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selenie
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2,0
Publiée le 24 octobre 2019
Pour raconter l'histoire des Panama Papers, on suit une veuve qui décide de comprendre pourquoi elle ne touche pas ses dividendes d'assurance tandis que les avocats d'affaires Jürgen Mossack et Ramon Fonseca brise le "4ème Mur" pour expliquer aux spectateurs le système offshore et des sociétés écrans... Le côté ludique de la chose est savoureuse et plutôt intelligente mais cela reste peu efficace, d'abord parce que ça reste un peu trop flou, puis parce que les deux acteurs cabotinent trop pour qu'on s'intéresse franchement à ce qu'ils disent ! Ensuite le récit manque cruellement d'enjeu et de fluidité. Et ne parlons pas de ce final aussi prétentieux que boursoufflé. En conclusion, Soderbergh signe là un de ses plus mauvais film, sans cohérence formelle, trop fouilli et trop décousu. Dommage... Site : Selenie
J'apprécie habituellement les films de ce réalisateur mais celui ci je ne l'ai absolument pas compris. Ce film part dans tous les sens, il y a une succession d'histoires, voir plutôt de scènes qu'on essaye de suivre sans qu'il y ai aucun fil conducteur. Même pas les panamas papers ! Etant friand de films à histoires vraies sur les scandales polito-financiers, ici nous vous attendez absolument pas à en apprendre plus sur cette affaire ou à voir un film qui retrace ce scandale qui avait fait la une des journaux il y a 4 ans. Le scénario est nul. Les acteurs sont inexistants. On voit d'avantage Antonio Banderas dans la bande annonce que dans tout le film. La réalisation est mauvaise. On n'entre absolument pas dans le film, aucune ambiance. Rien à sauver. Je ne recommande pas du tout !
Soderbergh a choisi pour dénoncer le scandale des Panama Papers l'humour et la dérision, ce qui semble en perturber plus d'un et pourquoi donc ? Car, notre monde ultra libéral est devenu en effet une farce et une caricature. Soderbergh et ses acteurs s'en donnent à cœur joie et nous amusent tout en dénonçant ce scandale financier. La complicité des excellents Gary Oldman et Antonio Banderas fait plaisir à voir. Meryl Streep, 2 ans après avoir évoqué les "Pentagon papers" devant la caméra d'un autre grand Steven, livre ici une nouvelle mémorable composition. Décapant, intelligent et d'utilité publique.
Outre un casting de luxe, ce film bénéficie de pas mal de moyens pour nous proposer un divertissement de qualité. C'est aussi un film qui dénonce, sur un mode comique, une pratique de blanchiment d'argent et de fuite de capitaux pour échapper au fisc. Meryl Streep reste excellente dans son jeu pour incarner différents personnages avec une petite surprise à la fin qui m'a bien amusée.
Une satire pertinente sur la finance et les escrocs en col blanc. Le casting en or massif est truculent, et Sorderbergh trouve un ton caustique pour descendre un monde abject et féroce. Ce film fait grincer, sourire et donne envie de gifler un banquier.
Soderbergh s'attaque à l'affaire des Panama Papers révélée par un lanceur d'alerte en 2015 en adoptant une vision satirique et ludique . Le film essaye de nous décrire les différents aspects des sociétés écrans à travers les explications simplistes des deux avocats à la tête d'un trust ( Banderas et Oldman un peu cabotins ) et une victime d'une fraude à l'assurance ( Meryl Streep ) qui s'infiltre dans le réseau afin de mieux les faire plonger . Le résultat reste moyen et un peu superficiel mais l’ensemble est néanmoins plaisant à regarder .
Dans la même veine que The Big Short : Le Casse du Siècle, The Laundromat réussit son pari de rendre drôle et abordable la question de la finance occulte. Le film vulgarise plutôt bien cette thématique particulièrement complexe et donne un ton humoristique bien amené sur cette affaire des Panama Papers. Gary Oldman et Antonio Banderas forme un duo extrêmement drôle et sympathique malgré le cynisme complets des personnalités réelles qu'ils incarnent (et qui représentent le pire de l'économie capitaliste). Quant à Meryl Streep, elle est toujours aussi impeccable dans sa composition. C'est réussi.
Très bonne surprise que ce Steven Soderbergh. Le film est inventif sur la forme, ironique et tragique sur le fond. Le film s'attaque aux vices de l'argent et ridiculise le système financier international qui permet de cacher de l'argent dans des sociétés-écrans. Et le côté documentaire du film explique comment il faut faire. La satire est virulente, amusante et déprimante. Le film explique comment il est possible de créer des sociétés pour masquer de l'argent.
Le ton est didactique avec un canevas humoristique et des histoires à la croisée des chemins: l'histoire de Meryl Streep, celle de Nonso Anozie et son adultère, celle de Mathias Schoenart en Chine. Avec comme liant les Dupont et Dupont du masquage de l'argent: Gary Oldman et Antonio Banderas qui visiblement s'amusent beaucoup, et nous aussi.
Un film qui provoque un bien-être et beaucoup d'humour, d'ironies et de tragédies. Très beau travail d'écriture de Scott Z. Burns.
L’un des plus nuls films que je n’ai jamais vu. Un plateau d’ acteurs avec des noms comme Meryl Streep et Antonio Banderas pour faire ce fiasco. Quelle déception. Aucune suite logique tout au long de ces 90 minutes. Perte de temps !
A travers un casting au niveau de sa réputation et une réalisation originale et inspirée (non sans rappeler The Big Short et autre) : The Laundromat est un très bon film qui arrive à expliquer simplement et contrairement l'affaire des Panama Papers.
En 2016, le scandale des Panama Papers secouait le monde, dévoilant tout un schéma de blanchiment d'argent orchestré par un cabinet panaméen d'avocats : Mossack & Fonseca. Trois ans plus tard, Steven Soderbergh en tire un film, et cherche visiblement à surfer sur le succès de "The Big Short". En effet, "The Laundromat" est un semi-documentaire cynique, où Gary Oldman et Antonio Banderas brisent le 4ème mur et se gaussent en avocats infectes vantant leurs montages financiers et leur pseudo-intégrité morale, tandis qu'une pléiade de stars incarnent des personnages affectés par les sociétés écrans. Le film contient quelques passages amusants, et la mise en scène est plutôt élégante (s'il on excepte certains plans pas toujours de bon goût), mais c'est la construction qui pêche quelques peu. Le scénario tente de montrer les conséquences de ces sociétés écrans à travers trois histoires, mais on a du mal à y voir un vrai enjeu (l'intrigue autour de la veuve est en particulier très artificielle), ni des vraies explications sur les détails du cabinet, qui semblent se contenter d'empiler les sociétés écrans. Néanmoins, l'ensemble se laisse suivre, grâce au talent de sa distribution (Meryl Streep, Jeffrey Wright, Robert Patrick, Sharon Stone, James Cromwell, tout de même !), et à quelques touches d'humour sympathiques.
Le film débute bien, puis la ligne claire du scénario se brouille et nous embrouille parfois. On termine le long métrage avec un sentiment plus mitigé. Mais Meryl Streep nous régale par son jeu.
Soderbergh nous propose encore un film chorale pour nous exposer l'affaire des panama papers. En soit la démarche est intéressante : aborder et illustrer par des cas concrets les effets des dérives du libéralisme sauvage, plutôt que de partir dans des explications trop théoriques. Il adopte aussi un ton très léger et moqueur pour démontrer l'incapacité - et surtout le manque de volonté - des dirigeants des pays à lutter contre des pratiques plus ou moins légales rendues possibles par les états eux même. Si le film réussit à nous dégoûter encore un peu plus de ce libéralisme fou et sans foi, il échoue quelque peu sur le plan du cinéma en découpant son histoire en plusieurs tranches de vie sans liens réels et en n'arrivant pas à les rendre intéressantes.