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gimliamideselfes
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3,0
Publiée le 22 octobre 2019
Clairement avec the Laundromat j'ai l'impression que Soderbergh essaye de faire pour les Panama Papers ce qu'a fait McKay pour la crise financière avec the big short... Et ça prend plus ou moins.
Disons que le film est plaisant à suivre, je me suis bien marré, on a Banderas et Oldman en narrateurs (et en grands "méchants" de l'histoire) qui sont à fond pour cabotiner et en faire des caisses avec des accents pas possibles... Faut dire que le film commence et ils sont en train de donner de l'argent à des hommes préhistoriques... Ils servent à expliquer un peu tout ce merdier, mais je dois dire que ça ne suffit pas forcément et très vite je me retrouve un peu perdu dans tout ce bordel.
Le film essaye de raconter de manière ludique différents aspects des sociétés écrans. La partie avec Meryl Streep (étonnamment correcte dans son rôle de petite mamie) sert à montrer comment ils s'en servent pour faire des assurances bidons qui ne rembourseront jamais rien à personne... La partie avec l'africain (franchement rigolote) je suppose que c'est pour montrer que ces sociétés ne valent rien en réalité et sont juste une façade modifiable à souhait. Par contre j'ai eu plus de mal à cerner la partie avec les chinois et Matthias Schoenaerts. Je ne sais pas si c'est vraiment un commentaire sur les sociétés écrans ou si c'est un commentaire sur le chantage, la Chine... je suis un peu perdu. Ou alors c'est juste pour dire que les chinois utilisent aussi les sociétés écrans pour contourner les règles strictes contre la corruption... Pareil, Meryl Streep veut acheter un appartement et elle ne peut pas... J'avoue ne pas trop avoir capté le rapport avec le sujet... Peut-être pour parler de l'entre-soi ?
Mais encore une fois, c'est agréable à regarder... chaque segment du film est bien réalisé et chose notable, pour une fois la photographie du film n'est pas totalement immonde, les chouleurs sont chatoyantes, ça fonctionne vraiment bien.
En fait c'est plus au niveau "pédagogie" que j'ai des doutes sur le film. Disons que je ne savais pas grand chose de cette affaire avant de voir le film, juste que des gens utilisaient des sociétés écrans... et en sortant du film, ben j'ai pas appris grand chose non plus... Je sais juste que des gens utilisent des sociétés écrans... Disons que le côté ludique prend totalement le dessus sur la volonté d'informer les gens sur les Panama Papers et sur leur gravité. Et c'est dommage...
J'ai presque honte de dire ça, mais le film aurait gagné à formuler peut-être la leçon à retenir de chaque chapitre plus explicitement.
En tous cas, c'est plaisant, même si ça aurait mérité d'être plus fou, plus pertinent et surtout plus compréhensible. Reste que c'est un film politique, qui prend clairement parti contre l'évasion fiscale... mais qui malheureusement arrive un peu tard. Comme si toutes ces stars qui défilent voulaient se racheter une virginité, comme si l'Amérique voulait se racheter une virginité... alors qu'il est trop tard, le mal est fait.
L'affaire des Panama Papers vue par Steven Soderbergh. Mise en scène solide, belles images, c'est (très) drôle et facile à suivre contrairement aux apparences. Un casting étincelant qui, certes, en fait des caisses (Meryl Streep, Antonio Banderas, Gary Oldman), et avec aussi, entre autres, Jeffrey Wright, Sharon Stone ou Matthias Schoenaerts. Au final, un film aussi ludique que plaisant sur un sujet récent d'actualités.
Soderbergh passe qualitativement du tout au rien, on pourrait même avancer qu’il sait alterner le chef-d’œuvre puis le carrément n’importe quoi comme ici. Il jongle de cette manière entre ses films et autres activités comme il peut passer d’un genre à l’autre avec une aisance incroyable. On ne pourra donc pas lui reprocher de ne pas essayer, de ne pas innover ou de ne pas sortir de sa zone de confort. Lorsqu’on a su qu’il s’attaquait à l’affaire des Panama Papers, on jubilait à l’idée qu’il traite ce sujet d’actualité comme il a traité celui des cartels mexicains avec le magistral « Traffic ». Donc après l’excellent thriller shooté à l’I-Phone « Paranoïa » ou encore le film d’arnaque plutôt moyen au joli casting « Logan Lucky », le cinéaste pose ses valises chez Netflix. Et il persiste dans les montagnes russes qualitatives pour signer ce qui s’avère être l’un de ses pires films avec « The Informant ». Et confirmer ainsi une carrière en totales dents de scie. En effet, même si « The Laundromat » n’est pas un navet (il serait en effet difficile de qualifier une œuvre d’un cinéaste aussi doué que lui de la sorte), c’est clairement un long-métrage raté dans les grandes lignes et dont le traitement passe complètement à côté de son sujet. Une œuvre décevante en tous points qui nous laisse souvent sur le carreau et circonspects. Le message est bon, c’est sûr, et la volonté louable mais la mise en pratique est désastreuse.
A l’instar de « The Big Short » d’Adam McKay qui tentait de vulgariser la crise des subprimes et y n’y parvenait que partiellement, « The Laundromat » tente de nous faire comprendre les tenants et les aboutissants de l’affaire des Panama Papers. Et si on apprend quelques petites choses, on finit le visionnage du film pas plus instruit sur le sujet que précédemment. On n’y comprend souvent même rien, il faut l’avouer en dépit de grands renforts de parenthèses explicatives très maladroites. Le comble! Sur ce registre peu aisé, seul l’impeccable « Margin Call » relevait pleinement le défi de parler des dérives de la finance de front et avec brio. Ici, au bout d’un quart d’heure, il y a une absence totale de fil narratif cohérent et ça part dans tous les sens, sauf le bon. Pourtant le film débutait bien avec une accroche amusante où le duo Oldman/Banderas parle face caméra puis l’histoire suivant Meryl Streep. Mais ensuite c’est du grand n’importe quoi à cheval entre pseudo-fiction et documentaire où on a du mal à trouver le rapport avec les événements du début. Soderbergh semble s’être perdu avec son sujet. Il y a des séquences qui tombent comme des cheveux sur la soupe et prennent un tiers du métrage (celles avec le millionnaire africain et celle avec Matthias Schonnaerts). Le cinéaste semble ne pas savoir se dépêtrer de son postulat de base basé sur des faits réels, et on est loin, par exemple, du magistral « Pentagon Papers » déjà avec Meryl Streep. « The Laundromat » laisse donc pantois, voire consterné. Une catastrophe au casting cinq étoiles où seul le monologue final de l’actrice s’avère pertinent et ludique bien qu’il enfonce des portes ouvertes. Heureusement que c’est court et bien réalisé… mais au service de rien avec des stars qui viennent faire coucou sans savoir ce dans quoi elles jouent.
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Il n'y a que les gens habitués au cinéma entertainment pour ne pas apprécier ce film. Au lieu de se concentrer sur le fond et sur les faits choquants et aberrants qui sont révélés, on préfère déblatérer sur la forme. Oui certes la structure du film est inhabituelle et peut être déconcertante, mais quand on pense que tout ce qui est relaté est inspiré d'histoires réelles, ça n'a plus d'importance. Et j'ai trouvé l'interprétation de Gary Oldman et encore plus celle d'Antonio Banderas (j'ai été surprise d'ailleurs) vraiment excellentes. Sortez-vous un peu les doigts du c** et allez vous renseigner sur le fond de ce sujet car comme ils le disent dans le film, il y a des milliers de Mossack et Fonseca, et ça, c'est la réalité dans laquelle on vit et qui peut nous impacter à tout moment..
Ennuyeux au possible. Les acteurs surjouent et sont ridicules (mention spéciale à Gary Oldman, Antonio Banderas, et Meryl Streep lorsqu'elle est à Las Vegas notamment). Le scénario est inexistant. La structure narrative est tout simplement nulle. Il n'y aucun lien entre les différentes illustrations du problème des Panama Papers. Les explications des combines sont peu convaincantes. Mais bon, c'est Soderberg, alors forcément, il y a aura toujours un nombre de considérables de groupies pour dire que c'est génial. Eh bien, non, celui-là est complètement raté.
Un gros loupé pour ce film ambitieux , à la brochette de grands acteurs incroyable. Mais on ne comprend rien , trop de récits emmêlés qui n'ont rien à voir . C'est brouillon , cela se veut politiquement éclairé, mais c'est flou, simpliste et confus. A vite oublier .
malgré le casting séduisant et la dénonciation d'un scandale et de tout un système faussé et corrompu, Soderbergh signe un film docu bien trop alambiqué dans son traitement pour passionner. le spectateur est perdu et le traitement bavard, raconté face à caméra est trop théâtral. de plus, la mise en scène et la doublure française laborieuses ajoutent un sentiment de ratage total.
Soderbergh s'égare dans des circonvolutions formelles qui nous perdent davantage qu'elles ne nous éclairent même si l'objectif d'illustrer l'absurdité de ces systèmes corrompus est manifeste, au détriment de l'intrigue et de la fluidité du récit. Car ces saynètes sont de qualité inégale - quoi que souvent peu vraisemblables, de même que le jeu des acteurs, en roue libre et excessifs. L'aspect virevoltant recherché lasse vite sans être compensé par un fond riche ou précis. Dommage...
Un peu à la manière de "The Big Short" ou du "Loup de Wall Street", "The Laundromat" essaie d'expliquer, en brisant le 4ème mur, quelques notions complexes de finance pour accrocher le spectateur et surtout ne pas le perdre. Sauf que ce qu'ils n'ont pas prévu, c'est que ce n'était pas les notions de finance qui allaient perdre les spectateurs.
Non, c'est plutôt le fait que le film soit d'une banalité absolue, qu'on ne ressent aucune envie de la part de l'équipe et que du coup on s'ennuie rapidement.
Soderbergh tente de camoufler cela derrière un montage un peu dynamique et des couleurs chatoyantes lorsque les financiers brisent le 4ème mur. Toutefois, cela fait trop artificiel pour réussir à rattraper le film.
Celui-ci parle d'un sujet qu'il ne semble pas vraiment avoir approfondi, en le traitant sans grande conviction, presque mécaniquement. L'histoire est banale, les personnages inintéressants, etc ... Il est difficile de se raccrocher à quoi que ce soit. Une déception !
Steven Soderbergh et ses copains de Hollywood s'attaquent à l'affaire des Panama Papers. Découvrir "The Laundromat" sur Netflix - une entreprise probablement exemplaire dans son bilan comptable - ne manque déjà pas de sel, mais le film est bouffi d'un sarcasme que les acteurs envoient face caméra à un spectateur beaucoup moins convaincu qu'eux. Jusqu'à un final qui se veut ironique mais qui montre surtout à quel point la charge de Soderbergh est désincarnée...
Soderbergh entre dans le vif du sujet dès la première scène, qui nous annonce d'emblée ce que sera son film : une surenchère de costumes et de décors "kitsch" dans lequel évoluent les deux trublions Banderas et Oldman et qui nous fait risquer l'épilepsie, entrecoupée de mini-sketchs reliés entre eux par le sujet sérieux des Panama Papers. Mais ces sketchs sont trop éloignés pour être un film chorale cohérent (comme pourraient le faire les frères Coen) et trop proches pour en faire un vrai film à sketchs. Soderbergh préfère se lancer dans des allées et venues incessantes : New York, Las Vegas, Panana, Niévès, et hop, une petite incursion au Mexique... Bref, ça n'en finit pas, ça fait tourner la tête. Le cinéaste semble prendre ce scandale à la blague, c'est finalement son film qui ressemble à une blague, avec une Meryl Streep, étrangement hors du coup.
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1,5
Publiée le 19 août 2021
Les doux hériteront peut-être de la terre mais si ce film de Steven Soderbergh qui est basé sur le livre de Jake Bernstein ils n'auront probablement pas non plus l'argent. Pour le dire plus crûment la première des 5 règles de création et de protection de la richesse du film est les doux sont foutus. Pour suivre ce film basé sur de vrais secrets il est utile d'avoir une connaissance de base des Panama Papers qui est une fuite anonyme de plus de 11 millions de documents exposant comment les riches contournent les lois lorsqu'il s'agit de protéger leur argent. Les entités offshore avaient déjà fait l'objet d'une publicité grand public mais ces documents provenant de Mossack Fonseca un cabinet d'avocats du Panama montrent clairement à quel point cette pratique est devenue répandue. Plutôt que de prendre la forme d'un récit traditionnel les informations dans ce film sont présentées sous la forme de multiples apparition mettant en scène une impressionnante brochette d'acteurs connus comme Meryl Streep, Jeffrey Wright, Sharon Stone, Melissa Rauch, David Schwimmer, James Cromwell, Matthias Schoenaerts, Robert Patrick, Nonso Anozie et Rosalind Chao ainsi que quelques autres que vous reconnaîtrez comme Gary Oldman et Antonio Banderas. Leurs tenues flamboyantes coordonnées ne correspondent qu'a des caricatures des véritables hommes qui se cachent derrière cette toile d'activités frauduleuses...
Je pense que c’est un film bâclé, j’espère En tout cas au regard des talents normalement présent... Car ces derniers sont passés à travers. Tellement mal joué que c’était gênant par moment. Le réalisateur essaye d’imiter The Big Short sans y arriver, et Thé Big Short était déjà par moment un peu fouilli et long. Là c’est constamment. Je me suis forcé pour finir le film en accélérant parfois 10s par 10s comme le propose Netflix... Très déçu par le film qui avait du potentiel. Netflix, vous sortez quand un vrai bon film ? Vous avez pas assez de sous ?