Comme je le mentionnais dans la critique de Black Adam, les acteurs ont ouverts la boite de Pandore, car bientôt, pour faire ce genre de film, les producteurs n'auront plus besoin d'eux, et c'est déjà la cas, si l'on prend, Spiderman: New Génération, pas d'acteurs, mais des films meilleurs et qui cartonne au box-office.
Alors attention, trop c'est trop, les meilleurs moments du films sont lorsque Paul Rudd, fait du Paul Rudd, et se ballade dans la ville.
Ce qui fait que l'on s'attache à un super héros, c'est son côté accessible, Stan Lee l'avait compris, chacune de ses créations a des failles, et c'est grâce à cela que l'on prend parti pour le héros.
Ici, on est plongé dans un monde complétement dénué de repaire, on imagine trop les acteurs sur un plateau, jouant avec des fonds verts, bleus, des combinaisons bourrées de capteurs, immobile ou n'ayant que peu d'impact dans leur façon de faire.
Est-ce que Douglas se doutait qu'il allait devenir le vieillard du CGI, et Michelle Pfeiffer, ne parlons pas de Bill Murray, une fois pris la main dans le pot de confiture, difficile de faire machine arrière.
Heureusement Paul Rudd est encore là pour donner le change sur certaines scènes, mais si peu, alors certes, on pouvait avoir un certain plaisir à découvrir tous les super héros de la firme Marvel, lors de leur première apparition, dans les années 2000 /2010, mais le multivers à tout chambouler. Un méchant au pouvoir incroyable qui n'arrive pas à stopper la rébellion d'une poignée d'hommes, son second, grotesque et hideux, et si on va plus loin, avant les scènes post génériques étaient toujours ou presque, sympas, là, on est encore dans le ridicule, mais cela ne tue pas, alors on continue. Quel dommage !