Pour moi, c'est un gros non pour ce second volet. Quelques idées ici et là, mais c'est très insuffisant. L'humour est très moyen la plupart du temps. Et l'action est nulle. Trop de n'importe quoi. Trop de scènes bidons. On n'est pas très loin du niveau des dessins animés pour enfants qui passent le matin sur les chaînes tv.
Vingt trois ans après le succès du premier "Chicken Run", les créateurs de "Wallace et Gromit" remettent le couvert avec cette suite fun et déjantée. En effet ce second volet directement sorti sur la plateforme Netflix fait le job avec des personnages toujours aussi excentriques, des séquences comiques et en stop motion toujours aussi créatives qui critiquent l'élevage industriel et la maltraitance des animaux, bien que l'ensemble manque d'inventivité et d'originalité.
Visuellement efficace et cohérent avec le premier opus, ce deuxième volet peine néanmoins à capter l'attention d'un public plus âgé comme peuvent le faire les productions Pixar ou DreamWorks. Le scénario est un tantinet prévisible et les nouveaux personnages assez insipides. On retrouve malgré tout avec plaisir cette patte visuelle inimitable, ainsi que l'emblématique Babeth, poulette favorite à jamais dans mon cœur.
23 ans plus tard, toujours aussi top ! Tellement de travail pour un résultat au top ! Un film ambitieux et impressionnant de savoir faire ! Chapeau bas.
Bon client de Wallace & Gromit et de Chicken Run premier du nom, ce titre s'inscrit dans la continuité "du Lapin Garou": gentillet plongeant trop dans le farfelu. A voir une fois, ou pas.
On avait un souvenir mélancolique, nostalgique et presque suranné de « Chicken Run ». C’était la première grosse production Aardman et elle avait connu un succès critique et public retentissant il y a près de vingt-cinq ans. Cette entité britannique spécialisée dans la « clay motion » (ou animation image par image par pâte à modeler) et à l’origine de « Wallace et Gromit » (entre autres) avait surpris son monde. Une suite eut été logique mais Aardman a abandonné l’idée au profit d’autres projets originaux tels que « Souris City ». Mais les suites tardives sont devenues monnaie courante (au hasard « Blade Runner 2049 ») et même dans le domaine de l’animation c’est possible comme on l’a vu avec l’excellente suite « Les Indestructibles 2 ». Netflix a donc rendu probant un second épisode qui prend le contrepied du premier, narrant une aventure d’infiltration au lieu d’exfiltration. Sauf qu’ici on a affaire à une énorme déception sur de nombreux aspects.
D’abord, l’animation semble restée du même niveau qu’en 2000. En somme, ce n’est pas déplaisant au vu de la technique particulière employée mais elle n’est donc ici plus surprenante. Comme si Aardman était resté bloqué à cette époque si ce n’est quelques petits perfectionnements de-ci, de-là. Ensuite, l’histoire est vraiment basique tout comme la morale familiale de l’histoire et ses enjeux assez sommaires. « Chicken Run, la menace Nuggets » s’articule donc juste autour d’un sauvetage de Molly, la poulette naît de l’union de Ginger et Rocky. Peu de nouveaux personnages, une narration linéaire au possible et aucune surprise si ce n’est cette petite charge critique envers les élevages de masse qui s’avère bien gentillette. De cette idée, le seul attrait qu’on retirera demeure ce décor ressemblant à ceux de la série « Squid Game » qui enferme les poules hypnotisées dans une sorte de réalité biaisée et de bonheur factice.
Et on ne compte plus les facilités de scénario et les invraisemblances aussi grosses qu’une poule gavée au grain. Certes on est dans un film familial mais tout de même. Le nombre de fois où ces poules s’en sortent comme par magie ou, au contraire, se font piéger bêtement n’ont pas assez des deux mains pour être comptées. À tel point que cela en devient usant et que l’issue de tout cela semble joué d’avance, sans surprise, et c’en est agaçant. Enfin, l’humour ne se pare malheureusement d’aucun second degré ou d’un niveau de lecture qui pourrait satisfaire les spectateurs plus adultes. C’est est même parfois gênant et très puéril. Quant au retour de la méchante originale, il n’est pas dénué de pertinence mais ses jérémiades et son rictus à chaque action semble tout droit sortir du comportement d’un vulgaire méchant de dessin animé de télévision et semble venir d’un autre temps. Alors on se console avec le rythme endiablé de l’ensemble, le plaisir de revoir ces poules en pâte à modeler et quelques séquences rapidement amusantes mais ce n’est guère réussi ni satisfaisant dans l’ensemble, plutôt hautement décevant.
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Chicken Run est de retour 20 après et signe une déception grasse comme la poule. L'idée de retrouver la combattante Ginger et ses acolytes étaient bonnes ainsi que l'idée du nuggets et qui bien à la mode de nos jours. Malheureusement, le scénario ne suit pas. Il est prévisible et illogique comme Babette et ses réflexions sans queue ni tête. J'ai commencé à déchanté comme Rocky seulement au bout de quelques minutes pour finir par me lasser de toutes ces scènes qui veulent sensibiliser l'être humain au ravage de l'industrie. Le final est complètement décevant et bâclé en mon sens. Ce film d'animation restera une pauvre histoire sans saveur à regarder une fois alors que le premier volet était en avance sur son temps. Je ne pense pas qu'il y aura un 3eme volet ou du moins quand les poules auront des dents.
Après la master classe qu'était le premier Chicken run sortit en 2000, que j'avais vue sur VHS à l'époque, coproduit par Aardman, Pathé et DreamWorks, ce nouvelle opus sortit en 2023 par Netflix et Aardman est tous aussi excellent voir peut être même plus sur certain passage.
Le scénario reste très bon et cohérent par rapport au premier (Aardman y pensait déjà après le premier film). Cette fois c'est l'opposé du premier film, il ne faut plus sortir du poulailler mais y rentrer, qui est une idée intéressante. L'évolution des personnages ce tient par rapport au premier film, et surtout quand certain se retrouve, les confrontation sont bien emmené.
Côté décors pour moi c'est vraiment au dessus du premier (le premier avait cette DA plus réaliste, plus sage), la ça ose plus de truc.
Les lumière sont beaucoup plus travaillé.
La stop motion sa marche toujours aussi bien (comme pour les autres film utilisant la technique des décors réel et des poupées : Coraline, Wendell et Wild).
Bref foncer le voir (bien sur sa nécessite un abonnement Netflix pour l'instant)
Après la grande évasion, la mission infiltration. Une chouette suite au 1er volet sorti en 2000 qui, même si elle n'atteint pas vraiment le niveau cinématographique (esthétique et mise en scène) et qualitatif de celui-ci, reste plus que divertissante, ne manquant pas d'idées et de rythme. Sans oublier la petite critique autour des élevages industriels (en mode contrôle des cerveaux) qui va bien avec.
"Se faire pousser des ailes, c’est ce qui a permis aux volailles d’un élevage dictatorial de gagner leur liberté dans Chicken Run. L’appétit vorace des humains écourte pourtant cette douce utopie et une nouvelle confrontation semble inévitable. Les poulets contre-attaquent de nouveau et ça se passe sur Netflix ! Que reste-t-il de cette vigueur 23 ans après la célébration du premier opus ?"
"Tous les feux étaient au vert pour nous rassurer, en attendant de retrouver le poulailler le plus loufoque d’Angleterre. Hélas, difficile de ne pas voir venir les grandes ficelles scénaristiques, tirées l’une après l’autre et sans grande conviction. À partir de là, le film ne semble plus rien proposer d’innovant et puise dans des références outrancières, dignes de la troupe d’Ocean’s Eleven, de la force Mission Impossible ou des premières missions de l’agent 007. Les films d’évasion et de casse partagent globalement la même structure narrative. Pourtant, côté animation, Toy Story 3 était parvenu à transformer l’essai grâce aux énergumènes qui composaient la garderie Sunnyside."
"Ni la tension, ni l’humour ne sont entretenus comme il se doit. Avec une technique d’animation unique, ce vaudeville manque de tirer parti de ses gags essentiellement visuels. Seul le recyclage des objets du quotidien comme gadgets à forcer les serrures ou à tromper la vigilance des caméras permet une lecture écologique assez maline. Une idée que le scénariste des deux Chicken Run, Karey Kirkpatrick, a su mettre à profit dans Nos voisins, les hommes. Mais au lieu de chercher à cohabiter, c’est un jeu de celui qui parviendra à manger l’autre en premier qui commence."
"Plus un divertissement occasionnel qu’un événement à célébrer en famille, Chicken Run : La Menace Nuggets se dévore sur le pouce, tel un fast-food. À la fin de ce repas visuel, le goût n’y est plus et les pupilles sont aussi graisseuses que les poulets frits que l’on a encouragé une heure et demie durant. Sans prises de risques, a contrario de ce que Shaun le Mouton Le Film : La ferme contre-attaque nous a permis de découvrir, le verdict est sans appel. Nous avons affaire à un récit malheureusement convenu et au burlesque tout en retenu."
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Je trouve que ce second volet n'est pas a la hauteur du premier. Les anciens doublages nous manque, même si, après 25 ans on imagine bien que c'est compliqué de garder les anciens. L'histoire est beaucoup trop fleur bleu a mon goût comparé au premier opus qui était si drôle... Une suite comme on en voit dans beaucoup de suite de film qui ont pu marché a une époque, trop légère et pas très recherchée... Mais les décors et les modelages restent aussi bon qu'avant ça c'est certain.
Il a fallu attendre 23 ans avant de retrouver les aventures endiablées de nos poules préférées. Ça a été long. Peut être trop long. Surprenant aussi. Car le premier opus Chicken Run avait été très bon. Les producteurs et le réalisateur de l’époque auraient peut être pu surfer sur le succès et enchaîner. Bref, qu’en est-il de ce second film ? Encore excellent. Un bon moment pour toute la famille, c’est certain. On retrouve la plupart des ingrédients qui avaient fait du premier Chicken Run un très bon film : la même direction artistique - évidement - et le même sens de l’humour. Il y a moins l’effet de surprise alors on pourra légitimement placer cette seconde œuvre un cran en dessous de la première. On peut également reprocher de ne pas retrouver le même doublage. Dommage. Mais ça reste une suite réussie. Ça valait le coup d’attendre.
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Pas mauvais, mais loin d'être aussi bien que le premier. Cette suite, bien que divertissante, est bourrée de clichés et les dialogues s'avèrent très moyens. L'ensemble manque d'humour et l'histoire n'a rien de très original. Cependant, le visuel est sublime et permet malgré tout de passer un bon moment en famille.
Un très bon film d'animation . Une excellente suite au premier volet de Chicken Run. On retrouve l'humour désopilant et hilarant. Un bon moment de fous rires. L 'animation en stop motion est vachement bien réussie.