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    Eurovision Song Contest: The Story Of Fire Saga
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    3,2
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    109 critiques spectateurs

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    Rourkewhite
    Rourkewhite

    65 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 juillet 2020
    Excellente idée que de s'attaquer à l'Eurovision pour une comédie qui s'annonçait grandiose vu le matériau de base! La déception est donc d'autant plus grande puisque le film réussit l'exploit de ne pas provoquer un seul rire! Pourtant le concours en question est tellement pathétique qu'il ne fallait pas grand chose, c'est déjà tellement ringard et premier degré qu'ils distribuent des bâtons pour se faire battre par palettes entières! Alors comment rater une comédie offerte sur un plateau? En étant encore plus ringard et pathétique que le concours en question, d'ailleurs probable producteur du film puisque guest stars à profusion! Et la lourdeur incommensurable de Will Ferrell est assez incroyable! Bref, je ne suis pas près de me remettre d'avoir vu Rachel McAdams dans un navet aussi monumental!
    bastien P.
    bastien P.

    31 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juin 2020
    Un film super ennuyeux . Mais une bonne idée de scénario . Les acteurs ont un peu un rôle décevant . La fin est très bien et très émouvante en même temps mais ça suffit pas . Je regrette beaucoup d'avoir vu ce film.
    FaRem
    FaRem

    8 608 abonnés 9 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2021
    L'Eurovision est un concours qu'il ne faut pas prendre au sérieux et qu'il faut regarder en famille ou entre proches pour passer un bon moment en se "moquant" des personnages hauts en couleur qui représentent leur pays. Ce n'est pas personnellement une émission que je regarde avec attention, mais Will Ferrell a bien cerné l'esprit entourant cette compétition. Ce dernier, qui a coécrit le scénario, incarne l'un des premiers rôles et l'un des chanteurs du duo qui va représenter l'Islande à la suite d'événements aussi tragiques que favorables. Alors qu'ils sont la risée de leur ville et bientôt du monde, Lars et Sigrit sont pourtant déterminés à faire de leur mieux et à rendre fière leur petite ville. "Eurovision Song Contest" est une comédie qui s'amuse, qui tourne en dérision ce concours, mais sans se moquer. Le film met en avant des personnages déjantés comme il peut en avoir en vrai. Si Rachel McAdams s'en sort assez bien dans ce rôle décalé, c'est sans surprise Will Ferrell qui est le plus à l'aise dans ce registre. C'est difficile de le prendre au sérieux avec ses mimiques de chanteur ringard et sa coupe de cheveux qui ne lui va absolument pas. Le film est vraiment barré, mais beaucoup trop long à mon gout. C'est rare de voir une comédie de deux heures sans ressentir quelques longueurs et ce film ne fait pas exception. J'ai passé un sympathique moment : on s'amuse, on rigole, et les musiques sont assez bonnes, mais il y a bien une bonne demi-heure de trop. Au final, c'est pas mal, mais le plaisir est un peu gâché.
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2021
    Écrit, produit et interprété par Will Ferrer, voilà une parodie de l'Eurovision qui laisse perplexe. Je pense qu'il faut le prendre au dixième degré. Car si c'est un hommage à l’Eurovision c'est plutôt raté. La société a dû donner son aval, le logo apparait partout et d'anciens vainqueurs et participants sont au casting. Et puis surtout, Ferrer n'a jamais fait dans la dentelle. C'est parfois très mauvais, parfois très drôle, mais souvent en dessous de la ceinture. Après, une fois qu'on assimilé tout ça, c'est plutôt bien joué et ça ressemble parfois au vrai concours. Mais on se demande ce que sont venus faire là Rachel McAdams ou Pierce Brosnan. Au final, plutôt de mauvais goût (comme le vrai concours lui-même les mauvaises langues). Et puis les islandais ont du apprécier...
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    631 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2020
    J'ai passé un bon moment face à ce divertissement qui suit l'ascension d'un duo islandais dans la compétition de chansons kitsch, l'Eurovision Song Contest. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, si c'était uniquement un film destiné aux fans du concours européen ou tout simplement un film musical porteur de bonnes vibes, se servant du célèbre événement comme prétexte. J'ai été agréablement surpris car le résultat se prête aux deux cas de figure, avec aussi bien des clins d'oeil qu'une fiction à part entière, menée de front par un drôle de binôme : Will Ferrell et Rachel McAdams. Voir ces acteurs dans la peau de stars locales fait plaisir à voir, et on y croit, car ils ne jouent pas abusément sur le côté caricatural de leurs personnages. Certes, il y a un accent prononcé, des sauts de baleine par-ci et des elfes farceurs par là, mais je trouve que ça sert plus le film que ça ne le décrédibilise. Bien que le scénario ait plusieurs longueurs à son actif, il n'en est pas moins fun avec un humour au départ discret mais qui devient rapidement plus trash et absurde. La parodie du style de musique pop aux paroles cucul, aux costumes futuristes et aux mises en scènes abracadabrantesques est parfaitement maitrisée ! J'avoue que la plupart d'entre elles me sont restées en tête des jours après le visionnage, que ce soit "Volcano Man" qui ouvre le film, le Song-along avec Bilal Hassani et Conchita Wurst (lol) ou encore "Hometown" (qui est franchement pas mal) qui le clôt. Cette romance contrariée suit cependant un schéma classique (thématiques de l'artiste maudit, de l'amour impossible,...), mais parsemée de quelques surprises (dont Pierce Brosnan en papa déshonoré), rythmant ainsi de façon imprévisible cette compétition fictive de l'Eurovision. Pas besoin d'être un connaisseur du concours pour se vider la tête et passer un moment sympa, et en cela, "The Story of Fire Saga" remplit parfaitement ses objectifs. Et puis, étant habitué à être en bas du classement depuis des décennies, je pense que le public français aura beaucoup d'empathie pour les galères que rencontrent les personnages...
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    154 abonnés 1 192 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mai 2021
    Une enquête policière pailletée qui tente de résoudre en musique un mystère nordique : comment Will Ferrell, Rachel McAdams et Pierce Brosnan peuvent avoir participé à une telle daube ?
    Pour tous les sur-diplomés qui renseignent des fichiers excel que personne ne lira, Eurovision song contest prouve que même les meilleurs sont amenés à s'abaisser pour remplir le frigo.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 1 995 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2020
    Malgré un Will Ferrell cabotinant, peu charismatique, et des péripéties absolument invraisemblables donc grotesques, dignes de cet humour absurde particulier, le film fonctionne! Non seulement l'esprit de l'Eurovision, entre kitch, burlesque et ostentation se voit parfaitement retranscrit, notamment à travers d'excellents numéros musicaux (dont le mash-up relevé de divers caméos), mais ce récit WTF nous tire aisément des sourires voire des rires - en ne faisant guère dans la dentelle, certes. Sur une trame absolument convenue, se greffent pourtant une certaine émotion - via le titre composé par l’héroïne - et des caricatures tressées avec pertinence, alternant entre tendre bienveillance et acidité politique grâce à quelques punchlines (No gays in Russia!) ainsi qu'aux interprétations d'un léonin Dan Stevens et d'un impeccable Pierce Brosnan. Un pur feel-good movie!
    gizmo129
    gizmo129

    96 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2020
    Pour qui est fan de l’Eurovision, ce film est extrêmement plaisant à voir. On pardonnera les nombreuses erreurs sur le fonctionnement du concours de chant mais le coté kitch, folklorique et festif est très bien retranscrit ! Véritable feel good movie, ringard comme il faut pour faire ressentir l’ambiance, on est en permanence charmée par Rachel Mc Adams et amusé par Will Ferrel. Quelques guest bien connus de la compétition font leur apparition notamment lors d’une séquence chantée géniale. Le film sera surement bien dérisoire pour des téléspectateurs lambda mais en cette année où l’Eurovision n’a pas eu lieu, ce film hommage est un bon remplaçant.
    Artriste
    Artriste

    115 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2022
    Avec Eurovision Song Contest, David Dobkin réalise là un film étonnamment bon. L'histoire nous fait suivre Sigrit et Lars, deux musiciens islandais qui vont tenter de remporter le concours Eurovision de la chanson. Autant dire que c'est osé tant ce show est souvent décrié pour sa ringardise. D'ailleurs le film ne s'en cache pas, jouant de cette réputation en faisant preuve d'autodérision. L'ensemble est très drôle même si le tout est un poil long. Il faut dire que ce concours est un prétexte pour nous caser une romance qui prend parfois un peu trop de place. Quelques scènes sont de trop mais ça ne gâche pas le visionnage. Les personnages sont appréciables grâce au talent du casting qui les interprètent. Will Ferrell à un look improbable donnant le sourire rien qu'à le voir et Rachel McAdams est adorable. Pierce Brosnan lui, assure parfaitement dans un rôle plus secondaire mais important. Chose plaisante, on retrouve aussi certains participants réels de l'émission ce qui est franchement appréciable. De plus les relations entre les protagonistes sont réussis notamment grâce à des dialogues bien écrits entre rires et peines. Hélas la réalisation ne fait pas autant d'efforts. Cette dernière est correcte sans plus, même si certains passages sont un peu plus soignés. Cependant la photographie est jolie en grande partie grâce aux décors qu'offrent les paysages islandais. Cet environnement est très plaisant. Reste une b.o. sympathique et surprenante dû aux nombreux groupes venant des quatre coins de l'Europe. D'ailleurs la chanson de notre couple vedette rentre dans la tête. La fin pour sa part se veut chaleureuse, à l'image de ce long-métrage joyeux. Au final, Eurovision Song Contest mérite le coup d’œil car il fait passer un bon moment en nous divertissant en chansons.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2020
    Pastiche amusant de l'univers de l'eurovision. On aurait aimé un humour plus corrosif mais le divertissement que l'on nous propose ne manque pas de piment par moment. La fin est certes un trop convenue mais le film réserve quelques bonnes surprises au fil du récit. Will Ferrer est crédible dans un rôle pourtant à la limite de la caricature, mais comment ne pas être too much quand on incarne un candidat à l'eurovision ?
    batiaz
    batiaz

    29 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2022
    C'est un ovni télévisuel 'feel good', tout comme l'est l'Eurovision depuis plus de 60 ans, un évènement que je détestais regarder avec mes parents étant enfant (on s'endormait durant les votes interminables), puis que j'ai réellement commencé à apprécier étant adulte. L'Eurovision ça se regarde en famille avec les enfants ou devant une ou plusieurs bonnes bouteilles avec des amis, et surtout les réseaux sociaux à portée de main pour les commentaires en direct.
    C'est aussi et probablement le seul évènement annuel qui réunit les peuples d'une Europe élargie, offrant d'autre chose à la télé que les crises frontalières, les migrants malmenés et les bruits de chars. Ce melting-pot culturel surprend par les qualités totalement aléatoires des musiques et surtout de leur interprétation. Mais c'est aussi un énorme sujet d'étude géopolitique car malgré les votes dits 'ethniques' ou de convenance politique, on y voit par exemple des peuples, y compris russes, s'opposer à la doxa du pouvoir en votant en masse pour une incroyable queer à la barbe parfaite. Il y a aussi les pays qui envoient les groupes les plus pitoyables qui soient afin d'échapper au cauchemar ultime du gagnant: hoster cet évènement l'année suivante au risque de courir toute une nation à la ruine.

    Oui, c'est ça la richesse de l'Eurovision, un show déroutant, pas si futile que ça et probablement le seul et dernier qui propose de tendre la main à son voisin plutôt que le poing. 200 millions de téléspectateurs pour de la musique à usage quasi unique et des paillettes, plus que pour le Super Bowl, personne ne devrait zapper ça, surtout après la flashmob de MadCon de 2010, l'intro 2021 du DJ Afrojack sur 'Titanium', la victoire de Måns Zelmerlöw avec Heroes en 2015 (une des mes chansons pop préférées), celle de la flamboyante Conchita Wurst, Duncan Laurence avec la très populaire et diffusée "Arcade" et l'an dernier celle du groupe rock italien Måneskin. Allez faire une tour sur le tube et appréciez.

    Passons à Fire Saga. Honnêtement, je m'attendais au pire de Will Ferrell qui n'est pas ma tasse de thé, et je craignais qu'un américain dézingue avec dédain ce concours comme les media le font systématiquement chaque année. Je n'ai jamais vraiment apprécié ce personnage au rictus rigidifié et pourtant ici il s'en sort à merveille dans le rôle de Lars Erikssong (et oui), aidé par une Islande aux effluves mystérieuses, quasiment magiques et surtout une Rachel McAdams qui complète parfaitement ce duo islandais improbable dans son rôle de Sigrit, excellant de simplicité, de gentillesse et débordant de naïveté tout comme ce peuple islandais qui s'enflamme si facilement sur un air de Ja-Ja Ding Dong.

    Le scénario tient sur une feuille A6 c'est évident, mais il n'est pas si important que ça, car plus que les chansons (et le song-along magique), c'est l'ambiance, l'âme de l'Eurovision qui prime dans ce show d'une autre dimension, âme sublimée dans le final 'Húsavík' interprétée par Rachel McAdams (et chantée en background par la magnifique Molly Sanden), chanson créée par un trio européen (et pas américain) et qui a été sélectionnée aux Oscars...mais qui a perdu face à un vote résolument socio-politico-ethnique malgré la bonne volonté et la magie d'un coeur d'une vingtaine d'enfants islandais qui ont bravé le froid et vent pour l'interpréter sur les quai de la petite ville avec Molly Sanden (autre vidéo du tube, avec making of).
    Le mot final de cette saga musicale du feu et du froid vient de Lars lui-même: "The perfect song isn't the winning song, but a song that comes from the heart". C'est tellement vrai. "Twelve points goes to...Jaja Ding Dong!"
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    31 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2023
    Un hommage de Will Ferrell à l'Eurovision à travers cette gentille histoire qui mélange amour et musique.
    Frederic F.
    Frederic F.

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2020
    Will Ferrell + Eurovision ... ça semblait très mal parti.
    Et ... surprise ... on a à l'arrivée une excellente surprise. De la bonne musique, beaucoup d'humour bien dosé, du rythme, l’ascenseur émotionnel.
    A mon avis, deux des musiques du film pourraient tout à fait gagner l'Eurovision.

    Côté acteurs, une Rachael McAdams pétillante à souhait et Will Ferrell ... qui fait ... du Will Ferrell !
    Je ne sais pas qui chante sur la voix de Sigrid (Rachael Mc Adams) mais la voix est absolument fantastique.

    En guest stars, 6 anciens vainqueurs de l'Eurvision et deux français (les français ...c'est pas les mêmes que les vainqueurs !).
    A voir en famille !

    Et puis ... Ya ya ding dong !
    RedArrow
    RedArrow

    1 662 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2020
    Tout l'amour que l'on peut avoir pour les pitreries génialement débiles de Will Ferrell ne saurait masquer le fait que, sans son réalisateur fétiche Adam McKay, l'acteur a clairement perdu de sa superbe en enchaînant un lot de comédies très mineures ces dernières années (même ses retrouvailles avec son compère John C. Reilly dans "Holmes & Watson" ont donné l'impression d'un rendez-vous manqué). Alors, quand d'un peu nulle part, Netflix a sorti le teaser/clip parfaitement hilarant de "Volcano Man" où le géant comique américain, habillé en dieu nordique, chantait en duo avec la pétillante Rachel McAdams au milieu des fjords islandais, autant dire que "Eurovision Song Contest : The Story of Fire Saga" est passé illico dans le top des attentes de bonne comédie US avec la promesse d'un potentiel retour au firmament de Will Ferrell dans ce qu'il sait faire le mieux !
    Tous les astres étaient alignés : le kitch de l'Eurovision comme cadre, le format interchangeable de compétition qui a donné les greatest hits de Ferrell, une comparse idéale à l'écran avec une Rachel McAdams qui semble désormais s'éclater dans le registre de la comédie pure (elle était excellente dans "Game Night" dernièrement), le réalisateur de "Serial Noceurs" à la barre (personne n'a oublié l'apparition tonitruante de Ferrell en accro des funérailles dans ce film !) et, surtout, fait devenu rare, Will Ferrell lui-même crédité comme coscénariste de l'entreprise ! Bref, on y croyait dur comme fer... Peut-être un peu trop car, si "Eurovision Song Contest..." va être un joli plaisir coupable nostalgique pour tous les amateurs de Ferrell et sans doute sa meilleure comédie depuis un bon moment, il va aussi démontrer que les ficelles de ses plus grands films sont aujourd'hui un peu usées...

    C'est probablement là que le bât blesse le plus, le film de David Dobkin tente tellement de s'appliquer à ressusciter point par point le schéma scénaristique des meilleurs Ferrell d'autrefois qu'il en devient de fait un fac-similé ne pouvant renouer avec le vent de fraîcheur comique qui accompagnait ses modèles les plus tordants. Faute d'autre ambition, "Eurovision Song Contest..." ne peut donc être qu'au mieux un sous-"Les Rois du Patin" en se contentant de répéter la même formule où l'absurde recouvre toujours des ressorts identiques : la montée en puissance de la compétition, les pseudo-vilains mettant des bâtons dans les roues, un conflit avec une figure paternelle, les va-et-vient sentimentaux (on ira quand même jusqu'à nous faire le coup de la dispute/réconciliation deux fois), la technique finale qui tue (ici, une note de musique légendaire) et, bien entendu ces deux héros losers/lunaires qui gagneront le coeur des foules quoiqu'il advienne à l'arrivée.
    On aurait pu aisément fermer les yeux sur le retour facile de cette vieille recette si elle-même était transcendée par la puissance d'un humour dévastateur, force est de constater que ce ne sera pas vraiment le cas. Bon, côté comique, "Eurovision Song Contest..." aura heureusement de vrais moments forts (au hasard, la manière dont le tandem passe les sélections nationales, la passion pour les elfes de McAdams, les chansons, les prestations loufoques des héros, des répliques et seconds rôles bien sentis) mais, trop souvent, à l'instar de l'énième variation du personnage égocentrique/benêt de Ferrell, le film donnera l'impression de ne prendre aucun risque ou de se reposer sur des situations et dialogues aux allures de faibles échos du meilleur de ce que Ferrell a déjà délivré par le passé.

    En fait, peut-être plus que tout, ce qui gagne finalement le fan de Ferrell en découvrant ce nouveau film, c'est finalement de la tendresse.
    De l'affection d'abord pour l'acteur qui, peut-être conscient de s'être lui-même un peu égaré ces derniers temps, a décidé de reprendre la plume, renouer avec les ingrédients ayant établi sa renommée et les raviver dans l'esprit de son public comme pour le remercier d'être toujours à ses côtés, prêts à rire de ses délires (et ce même si les éclats de rires sont un peu moins nombreux).
    De la tendresse ensuite pour le film en tant que tel : on l'a dit, la recette est bien sûr connue mais, même si est elle devenue logiquement plus faible avec sa répétition dans le temps, elle n'en garde pas moins un véritable pouvoir d'attraction. Retrouver cette vision profondément innocente propre à l'univers de Ferrell et cet amour des personnages qui le sont tout autant fait office d'une tornade de bonne humeur qui semble emporter à peu près tout le monde sur son passage, des spectateurs aux interprètes (Rachel McAdams, Dan Stevens & co s'amusent comme des petits fous). D'ailleurs, ceux qui s'attendaient à une attaque en règle contre la ringardise du concours de l'Eurovision resteront forcément sur leur faim ou ne connaissent décidément pas les films précédents de Ferrell ! Certes, la dérision a toujours été bien évidemment présente dans les divers longs-métrages "de compétition" sportive traversés par l'éternel personnage de Ferrell mais elle était toujours accompagnée d'une forme de respect et d'amour pour ces différents domaines. Ainsi, il en est ici de même pour l'Eurovision, traitée dans le respect de l'institution qu'elle est (le tournage s'est en plus tenu en partie lors de l'édition 2019 du concours), ce qu'elle représente comme aboutissement pour les rêves de bon nombre d'artistes pouvant se produire devant toute l'Europe grâce à elle (le très bon passage musical avec de multiples guests issues de la compétition en sera le plus bel hommage) et donc pour ceux des deux héros dont la quête éminemment naïve est avant tout le véritable cœur du film.

    Alors, oui, "Eurovision Song Contest..." ne pourra jamais avoir la prétention d'égaler les sommets de la folie "Ferrellienne" mais il suffira de voir la taille du sourire se dessiner sur notre visage durant le climax de cette Eurovision imaginaire pour en déduire que, même diminuée, il est toujours aussi difficile de ne pas y succomber.
    Les sourires ont peut-être trop souvent remplacé les rires, la mécanique est trop rodée pour être tout à fait honnête et la magie ressentie s'est amoindrie... mais le plaisir de retrouver ce diable de Will Ferrell dans un film qui correspond à ce pourquoi on l'aime tant est toujours aussi contagieux.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2021
    Lars Erickssong (Will Ferrell) est né et a grandi à Húsavík , un minuscule port de pêche perdu au nord de l'Islande. Depuis qu'il a vu à la télé Abba emporter le concours en 1974, il nourrit une obsession : remporter l'Eurovision. Il l'a fait partager à Sigrit Ericksdottír (Rachel McAdams) qui l'aime depuis toujours d'un amour sans réciprocité. Rien ne saurait le dissuader : ni l'hostilité de son père (Pierce Brosnan), ni ses médiocres talents.

    "Eurovision Song Contest" est une immense bouffonnerie et se revendique comme telle. Le matériau est en or : ce concours de l'Eurovision qui, sans qu'il soit besoin d'en rajouter, est déjà à lui seul si hilarant avec ses groupes de hard rock biélorusses et ses drag queens autrichiennes [je tremble que la phrase qui précède me valle une accusation de transphobie].

    Cet humour volontiers outrancier n'est pas sans rappeler celui des frères Farrelly dont Will Ferrell fut longtemps l'homme lige. C'est d'ailleurs le principal reproche qu'on pourrait adresser à ce film : il aurait pu être tourné dix ans plus tôt et a d'ailleurs pour têtes d'affiche deux acteurs qui étaient au summum de leur popularité dans les années 2000. Will Ferrell a d'ailleurs dépassé sa date de péremption dans un rôle pour lequel il accuse une bonne vingtaine d'années en trop. Rachel McAdams en revanche n'a rien perdu de son charme ni de son humour. Sa performance crève l'écran.

    Après une première partie en Islande qui raconte la qualification rocambolesque du duo, la seconde se transpose à Édimbourg où est censée se dérouler la finale de l'Eurovision. Les deux chanteurs y retrouvent leurs concurrents lors d'une soirée endiablée qui se transforme en vidéo clip façon Bollywood. On reconnaît au passage quelques des chanteurs de l'Eurovision tels Conchita Wurst, Netta ou Bilal Hassani. Les chansons de la BOF, très riche, sont au diapason de celles qu'on entend chaque année à l'Eurovision : gentiment ridicules mais en même temps terriblement galvanisantes.

    "Eurovision Song Contest" ne se moque pas seulement du concours européen et de son décorum si caricatural. Il se moque aussi des Islandais, décrits comme un peuple innocemment consanguin, uniformément vêtu de pulls de Noël kitschs et discutant à ses heures perdues avec les elfes. Le film a été tourné sur place et son moindre atout n'est pas de nous montrer les incroyables paysages de ce sympathique pays.
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