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ferdinand75
546 abonnés
3 856 critiques
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3,0
Publiée le 2 septembre 2019
Pas le meilleur Ozon , cinéaste aux sujets toujours forts et à la caméra très introspective pour les acteurs. Il leur demande beaucoup.. Mais le scénario est ici un peu poussif avec cette jeune femme qui ne veut pas faire le deuil de son mari disparu. c'est parfois très long , des plans qui n'en finissent pas et pas toujours bien argumenté. La nouvelle relation amoureuse nouée n'est pas convaincante..Le film repose entièrement sur la grâce , la puissance , le jeu exceptionnel de Charlotte Rampling qui prouve une fois encore qu'elle est une des toutes meilleures. Il y a un mystère en elle , une sensualité ( comme on a pu le revoir récemment dans le très fort " On ne meurt que deux fois" de Deray où elle est absolument sublime ) . Elle est belle , elle irradie l'écran.
Un drame assez pesant, terne et ambigu sur la vie d'une femme qui n'arrive pas à faire le deuil de son mari. Ozon aime filmer de façon monotone des couples dans leur quotidien et ne nous épargne pas les longueurs. Heureusement la britannique Charlotte Rampling porte le film à elle seule, dans la retenu et la sensibilité, et embarque le spectateur dans sa folie et ses doutes. (Moyen)
Un beau film sur la difficulté du deuil, porté en tous points par une Charlotte Rampling admirable. Avec peu de mots, peu d'effets, peu de musique, Ozon parvient ici à rendre palpable le trouble qui s'est emparé de la vie de cette femme au point de tout envahir et déformer autour d'elle. Il n'y a pas à proprement parler d'originalité dans les scènes ou dans le déroulé de l'histoire, mais le langage de l'image, des mots et des silences entremêlés est impeccablement maîtrisé. Subtil et plaisant.
Avec ce quatrième long-métrage sorti en 2000, François Ozon propose un drame psychologique assez étouffant. L’histoire de cette femme qui a perdu son mari (Bruno Cremer) sans aucune trace du corps (accident, suicide ou fuite) est prétexte au thème du déni de la mort. La prestation remarquable de Charlotte Rampling reste le principal intérêt de ce film. Entre ses hallucinations, son obsession à chercher une réponse et sa douce folie, elle maintient une forme de tension dans un scénario qui tourne sacrément en rond. Bref, de l’ennui malgré d’indéniables qualités.
Ça y est j'ai vu tous les Ozon et ce film fais partit de ses meilleurs films. Un très beau film sur la mort et le deuil. Charlotte Rampling est très très bien dans le rôle de la femme qui perd son mari et qui va s'imaginer qu'il est toujours en vie ou en tout cas a ses côtés. Un très beau film très émouvant où l'on reconnait bien la caméra d'Ozon.
Quel serait nos réaction(s) à la disparition d'un être qui nous est le plus cher ? C'est sur cette question que François Ozon nous tisse une panoplie de personnages ambiguës dont, la vérité, ne pourrait être supportable qu'avec l'aide au fantasme. Charlotte Rampling est d'une justesse indiscutable.
Très beau film de François Ozon qui film merveilleusement bien le couple cremer-rampling dans une histoire palpitante! malheureusement, cette magie se gatte lors des scènes d'extérieurs ou il est beaucoup moins a l'aise comme si la lumière venait briser son oeuvre! De plus, la médiocrité des petits rôles vient aussi trancher avec le jeu des acteurs principaux! dommage! cela aurait put être un chef d'oeuvre!
Un film saisissant de justesse et d'intimisme, porté par une Charlotte Rampling épatante. De très belles scènes, et une réflexion très intéressante sur le deuil et l'impossibilité d'accepter la disparition de quelqu'un lorsque l'on ne sait pas ce qui s'est passé. Sans être exceptionnel, ce film est, dans la collection d'Ozon, un très bon cru.
Charlotte Rampling est parfaite dans ce rôle de femme anéantie par la mort de son mari. De bonnes scènes, de belles couleurs, des plans magnifiques, des silences éloquents, le bruit de la mer qui hante cette pauvre femme... Ce film n'est certes pas un grand film, mais je le perçois comme un moyen pour chaque spectateur de se tisser son propre scénario, sa propre idée.
Le film est bien écrit, réalisé et Charlotte Rampling est excellente, mais bon, le film n'est pas passionnant et je me suis fréquemment ennuyé (la lenteur...).
Film portant sur l'absence d'un être cher et sur la façon d'essayer de surmonter cette absence, en se nourrissant au besoin de fantasmes et de dénis. En cela, ce film touche, et l'interprétation exceptionnelle de Charlotte Rampling y est pour beaucoup. Néanmoins, on peut s'interroger sur l'intérêt de faire un film sur un tel sujet.
Fuite ou noyade ? La vraie et tragique question pour la famille d’un disparu n’est pas seulement de savoir comment il est mort mais plutôt de savoir s’il l’est vraiment. L’impossibilité de faire son deuil entrainera Marie, alias Charlotte Rampling jusqu’aux limites de la raison. Et pourtant, on aurait pu la croire plus forte au vu de son environnement et de son niveau intellectuel. Est-ce la fragilité des couples sans enfants, qui vivent d’un amour égoïste et sans histoires, et qui perdent leur équilibre comme un unijambiste soudain sans béquille ? Dans cette histoire, l’hypothèse de la fuite n’est pas crédible, surtout après la découverte du corps, et pourtant le désarroi de Marie est tel, qu’elle en vient à refuser l’évidence. François Ozon nous sert de longues scènes pour explorer la banalité de la vie de ces personnages, dans un film pourtant réduit au format de 1 h 30. La pause café sur l’autoroute, la dégustation de frites au Quick, même les scènes d’amour ont l’air décortiquées. S’agit- il d’un simple remplissage ou la volonté de craqueler le vernis délicat de la personnalité de son personnage. On aurait aimé qu’il nous fasse découvrir plus de choses sous le sable.
haque été, Jean et Marie, un couple sans histoire, partent en vacances dans les Landes. Mais cette année, alors que Marie s'est assoupie sur la plage, Jean disparaît. S'est-il noyé, s'est-il enfui ? Marie se retrouve seule face à l'énigme de la disparition de l'homme de sa vie. Un travail de deuil commence.
Le deuil, le temps qui passe, l'absence, sont les thèmes périlleux auxquels s'attaque avec succès François Ozon dans ce film où Charlotte Rampling interprète un de ses plus beaux rôles.
François Ozon n'est pas un réalisateur révolutionnaire bien qu'il essaye de s'en donner des petits airs. Les sujets qu'il aborde ont déjà été évoqués de très nombreuses fois mais il essaye de le cacher en changeant légèrement la manière de les raconter. C'est incontestable que ça peut donner un petit intérêt à la chose mais on ne peut pas parler d'immense talent. Mais ce qu'on ne peut pas lui enlever par contre c'est que c'est un très bon directeur d'actrices. Et dans ce sens, c'est plus un film avec Charlotte Rampling que l'oeuvre d'un grand cinéaste. Il faut dire que l'actrice joue avec beaucoup de sensibilité, beaucoup de justesse, et arrive à porter remarquablement le film sur ses épaules. Pour les fans de cette dernière, c'est incontestablement un indispensable.