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    Passion Simple
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    71 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 363 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2021
    Adapté du roman d’Annie Ernaux paru en 1992, “Passion simple” met Laetitia Dosch en scène dans la peau d’une femme passionnée et amoureuse des yeux, du torse, du sexe, des fesses, de la voix d’un homme. Cette prof séparée avec un enfant, n’hésite pas à tout suspendre pour s’offrir à cet homme qui ne la considère que pour sa chair. Le spectateur n’est pas invité à juger. Il sait que la soumise est consciente et consentante de sa position. Qu’importe, ces retrouvailles sont toujours une porte ouverte au plaisir et à la jouissance. “Passion simple” est un film beau et sensuel, mais qui laisse un goût d’inachevé par son récit fortement réduit à un corps à corps.
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    Guillaume
    Guillaume

    112 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2021
    Sans aucun apriori sur le roman, "Passion Simple" fut pour l'innocent spectateur que je suis, une succession de scènes érotisées marquant un lien fusionnel entre deux personnages.
    Ne pouvant que saluer la prestation de ces deux acteurs, je reste néanmoins relativement dubitatif sur son intérêt dans l'histoire du cinéma. Qu'apporte-t-il de plus que ce que l'on a déjà pu voir auparavant ? C'est une question affirmative.
    Ciné-13
    Ciné-13

    118 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Laetitia DOSCH se donne corps et âme, ce qui est le principal intérêt du film. Mais cet amour toxique la consume.
    "If you go away" sublime une scène. Elle ne pense qu'à lui, trop à lui...
    La relation est à sens unique, essentiellement charnelle pour lui.
    Cette passion destructrice est magnifiquement révélée, même si le dénouement surjoue le machisme et l'égoisme de ce russe ténébreux.
    Axelle M
    Axelle M

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2021
    Le film me donne envie de lire le livre d'Annie Ernaux, c'est déja cela. Sinon, j'en sors mitigée. Je trouvais le sujet en or : une belle femme, mère indépendante et brillante intellectuellement, tombe sous le joug d'une passion brulante d'un jeune homme russe de passage, déja marié.
    Le sujet est réellement traité mais l'histoire ne m'a pas emportée, dès le début j'ai été envahie par un certain sentiment de platitude et je crois que c'est le choix de l'actrice principale : elle joue bien sans aucun doute, dans la douleur de cette addiction mais elle m'ennuie. Telle que le joue Patricia Dosch, ce personnage est un peu "cruche", un peu mollasson et on n'est pas étonné qu'elle se laisse ainsi traiter par une serpillère par ce bel égoiste et c'est ce qui m'a manqué : le décalage. Dans une scène chez le coiffeur, on voit l'actrice Dounia Simoff, superbe blonde d'une autorité et d'un charisme qui crèvent l'écran et c'est elle que j'aurais vu dans ce rôle là, amenant un complet décalage entre la nature assertive du personnage et une attitude de soumission destructrice. Avec Laetitia Dosch dans le rôle, il y a pléonasme, elle a l'air d'une victime et elle vit une histoire de victime.
    Le côté intéressant du film est dans la mise en lumière de l'amour comme une drogue : l'héroine ne vit pas un amour vrai et partagé, un amour joyeux et passionné, un amour qui fait grandir mais un amour addictif, au point qu'elle en oublie son rôle et ses devoirs de mère, cela en est effrayant. Elle en tombe en dépression et le titre du film aurait pu s'appeler Passion Triste.
    Telle que le film décrit cette passion, il s'agit d'une passion destructrice. Telle qu'en parle Annie Ernaux dans ses interviews, cette relation a été constructive mais je crois que c'est grâce à son talent d'écrivain qui transforme le plomb en or : d'une histoire qui plombe le commun des mortels, elle en tire une oeuvre et met des mots sur des maux.
    Serguei Polunin est parfait pour ce genre de rôle mais curieusement il ne sort pas non plus d'une certaine platitude : le scénario ne lui permet pas d'exprimer autre chose qu'une belle ombre passagère dont on ne sait pas grand chose et qui ne passionne pas. Les scènes de sexe sont bien filmées mas elles m'on rapidement ennuyé, sans doute parce que je ne suis pas parvenue à me projeter dans le personnage féminin, le film m'a laissé vraiment comme spectatrice extérieure, sans implication émotionnelle.
    A voir néammoins et certainement à lire, ce que je vais m'empresser de faire.
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    Simple passion, il faut le dire vite... Il s'agit davantage d'une passion obsessionnelle avec une femme qui est totalement soumise à son amant au point d'arrêter de vivre. Le synopsis qui est l'une des phrases prononcées par Hélène montre bien cela. Elle est à la totale disposition d'Aleksandr et va même jusqu'à pousser son enfant à aller dormir ailleurs pour pouvoir recevoir son amant. Cette relation est simplement vue à travers les yeux de Hélène qui semble l'idéaliser alors que cela ne donne pas du tout envie de l'extérieur. Une relation qui semble à sens unique avec Aleksandr qui semble l'appeler juste pour tirer son coup. L'amour rend aveugle et Hélène ne s'en aperçoit pas. Cette dernière est totalement consumée par cette passion au point de perdre pied et de ne plus savoir gérer sa vie professionnelle et sa vie privée. Malgré la présence du mot dans le titre, c'est un film dénué de passion. Il n'y a pas d'alchimie entre les acteurs et les scènes de sexe sont fades et mal mises en scène. Je ne connais pas l'œuvre d'origine, donc je ne peux pas comparer seulement, cette adaptation ne m'a pas vraiment convaincu.
    mk mk
    mk mk

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2021
    Film très sensible. On devrait être dégoûté de ce genre de comportement car ça frôle la stupidité, mais l'amour c'est l'amour, et la passion c'est tout sauf simple
    Ella3108
    Ella3108

    3 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2021
    Sublime, fiévreux et admirablement mis en scène et interprété.
    Jamais niais ni pathos. Un très beau film sur la passion amoureuse.
    habitrouge
    habitrouge

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 septembre 2021
    Très en-dessous de "Se perdre", la version brute et excellente de Passion Simple sortie après Passion Simple et beaucoup plus forte. Signée Annie Ernaux bien sûr. A lire absolument et en priorité.
    MarL14
    MarL14

    4 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2021
    Des scènes d'amour toutes les 5 minutes, c'est épuisant, on dirait que la réalisatrice voulait combler un fantasme personnel, c'est creux.
    Kate p.
    Kate p.

    4 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2021
    C’est un film poétique, de très belles images/plan photos, où tous les acteurs jouent très bien, le jeune fils de l’héroïne joue vraiment bien.
    Ça raconte bien cette citation « un seul être vous manque et tout est dépeuplé », où l’héroïne est à côté de la plaque.
    C’est drôle 😅 quand elle dit « C’est quand jeudi ? »
    La présence de Gregoire Colin est super, dommage qu’on le voit si peu au cinéma ! Je découvre Caroline Ducey : son jeu est tres juste 👍🏼😀😃
    Jipéhel
    Jipéhel

    39 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 septembre 2021
    Addiction

    Danielle Arbid aime parler de relations amoureuses et de sexe dans ces films. Après, Un Homme perdu, Beyrut Hôtel, ou Peur de rien, elle adapte le roman du même nom d’Annie Ernaux. « À partir du mois de septembre l'année dernière, je n'ai plus rien fait d'autre qu'attendre un homme : qu'il me téléphone et qu'il vienne chez moi. Tout de lui m'a été précieux, ses yeux, sa bouche, son sexe, ses souvenirs d’enfant, sa voix... » 100 minutes plus tard, on ne se pose qu’une question : à quoi bon ? Le film voulait raconter à quel point tomber amoureux est une chance. A la sortie de la salle, on n’en est plus très sûr.
    Pourtant, le film est lumineux, jamais vulgaire même dans les scènes de sexe les plus poussées, et l’actrice principale est très convaincante… Non, c’est l’histoire qui ne l’est pas. J’ai eu beaucoup de difficultés à entrer en empathie avec cette femme esseulée, indépendante et intelligente. Des qualités qui ne cadrent pas avec cette addiction sexuelles qu’elle se fabrique de toutes pièces. On peut regretter le manque de rythme et surtout les trop nombreuses répétitions. Etait-il utile de transformer cette romance en petit Kamasoutra illustré ? Peut-on admettre qu’une femme soit aveuglé par sa passion au point d’en négliger – que dis-je -, d’en oublier son rôle de mère ? Doit-on s’accrocher jusqu’à l’addiction à une passion que l’on sait toxique et sans lendemain ? Autant de questions auxquelles le film ne répond pas. Bien au contraire, elle les balaie négligemment. De là, sans doute, son manque de réalisme. Et d’intérêt.
    Laetitia Dosch illumine cette romance de bout en bout. Elle campe avec conviction cette belle femme mûre et sûre de ses moyens. Sergei Polunin joue l’homme objet avec une distance qui confine à la froideur…. Glaçant au point de rendre cet amour fou totalement incompréhensible. ;; Bon, je l’avoue, je ne suis pas une femme.Ajoutons à ce duo central le jeune Lou-Teymour Thion et Caroline Ducey. La nouvelle – 77 pages -, délivrait l'analyse d'une addiction amoureuse et douloureuse, et cependant émancipatrice… Emancipation, vous avez dit émancipation ? Bizarre !
    rvrichou
    rvrichou

    101 abonnés 426 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2021
    Scènes de sexe d une tristesse désespérante et d un ennui mortel. Romance de gare. Bande son démago à l exception de l excellent the stranger de Léonard Cohen mais il vous faudra pour l écouter tenir jusqu'à la fin de cette passion (simple?) bien peu passionnante.
    Luc Chataigne
    Luc Chataigne

    1 abonné 38 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2021
    Un film intéressant, bien interprété. On a quand même une impression de film d'il y a 20 ans, où #metoo, youporn, affirmation de soi n'ont pas traversés la société.
    Lilian Navarro
    Lilian Navarro

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 août 2021
    Franchement on passe tout le film à se demander qui a pu faire une me**** pareille…
    Entre le jeu d’acteur horrible, une incapacité à faire retranscrire des émotions, un amant pro Poutine avec un tatouage ukrainien sur la main, dans le cliché jusqu’au bout…
    Sans parler de la vie de cette femme très parisienne sans problèmes bref on s’ennuie.

    Première fois de ma vie que je sors mon portable en pleine séance et c’est pour rédiger cette critique
    Je pensais que les films bateaux français avaient fait leur temps apparemment non…
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2021
    Hélène (Laetitia Dosch),professeure de lettres à la Sorbonne, mère de famille divorcée, raconte la passion exclusive et dévorante qu’elle a connue un hiver durant pour Alexandre (Sergei Polunin), un jeune diplomate russe en poste à Paris. Pendant plusieurs mois, elle a vécu dans la petite maison qu’elle occupe en banlieue ouest avec son fils unique, l’attente fébrile de ses visites, la fièvre de leurs peaux réunies, l’orgasme de leurs étreintes, la douleur de le voir se rhabiller et la quitter si vite pour rejoindre sa femme. Entre ses rencontres épisodiques, Hélène continue à vivre : elle s’occupe de son fils, donne ses cours, va au cinéma avec une amie, fait ses courses au supermarché. Mais sa vie toute entière est suspendue aux appels de cet amant fuyant et à l’annonce tant attendue de leurs prochains rendez-vous amoureux.

    "Passion simple" est un roman d’Annie Ernaux, écrit à la première personne du singulier, sorti en 1992. L’auteure, déjà célèbre de "La Place", avait déjà atteint la cinquantaine et décrivait l’état de subjugation dans laquelle l’avait plongé la passion amoureuse éprouvée pour un amant russe avec lequel pourtant elle n’avait rien en commun.

    Ce témoignage d’une grande brièveté – le livre fait quatre-vingts pages à peine – avait été fraichement accueilli par la critique féministe. Elle reprochait à Annie Ernaux de décrire une femme soumise, dominée, esclave de ses sens, réduite à attendre passivement les visites de son amant. En un mot, une femme passionnée d’un homme qui se joue d’elle. Que l’auteure dresse au final un bilan positif de cette liaison, qu’elle estime qu’elle en était sortie grandie et meilleure semblait une preuve supplémentaire de son aveuglement.

    Le livre faisait l’impasse sur les rencontres de l’auteure avec A., laissant au lecteur les imaginer sinon les fantasmer. Danielle Arbid filme sans fard leurs corps amoureux : le corps tatoué et musculeux d’Alexandre dont on comprend volontiers l’attraction qu’il exerce sur son amante, celui d’Hélène, blond, rond, lisse et nu (il serait de mauvaise grâce de lui reprocher d’être trop beau par rapport à celui dix ou vingt ans plus âgé, qu’on imaginait être celui de Annie Ernaux). Sa caméra, tout en douceur, baigne dans une lumière hivernale et évite les pièges du male gaze.

    "Passion simple" réussit à la fois à être profondément sensuel et extrêmement intellectuel. Profondément sensuel, il l’est grâce à ces scènes d’amour torrides sans jamais être graveleuses. Mais "Passion simple" ne se réduit pas à cette simple dimension. Comme son titre l’annonce, il s’agit de la description chimiquement pure d’une passion exclusive et oblative, de celles que Éluard décrivait : « j’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde » et de la sublimation de l’être aimé décrite par Stendhal et son analyse de la cristallisation amoureuse. Qu’elle soit vécue par une femme importe finalement peu – dévoilant l’inanité de la critique ultra-féministe : un homme l’éprouverait tout identiquement. L’histoire de cette passion-là reste à écrire… et à filmer.
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