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Martine R.
6 abonnés
64 critiques
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1,0
Publiée le 8 septembre 2023
Je n'apprécie guère les romans d'Annie Ernaux mais j'ai voulu voir ce que donnait l'adaptation à l'écran de cette "Passion simple". J'aurais dû m'abstenir car ce film m'a profondément ennuyée. Trop de sexe tue le sexe, pour employer une formule rebattue...Et en effet, les ébats amoureux des deux acteurs sont tellement répétitifs qu'ils finissent par laisser le spectateur indifférent en dépit de la beauté des acteurs (le Russe a d'admirables fesses et sa partenaire un très joli corps) mais on se lasse vite de leurs étreintes! Dentelles noires pour elle, tatouages de Maori pour lui, kimonos fleuris, désir, possession et rupture...Les errances et états d'âme des personnages sont soporifiques et sans intérêt.
Un film psychologique lourd de sens, à la limite du thriller. nous suivons la passion effrénée que cette femme voue à un homme avec qui elle n'a pourtant rien en commun. Ce film a le mérite de traiter un sujet assez tabou dans notre société et c'est une réussite.
Très difficile de transposer ce genre de livre, qui repose beaucoup sur l'imagination donc forcément on ne peut être que déçu. L'histoire pourra parler à de nombreuses personnes, notamment ceux qui ont été amant ou amante d'une personne non disponible mais on a dû mal à avoir de l'empathie pour les deux acteurs du film, le casting a malheureusement été raté de ce côté là.
Laetitia Dosch a un jeu incandescent. Sa voix est la définition même du charnelle et de la fragilité en même temps. Une ambivalence qui lui donne une séduisante carapace. L'histoire passionnelle racontée par Danielle Arbid lui colle à la peau tant la passion interdite est empreint en elle. On sait déjà que c'est voué à l'échec, mais l'abandon dans le désir est une notion noble. Cela se vit pour s'abandonner, pour souffrir aussi, mais qu'importe. La mise en scène est un peu trop simpliste pour sublimer les personnages et rendre l'histoire plus folle. Simple quoi.
C’est purement et simplement nul sur tous les points. Comment personne dans l’équipe n’a pu intervenir ou juste faire remarquer ?
Ça joue très très très mal, franchement on dirait que c’est fait exprès. C’est trop mal filmé, y’a rien qui raccorde. Même pas une tentative de bien faire. Les dialogues sont une abomination. C’est chiant. Jusqu’aux scènes érotiques, unique raison d’exister du film et quand même ratées. Y’a simplement rien de bien. C’est drôle malgré lui finalement.
Et puis le début c’est le bouquin en livre audio. Aucun effort j’vous dis.
Le contexte est donné par l’extrait d’Hiroshima mon avec cet amour autocentré où plus rien n’existe autour. Et l’histoire se développe avec une actrice qui ne vit que pas la passion. C’est très bien interprété et la sensualité des images est là aussi pour montrer ce besoin charnel qui est en elle. Cette passion n’est évidemment pas si simple car en vérité elle est destructrice. J’ai trouvé le film assez beau et incarné.
Au-delà des scènes de sexe qui illustrent la passion entre Alexandre et Hélène, le sujet central est l’attente. L’attente qui ronge Hélène. Cette attente qui finit par déstabiliser Hélène. Tout ce à quoi elle tenait ou croyait tenir finit par s’effriter pour enfin s’effondrer. Il est difficile d’attendre quand la passion dévore petit à petit Hélène. Ce besoin de toucher le corps de son amant, de le sentir, le ressentir, de s’abandonner à ses caresses. Cette attente qui la mène à ne plus être elle-même, à négliger son fils, sa santé mentale au point de passer quelques heures à Moscou pour l'imaginer dans son quotidien quand il est loin d'elle. Un amant marié, qui peut s’absenter trois semaines ou plus. Aussitôt son appel, Hélène se rend disponible sans réfléchir aux conséquences de son entourage.
Laeticia Dosch et Sergei Polunin n’hésitent pas à se mettre à nu sous la caméra de la réalisatrice Danielle Arbid qui filme au plus près des corps. En ce qui me concerne, le souci c’est que je suis resté à l’écart de leurs ébats, à l’écart d’Hélène, fragilisée par ces attentes répétitives. Je perçois cette attente, cette passion mais pas suffisamment. J’attends comme elle attend. J’attends l’essentiel : l’émotion… qui ne viendra pas. Je salue la prestation toute en sobriété de Laeticia Dosch qui porte le film sur son corps entier. Elle sort un peu de ses rôles de femmes lunaires, délurées, sympathiques looser enchantées.
L'excellente performance de Laetitia Dosch compense difficilement un scénario trop brut, à la mécanique redondante, qui ne semble jamais vraiment prendre la mesure de ce qu'il veut raconter. La mise en scène est au diapason et ne parvient pas suffisamment à appuyer cette passion dévorante.
Adaptée d’un roman d’Annie Ernaux, la chronique sensible et charnelle d’une passion obsessionnelle, portée par la prestation à fleur de peau de Laetitia Dosch. 3,25
Je n'ai pas lu le livre. Je suis allé voir ce film pour voir la vraie passion d'une femme. Eh ben déçu. Les deux acteurs ne sont pas convaincants. C'est mal joué par tout le monde.
D'ailleurs, pas compris qu'on peut passionnément aimer un gars qui est aussi charismatique qu'un lavabo et inintéressant.
Pour son corps ? Une fille sexy comme l'héroïne peut facilement trouver un tas de mecs. Je radote : pas convaincu.
On voit se succéder des scènes de sexe bestial, bien filmées certes, mais qui n'apportent rien à l'histoire. Le couple à l'affiche est fade, aucun charisme ne s'en dégage. C'est l'ennui profond. Le film m'a paru durer 3 heures interminables.
L’année d’Annie Ernaux au cinéma. Avant la sortie remarquée de L’événement, primé à Venise, était sorti de manière discrète Passion Simple de Daniele Arbid. Le récit d’une obsession, d’une addiction sexuelle par Annie Ernaux était âpre, sans complaisance, fataliste et ponctué de romances populaires ( Sylvie Vartan : C’est fatal). Au cinéma, j’ai trouvé cela plus sophistiqué, plus « présentable », même si la caméra n’hésite pas à affronter la nudité et l’acte sexual de manière frontale. Daniele Arbid évite le procédé facile de la voix off et livre un film qu’il faut découvrir pour ses interprètes assez étonnants : Serguei Polounine magnétique, animal et inquiétant et surtout Laëtitia Doesch dans sa plus belle composition, qui par son regard inquiet ou plein d’espoir, parvient à partager sans excès le trouble de cette relation toxique et troublante.
"Passion simple" est rythmé par les appels d'un jeune russe, Aleksandr (Sergei Polunin) qui est attendu avec désir par Hélène (Laetitia Dosch). Soyons clair, la première partie du film se résume à des ébats sexuels très explicites au gré des désirs de cet admirateurs de grosses voitures et de Poutine. Cette adaptation du roman d'Annie Ernaux est assez primaire même si Laetitia Dosch dans son rôle de femme soumise ne démérite pas. On a envie de la sortir de sa condition au point que cette expérience cinématographique agace. Malgré tout, il règne une douce mélancolie par moment et une bande son superbe , mais je n'ai pas accroché.
Une passion simple ou une addiction amoureuse. Une restitution qui apparaît crédible, filmée avec justesse et finesse ce qui semble assez difficile pour ce genre. Évidemment pour ceux non amateurs de ce style de film il apparaîtra comme fort ennuyeux.
Film à peu près fidèle au livre avec une overdose de sexe très cru où Laetitia Dosch a tout exposé de son corps dans les moindres détails et s'est dépouillée émotionnellement. Où est le féminisme dans cet opus ? Il n'y a pas de repères et même l'actrice qui confie avoir tourné ce film alors qu'elle était amoureuse a totalement perdu pied et raison. Il faut avoir quitté ce bas monde, avoir décollé sur une autre planète ou être sous l'empire de substances hallucinogènes pour accepter ce rôle. Dosch va jusqu'à comparer ce film sur pellicule à ce que faisait Truffaut, en fait elle n'est plus lucide lorsqu'elle dit ça. Au final, il n'y a pas grand intérêt à voir ce film que n'auraient pas renié Virginie Despentes, Catherine Breillat ou Anne Fontaine.