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gizmo129
96 abonnés
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2,0
Publiée le 10 janvier 2020
Avec pour thème l'affaire des Panama Papers qui a fait grand bruit en 2016, Steven Soderbergh le réalisateur s'essaie à la vulgarisation d'un sujet complexe. Avec des personnages s'adressant au quatrième mur, c'est à dire nous, le film nous fait penser au Big Short, autre film traitant d'un sujet financier à savoir la crise des subprimes. Toutefois, ici les personnages sont bien trop caricaturaux, et faire comprendre un sujet délicat avec deux acteurs aux faux accents exagérés hispanique ou germanique n'aide pas à la compréhension. Tout est surjoué dans ces intermèdes de scénettes qui sont elles même peu passionnantes. Peut être n'y avait il simplement pas grand chose d'autres à dire que ce qui était écrit dans les journaux ? Tout sujet polémique n'est pas propice à faire un film, à méditer...
C'est compliqué. A trop vouloir montrer que cette affaire est un ensemble de montages complexes en perdant le spectateur, on n'y comprend plus rien et on décroche. Dommage. Meryl Streep montre ici un certain talent dans le rôle de vieille dame tenace qui s'attaque à une montagne. Il n'y a plus qu'à espérer que tout ça n'existe plus...
L'affaire des Panama Papers version légère, qui esquive le sujet lourd des explications technico-économiques par le cabotinage de grands acteurs (G.Oldman, A.Banderas), et qui limite l'ampleur de la crise internationale et ses conséquences par l'unique oeil d'une victime, là encore jouée par une actrice géniale (M.Streep). "The Laundromat" n'a ici jamais aussi bien été traduit par sa traduction française de "laverie", qui traite d'un sujet sérieux à l'essoreuse par le mode de la comédie, en lui faisant perdre toutes les couleurs de sa substance. Que S.Soderbergh choisisse l'oeil décalé pour souligner l'hypocrisie d'un système capitaliste, reste louable. Mais en poussant le curseur à son extrême, il nous éloigne du sujet auquel on apprend pas grand-chose et rend son film assez brouillon. Ce qui sauve "The Laundromat" du carton jaune, c'est son casting au top et la malice du réalisateur à faire cohabiter tout ce joli monde, transformant ce film en comédie chorale dans lequel les acteurs et caméos prennent un réel plaisir devant la caméra. Pour le fond, on repassera.
N'ayant pas pris sa retraite (!), Soderbergh continue de tourner avec son efficacité coutumière mais sans que l'on puisse dire que ses derniers films aient une véritable valeur artistique. The Laundromat, à travers l'affaire des Panama Papers, ressemble à un film à sketches, didactique mais ludique, dont le fil conducteur est le capitalisme pour les nuls, via ses travers bien connus entre blanchiment d'argent, sociétés écrans, paradis fiscaux et autres dérives familières à moins qu'elles ne soient consubstantielles au système. La satire est bien sentie et amusante mais au fond on pourrait dire que Soderbergh tire sur une ambulance, pour un système que l'on annonce malade, à ceci près qu'il est toujours florissant malgré les scandales et reste acoquiné à la politique, au commerce et à l'industrie du divertissement, entre autres. Le film dit que les plus humbles sont toujours les dindons de la farce pendant que les plus riches se goinfrent et ne paient pas d'impôt : très bien, qui pourrait être en désaccord avec cet état de fait, mais ce n'est qu'enfoncer des portes ouvertes qui plus est en simplifiant pour se faire pédagogique ? Sur le plan narratif, The Laundromat est assez paresseux, enchaînant ses différents chapitres aux quatre coins du monde, façon de montrer que la corruption est planétaire, y compris dans la Chine communiste (l'épisode le plus bancal). Gary Oldman et Antonio Banderas, tout en surjeu, jouent les guides narquois et cyniques dans ce marigot universel. Ils finissent par être assez insupportables (c'est sans doute le but) à la différence d'une Meryl Streep toujours emballante (il est vrai que son rôle est plus valorisant). Bref, pas de quoi grimper au rideaux avec cette laverie automatique qui rejoint la cohorte de films américains réalisés autour de sujets voisins aussi égayants que finalement inoffensifs.
Pour illustrer l'une des tares gravissimes d'un certain capitalisme, Soderberg a fait le choix de nous faire une démonstration déstructurée dans laquelle la dérision et l'ironie ne sont pas absentes Malheureusement le film peine à fonctionner, partant dans tous les sens, oubliant sa ligne narratrice pour la reprendre de façon peu évidente au moment où l'on s'y attend le moins En fait si on devine les grandes lignes de l'escroquerie, pour les détails on attend encore. On a vraiment l'impression de regarder un brouillon
Comment raconter les Panama Papers ? Par un documentaire intelligent façon "Inside Job" ? Par une fiction sophistiquée façon "The Big Short" ?
Steven Soderbergh, sans doute l'un des réalisateurs les plus roublards de sa génération, opte pour un style bien à lui. Une sorte de numéro de cabaret présenté par deux Monsieur Loyal : Antonio Banderas et Gary Oldman qui campent deux banquiers panaméens sans scrupule spécialisés dans l'évasion fiscale.
Face à eux, symbole de l'Amérique victime innocente : Meryl Streep. La star inoxydable interprète une veuve inconsolable dont le mari est mort dans un accident de navigation sur un bateau de croisière dont les propriétaires, mal assurés, tardent à lui verser les indemnités auxquelles elle a droit. Ne vous fiez pas à ses airs candides : la dernière scène du film révèlera la rouerie dont elle est capable pour faire triompher la justice.
Mais avant d'en arriver là, "The Laundromat" nous baladera à travers la planète de la finance pour illustrer quelques pans de la crise. On appareillera pour Saint-Christophe-et-Nieves, un paradis fiscal aux Caraïbes. On croisera en Californie un Africain corrompu et infidèle. Avec Matthias Schoenaerts, on ira jusqu'au Sichuan pour une saynète par la faute de laquelle Soderbergh et ses producteurs se seront probablement privés de l'accès au marché chinois.
Steven Soderbergh navigue avec rouerie entre deux eaux. Fin connaisseur de la machinerie hollywoodienne, il concocte, avec son lot de stars et de décors miroitants, un pur produit d'entertainment. Mais, derrière les flonflons, il instruit le procès en règle de la finance internationale et de ses dévoiements.
Le tout est mené à un train d'enfer. Mais, pour autant, la sauce ne prend pas vraiment. "The Laundromat" n'est pas assez informatif pour nous apprendre grand-chose, pas assez drôle pour nous faire vraiment rire.
Le dernier long-métrage de Steven Soderbergh, visionnable sur la plateforme Netflix, relate un scandale qui a secoué le monde en 2016, l’affaire des Panama Papers. Les Panama Papers désignent la fuite de plus de 11,5 millions de documents confidentiels issus du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, détaillant des informations sur plus de 214 000 sociétés offshore ainsi que les noms des actionnaires de ces sociétés. Parmi eux se trouvent des hommes politiques, des milliardaires, des sportifs de haut niveau ou des célébrités. “The Laundromat” est un film choral découpé en intertitres où Gary Oldman et Antonio Banderas incarnent les fondateurs du cabinet d’avocats panaméen et présentent les différents épisodes du film, preuve du fruit de leur commerce. Steven Soderbergh cherche à simplifier l’histoire en optant pour la comédie et mieux faire comprendre le sujet. Malheureusement, à trop vouloir tirer sur la satire, la narration perd en fluidité et en cohérence. Seule Meryl Streep sort du lot avec un double rôle épatant. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Largement copié sur The Big Shot, The Laundromat se regarde facilement et explique le scandale des Panama Papers. Par contre, si vous êtes à la recherche d'un nouveau film de Steven Soderbergh audacieux, ce film n'est pas pour vous.
Comment un tel casting a pu se retrouver dans une mise en scène aussi ridicule? Ce n'est pas la 1ère fois qu'on explique un problème économique sur le ton de la dérision mais ici les dialogues artificiels prononcés face caméra sont embarassants et on ne sait pas bien ce qu'on gagne par rapport à un film d'escroquerie mieux expliqué ou à un vrai documentaire sur les Panama Papers.
Plutôt agréable le nouveau Soderbergh, reste que le film ressemble plus à une succession de sketches entrecoupés par Banderas et Oldman ventant les bienfaits de l’évasion. Reste la prestation de Meryl Streep, remarquable dont trois dernières minutes très belles. Par contre dommage d’avoir comme actrice la talentueuse Melissa Rauch et de ne lui laisser que des miettes de pain dans le cadi.
En décidant d’expliquer l’inexplicable, Steven Soderbergh se rend compte de la complexité des Panama Papers et se tire tant bien que mal de cette affaire, avec une réalisation inventive et un casting de haut vol.
Une manière originale de traiter un sujet d'actualité à la manière d'un documentaire tout en y mêlant de la fiction qui sert d'illustration. Un casting de haute volée à commencer par le réalisateur pour mettre en image cette affaire scandaleuse des "Panama Papers"
Je m'attendais pas à grand-chose en voyant ce genre de comédie, mais finalement c'est pas mal et c'est plutôt divertissant bien qu'il ne soit pas marquant.
Le scénario est assez intéressant, et la façon de raconter l'est tout autant, en effet, ce sont des narrateurs qui interviennent à certains moments clés. Les points de vue que nous suivons sont plutôt chouettes et montrent bien les conséquences de cette affaire, mais le film a tendance à trop abandonner ses personnages pour en intégrer d'autres. Sinon le propos du film est assez clair : le film dénonce d'une certaine manière la société américaine via une histoire trop méconnue du public (en tout cas par moi).
La réalisation n'est pas exceptionnelle, elle est même plutôt oubliable si ce n'est les parties racontées par nos 2 narrateurs accompagnés des intertitres qui représentent un genre de chapitrage. En globalité, c'est une mise en scène très, voire trop classique et qui manque d'originalité. Il y a pourtant de petites musiques légères qui sont bien sympathiques et elles accompagnent de manière enfantine nos protagonistes.
Bien que le film soit pas mal, les 10 dernières minutes deviennent rapidement chiante, je ne recommande pas tant le film. En fait, je n’ai pas trop apprécié le mélange bancal entre humour et fait historique.