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1R2Fete
2 critiques
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4,0
Publiée le 12 septembre 2019
Voici un film fort malgré un thème (fête de famille qui tourne mal) qui peut paraître banal mais qui réserve malgré tout des rebondissements. La famille est déjantée comme il faut, chacun à sa petite manière, comme dans la vraie vie finalement. Une belle bande son qui donne un petit air printanier à tout cela.
Fête de famille est un film très agréable à suivre ; on ressent diverses émotions, avec un cadre déjà lumineux, la maison est bien choisie, et les paysages sont accrocheurs ; mais alors les interprêtes sont d'une justesse , avec une tendresse particulière pour Catherine Deneuve et Emanuelle Bercot qui ne nous avait pas habitué à un tel rôle. La musique évidemment nous captive aussi, bravo
Franchement, il y a longtemps que je n’avais pas vu un tel navet. Catherine Deneuve reste sublime mais l’histoire est ennuyeuse au possible sur fond de crises bipolaires. Ce n’est ni drôle, ni touchant. Juste dérangeant et ennuyeux
En dehors de deux scènes, celle ou le frère et la soeur qui se retrouvent chantent dans la voiture et celle où la fille ado dit qu'elle quittera la maison si sa mère s'installe, le film est lourd énervant et ne traite pas le sujet pourtant très classique : la révélation des fêlures d'une famille qui ne sont pas seulement où elles semblent être
J'ai passé un mauvais moment devant ce film. Les acteurs jouent bien, pas de problème la dessus mais l’imbroglio familial est trop échevelé. Tout y est mêlé : la folie, l’intérêt, la drogue, le laisser-aller, l'irresponsabilité, la lâcheté, la jalousie, tout ça en vrac .... Je suis sortie de la séance fort incommodée par les réactions des personnages...
Ce film est un gros navet. Long, sans rebondissement, avec des personnages insipides. Si vous voulez voir un bon film sur une famille qui se réunit dans une belle demeure de campagne, et qui s'agite autour des questions d’héritage, il faut mieux voir l'excellent "Milou en Mai" de Louis Malle, sorti en 1990.
« Fête de famille » oscille curieusement entre des moments de crise très perturbants et réussis, et d’autres bien trop clichés, plats et tranquilles, qui font ainsi perdre une certaine crédibilité à l’ensemble de cette réalisation de Cédric Kahn... Déjà le début est filmé de manière très classique avec un air de déjà vu, et donc sans originalité aucune, pour nous amener encore et toujours dans une très belle maison de famille nichée dans un parc ! Et on assiste justement trop longuement à la mise en place de cette famille jusqu’à ce que les premières tensions apparaissent, pour retomber très vite dans un certain confort et une bonne entente apparente. Puis tout recommence de manière plus corsée, pour rebelotte, calmer le jeu ! Cédric Kahn a semble-t-il eu besoin de respirations entre ses moments clés et décisifs qui prennent ainsi d’autant plus de poids et de force pour nous cingler par leur violence verbale et leurs rebondissements... La présence de cette sœur aînée, véritable élément perturbateur, arrivée des États Unis comme un cheveu sur la soupe sera pour tous un véritable déclencheur des rancœurs et regrets de chacun ! Emmanuelle Bercot est dans certaines scènes, étonnante de vérité et de sincérité, d’une brutalité et d’une violence inouïe, d’autant plus que face à sa mère très déstabilisée, interprétée par Catherine Deneuve, les comportements et attitudes des uns et des autres vont être forts intéressants à observer dans leur évolution. Ce film prend donc une tonalité toute particulière, au fur et à mesure que la journée avance, même si le début laisse présager des moments faciles et communs, si caractéristiques de toutes ces comédies actuelles banales et peu inspirées. C’est donc un peu mitigé que l’on quitte cette salle obscure en se disant que le cinéaste, en faisant quelques coupes sombres dans tout ce qui déborde du gâteau en tant que mièvrerie trop sucrée et inutile, aurait pu aboutir à cerner un malaise ambiant encore bien plus intense, dont Claire, véritable trublion instable et imprévisible, est le pivot essentiel, le noeud gordien de cette famille, le catalyseur qui fait tout remonter à la surface !
Mais qu'est venue faire Catherine Deneuve dans cette galère? Un film long, lent avec des dialogues pauvres et des personnages sans relief. Emmanuelle Bercot et Vincent Macaigne en font des tonnes. En résumé, un mauvais film.
Que raconte ce film ? Les histoires compliquées (ne le sont elles pas toutes) d'une famille ? Une dérivation sur la folie au sein de la famille ? On ne sait pas et d'ailleurs on s'en moque très vite. Depuis la scène dans la voiture quand Cédric Kahn est allé récupérer Emmanuelle Bercot sous la pluie et que pendant un temps qui paraît interminablement long on filme de derrière, de devant, de coté ... le conducteur et sa passagère sur un air désuet de Mouloudji. A ce moment là j'ai su que je m'ennuierai ferme dans ce film. Et ça ne fait que se gâter par la suite. Jeu ou personnage outrancier de Bercot auquel s'ajoute celui à peine moins "foldingue" de Macaigne, 1 folle et 1 demi fou dans un film ça fait beaucoup ... ça aurait pu être une comédie mais il fallait gommer le personnage de Bercot ou une tragédie mais il fallait gommer celui de Macaigne. Ce n'est ni l'un ni l'autre. La pompom c'est vers la fin quand Cédric Kahn jette la caméra de son frère par terre pendant que Bercot se cogne la tête contre la table, là on touche le fond, heureusement la fin est proche. Désolant de voir Deneuve se perdre là dedans. Bizarrement le meilleur acteur et rôle c'est pour Cédric Kahn le metteur en scène ...
Qui est fou, qui ne l'est pas? qui est bourreau, qui est victime? Qui manipule, qui ne le fait pas ? Les caractères sont complexes et de chacun, père, mère et leurs enfants adultes, on se demande : qui est-il vraiment ? Seuls les petits enfants gardent une grâce et une innocence merveilleuse , seule lumière dans cette plongée au cœur d'une famille disfonctionnelle avec ses secrets ses jalousies ses hypocrisie et ses tabous. Même la mère se révèle ambiguë, elle qui est quand même l'origine d'un monde raté .Les acteurs ne jouent pas : ils sont.
Dans la belle demeure familiale, Andréa (Catherine Deneuve) accueille ses enfants pour son anniversaire. L'aîné Vincent (Cédric Kahn) est venu avec son épouse et ses deux garçons. Le cadet Romain (Vincent Macaigne), qui peine à trouver sa voie, est accompagnée de sa nouvelle fiancée, une jeune Argentine prénommée Rosita. S'invite sans crier gare le troisième enfant de Andréa, Claire (Emmanuelle Bercot) qui avait quitté depuis trois ans la France pour les États-Unis, laissant derrière elle aux soins d'Andréa l'éducation de sa fille Emma. La réunion de famille est l'occasion de solder de vieux comptes.
Le repas de famille est un genre cinématographique à lui tout seul. C'est un genre très français : "À nos amours" de Pialat, "Un air de famille" de Klapisch. Mais c'est un genre qui n'a pas de frontière : "Festen" du Danois Vinterberg, "Sieranevada" du Roumain Puiu.
J'ai une sympathie particulière pour les films de Cédric Kahn que j'avais découvert à la fin des années quatre-vingt-dix dans l'adaptation de "L'Ennui" de Moravia. Je considère que ces dernières réalisations comptent parmi les meilleurs films de ces dernières années. J'ai mis cinq étoiles à "La Prière" qu'il a réalisé et à "L'Économie du Couple" où il interprétait aux côté de Bérénice Bejo le rôle principal.
Pour autant, j'ai été sévèrement rebuté par la bande-annonce de cette "Fête de famille", diffusée ad nauseam ces dernières semaines. Elle me donnait l'impression d'avoir déjà tout vu du film et d'en avoir épuisé les pauvres ressorts. Si besoin en était, mon manque d'attirance était encore refroidi par les critiques calamiteuses que le film recueillait.
Bien m'a pris de ne pas m'arrêter à ces a priori. Car "Fête de famille", s'il n'est pas un chef d'œuvre inoubliable, est une honnête réussite. Certes, comme l'écrit ironiquement Première "Deneuve deneuve, Macaigne macaigne et Bercot Bercotte". Le cinéma français a un rythme de production tel que ses figures les plus bankables réapparaissent sur les écrans à des intervalles trop rapprochés pour ne pas finir par nous lasser. C'est le cas depuis très longtemps de Catherine Deneuve. C'est en train de le devenir pour Vincent Macaigne, qui devrait gagner en sobriété s'il ne veut pas devenir horripilant. C'est un reproche excessif pour Emmanuelle Bercot qui, dans le rôle de la fille prodigue et frappadingue, tire le mieux son épingle du jeu.
L'espace d'une journée, on regarde cette famille bourgeoise s'aimer et se déchirer, se disputer et se réconcilier, entre tendresse et cruauté, avec des confessions et des non-dits. On est ému ; on sourit. La direction d'acteurs est impeccable. Les scènes de groupe sont parfaitement chorégraphiées et d'un naturel étonnant. Le scénario maintient la tension jusqu'au bout. Que demander de plus ?
Une fête de famille surréaliste, ou un conflit remplace l'autre, tout ça sous l'œil placide de deux enfants et une ado. Entre deux engueulades le dîner reprend comme si de rien n'était. Je me suis bouché les oreilles lors des échanges trop longs tellement ça gueulait fort....Deneuve ne joue pas, il semblerait que sa présence soit suffisante. Les autres acteurs jouent plutôt bien, mais le scénario ressemble plus à une improvisation du cours Florent sur l'agressivité en famille. Bref je n'ai pas du tout aimé.
Mort d'ennui dans un film insipide où Deneuve fait du Deneuve le traits sont tirés à l'extrême c'est lourd aucune subtilité un vrai navet pourtant il y a tant à montrer dans les familles et leurs secrets
Dans une belle propriété ancienne, Andréa, reçoit sa famille pour fêter son anniversaire : son fils Vincent, sa femme et leurs deux petits garçons ; son fils Romain et son amie argentine, sa petite-fille Emma.
L’histoire se déroule sur une seule journée. Dans la matinée, sa fille Claire et mère d’Emma, téléphone et annonce sa venue après plusieurs années d’absence. D’abord festives, les retrouvailles tournent au règlement de compte.
La beauté des lieux apporte de l’oxygène à l’atmosphère du film au ton parfois caustique. Il m’est arrivé de rire jaune pendant des scènes dramatiques.
La découverte de la psychologie de chaque personnage est riche en surprises jusqu’à la fin du film. Les portraits de Claire, de Romain et d’Emma sont complexes et intéressants. Cela dit, j’ai regretté qu’il manque des éléments importants pour bien saisir les enjeux du drame. (Pourquoi Claire a-t-elle disparu sans donner de nouvelles ? Que s’est-il passé avec son père ?)
J’apprécie toujours beaucoup les films qui déclinent le thème de la réunion de famille. « Fête de famille » est plutôt réussi. Mon blog : larroseurarrose.com