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DX333
11 abonnés
161 critiques
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4,5
Publiée le 19 octobre 2024
Très joli long-métrage d'animation. Réalisé avec soin et sens. La magie retombe un peu après le 1er mais tout est rondement mené, certes de façon classique mais avec talent. Il y a autant de plaisir pour les petits que pour les grands.
Alors là je ne sais pas trop quoi dire... cette suite est sympa mais elle m'a un peu laissé de marbre. Je n'ai pas retrouvé le charme du premier opus car l'ambiance poulailler était bien plus sympa que cette ambiance de grand parc d'attraction pour poulets condamnés à devenir des nuggets. Alors certes la méchante diabolique est toujours là mais elle est nettement moins le fun que dans le premier volet et j'avoue que je me suis un peu ennuyé. Faut il vraiment faire des suites sans saveur à des films cultes qui datent à ce point ? J'ai un doute...
Je trouve la fin vraiment baclé. D'ailleurs j'aurais plus vu une fin avec l'industrialisation du popcorn pour remplacé les poules, ça aurais fait une fin plus simpatique avec un message.
Après avoir réussi à s’échapper de la ferme Tweedy, Ginger, Rocky et leurs congénères vont à nouveau devoir s’unir contre une nouvelle menace…
Il y a 23 ans, Peter Lord & Nick Park avaient bluffé tout le monde entier avec Chicken Run (2000), leur tout premier long-métrage. Cette fois-ci, ils délaissent la réalisation en confiant les manettes à Sam Fell, un habitué des studios Aardman puisqu’on lui doit Souris City (2006) en animation et L'étrange pouvoir de Norman (2012) en stop-motion. Ce dernier réalise ici une suite directe au premier film, en alternant à la fois l’animation et le stop-motion en animant image par image les personnages en plasticine (sorte de pâte-à-modeler).
Si comme moi, vous avez découvert le précédent film au cinéma et que vous avez poncé la VHS en la visionnant plus que de raison, il y a fort à parier que vous restiez sur votre faim. Pour ma part, je dois avouer que je n’ai pas trouvé cette suite utile et surtout, qu’elle manquait de panache, de drôlerie et de prise de risque. Rappelons tout de même que, sous couvert d'être un sympathique film familial, le premier opus n’était rien d’autre qu’une métaphore de la Shoah (il fallait oser !) et que ses personnages étaient grandement plus drôles et grotesques (le vieux coq radoteur, la basse-cour dans son intégralité ou encore Rocky le coq mythomane).
Chicken Run - La Menace nuggets (2023) quant à lui se regarde sans sourciller, le scénario n’a rien d’exubérant, s’avère prévisible (aucun effet de surprise), voire parfaitement anecdotique et l’animation déçoit à plus d’un titre (le mix animation & stop-motion enlève toute la magie que l’on pouvait ressentir avec le premier film). Avoir attendu près d’un quart de siècle pour ce type de suite, c’est franchement décevant, ça à le goût et la saveur des suites DTV d'antan (ce n’est pas pour rien si le film débarque directement sur Netflix). A ce stade, 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐥𝐞𝐬, 𝐣𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐟𝐞𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐦𝐨𝐧 𝐛𝐮𝐜𝐤𝐞𝐭 𝐊𝐅𝐂, 𝐜𝐚 𝐚𝐮𝐫𝐚 𝐚𝐮 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐦𝐞𝐫𝐢𝐭𝐞 𝐝’𝐞𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝𝐢𝐠𝐞𝐬𝐭𝐞…
Moins développé que son prédécesseur, ce Chicken Run est cependant un très bon moment à passer en famille. Avec des gags qui font mouche, un scénario décalé et drôle, on regrette cependant que le film soit un peu moins développé concernant les personnages, préférant le gag de situation aux de mots et dialogues. On peut noter néanmoins de nombreuses références à des sagas du cinéma comme James Bond par exemple, et un réel travail sur les décors et détails, toujours faits de pâtes à modeler. Les musiques sont assez biens. Un film sympathique pour passer une bonne soirée.
Honnêtement le film est bon ! Le scénario est bon, et l'animation est bonne ! Comme la morale du film d'ailleurs ! Même s'il ne s'agit pas de mon style de films, il m'a bien plu !
Peut-être pas aussi bon que le premier certes mais c'est toujours du plaisir de voir ce genre d'animation incroyable et preuve d'un travail acharné. On retrouve nos poulettes préférées pour notre plus grand bonheur.
Il me semblait que le premier film chicken, Run avait une bonne réputation. On a voulu regarder ce film d’animation pour ne pas se prendre la tête, mais en fait il est totalement ennuyeux, les différents éléments du scénario ont l’air assez artificiels, il n’y a pas vraiment de surprise, ni de retournement de situation, C’est un film d’animation quelconque, très vite oublié
Il fallait réussir cette suite, en conservant la fidélité à l'univers d'origine, son esprit et ses graphismes, sans se répéter servilement ou créer une oeuvre fade sans risque. C'était un défi considérable. Il a été brillamment relevé. Le film retrouve pleinement la difficile combinaison d'humour et d'aventure qui a fait justement le succès de l'original. Il peut intéresser à tous les âges. Un excellent film!
"Chicken Run : La Menace nuggets", film d'animation américano-britannique réalisé par Sam Fell , sorti en 2023. Suite de "Chicken Run" de Nick Park et Peter Lord, sorti en 2000. Une animation en volume image par image du studio britannique Aardman, connu pour les films Wallas et Gromit ou Shaun le mouton. Après la parodie de la grande évasion, en version volailles, de 2000. "Chicken Run" revient avec une nouvelle menace de l'élevage intensif aux techniques plus modernes. C'est toujours bien fait, moins marquant que le premier qui avait plus de charme que cette suite très réactualisée.
Pas à la hauteur du premier mais divertissant quand-même.
On est ravis de revoir Ginger, Rocky, Babette, Bernadette et les autres poules les plus célèbres des années 2000 pour cette suite.
L'animation est un poil trop saccadée à cause de la stop motion, mais le scénario - bien que vu et revu - fonctionne, le propos est bien appuyé et l'humour fonctionne.
Avec la sortie de ‘Chicken run’ voici maintenant vingt-trois ans, ceux qui avaient raté le coche des premières aventures de Wallace & Gromit découvraient, littéralement éblouis, le travail des studios Aardman sur grand écran. A une époque où l’animation traditionnelle était à la peine tandis que la 3D numérique bafouillait encore pas mal, le stop-motion en pâte à modeler traitait d’égal à égal avec ses concurrents. Aujourd’hui que Aardman et Laïka ne survivent que par miracle à leurs propres coûts de production et de fonctionnement, on apprécie cette orientation technique surtout par envie de défendre le plus faible, par respect envers un certain artisanat née voici plusieurs décennies mais aussi parce que, effectivement, ces productions ont un (faux) côté do-it yourself que ne retrouveront jamais les paquebots numériques plus richement dotés. Je dois cependant reconnaître qu’en dehors de son statut de fondateur, je ne trouvais pas ‘Chicken run’ fondamentalement exceptionnel, même en l’an 2000 : l’hommage à ‘La grande évasion’ était amusant et on notait quelques personnages plus marquants que la moyenne mais je n’y retrouvais pas complètement la fantaisie absurde et toute britannique de ‘Wallace & Gromit. Dès lors, les retrouvailles d’aujourd’hui avec ces volailles fugueuses, cette fois confrontées à un élevage moins concentrationnaire mais tout aussi létal, carburent avant tout à la nostalgie. Pourtant,le nouveau venu ne repose pas exclusivement sur les appels du pied au passé, remet les poulettes (et non plus le coq hâbleur et vantard) au premier plan et dénonce une certaine forme de marketing du Fast-food qui dissimule l’industrialisation du vivant derrière une façade colorée et amusante. A délaisser les vieux films de guerre pour un pastiche de film d’espionnage, d’infiltration et de cambriolage très en vogue ces dix dernières années, ce ‘Chicken run’ se met lui-même dans une position qui l’obligerait à faire preuve d’une inventivité rare, celle des Pixar d’autrefois, pour se tailler une place au soleil. Malheureusement, s’il s’en tire tout de même mieux que le tout-venant de l’animation numérique, s’il n’oublie pas qu’un petit grain de folie permet souvent d’enlever les vilaines taches de conformisme qui plombent tant de productions jeunesse, ‘Chicken run 2’ donne l’impression de retenir ses coups la plupart du temps, de ne pas aller aussi loin qu’il le pourrait dans le délire (contrairement aux long-métrages consacrés à ‘Shaun le mouton’ par exemple), d’être finalement plus américain que britannique (et encore les productions Laika ont-t-elles a contrario réalisé un sans-faute jusqu’à présent). Et ce dernier point, même si le résultat est loin d’être catastrophique, est peut-être la pire insulte qu’on puisse adresser à une production Aardman.
Cette suite est une réussite, elle est dans l'esprit rebelle et artisanal qui a tant séduit pour le premier. Voir ces poules en pâte à modeler faire du James Bond ou du mission impossible est juste génial, c'est une idée incroyable. Ça fonctionne si bien, et le côté pâte à modeler apporte une touche palpable et réelle au film qui compte beaucoup
Une créativité de dingue et des détails débordants. Enthousiaste face à ce retour en grande pompe façon Mission Impossible. Des poules lobitomisées, un labo impénétrable pour une suite rusée qui s'adapte à son époque.