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Max Rss
203 abonnés
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0,5
Publiée le 24 avril 2019
J'ignore si on peut parler de nadir, mais ce qui est certain me concernant, c'est qu'il s'agit là du sixième film de François Ozon que je vois et il est pour moi le plus mauvais. Pourtant, l'idée ne manquait pas de sel. Cette femme qui vit dans le déni de la disparition de son mari, ça me plaisait bien. Mais à l'écran, c'est juste imbuvable. Déjà, j'ai commencé à froncer les sourcils dès le début. Le mari disparaît. Sa femme va chez les flics. Bon, rien d'anormal jusque là. Mais c'est après qu'il y a un truc qui me chiffonne : un mec dit qu'un hélico va être réquisitionné. Et l'hélico arrive de suite sans aucune transition. A croire que les mecs sont devins. En temps normal, on ferme les yeux sur ce genre de choses, mais pour un film qui se veut aussi sérieux, c'est se tirer une balle dans le pied. A partir de ce moment, je prends le film en grippe. Je le soupçonne de prendre son spectateur pour un crétin. Après ça, c'est comme qui dirait du n'importe quoi. La femme a des visions, d'accord, mais que c'est mal fait. La folie est retranscrite avec une maladresse incroyable. Même un cinéaste débutant n'aurait pas failli à ce point. C'est mou. On s'ennuie. Les dialogues sont d'une pauvreté affligeante. Tout le long, Ozon, conscient que son film est vide, cherche à combler cette carence. Moi, tout ce que j'ai vu dans ce "Sous le sable", c'est l'oeuvre d'un cinéaste se croyant génial et qui se regarde le nombril pendant une heure et demi. Je me demande encore comment l'ami François s'y est pris pour convaincre Charlotte Rampling et Bruno Crémer pour leur faire admettre qu'ils avaient quelques chose à jouer.
3 ans avant swimming pool, F. Ozon filme C. Rampling et évoque le déni, le deuil et la reconstruction impossibles. on retrouve déjà son goût pour la projection du subconscient dans la réalité. malheureusement, le traitement de ce drame aurait pu aller plus loin et manque de relief, faute à un scénario plutôt faible.
Durant l’été un couple de quinqua tranquilles rejoint leur résidence secondaire au bord de l’océan. Sur la plage alors qu’elle est assoupie ; lui, part nager, et ne revient pas. Noyade, suicide, fugue ; elle hésite, mais la réalité est tellement plus pragmatique. Devant la dureté de la disparition, elle se réfugie dans le déni et repousse au maximum un deuil pourtant incontournable. Voilà un Ozon bien ancré dans la réalité. Dégraissé de toute provocation ou manipulation, son film brosse un portrait de femme livrée à toutes les étapes d’une reconstruction difficile. Mais refusant fermement cette mort, elle réinvente une vie à son mari ; la réalité la rattrape pourtant presque quotidiennement. Tellement heureuse d’avoir un mari, même virtuel, plutôt que mort. Mais le spectateur, lui, ne se fait jamais d’illusion sur la mort réel du mari ; mais pas non plus sur la santé mentale de la veuve. Ce film est donc intégralement porté par la performance d’actrice de Charlotte Rampling car le scénario ne laisse que peu de place aux surprises. En çà c’est très loin de nombreux films d’Ozon. Encore un François Ozon surfait… ne mérite pas le détour
Il y a toujours chez François Ozon une manière de filmer ses personnages, de les aimer, de les comprendre, qui nous touche sincèrement et durablement. « Sous le sable » ne fait pas exception à la règle, cette étrange histoire d'obsession et d'auto-persuasion dégageant quelque chose de fort, voire d'assez dérangeant. C'est d'ailleurs pour cela qu'on s'identifie un minimum à cette femme très particulière, subtil équilibre entre abnégation totale et profonde fragilité. Alors c'est sûr : certains seront plus sensibles que d'autres à ces élucubrations parfois vraiment particulières, si bien qu'on se dit parfois que c'est un peu trop. De plus, ce côté « on idéalise à 500% un homme qui n'a pourtant pas l'air si exceptionnel que cela » a parfois ses limites, même si l'héroïne n'est évidemment pas la première à faire cela. Reste que l'on y croit la plupart du temps, le mérite en revenant aussi à Charlotte Rampling, impérial dans un rôle compliqué et légèrement ambigu. Jolie utilisation enfin des personnages secondaires, présents sans non plus encombrer le récit d'une femme par définition seule... Bref, pas le meilleur Ozon, mais comme toujours chez le cinéaste un regard profond et subtil, faisant de « Sous le sable » une œuvre digne d'intérêt.
Marie et Jean mènent une vie heureuse et sans accroche depuis 25 ans. Pendant leurs vacances d’été dans les Landes, Marie s’endort sur la plage avec son livre. A son réveil, son mari a disparu. Est-il parti ? Est-il mort ? Face à cette énigme et sans corps retrouvé, Marie organise sa vie dans le déni et masque sa désorientation émotionnelle. Alors que ses trois précédentes œuvres nous emmenaient sur des terrains brûlants, c’est “Sous le sable” chaud qu’Ozon garde ses personnages le plus dans la retenue. Le personnage de Charlotte Rampling est renfermé et ne dit rien sur ses états, il faut percer derrière sa carapace pour comprendre sa souffrance. Oeuvre psychologique sur le deuil sans fin, “Sous le sable” nous touche autant qu’elle nous interroge. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Alors certes c'est lent, certes il ne se passe pas grand chose dans un premier temps mais bon sang quand on parvient à entrer dans l'histoire et dans le monde du personnage principal, c'est fascinant, dérangeant et captivant. Charlotte Rampling est fabuleuse (encore une fois dirais-je) dans ce rôle de femme qui perd pied avec la réalité et moi j'ai vraiment beaucoup aimé ! Un très bon François Ozon (encore une fois dirais-je encore).
Ozon, moi j’aime beaucoup au début (parce qu’il y a une patte) et puis je lâche toujours le fil au fur et à mesure que l’histoire s’égraine. Ce film ne fait pas exception. Personnellement, je ne comprends pas ce goût pour l’enlisement dans cette sorte de mélancolie et durant lequel le personnage principal tourne en rond… Sûrement est-ce un état d’esprit qu’aime Ozon, mais moi je ne vois pas pourquoi on devrait stopper toute progression juste pour ça. Je sais que c’est un choix, mais pour moi c’est une sorte de facilité, pour ne pas dire de la fainéantise.
Un film paradoxal, qui à la fois nous envoute, sans pour autant nous captiver. Si bien qu'on reste un peu sur le bord de la route (ou de la plage c'est selon).
sous le sable reste un tres bon film dramatique, ou on l'assiste tout simplement a la descente aux enfers d'une femme ( charlotte rampling) , qui perd son mari ( bruno cremer) a la suite d'un sejour au bord de la mer, si le film possede quelque longeurs, le jeux de charlotte est tout simplement excellent car a elle seule elle focalise tout le sujet sur ses epaules!!! neanmoins quelques scene de sex donc attention!!! sinon le point fort du film reste sans doute la mise en scene d'une realite parfaite et qu'au final le secret est bien garder car on cherche toujours la verité!! est il mort ou parti ?!!! telle est finalement la question!!
Un bon film bien interprété, j'ai tout de suite accroché à l'atmosphère...A voir, mais peut être à déconseiller aux amateurs de blockbusters bourrés d'effets spéciaux...
Beau film de Francois Ozon, comme toujours, des sujets tres grave mais trè bien traité, un scenario sur le deuil, l'absence, le refus d'une autre vie... A moins gout, FRANCOIS OZON meilleur réalisateur du monde, avec des films faisant réfléchir sur le sens de la vie....
Parce que le thème traité l'est généralement avec pudeur, il m'aurait plu d'être touchée par ce film, mais je suis restée de glace devant une histoire sans queue ni tête, sans profondeur, et avec un personnage qui respire l'antipathie. Rendre le spectateur insensible, un comble pour un film qui traite de la mort ! Je le déconseille fortement. Un film dans la lignée de "Swimmingpool", "8 femmes", ou celle des films d'une médiocrité sans nom.
Un drame plutôt sensible et pudique,avec des accents fantastiques par le réputé(exagérément?)François Ozon. "Sous le sable"(2001) parle de la manière impossible de faire son deuil lorsqu'il n'y a pas de corps,ni de réponses aux questions. C'est ce qui arrive à une femme dont le mari de 60 ans disparaît,alors qu'elle se prélasse sur une plage des Landes. Suicide? Enlèvement? Fuite? On ne le saura jamais,Ozon préférant laisser le mystère intact et se concentrer sur les états d'âmes morbides et hallucinatoires et de son héroïne. Charlotte Rampling,de tous les plans,garde son flegme tout du long,mais tout autant sa tristesse et une certaine forme de sécheresse. Comme souvent chez Ozon,l'argument est succinct,le film se développe sous forme d'anecdotes révélatrices d'un comportement. À dire vrai,le fil est ténu entre l'ennui et le génie. Ozon fait des choix de mise en scène quasi fantasmatiques. Le quotidien même,semble ne pas exister. Ce qui nous laisse distant et songeur,tout en offrant son meilleur rôle à Miss Rampling.
Magnifique mélodrame intimiste et mystérieux. Le film devient un hymne à l'amour quand cette femme vit en rêve avec son mari disparu. C'est superbe. Quel beau film.
Un film techniquement parfait, mais d'un ennui profond et d'une lenteur exaspérante. La mise en scène de François Ozon se révèle impeccable, la BO excellente et la photographie très esthétique. Dégageant une immense sincérité, la prestation d'actrice de Charlotte Rampling, est véritablement fantastique. D'une noirceur mélancolique comme la chanson de Barbara, le scénario de François Ozon, est tellement hermétique et inconsistant que ce film paraît long, alors qu'il ne dure que 1H30.