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Audrey L
632 abonnés
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2,5
Publiée le 23 avril 2021
L'Eurovision, c'est ce show qu'on adore regarder en famille ou entre amis malgré sa ringardise croissante d'année en année (on se moque plus qu'on ne regarde), qui devient donc de plus en plus facile à parodier, et Will Ferrel ne s'en est pas privé. Il faut savoir qu'Outre-Atlantique, l'Eurovision est très suivi par les Américains (pas autant que le Super Bowl, mais il a tout de même un sacré succès), une version parodique pendait au nez de l'institution depuis bien longtemps, entre ses chanteurs en costumes ultra-moulants et pailletés à s'en cramer les rétines, qui hurlent dans leur micro à qui mieux-mieux, qui ont tous à peu près la même chanson "Eurovision-pleaser" (une chanson d'amour aux paroles pas trop compliquées, ou une revendication "je m'aime comme je suis", le tout avec beaucoup de synthé et des danseurs qui sautent partout dans les flammes), des votes pour la plupart adressés aux pays voisins (peu importe la qualité de leur prestation, et souvent le copinage se remarque). Vraiment, on ne sait pas comment le show a fait pour éviter l'appel d'Hollywood jusque-là, tant il tend les bras à se faire moquer. On retrouvera donc une critique amicale des ficelles du show (espérons que cela donne envie aux organisateurs de renouveler un peu la recette), ce qui aurait été vraiment réussi sans l'histoire cucul (et très prévisible) entre les deux chanteurs islandais incarnés par Rachel McAdams (transparente) et Will Ferrel pas très en forme (il se vautre dans l'humour bas de pantalon et insiste lourdement pour nous faire rire avec ses gags plats). On ne peut que déplorer le caractère fade des chansons entendues, notamment celle du concurrent Russe (Dan Stevens, dans son pire rôle ? Peut-être bien, si seulement d'autres rôles épouvantables ne nous revenaient pas en tête pour cet acteur parfois un peu perdu depuis l'excellent Downton Abbey), on en vient même à se dire que la chanson "bébête" du générique de fin est la plus sympathique. On tentera d'oublier par exemple l'horrible medley de chansons qui réunit plusieurs vedettes de l'Eurovision, qu'on a quand même aimé revoir de longue date pour certains : Alexander Rybak (dont le solo de violon magnifique en 2009 pour Fairytales nous est resté en mémoire depuis), Conchita Wurst (celui qui était courageux de s'afficher en outsider en 2014, devenu un modèle-cliché pour les autres candidats depuis), Salvador Sobral (sa chanson si touchante nous avait poussé au mutisme le plus complet en 2017), la gagnante d'Israel en 2019 (on se rappelle encore des chats multicolores partout, un traumatisme visuel), ou encore notre Bilal Hassani national (2018). Beaucoup de nostalgie à l'image, à défaut de faire plaisir à nos oreilles. La niaiserie accomplie du final ne nous surprend pas, mais déçoit quand même dans ce film de deux heures qui aurait pu (ou plutôt dû) se contenter largement de l'heure et demi (trop long à démarrer, lambine au milieu, seule la dernière demi-heure fonce et fait le show). Dommage que l'intrigue des chanteurs soit si nunuche et prévisible, que le "méchant" soit si caricatural, car la critique (gentille) de l'Eurovision est une suite de points que l'on moque devant son téléviseur depuis trop longtemps maintenant, on aimerait bien que la parodie fasse changer la recette. Two points to...this film.
Ce film est un joli hommage à l'Eurovision avec ses différents Caméo. On s'y amuse sur quelques scènes et on est entraîné par l'histoire qui reste assez rythmé et sympathique.
Si un jour on m'avait dit que je pourrai voir une comédie sur l'Eurovision avec Will Ferrell, j'aurai demandé où je devais signer.
Pourtant, quand j'ai vu la bande annonce, je n'ai vraiment pas été convaincu. Le film me semblait enchaîner les clichés et être peu voire pas du tout drôle. Ce fut une belle surprise que de m'apercevoir que je m'étais trompé.
La chose à laquelle je m'attendais le moins, c'est que le film serait vecteur d'émotions. On ne tombe ni dans le pathos ni dans le dialogue ou la situation taillé pour susciter une émotion. Ce que j'ai pu ressentir devant mon écran est venu naturellement, parce que je me suis attaché aux personnages et j'ai pu facilement avoir de l'empathie pour eux.
C'est la grande réussite de ce film, pas si débile qu'il n'y paraît : réussir à allier humour (même s'il n'est pas ultra présent) et émotion.
D'ailleurs, il semble qu'il ait bénéficié d'un sacré budget pour reconstituer le concours de l'Eurovision. Cela se sent à l'écran et est au service des chansons. A tel point que le film se permet parfois quelques incursions dans le genre comédie musicale.
Bien sûr, certaines situations sont télescopées et on peut ne pas accrocher au concept mais moi j'ai vraiment pris mon pied devant "Eurovision Song Contest : The Story of Fire Saga".
Will Ferrell en chanteur islandais, c’est forcément quelque chose qu’on a envie de découvrir. Eurovision Song Contest : The Story of Fire Saga n’est pas là pour se moquer de ce concours rassemblant des millions de spectateurs. Bien au contraire, le film valorise cet évènement et s’offre même le luxe de faire appel à des candidats emblématiques comme Conchita Wurst ou Netta. C’est d’ailleurs au cours d’une scène particulièrement réussie qu’on croise tout ce beau monde mais le reste de la comédie a plus de mal à nous enchanter. Si Rachel McAdams se montre au diapason de son partenaire, on aurait apprécié un Alexander Lemtov plus excentrique. Cela reste sympathique et après l’avoir vu, la chanson Jaja Ding Dong risque de rester dans votre tête un certain temps !
Sympa pour le coté toujours fou de Will Ferrel, la fraîcheur de Rachel McAdams et le soin accordé pour retranscrire le coté kitch de l'Eurovision (les décors, l'atmosphère, et les musiques)...mais ne cherchez pas là l'ombre d'un scénario original, c'est du vu et revu mais la petite folie qui plane tout au long du film nous permet de passer un moment sympathique, sans plus!
Fire Saga est un film pour lequel je n'avais pas vraiment d'intérêt initialement, mais j'ai eu des retours positifs comme quoi c'était un feel good movie, ce que je recherche justement actuellement. Le sujet est intéressant (l'Eurovision) car rarement traité en film. De plus avoir une thématique sur la musique peut facilement être émouvant et sonner juste. De plus avec un casting avec Rachel Mc Adams (<3), Pierce Brosman ou encore Dan Stevens (Légion) j'avais de quoi être intrigué. Ah ? Il manque un acteur ? On va y revenir justement... Le soucis ou la force (en fonction de chacun) revient à son acteur principal Will Ferrell. Scénariste, producteur, acteur mais surtout spécialiste de l'humour lourdingue sur grand écran. Quand on est réceptif à son travail je pense que ce long métrage est forcément agréable à voir. Quand on est pas réceptif (comme moi), il est très difficile d'aller au bout des deux heures.
Et pourtant je le dis, le film tape la ou il faut à plusieurs reprises aussi bien dans l'émotion que dans l'humour. Par contre l'alchimie entre lui et Rachel Mc Adams ne passe vraiment pas, je ne crois pas une seule seconde à la romance et sa présence a l'écran devient à la limite du supportable. Il en fait trop et tout le temps. Au final le film peut se regarder, mais je n'arrête pas de me dire que j'ai vu un film "gentil" (pour pas dire l'autre terme) qui aurait pu être un coup de cœur personnel. Il aurait suffit de remplacer l'acteur principal et d'alléger l'humour ou le rendre plus subtil.. Hélas ce n'est pas le cas et le résultat est décevant.
Mention spécial pour la musique Husavik que j'écoute en boucle depuis et dont j'aurais apprécié une victoire aux Oscars.
Un bon moment passé devant cette comédie au scénario basique mais plutôt intéressant vu qu'il aborde un sujet que très peu traité : l'Eurovision. Le duo d'acteur est en roue libre mais ne vas jamais trop loin. Yaya ding dong, DING DONG !
Bon il y a de bonnes idées là dedans. Il faut aimer l humour très lourd parfois mais il y a des scènes vraiment hilarantes . Un bon moment malgré tout .
Un film drôle, à défaut d'être toujours léger, mais qui fait du bien à voir dans le contexte actuel, très sombre. Toujours un plaisir de voir jouer Will, un vrai géant parmi les acteurs, capable de tout jouer et sans doute très sous-évalué et sous-utilisé. Intéressant également de voir un peu les coulisses de cet événement suranné et un peu hors sol qu'est l'Eurovision. Après, ça n'est pas un très grand film non plus, mais les prises de vues et les paysages sont sublimes. Il y a de l''expertise cinématographique derrière le film, de bons acteurs, dont la superbe actrice qui tient la vedette à Will Ferrell.
Excellent film. Frais, amusant, émouvant. Devrait être remboursé par la sécurité sociale ! Si vous aimez l humour de Will Ferrell, ne loupez pas ce film !
Beaucoup d'effets spéciaux très mal réalisés et des scènes inutiles, mais malgré tout on reste scotché sur le film ils nous tient en haleine. Scène excellente avec plusieurs vrais participants à l'Eurovision ! Une note moyenne pour la longueur et les effets spéciaux pas à la hauteur.
Il existe dans l’univers des choses proprement incompréhensible, qui dépassent l’entendement et la logique humaines. L’Eurovision en est une, sa transformation en comédie musicale Netflix en est une autre. L’Eurovision, le public américain n’en a rien à secouer, et c’est d’ailleurs une des rares qualités à mettre à son actif mais Will Ferrell, lui, il adore, parce qu’il a une épouse suédoise et aussi un peu, du moins aurais-je tendance à le penser, parce qu’il est Will Ferrell. Après le lot de comédies absurdes qui lui ont permis de s’imposer comme une des plus grandes sensations comiques américaines du 21ème siècle, l’acteur s’est cependant orienté vers des productions plus familiales et pleines de bons sentiments, à l’image des faiblards ‘Very bad dads’. De toute façon, c’est Netflix, vous écopez de films d’arts martiaux birmans et de rom’com indiennes, alors les Américains peuvent bien se farcir des comédies sur l’Eurovision. Ce spécimen s’inscrit dans cette veine de procutions un peu faiblardes, puisqu’il y est question de deux bras-cassé qui représentent l’Islande et qui vont, forcément, triompher de tous les obstacles, y compris et sans surprise d’un quadrilatère amoureux, pour arriver en finale. A deux ou trois exceptions près, il faut quand même se forcer pour rire, l’accent et le provincialisme islandais caricatural possèdent un potentiel drolatique limité et pour ce qui est de se moquer de ce grand carnaval du kitsch et du mauvais goût qu’est l’Eurovision, il aurait été possible de faire bien mieux que ça: la plupart du temps, on reste gentiment dans le clin d’oeil ou le caméo. Netflix a eu beau le présenter comme sa tête de gondole à l’époquet, sa seule raison d’être semble de fournir leur dose à tous ceux qui se désespéraient de ne pas avoir eu leur content de disco-pop, de costumes à paillettes et de chanteuses un peu vulgaires pour cause de pandémie. Ce qui fait pas mal de monde, on est bien d’accord, sans oublier que la qualité - ou la non-qualité- des chansons écrites pour le film n’a rien à envier à celles de la compétition.
Heureuse surprise. Will Ferrell alterne généralement l'hilarant et le déplorable. Ici, ni l'un ni l'autre, il joue un registre beaucoup plus en nuance dans cette histoire de concours pour l'Eurovision. Rachel Mc Adams, sa coéquipière de concours, est elle aussi excellente. Le film comporte de bons morceaux musicaux, superbement chorégraphiés. Sur un schéma classique (vont-ils gagner ?), l'histoire est tout à fait prenante, drôle et romantique. Une réussite.
Absolument inutile. Que fait Will Ferrell dans des films aussi mauvais. C'est long. C'est lourd. Mis à part quelques rares moments qui font sourire, on s'ennuie ferme. Passez votre chemin!
Comme 99 % des pays participants à l'Eurovision, les Islandais font leur maximum pour se planter en beauté en envoyant leurs deux plus gros hurluberlus, histoire de ne pas faire s'effondrer l'économie du pays en organisant la prochaine soirée du concours.
L’avis contexte : Devinez quoi ! Ce soir, c'est l'Eurovision et pour se mettre dans le rythme, on sort les fanions, on enfile notre plus beau béret et on enfourche notre baguette la plus croustillante tel un balai volant Nimbus 2023. Allez, ne soyez pas timides. On sait qu'il y a entre 3 et 5 millions de téléspectateurs français qui seront devant leur télé avec la ferme intention de s'ambiancer sur des sons et des costumes plus kitschs les uns que les autres !
L’avis plutôt cool : Nous, on a décidé de prendre un peu d'avance avec Will Ferrell et Rachel McAdams dans EUROVISION SONG CONTEST, une parodie mignonnette sur le concours de l'Eurovision. Même si les péripéties sont plutôt attendues, quelques fulgurances viennent battre la mesure du côté de la drôlerie. Un vrai message de persévérance où les fans de l'Eurovision (si, si, ils existent) retrouveront les figures les plus emblématiques de ces dernières années.
Si tu veux voir un Will Ferrell encore plus loufoque : - AUSTIN POWERS, 1997 - Jay Roach - PRÉSENTATEUR VEDETTE : LA LÉGENDE DE RON BURGUNDY, 2005 - Adam McKay