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Un visiteur
3,5
Publiée le 24 juin 2012
Une comédie horrifique très réussie, qui réussit à rester morbide sans être glauque tout le long. Je n'ai pas vu la série originale, je ne peux pas comparer, mais le film a un univers aux couleurs froides dans lequel il arrive très bien à nous emmener dès le départ. Il a beaucoup d'idées très rigolotes, Christopher Lloyd très drôle, la froideur du film m'a un peu lassé dans le dernier quart d'heure mais dans l'ensemble c'est super inventif, ça offre quelque chose de très différent et original. Un film... mortel.
L'image est belle, l'ambiance sombre et délirante à la fois est fascinante. Les acteurs sont eux aussi impeccables, Christina Ricci et Christopher Lloyd en tête. Il est dommage que le scénario soit aussi banal.
Un film vraiment sympa, plein d'idées morbides et de dialogues délirants, au sein de cette famille pas comme les autres ! Les acteurs ont l'air de s'amuser comme des petits fous. Un petit coup de mou en seconde partie, mais globalement, c'est une comédie culte a déguster sans modération...
On ne peut pas ne pas avoir vu ce film au moins une fois, une totale contradiction entre un mode de vie noir et des scènes comiques à n'en plus finir. Ce film est vraiment génial, un film culte!
Complètement culte, toujours aussi bon plus de vingt ans après. C'est une adaptation assez fidèle de la vieille série, mais dépoussiérée, avec beaucoup plus de rythme. ce film est un bijou d'humour noire, une superbe comédie macabre.
Une histoire divertissante, des personnages hilarants, des situations burlesques et absurdes… cette comédie est une réussite, portée par d’excellents acteurs, notamment par l’extraordinaire Christopher Lloy dans le rôle de « Oncle Fétid ». Je suis fan
Si, il y a vingt ans j’étais fan du film, je suis aujourd’hui très déçu que ce projet d’adaptation de la célèbre série soit passé sous le nez de Tim Burton qui en aurait fait une excellente satire mystique. Barry Sonnenfeld, à l’époque uniquement connu comme étant le directeur de la photographie des frères Coen, a justement utilisé un humour et un univers visuel cartoonesque se voulant proche de celui d’ARIZONA JUNIOR pour réaliser cette parodie de films d’horreur en la destinant à un (trop?) grand public. Son résultat inégal semble ne trouver son rythme que dans sa dernière demi-heure, le reste semblant n’être qu’une présentation de cette galerie de personnages hilarants dans l’attente d’une suite qui sera bien plus caustique. L’atout de cette fantaisie est son superbe casting qui, sous de jolis maquillages, fait preuve de prestations mémorables telles que celles de l’enjôleuse Anjelica Houston ou la toute jeune Christina Ricci.
Un petit bijou d'humour noir qui n'a pas pris une ride avec des répliques délirantes et des acteurs en grande forme. L'ambiance y est assez morbide et colle bien à l'univers de cette famille tarée avec des scenes cultes qu'on ne se lasse pas de revoir. Culte!
Je ne comprends pas. Ce film semble maîtrisé à tous les niveaux : scénario, distribution, décors, costumes, humour noir, rythme etc, et pourtant quelque chose me dérange mais je n'arrive pas à savoir quoi. Peut-être n'ai-je pas totalement adhéré à l'univers...
A peine un an après la sortie de La famille Addams, Barry Sonnenfeld remettait le couvert en 1993 en s'intéressant cette fois aux "valeurs" de cette famille. Alors que le premier film se contentait d'installer les personnages en insistant sur le mode de vie décalée de cette famille pas comme les autres, Les valeurs de la famille Addams reprend l'esprit de son prédécesseur tout en proposant une sympathique intrigue. L'arrivée de Puberté, troisième rejeton de la famille Addams puis de Debbie, gouvernante dont Fétide va s'enticher, va provoquer des remous au sein de la famille qui va devoir une fois de plus affronter le monde extérieur qu'il ne comprend décidément pas. Mis à l'écart par leur nouvelle tante dont les intérêts dépassent bien entendu l'amour, Mercredi et Pugsley vont passer l'été dans un camp de vacances qui ne leur ressemble pas. Pour mettre en scène ce scénario signé Paul Rudnick, Barry Sonnenfeld va miser sur une pléthore de seconds rôles qui graviteront autour de la famille Addams. Dans le rôle de Debbie, la mangeuse d'homme et croqueuse de diamants, on retrouve Joan Cusack, plus sexy et dangereuse que jamais au service d'un rôle qui ne manque pas d'humour. Si cousin machin, la chose ou Carl sont bien entendu toujours de la partie, on redécouvrira avec plaisir que les directeurs du camp sont joués avec malice et dérison par Christine Baranski (The good wife) et Peter MacNicol (Numbers, Ally McBeal) tandis que les plus avisés auront reconnu dans le petit Joel, David Krumoholtz, qui tient le rôle principal dans la série Numbers. Ce sont en fait des habitués des séries-tv qui gravitent autour de ce noyau dur d'acteurs puisqu'on peut également mentionner Mercedes McNab (Harmony dans Angel et Buffy contre les vampires) déjà apparu brièvement dans le premier volet, Tony Shalhoub (Monk) le temps d'un courte apparition ou l'inoubliable Peter Graves (Mission impossible). Au-delà du casting, il faut louer l'intelligence d'un scénario qui surpasse sans mal son prédécesseur, offrant quelques bons moments d'humour noir - comme la scène du gâteau lors de l'enterrement de vie de garçon de Fétide - et des effets spéciaux qui tiennent encore largement la route. Il suffit d'observer attentivement les scènes où La chose est mise en avant pour se rendre compte de la qualité de ceux-ci. On ne peut nier que certains éléments se répètent un peu comme la danse entre Gomez et Morticia dans laquelle Raul Julia s'en donne à coeur joie ou le fait que les enfants essaient systématiquement de s'entretuer et d'autant plus depuis l'arrivée de Puberté. Mais ce serait faire la fine bouche d'autant plus que Barry Sonnenfeld sort parfois de l'ambiance du film pour brosser un portrait, peu flatteur, des camps de vacances qui donnent une vision tronquée de l'histoire américaine et notamment du sort des indiens. Etait-ce une volonté de souligner une pratique courante ou juste une manière de rendre les directeurs du camp encore plus insupportables qu'ils ne le sont ? Quoi qu'il en soit, le fait que les seuls exclus du groupe soient majoritairement d'origine étrangère feraient plutôt pencher pour la première option. En 1998, Daryl Hannah et Tim Curry reprendront les rôles de Morticia et Gomez Addams le temps d'un téléfilm mais leur interprétation ne pourra éclipser celles des acteurs de ces deux films qui demeurent près de vingt ans après leurs sorties de formidables divertissement et de bonnes introductions à l'univers singulier de Barry Sonnenfeld (Men in Black, Pushing daisies). (Geoffrey pour www.louiselegy.com)
Barry Sonnenfeld signe avec "La Famille Addams" son premier long-métrage mais également son premier succès grâce à ce conte macabre tiré d’une série américaine des années 60 et destiné à la famille mais qui peine cependant à convaincre de nos jours malgré des répliques toujours aussi corrosives. Ce qui fait cruellement défaut à cette histoire est sans conteste son scénario beaucoup trop simpliste et tourné vers le divertissement familial, il y avait pourtant matière à garder cet humour noir tout en y incorporant des éléments d’épouvante horreur dont un Tim Burton (un temps pressenti à la réalisation) se serait délecté et qui auraient pu relever l’intérêt pour cette famille à nulle autre pareille. Côté casting on surjoue beaucoup pour les enfants mais Christopher Lloyd arrive tout de même à tirer son épingle du jeu grâce à son interprétation tout en mimiques et autres rictus de l’oncle Fétide. Culte pour toute une génération, "La Famille Addams" méritait peut-être mieux mais reste un divertissement honnête qui faut apprécier pour ce qu’il est.