d'un bout de chair arraché sur un tas de vertèbres comme un vulgaire chewing-gum ou devient un leg volontaire laissé comme la plus grande preuve de fraternité envers autrui qu'il puisse exister.
    Alors, oui, si on devait y pointer du doigt un petit défaut, on pourrait penser que des rugbymen d'une vingtaine d'années se posant autant de questions existentielles (par l'intermédiaire de dialogues aussi profonds et bien écrits qui plus est) résonnent un peu faux, et ce sans préjugés hâtifs, même dans ce contexte, mais la force de conviction d'un formidable casting dans son ensemble arrive sans mal à nous le faire oublier (mention spéciale à Enzo Vogrincic, un Adam Driver uruguayen sur pattes qui ne fait que lui ressembler de plus en plus au fil de la dégradation physique de Numa).

    Pas sûr que vous verrez la charcuterie d'une raclette dégustée entre amis d'un bon oeil après avoir passé un tel séjour dans ce "Cercle des Neiges" mais, une chose est certaine, vous aurez vu un des meilleurs films de survie de ces dernières années. Et peut-être même le plus fidèle long-métrage (dixit un des rescapés) consacré à cette folle histoire d'hommes ayant fait le choix de rester debout par tous les moyens.
    24titouille
    24titouille

    34 abonnés 629 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2024
    Ce long métrage catastrophe de Juan Anonnio Bayona retrace l'histoire vrai du crash d'un avion transportant une équipe de Rugby Uruguayenne et leur familles en direction du Chili. Mais au dessus de la Cordillère des Andes, l'avion se crash et les survivants vont devoir survivre dans ce milieu froid et hostile.
    Ici le réalisateur réussit la prouesse de ne pas tomber dans les clichés du film catastrophe, du type blockbuster, et nous transmets une oeuvre d'une profonde humanité. Pas de plan sensationnel mais un histoire poignante réalisé grâce à une exploitation profonde des personnages par l'intermédiaire d'un narrateur. En effet il ne se contente pas d'une simple chronologie, il va nous faire ressentir autant le désespoir que l'espoir, car c'est bien celui-ci au même titre que leur foi qui va leur donner la force d'espérer et donc de survivre.
    Le questionnement de la foi est un des autres thèmes du film intrinsèquement lié à celui du cannibalisme que le réalisateur aborde avec intelligence.
    Intelligence, humanité et sensibilité, voilà comment sont abordés la mort, la survie et la foi dans ce chef d'oeuvre uruguayen de Juan Antonnio Bayona. Un très grand film.
    lmc-3
    lmc-3

    270 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2024
    Irréprochable sur le plan visuel.

    La première heure et demie est vraiment longue, très unilatérale, sans surprise, on a un enchainement de noms auquel on est incapable d'accorder de visages, toujours une quinzaine de personnes à l'écran, quelque soit le nombre de morts qui s'empilent, puis ça commence à bouger, pour finalement filer vers le dénouement attendu.
    En sommes: sinon les thèmes et la propreté générale apportée à l'écran, rien de bien transcendant.
    Un peu long pour ce que c'est.
    Clint B
    Clint B

    50 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2024
    Je ne saurai dire combien de fois cette histoire a été portée à l'écran, mais Bayona en a fait un bon film, c'est le principal. Après lorsque vous avez 2 ou 3 films et quelques docus sur le sujet, il est certain que son sujet perd un peu de sa magie, mais c'est un vrai bon film.
    Johan b
    Johan b

    40 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 avril 2024
    Incroyable, fascinant des êtres ordinaires qui ont vécu l’extraordinaire. Je tire mon chapeau à tous ces jeunes qui ont survécu à cette tragédie immonde.
    ACKA
    ACKA

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2024
    Film somptueux et terriblement humain. Pas de voyeurisme, juste des destins hors de commun.
    Et une montagne à la fois magnifique et mortelle 🙏
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    527 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2024
    Il va finir par l'obtenir son étiquette de cinéaste de l'extrême, ce Juan Antonio Bayona. Non pas que le réalisateur s'échine à foncer dans les tournages à problèmes ou les histoires irracontables. Mais depuis sa révélation en 2006 avec l'Orphelinat, Bayona a veillé à toujours challenger son public autant que lui-même. Coup sur coup, il a réparé une famille au milieu du tsunami survenu en Asie du sud-est en 2004, accompagné un enfant face à la maladie de sa mère et pris la succession de Steven Spielberg chez les dinosaures. Nouvelle étape : relater les évènements entourant le crash du vol Fuerza Aérea Uruguaya 571 dans la Cordillère des Andes en 1972 et le destin des 29 passagers coincés dans ce désert de glace. C'est suffisamment rare pour le signaler, Netflix peut être fier d'ajouter Le Cercle des neiges à son catalogue.

    Deuxième survival dans sa carrière après The Impossible, Juan Antonio Bayona réussit le tour de force de faire aussi bien voire mieux encore. Sans avoir la prétention de partager les souffrances de l'équipage, la mise en scène parvient néanmoins à en donne une petite idée en laissant l'empathie et l'imagination faire le reste. Le film est d'une facture impressionnante, les effets spéciaux sont de qualité, le travail sonore de très haute tenue et l'immensité de l'environnement face la petitesse des humains est saisissante. Bayona étend son intrigue sans tirer la corde, le récit multiplie les péripéties en un labs de temps suffisamment important pour les rendre impactantes. Il y a beau ne pas avoir de personnage principal ni grande caractérisation (un défaut, il faut le reconnaître), le jeu sur les longues focales nous rapprochent de plus en plus des rescapés, transis par la froid, la fatigue et la faim.

    On ne tourne pas autour des questions morales épineuses, des revirements brutaux et du fil tendu sur lequel tanguent les survivants. Une pente glissante que Le Cercle des neiges négocie avec sang-froid, honnêteté. Les nerfs sont mis à rude épreuve. Mais plus que l'effroi devant les recours pour survivre, c'est la notion même du don de soi qui est remise au centre de ces problématiques, en faisant participer la voix des morts autant que celle des vivants. Comme Alfonso Cuarón le faisait dans Gravity, Bayona parsème le film de symboles et d'interrogations sur les notions de foi, de courage et de sacrifice, en ramenant leurs représentations aux actions les plus simples et concrètes. Dans cet exercice, il est grandement aidé par les compositions magistrales de Michael Giacchino, qui font monter les larmes aux yeux dans le bouleversant épilogue. On est pas près d'oublier ce voyage.
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