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soniadidierkmurgia
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4 185 critiques
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4,0
Publiée le 1 juin 2014
Il y a comme ça dans la carrière des actrices des heureuses rencontres. Charlotte Rampling s’offre donc avec François Ozon la possibilité de reprendre une carrière laissée en suspens depuis quelques années. Entourée de Bruno Cremer elle nous brosse le portrait d’une femme qui ne peut se résoudre à accepter le probable suicide de son mari dépressif. Pourquoi ? Sans doute a-t-elle peur de se trouver confrontée à la dure réalité de son couple et de son attitude qui a permis à son époux de sombrer tout doucement à côté d’elle sans qu’elle ne veuille jamais déranger son confort intellectuel. Le rôle est magnifique mais très dur à soutenir. On imagine que Charlotte Rampling a du puiser au tréfonds de son âme et peut-être de ses expériences personnelles pour trouver le ton juste et rendre palpable le désarroi de cette femme qui tout en sombrant s’efforce de rester digne. Les scènes avec celui qui tente de la séduire sont particulièrement pénibles et nous montrent bien que les gens dépressifs n’hésitent souvent pas à faire souffrir autrui estimant égoïstement que rien ne peut égaler leur chagrin. La scène finale sur la plage où l’on voie courir Rampling après une silhouette qui au loin lui fait croire que son mari est toujours vivant est d’un pathétisme renversant tant on sait que cette petite femme qui s’enfuie court vers les abîmes de la folie. Quand les attaches avec la réalité se coupent, le chemin du retour à celle-ci est souvent très aléatoire.
Ozon sort la tête du sable et nous enfonce bien sous le sable à son tour. Une histoire qui tient bien son grain de sable pour sa légère complexité, Charlotte Rampling habité par la disparition de son mari n'arrive pas à refaire surface. Sous le sable contient aussi des passages souvent criard de noirceur, le malaise s'installe assez vite comme le coup de la morgue ou la police aurai retrouver son corps, elle joue avec sa descente aux enfers et se refuse à accepter la mort de son mari. La réalisation est lente et se veut nourrissante de dureté réel.
"Sous le sable" est un film magnifique, d'une beauté et d'une humanité immenses. Ozon, qui comme d'habitude nous livre une histoire bien ficelée, nous transporte pendant plus d'une heure. Charlotte Rampling est tout simplement d'une beauté et d'un sincérité a couper le souffle.
Le film a deux défauts, l'extrême minceur de son scénario qui ne permet que peu de développements et sa lenteur (qui en est une conséquence, tout cela étant tiré à la ligne). Peu intéressant donc malgré la qualité de l'interprétation de Charlotte Rampling
un film sobre sur le deuil et ou l'attente dans le cas d'une disparition. Charlotte Rampling est convaincante dans le rôle de Mary, dont le conjoint a disparu en allant se baigner : noyade, fugue ? En pratique on comorend bien qu'au fond d'elle même; elle sait, mais par confort, peur de l'insoutenable, elle se laisse aller au déni. Le film, lent, tourne quand même un peu en rond
Un drame poignant, au scénario bien construit et reposant sur une actrice au top de sa forme et des plus convaincantes. Il est dommage que la réalisation soit trop sage, trop classique!
François Ozon ou le "cinéaste" de l'inutile, du pseudo-intellectualisme français, prétentieux, sans raisons de l'être. Film long, laid, lassant, "Sous le sable" est un échec monumental du cinéma français qui se veut sérieux. Ça devient surtout très ridicule. Situations et dialogues sans intérêt, Charlotte Rampling est au bout d'un certain temps un peu insupportable... Aucune audace dans la mise en scène, le film ne mène nulle part. Le personnage interprété par Rampling n'est pas intéressant, la folie est mal traduite. Le film ne se résume qu'à de longs et pompeux passages d'hallucinations, de soit disant folie et d'aventures avec un autre homme qui tentent désespérément de combler le vide d'un scénario racoleur, sans réel dénouement. Frustrant, lassant, "Sous le sable" est à oublier... à enterrer en creusant au plus profond de ses souvenirs de cinéphile, les regrettables, les plus honteux.
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3,5
Publiée le 1 septembre 2019
Beau drame intimiste illuminè par la radieuse Charlotte Rampling, tout en douleur contenue, sous la camèra à fleur de peau de François Ozon qui signait là son cinquième long-mètrage! Sensible, pudique, bouleversant, tout se met en place dans "Sous le sable" : un couple au bord de la mer! La mari disparait : noyè ? cachè ? La femme attend [...] Difficile sur le coup de ne pas penser à Monica Vitti dans "L'avventura" de Michelangelo Antonioni! Une actrice accomplie qui n'a jamais peur de se mettre en danger, un jeune cinèaste un rien provocateur...Rampling / Ozon, une belle rencontre autour d'un scènario inspirè d'une histoire vècue dans l'enfance du rèalisateur! Le spectateur est sous le charme de Rampling! On l'aime pour les moments où elle est effectivement très belle et les moments où elle est plus dèmunie et dèfaite...
Une bonne performance pour Rampling par contre j'aurai aimé voir un peu plus Crémer. Le film est bien installé, un peu à l'ancienne, en revanche la situation est trop vite cernable et la suite n'apporte pas de développements. On s'ennuie donc un peu.
Pour son quatrième long-métrage, François Ozon brouille les cartes avec un calme et une adresse impressionnants. La force du film réside dans cette perpétuelle incertitude concernant le mélange entre fantasme et réalité, rendu possible par la confrontation de la preuve à la croyance. Et si l'aspect troublant du film devient plus mécanique et par conséquent plus prévisible dans la seconde partie, Ozon aura en partie réussi son coup en préservant le mystère jusqu'à une dernière séquence riche en interprétations et émotionnellement forte. De grands acteurs et une belle mise en scène (qui aurait gagnée à être encore plus épurée) pour un film parfois fascinant.
Comment une femme amoureuse peut-elle réussir à faire le deuil de son époux suite à sa disparition tragique? Etonnamment, François Ozon ne se fourvoie pas dans cette thématique mais, au contraire, épate tant sa dextérité lui permet de maîtriser ce sujet avec une incroyable justesse... On reste captivés par la crédibilité de l'ensemble et par le réalisme absolu de l'interprétation de Charlotte Rampling...
Un film solide, aux personnages d'une grande finesse psychologique et porté par une Charlotte Rampling une nouvelle fois épatante. Très sobre, sans fioritures.
Ozon a des idées scéniques intéressantes dans sa représentation de la psychose, mais sa timidité formelle empêche l'uvre de décoller. Charlotte Rampling, elle, apporte presque tout ce que le film a de plus beau. Fluidité, intensité, véracité. Elle montre qu'elle est une grande actrice.
Je m'attendais un film long, fait de silences et bien pas du tout ce film passe assez vite. Il nous raconte le deuil d'une femme qui a perdu son mari. La veuve est magnifiquement jouée par Charlotte Rampling.
l'idée de départ du film n'est pas vilaine. mais on tourne en rond très vite. la clé du film est révéler en 20min, déjà qu'on s'amuser guère avant, on se fait chier après. remarque, amuser n'est peut-être pas le mot pour décrire ce drame. le duo Rampling-Cremer ne fonctionne pas. bref, c'est pas terrible. voir médiocre.