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DreamyFramesSeeker
10 abonnés
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1,0
Publiée le 17 novembre 2024
Ce film m’a semblé être un naufrage cinématographique, où la niaiserie s’installe dès les premières scènes pour ne jamais quitter l’écran. Malgré une idée de départ prometteuse sur l’imaginaire et la relation père-fille, l’exécution se perd dans un récit simpliste et des clichés surannés. Les visuels, bien que soignés, peinent à compenser une narration laborieuse et des personnages stéréotypés. L’émotion, censée être au cœur de cette fable, est submergée par des dialogues lourds et une morale prévisible, rendant l’ensemble insipide. Hazanavicius, connu pour son audace passée, signe ici une œuvre sans saveur ni véritable profondeur.
Au départ j'ai craint le pire, pensant que Le Prince Oublié s'adressait aux moins de sept ans uniquement. Quand soudain j'ai compris la signification de ces deux mondes parallèles, faisant apparaître un joli conte. Une belle histoire de passage de l'adolescence entre un père et sa fille. Les personnages secondaires viennent ajouter leur grain de sel, en particulier Pritprout (François Damiens). Le spectateur reçoit des messages affichés dans les abribus (et puis un beau jour), sur les bus (confiance, un petit papa pour l'homme, un grand papa pour l'humanité), sur les 4x3 (quinze ans ont passé, comme un battement de cil). En voyant Djibi (Omar Sy) raconter des histoires à sa fille pour l'endormir, le papa que je suis s'est rappelé de toutes ces histoires que j'ai racontées à mes filles quand elles étaient petites. Et aussi du moment où ça devient inutile, comme lorsque Sofia dit "Papa j'ai onze ans, je peux me les faire toute seule mes histoires maintenant." Clotilde/la femme à la porte (Bérénice Béjo, ma chouchoute, comme chacun sait), accompagne cette transition en douceur : "Grâce à la confiance toutes les portes peuvent s'ouvrir." Alors la vie continue. Le monde imaginaire est féérique. Le monde réel est sympathique, mention spéciale pour le check tartare (je ne pouvais pas passer à côté). À voir surtout si vous avez (eu) des ados.
Parce que oui, l'intrigue du film est très originale et le concept du "monde parallèle où les histoires se passent" est très bien pensé. Cela aurait pû aller loin dans la symbolisation, les métaphores et les comparaisons.
Mais ce film est quand même énormément gâché par la niaiserie de beaucoup de dialogues, l'humour qui, souvent, est un peu lourd, certaines parties bâclées qui auraient pu être source d'émotion et un certain côté trop enfantin du film.
Je pense que ce film avait tellement moyen d'être bien. Il n'est pas horrible non plus mais il se donne trop un air de "comédie familiale française" se qui casse son potentiel.
Un film populaire médiocre. Sans saveur. L'idée de base est là, traiter la relation pére fille, le deuil. Mais le côté "kitch et simplet" du film le rendent indigeste. Inévitablement les émotions ne passent pas ou peu.
Franchement ça ne vole pas très haut, même pour des enfants. Épargnez-les!
Excellent conte pour enfants petits et grands, plein de magie, d'humour et d'imagination débordante ! Omar Sy y est à nouveau excellent, comme souvent, et Bérénice Béjo ne dénote pas non plus sans oublier François Damiens toujours aussi déjanté ! Ce n'est pas un "grand" film à proprement parlé mais il atteint son but : nous faire rêver et nous questionner sur ce qu'on transmet à nos enfants et c'est plutôt réussi ! On est très loin du bide abyssal d'OSS du même Hazanavicius, plutôt proche de "The artist" et c'est bien ainsi.
Un excellent film Français pour les enfants , mais qui plaît aussi aux adultes . Un bon scénario , une bonne histoire .
Mélange de conte fantastique , avec des superbes effets spéciaux fantastique et merveilleux , de belles images et des paysages magnifiques et fantastique , de comédie dramatique familiale avec de l' émotion et de film comique avec quelques scènes comiques qui font beaucoup rigoler .
Ce film destiné aux enfants , plaît à tout le public de 7 à 127 ans .
"Le Prince oublié", comédie romantique féérique française coécrite et réalisée par Michel Hazanavicius, sortie en 2020. Un conte féérique très bien réalisé avec Omar Sy, Bérénice Bejo et François Damiens. De bonnes jeunes actrices et un bel univers esthétique qui n'est pas sans rappeler, dans le fond et dans la forme les films d'animation "Vive versa" ou "Toys Story", dont le film s'inspire très certainement. Un beau film familial sur le passage de l’enfance a l'adolescence, avec un Omar Sy parfait dans le rôle de gentil naïf, une belle histoire touchante et mignonne. Un beau spectacle visuel aussi.
Une comédie moyenne mais intéressante. Le récit est plutôt bien élaboré et Omar Sy est assez convaincant. Tous les autres acteurs sont convenables, mention spéciale à l'excellent François Damiens et les images sont plutôt bonnes. Les décors du monde des histoires sont très farfelus mais satisfaisants et l'ambiance est spéciale mais agréable, l'émotion est présente. Un film donc mitigé car très particulier, il déconcertera plus d'un avec des passages un peu trop poussifs même si l'idée de base est très bien trouvée avec un environnement parfois étrange mais inventif avec un esthétisme soigné.
Un film très poétique sur les relations entre père et fille. Omar Sy est parfait, drôle et attachant, relayé par François Damiens en méchant cartoonesque et Bérénice Béjot en Fée Clochette / Dame de la porte. Un bon moment en famille.
Un film pas désagréable, avec une bonne morale et un bon casting. Ce film mérite plus que 2.5 étoiles pour moi, il n'est pas si mauvais bien que ça ne soit pas le meilleur d'Omar Sy
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2,5
Publiée le 15 janvier 2023
Destinè à un jeune public, cette grosse production de Michel Hazanavicius vaut surtout pour son inventivitè visuelle en nous transportant dans le monde de l'imaginaire, à la manière de Tim Burton! La rèfèrence est èvidente! Pourtant les situations intèressantes ne manquent pas dans ce conte familial d'autant que « le gentil » Omar Sy et « le mèchant » François Damiens font des prestations plutôt amusantes! Reste que "Le prince oubliè" (2020) est assez niais dans ce qu'il propose avec une histoire qui manque parfois de rythme dans ces aller-retours entre le monde imaginaire et rèel! On regrette aussi que le scènario, plutôt bien construit, ne soit pas plus fouillè chez les personnages rèels et qu'il serve uniquement à introduire des effets visuels façon « Toys » , mais avec des moyens français! Heureusement on ne s'ennuie pas et Omar Sy a suffisamment de sympathie pour que l'on croit dur comme fer à son personnage de papa « prince » cèlibataire! Idèal pour les fêtes de fin d'annèe...
Qualité numérique immonde, costumes et décors digne des plus vieilles productions hollywoodiennes (l'unique me venant à l'esprit : "Notre Dame de Paris (1956) "), un scénario certes inventif mais qui cache malheureusement ce que le 7ème art français ne parviendra jamais à mettre de côté, la vie quotidienne, l'emploi, les différences physiques et culturelles... Un imaginaire donc réussi à moitié en une sorte d'immersion dans un studio hollywoodien XXL, mais pour la création des rêves, un casting principal à la fois convainquant pour la face réelle, mais trop théâtrale et exagérée sur celle de l'imaginaire, Bérénice Béjo en seule membre étincelante du groupe à s'être rendu lumineuse et vraie. Michel Hazanavicius à eu beau s'entourer d'un florilège de studio français (partenaires télé surtout) et bons nombres de partenaires financiers, comme il sera toujours de coutume pour un film tricolore demandant le minimum syndicale financier pour tenter d'attirer des gens en salles... Le résultat sera toujours le même, la France ne possède aucun studio d'effets spéciaux à la hauteur, ne possède que 3 cinéastes digne de leurs confrères outre-Atlantique, et ne sera jamais capable de proposer autre chose que des récits parlant de ce que nous souhaitons absolument ne pas voir en salle pour s'évader, c'est à dire, notre quotidien. CQFD
Il arrive un jour où les parents ne deviennent plus les héros de leurs enfants qui préfèrent doucement s’orienter vers leurs amoureux ou leurs amoureuses. C’est cette coupure progressive du cordon ombilical parfois difficile à gérer pour certains parents que choisit de raconter Michel Hazanavicius dans Le Prince oublié. Pour cela il choisit d’adopter une structure narrative rappelant celle du Magnifique en alternant des séquences se déroulant dans le monde réel avec d’autres se situant dans un monde imaginaire provenant cette fois d’un fantasme enfantin vu du point de vue du personnage du père. Hélas, Hazanavicius ne réitère pas l’exploit de Philippe De Broca car il n’arrive pas à intéresser autant aux deux univers. S’il réussit plutôt les séquences se situant dans la réalité avec une intrigue qui peut évoquer des souvenirs à de nombreux parents, il rate totalement celles se déroulant dans le monde imaginaire qui sont totalement grotesques et volontairement surjouées, sans compter sur le fait que celui-ci est totalement illogique car il adopte le point de vue du père alors qu’il est clairement enfantin. Ce conte pour enfants pourra donc peut-être plaire au jeune public possiblement plus sensible à l’aspect farfelu du monde imaginaire mais risque d’ennuyer un public adulte que cette fantaisie risque d’exaspérer par son aspect volontairement ridicule alors que la partie réaliste aurait pu lui plaire. Dommage !
Bon film avec Omar Sy, l'idée de ce monde allégorique de la réalité est très touchante et très poétique, oui Omar Sy surjoue dans cette seconde réalité mais c'est fait exprès ! C'est très agréable à regarder, malgré quelques incohérences spoiler: (Max qui demande à Omar Sy à la fin s'ils se connaissent alors qu'ils se sont rencontrés dans le bus au début entre autres) quelques clichés spoiler: (la fille qui rentre en 6ième qui a déjà les numéros de téléphone de ces copains qui se fait direct draguées et qui ne supporte déjà plus son père) sur l'adolescence mais franchement tout va bien, le fond musical est intéressant, scénaristiquement c'est vraiment bien (même si on se demande pourquoi faire toute une histoire juste pour parler du passage de l'enfance à l'adolescence c'est un peu gros) Omar Sy est en forme et les images sont jolies. Beaucoup d'idées originales, très poétiques. 15/20.
Une très belle surprise ! Un magnifique histoire au pays des histoires du soir....de l'enfance digne d'un film américain. A voir seul ou avec vos enfants. La nostalgie au rendez vous.