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Estonius
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3,5
Publiée le 13 mars 2024
Ça n'avait rien d'évident, le calvaire de naufragés du vol 571 a duré 72 jours et le retranscrire en 2 heures ½ constitue une gageure. Mais force est de constater que le réalisateur s'en tire très bien. Le contraste entre la beauté de la Cordilière et la tragédie des passagers est saisissant. Déjà en 1930 Henri Guillaumet naufragé de l'aéropostale dans la Cordilière déclarait "Ce que j'ai fait, je te le jure, jamais aucune bête ne l'aurait fait »" 41 ans plus tard l'histoire s'est répété en pire et Bayona a choisi de n'en sélectionner que les moments forts, privilégiant les rapports humains au mélodrame. Alors bien sûr on peut toujours ergoter, ça parle un peu de Dieu, mais on n'en fait pas toute une tartine non plus, et puis ça fait partie de l'histoire. On pourra aussi regretter quelques trop long dialogues, mais que voulez-vous en 72 jours il faut bien que les gens parlent. Il y a beaucoup de protagoniste à ce point qu'on a parfois du mal à les distinguer les uns des autres d’où sans doute un certain déficit d'empathie, mais lorsque arrive la conclusion, le réalisateur parvient à nous faire partager la joie des rescapés et j'ai trouvé ça très fort
J'ai vu le film de 1993 « Les survivants » relatant cette incroyable histoire véridique. Il m'avait impressionné et là, en voyant ce remake, il n'y a plus l'effet de surprise parce que je savais exactement ce qui allait se passer. Néanmoins, c'est tellement fort comme acte extrême de survivance que c'est toujours très émouvant de voir cet instinct de survie. La fin est traitée différemment dans les deux cas, celui-ci mettant davantage l'aspect sur les retrouvailles familiales et les corps amaigris, celui de 1993 donnant plus d'importance aux médias. Je fais juste une critique sur la longueur qui réserve quelques moments faibles et redondants.
De Juan Antonio Bayona, j'avais déjà vu "The Impossible", avec Naomi Watts et Erwann McGregor. Le film, très réussi, traitait du tsunami survenu le 26 décembre 2004 en Asie du Sud-Est à travers le destin d’une famille américaine partie en vacances en Thaïlande. Images spectaculaires d’une catastrophe qui fit près de 300 000 morts. Cette fois encore, Juan Antonio Bayona s’empare d’un événement ayant réellement existé, à dimension là encore catastrophique, à savoir le crash d’un avion uruguayen transportant une équipe de rugby, survenu dans la Cordillère des Andes en octobre 1972. Réalisateur rare, c’est seulement son 5e long-métrage en 17 ans. Et long, effectivement, il l’est, presque 2 H 30. Mais une durée nécessaire car, si la scène de la catastrophe (séquence remarquable) arrive assez vite, c’est ensuite le temps nécessaire pour développer la succession épouvantable d’épreuves que les survivants devront affronter durant plus de 2 mois, perdus à 3 600 m d’altitude au beau milieu d’un enfer blanc. Nature sublime, hostile. La photographie est magnifique, on imagine ce que cela aurait donné sur grand écran. C’est aussi le temps nécessaire pour développer la personnalité des rescapés, individus autant que groupe (la force, les failles, l’énergie du désespoir) et ainsi rendre hommage à tous les acteurs de cette tragique épopée humaine… à la limite de la déshumanisation. Je ne connaissais aucun des comédiens mais tous sont excellents. Un film poignant. A voir.
Un film bouleversant et viscéral, superbement mis en scène par Bayona. On connait l'histoire et le dilemme et pourtant on continue de s'identifier et de se mettre à leur place. Le casting est plutôt bon. Vraiment dommage cependant que le film s'étire en longueur inutilement, surtout pour tourner un peu en rond.
Une réalisation impeccable, l'histoire est dotant plus accrocheuse car tirée d'une histoire vraie, là où on s'attarde plus sur le côté après le crash, ils auraient sympa d'avoir un peu plus de temps de s'attacher aux personnages-clés de l'histoire avant le crash.
Le Cercle des Neiges est un film poignant, puissant, qui ne laissera personne insensible. Il s'agit d'un nouveau film sur l'histoire extraordinaire, effroyable de la catastrophe aérienne impliquant une équipe de rugby qui s'écrase dans les Andes. Les survivants vont devoir lutter pour survivre en pleine montagne. Un 1er film nommé "les survivants" a déjà été fait et était aussi très fort mais celui-ci montre encore d'un cran. Sans compter les décors majestueux, la tension et la mort seront durs à suivre. Bref : un cercle majestueux et cruel !
On peut déjà le dire, "Le Cercle des neiges" est l’un des meilleurs films de ce début d’année. Le long-métrage qui retrace le crash d’un avion uruguayen en plein cœur des Andes dans les années 1970 transcende pour sa retranscription de la catastrophe en offrant un spectacle poignant. Le réalisateur Juan Antonio Bayona aborde des thèmes complexes tels que les croyances et le cannibalisme, et réussi à explorer l’humanité de chaque survivant au travers de personnages profonds, incarné par un casting talentueux. La puissance du film repose également sur sa réalisation exceptionnelle, les équipes ont su offrir une mise en scène calibrée qui plonge parfaitement le spectateur dans l'horreur de la survie et l'espoir d’un sauvetage. En définitive, "Le Cercle des neiges" est une claque, un joli chef-d'œuvre qui a su nous faire vivre chaque instant entre frissons, tristesse et horreur. - 18/20 Critique sur Le Cercle des neiges (film) Vu le 07.01.2024 sur Netflix
Le cinquième long-métrage du réalisateur espagnol Juan Antonio Bayona, sorti en 2023, reprend le célèbre fait divers du crash d’un avion dans la cordillère des Andes survenu en 1972 et dont seize passagers ont survécu malgré des conditions effroyables. Avec une matière première aussi vertigineuse, l’histoire reste bien évidemment captivante. Néanmoins, en relatant scrupuleusement les faits d’un point de vue collectif, le cinéaste ne parvient pas pleinement à restituer la dimension personnelle des états d’âme de ces rescapés. On appréciera toutefois le caractère sobre du propos évitant toute morbidité ostentatoire. Bref, un film mémorable sur une tragédie humaine hors du commun.
Je connaissais l'histoire hors du commun de ces survivants de l'extrême. Au delà du sujet, la performance des acteurs, tous inconnus est la deuxième claque de ce film. On oublie que ce sont des acteurs tant ils sont imprégnés et c'est grâce à eux et à une réalisation impeccable que l'on touche un peu , un peu, le drame vécu par ces hommes. Respect à eux et à ce film qui évite les effets propres à ce genre de sujet très délicat et profondément existentiel. La vie, rester en vie malgré tout... Si ce film peut faire réfléchir les ronchons, les grincheux, les nantis que nous sommes, ce sera déjà ça. Un simple carré de chocolat devrait nous ravir au delà de tout et pourtant ...
Très bonne surprise ! En règle général je ne suis pas super fan du cinéma espagnol... mais ici nous trouvons une très bonne réalisation et de très bon acteurs qui incarne à la perfection ces pauvres gens qui ont vécu ce drame. Les petits cameos des véritables personnes sont assez subtile et bien placé. C'est un bon film !
Un crash d’avion, 71 jours plus tard, 16 survivants.
Cette équipe de rugby va devoir faire appel à leur solidarité pour rester en vie.
Un film de survie bien ficelé qui retrace l’histoire vraie du vol 571 en direction du Chili.
Le film nous fait vivre l’enfer. Les éléments s’acharnent sur eux telle une malédiction. Avalanches, tempêtes, nuits glaciales, famine, blessures infectées, rien ne les épargnent.
J’ai eu aucun mal à être sensible à leur situation, mais j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher réellement à leur histoire, bien que celle-ci soit tragique et tirée de faits réels.
En effet, la réalisation est beaucoup trop Hollywoodienne à mon goût et les réactions sont parfois sûr-jouées. J’avais parfois l’impression de regarder un film genre 2012, ou le jour d’après. Le traitement de l’image est beaucoup trop « grainé », contrasté, ce qui renforce ce côté « cinema ». Les vues aériennes x20 au dessus de l’avion … faut doser.
Il n’en reste pas moins une histoire horrible et tragique qui soulève beaucoup de questions éthiques quant à la survie en milieu extreme.
Cinéaste de l’imaginaire et de la fable, Juan Antonio Bayona ne trouve jamais dans son adaptation du récit de l’accident et de la survie des passagers uruguayens la puissance symbolique espérée, la faute à une fidélité scrupuleuse à l’égard des événements qui l’empêche de déployer son univers ; en lieu et place, une religiosité constipée qui mute en martyrologie enrichie aux symboles bibliques aussi lourdement assénés que les coups et les chocs reçus par les rescapés. La musique sirupeuse de Michael Giacchino, qui tente de récupérer la douceur mélodieuse de Fernando Velázquez, échoue à élever vers des sommets spirituels un scénario factuel ; pourtant, la réalisation ne prend pas le temps de confronter l’homme, individu tout petit, au gigantisme de la montage, enfer blanc dépourvu du moindre son et de la moindre vie, trop occupée à saisir par des effets complaisants la douleur physique et morale des sportifs. Aucun vertige ne naît de la confrontation des protagonistes à leur environnement – nous sommes loin de l’intelligence avec laquelle The Reef (r Andrew Traucki, 2010) ou Stowaway (Joe Penna, 2021) représentaient l’évolution hasardeuse d’un personnage dans un élément hostile, qu’il s’agisse du grand large ou du vide. La Sociedad de la nieve ressemble à quantité d’œuvres déjà réalisées, ne dispose ni d’une puissance allégorique ni d’une véracité documentaire ; et tiraillé entre ces deux extrémités le voilà engagé dans un hyperréalisme à tendance gore qui délaisse la profondeur et la complexité émotionnelle de son équipe pourtant définie par sa solidarité et son courage. Sur un thème similaire, The Impossible (2012) trouvait, dans ses élans mélodramatiques, une originalité de traitement doublée d’une puissance de cinéma véritable.
"Présenté en clôture de la 80e édition de la Mostra de Venise, Le Cercle des neiges jette un coup de froid sur Netflix en revenant sur la tragédie humaine qui a suivi un crash d’avion dans la cordillère des Andes en 1972. Ce que les médias ont qualifié de « miracle » ne l’est pas nécessairement pour les survivants. Moins sensationnaliste que les précédentes adaptations, cette dernière expérience survival dépeint la condition humaine et les limites de la foi avec une véracité saisissante."
"Society of the Snow, de son titre international, recueille ainsi les faits et les pensées des survivants et des morts. C’est à Juan Antonio Bayona que l’on confie la lourde tâche de porter ces vérités à l’écran, d’où les détails minutieusement réalistes et immersifs du crash aérien ou encore d’avalanches claustrophobiques. Ce fut un véritable défi sur le plateau de The Impossible avec un tsunami vu de l’intérieur. Et c’est de nouveau le cas ici avec un récit beaucoup plus statique, mais qui présente d’autres intérêts dans la cohésion d’individus, poussés à cohabiter dans des situations extrêmes, sans vivres ni moyen de contacter les secours. Si l’anthropophagie notoire de l’événement reste dans l’inconscient collectif, le cinéaste espagnol cherche à mettre les choses au clair concernant cette pratique qui, malgré son évocation, est respectueuse des défunts."
"Juan Antonia Bayona livre ici une impeccable reconstitution de l’odyssée des survivants. En épousant un point de vue différent de ses prédécesseurs, il détourne cette fausse idée que l’on se fait du miracle. Les individualités ne sont pas forcément à plaindre, malgré le maigre développement des personnages, car le collectif est ce qui rassasie ce récit épique uniquement en apparence. A défaut de lancer les hostilités de 2024 sur les grands écrans, le cinéaste tire parti de ce récit qui touchera bien plus de monde sur la plateforme du N rouge. De quoi nous tenir crispés sous nos plaids encore un moment. [...] On se réchauffe le cœur avec Le Cercle des neiges, une ode précieuse à la résilience, à la camaraderie et à la vie."
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Bon d'accord les acteurs sont convainquant, les décors assez beaux, mais le film n'apporte rien de bien nouveau au film d'origine. C'est bien parce que c'est tiré d'une histoire vraie que ça tient la route ...
Pas mal... Raconte l histoire vrai des survivants d'un crash d avion en 1972... Un début très prenant... Puis beaucoup de longueurs et de scènes pathos avec une musique à faire pleurer dans les chaumières... Le film est aussi trop épuré concernant la question du cannibalisme... On ne voit rien et le film est moins dure à regarder... Mais c'est un choix artistique que de préfèrer suggérer cette question... Après c'est pas un film d horreur... Bref j'ai bien aimé le début puis je me suis un peu ennuyé après 1h10 de film en attendant la fin...