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358 abonnés
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2,0
Publiée le 19 mars 2020
Moi qui suis d’habitude friand des films ayant ce genre de thématique, j’ai trouvé celui-ci vraiment nul. Je ne le conseille absolument pas à quelqu’un qui ne connaît pas cette affaire d’envergure, et qui veut la découvrir. C’est extrêmement mal expliqué. On peut même dire que c’est limite incompréhensible vue la forme qui a été adopté par le réalisateur. Cela va être séparé sous forme de petites histoires avec un fils rouge en arrière-fond. Malheureusement, cela donne l’impression de passer la moitié du film à regarder des trucs hors sujet. Pour ne pas aider, les dialogues ne sont pas trop recherchés et ces différents mini récits sont inintéressants. J’ai vraiment eu la sensation de perdre mon temps. Le but est de nous faire comprendre les tenants de ce système, mais finalement ça n’éclaire pas beaucoup. L’idée de faire une narration entre chaque « partie » n’aide absolument pas. Au contraire, ça embrouille plus qu’autre chose. Le casting principal (Meryl Streep, Gary Oldman et Antonio Banderas) est royal sur le papier et le secondaire aussi (David Schwimmer et Matthias Schoenaerts). Par contre il ne sert pas à grand-chose car leur potentiel est sous exploité.
C’est carrément le capitalisme pour les nuls comme l’un des internautes l’a fait remarquer. Soderbergh se place franchement contre l’évasion fiscale et ces pratiques qui en découlent. C’est dommage que parfois le film soit un peu flou et personnellement je n’ai pas bien compris la position du milliardaire africain qui dit aimer sa fille mais qui tente de la plonger dans le même bain et séduit sa meilleure amie.. ou Soderbergh voulait peut être nous faire remarquer que l’argent pourrit tout.. Banderas et Oldman en narrateur avec des accents à couper au couteau sont impayable. Un sujet grave traité avec légèreté mais qui nous montre le désastre que ces malversations infligent aux citoyens lambdas qui auraient le malheur de tomber dans leur piège.
L’annonce du projet faisait doucement rire. Une fiction sur les Panama Papers, cet immense scandale d’évasion fiscale, diffusée sur Netflix, plateforme qui n’hésite pas à ne pas déclarer tous ses impôts ? The Laundromat aurait du mal à être pris au sérieux s’il n’était réalisé par un cinéaste aussi malin que Steven Soderbergh, et engagé, lui qui s’inspire régulièrement des arnaques financières, qu’elles concernent la pollution de l’eau (Erin Brockovich, 2000), l’agroalimentaire (The Informant!, 2009), l’industrie pharmaceutique (Effets secondaires, 2013) ou, récemment et déjà sur Netflix, le milieu sportif (High Flying Bird, 2019). (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/10/29/the-laundromat/)
Il n'y a rien à redire quand à la qualité technique du film ainsi qu'à sa réalisation bien soigné. Quand aux acteurs il ya du bon et très bon : Antonio Banderas surjoue quand Meryl Streep est très juste dans son jeu. Le problème vient plus du scénario en lui-même. En effet après avoir assister aux commentaires assez ennuyeux sur le crédit, le film s’enlise dans un exposé découper en plusieurs scénettes appeler "secret". On alterne alors entre explications des faits et l"histoire du personnage de Meryl Streep, mais sans que ce ne soit claire. Tout est brouillon et assez-confus et on a l'impression d'assister au cour d'histoire-géo d'un très mauvais prof ! Ce qui sauve un peu le film : c'est l'histoire du personnage de Meryl Streep et son interprétation, sa réalisation face à un scénario confus et un montage qui ne l'aide pas. C'est sympathique à voir, c'est bien mais c'est confus !
impossible de mettre 0 a ce film, impossible de mettre 5 évidemment au départ j'ai été accroché par le sujet des Panama papers et par la présence de Meryl Streep sans savoir absolument à quoi m'attendre pendant les premières 1h20 du film je n'étais absolument pas au courant que le réalisateur etait Steven soderbergh, et je suis passé par un nombre intéressant de phases
ma première réaction a été de m'étonner de la gestion des couleurs tout plus fluo et irréel que les autres le jeu décalé vous faisons également croire que tout cela n'est pas sérieux, d'un premier abord se film dans sa surface a l'air vraiment en toc et on comprend sans mal que c'est un propos délibéré du réalisateur, il s'agit de ne pas faire confiance à la surface des choses même si elle nous paraît si bien ordonnancée
ensuite quand après les 30 premières minutes l'intrication des différents récits commence à se faire, j'ai commencé à me dire que ce film avait un véritable problème de montage de séquençage et de rythme
avec un rythme assez soutenu de type cash investigation on s'attend à ce que Élise Lucet sortent du chapeau à chaque moment et très paradoxalement un rythme globale du film entrecoupé de longue pause narrative qu'il est difficile de situer dans le récit d'ensemble
ensuite je me suis dit que le récit avait vraiment été chié et que le monteur s'était endormi sur la table de montage car ensemble manque véritablement d'attention de soins et de subtilité dans l'assemblage de différentes parties du tout
très paradoxalement je me suis dit que indépendamment du côté brouillon, deux choses valait vraiment le coup de voir ce film : -le jeu des acteurs et particulièrement de Meryl Streep dans ton sens qu'elle est vraiment investi dans cette mission -l'unité et l'efficacité de chaque sous-partie narrative qui malgré une insertion désavantageuse dans l'ensemble ce sont de véritables petites perles de cinéma
je me suis très souvent fait la réflexion de me dire qu'il y avait dans ce film énormément de qualité liées par beaucoup de défauts
la fin du film révèle un travail intéressant sur le lien entre apparence et réalité et libère un propos politique plus affirmé
pour conclure je trouve qu'il s'agit d'un bel essai mais que ce film est comme un pétard allumé qui n'explose jamais.
la gestion du toc est mal faite
a la fin j'ai découvert que c'était du soderberg et je me suis dit "ah c'est pour ça qu'il y a malgré tout du talent dans ce film !"
Excellent film à la narration enchevêtrée fort ludique. Un long métrage qui prête à réfléchir et ouvre les yeux sur un sujet complexe, révoltant mais qui nous interroge au plus profond de nous-même sur le rapport à l'argent. N'oublions pas le poids de l'évasion et de l'optimisation fiscale sur les finances publiques ( évalué à 100mds d'euros, soit de l'ordre de 30% du budget de l'Etat une fois soustraite la participation à l'UE) et leurs conséquences sur le financement de nos services et la protection de nos biens communs.
Je crois que je suis hermétique aux films de Steven Soderbergh, j'avais profondément détesté Paranoïa, High Flying Bird m'avait ennuyé au plus au point, et les deux suites de Ocean's Eleven m'avait également ennuyé. Alors je n'ai pas pas vu Logan Lucky mais celui-là avait l'air plutôt sympa, ni sa Palme d'or : Sexe, mensonges et vidéo, mais hormis le premier opus de la saga Ocean's (que j'adore), je déteste ou m'ennuie devant tous ces films. Et The Laundromat ne fait pas exception, je l'ai tout de même bien plus aimé que ses deux films précédents, mais l'ennui et le désintérêt est toujours là. J'ai suivi le film avec attention tout de même et je n'ai tout de même pas compris clairement les événements en question, que je ne connaissais pas avant le film, et que je ne connais pas beaucoup plus après. Je pense que ce sont les acteurs qui m'ont permis de ne pas détester ce film, car malgré tout, le duo Gary Oldman/Antonio Banderas fonctionne à merveille, et j'ai apprécié cette façon de parler à la caméra, qui m'a rappeler mes Scorsese préférés (principalement Le Loup de Wall Street). Meryl Streep est aussi très cool, même si je n'ai pas bien compris son monologue final où elle se balade dans les décors du film, je ne vois pas de sens particulier à cela, cela n'est qu'une blague assez étrange à mon goût. Le film est assez décousu, on enchaîne des cas particuliers de gens qui vont subir la révélation des Panama Papers, et les trois acteurs principaux naviguent au milieu de tout ça. La réalisation me semble tant tôt belle, tant tôt énervante, car on a des plans très esthétiques (quand l'homme d'affaire chinois se fait arrêter par deux policiers derrière la scène, tout les acteurs apparaissent en ombre sur un fond rouge, tout bonnement magnifique). Mais cela alterne aussi avec une caméra-épaule assez crade, et qui est censé apporter un aspect documentaire au film, alors que le film ne cesse de briser le quatrième mur, je trouve donc cela stupide. C'était bien plus intelligent dans The House That Jack Built, qui enchaîne des plans imitant des tableaux de Delacroix et une caméra ultra-mouvante, mais qui apportait une réalité tangible aux meurtres, et de longs plans-séquences qui empêche la tension de redescendre. Bref, film qui ne m'a pas plu, mais je pense que c'est un avis très subjectif, alors peut être que ce film n'est tout simplement pas pour moi.
J'ai adoré. D' un sujet ennuyeux Soderberg prend le parti du rire grinçant tout en pratiquant la pédagogie. Meryl Streep est comme d'habitude parfaite et Gary Oldman et son compère Antonio Banderas, idéals dans leurs rôles de Dupont et Dupont cyniques.
J'ai apprécié ce film qui est assez particulier mais dont le fond est très bon. La forme est particulière mais les acteurs sont bons et le film, dans lequel, certes ça parle beaucoup, est bon.
Le film n'est pas particulièrement entraînant malgré un sujet qui devrait nous scandaliser tous. Le film n'est pas à la hauteur de l'ampleur du scandale. Il me paraît pourtant essentiel pour la compression de certaines absurdités de cette société.
Super film. Il faudrait plus de réalisateurs "lanceur d'alerte". Meryl Streep très juste. Gary Oldman et Antonio Banderas, les 3 un peu vieilli, c'est plutôt intéressant. Bref, je recommande.
Mi-documentaire, mi-fiction, The Laundromat dénonce les pratiques courantes de l'évasion fiscale à la façon Lord of war. Une obligation de le regarder !