Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
nicolas t.
59 abonnés
239 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 23 septembre 2019
Un délice de film. Woody Allen retrouve le charme de ses vieux films new yorkais et c'est une merveille d'intelligence, d'humour et de profondeur dans une simplicité de mise en scène apparente. Les jeunes acteurs sont formidables, Allen les regarde avec la tendresse de celui qui connait les cruautés et désillusions de la vie. Un conte moral et mélancolique.
Franchement ce nouveau Woody Allen est tout à fait réjouissant. Si j'ai bien compris c'est le projet que Amazon ne voulait pas sortir à cause du mouvement MeToo et des accusions dont il faisait l'objet. Ce film montre, encore une fois, que vouloir suivre les injonctions morales est une erreur et qu'il aurait été dommage de gâcher un film aussi sympathique.
En fait j'aime beaucoup l'avatar que prend Woody Allen pour s'exprimer dans ce film à savoir Timothée Chalamet (ou plutôt devrais-je dire les avatars, puisque le réalisateur joué par Liev Schreiber en est clairement aussi un), il a un tête de jeune premier un peu dandy dépressif, ça fonctionne bien. De manière générale les acteurs sont vraiment bons et on a droit à une belle distribution. C'est d'ailleurs assez réjouissant de voir toutes ces stars tomber amoureuses chacune à leur tour, et pour des raisons différentes, de Elle Fanning.
Elle Fanning qui a un beau rôle de cruche je dois le dire. Et dans le récit ça fonctionne vraiment bien, puisqu'elle n'est pas une fille particulièrement intelligente, drôle, elle a juste un joli minois (et une très belle paire de jambes qui vont magnifiquement bien avec sa jupe, mais moins que celles de Selena Gomez) et ça suffit pour que tous les artistes soient là à s'émerveiller... à la trouver formidable alors que clairement elle ne dit que des conneries... elle a juste l'air gênée, ivre et semble ne pas avoir de personnalité.
Et donc fatalement lorsque Chalamet rencontre le personnage de Selena Gomez on voit immédiatement l'alchimie. Les deux se cherchent, on voit clairement qu'elle est intéressée et lui fait semblant qu'il n'en est rien, mais il laché une réplique qui dit tout. Franchement c'est ô combien agréable de les voir tous les deux... surtout qu'il y a sans doute la scène la plus belle du film, il se met au piano, il se veut dandy dépressif, mélancolique tous les clichés du monde, elle veut se changer, et on la voit choisir ses vêtements, elle s'approche de lui qui est toujours au piano, la caméra pivote légèrement et on y découvre la mini mini mini jupe (et ses jambes exquises) qu'elle a décidé de porter. C'est pas forcément le truc le plus subtil du monde, mais j'aime beaucoup la manière avec laquelle c'est amené, il n'y a plus de doute possible, elle le veut.
Elle pétille là où Fanning semble juste être totalement perdue. Il n'y a pas de doutes possibles, il faut choisir la brune.
Derrière son côté comédie romantique au pays des grands bourgeois, j'ai quand même l'impression que Woody a conscience un peu de l'inanité de son sujet. Quels vrais problèmes peuvent avoir ces gens friqués ? Et pour ça le personnage de la mère et les révélations qu'il apporte sont vraiment salvateurs. On a beau vouloir correspondre et se conformer à l'habitus bourgeois, le milieu socio culturel de départ peut néanmoins ressurgir... Et surtout derrière la façade, les manières, il y a parfois quelque chose d'autre de bien moins reluisant.
J'aime bien.
Mais ce que j'aime bien aussi c'est l'apport de Vittorio Storaro au cinéma de Woody Allen. Disons qu'il sublime réellement certains échanges entre les personnages avec sa lumière. Certes ce n'est pas aussi fou que dans Wonder Wheel, mais mine de rien ça rajoute un cachet et sublime les acteurs. Il y a juste une nuit américaine parfaitement immonde qui débarque pendant dix secondes sans trop qu'on sache pourquoi...
Alors oui, la fin rappelle trop celle de Minuit à Paris, mais je trouve ça vraiment plaisant comme film... Un film un peu insouciant où on prend plaisir à être mélancolique sous la pluie et à abandonner un petit rayon de Soleil.
Faisons fi du bruit médiatique. Le dernier Woody Allen est l'un de ses meilleurs. Une romance dans l'une des plus belles villes du monde, un jour de pluie, entre un jeune dandy érudit et magnifique et deux jeunes femmes que tout oppose, la blonde, instruite mais formatée, ambitieuse mais gaffeuse, et la brune, libérée, cérébrale et aventureuse. La journée passe en tourbillonant, même les parents du jeune homme entrent dans la danse, une prostituée, un réalisateur dépressif, un scénariste cocue, un acteur jolie-coeur, un camarade de classe beauf... New-York est encore une fois le terrain de jeu d'un réalisateur qui n'avait pas été si brillant depuis une décennie.
Il est plus que probable qu'après un demi-siècle de réalisations, Woody Allen ne soit plus en mesure de livrer un très grand film, nonobstant toute l'admiration que l'on peut avoir pour son talent. A près de 84 ans, le cinéaste a quand même de beaux restes, surtout quand il emprunte des routes qui lui sont familières, comme dans Un jour de pluie à New York. Cette chronique sentimentale et un peu sociale, avec une petite satire du snobisme de certains milieux, est en tous cas fort agréable avec un arrière-goût mélancolique parfaitement illustré par sa musique jazzy et ses multiples références culturelles. Il ne faut pas dédaigner le plaisir presque désuet que l'on prend devant ces deux intrigues menées en parallèle avec une jolie maîtrise, agrémentées de dialogues qui font toujours mouche, même si, depuis longtemps, le cinéaste new-yorkais ne cherche plus à faire rire à tout prix. La double narration est fluide, cheminant tranquillement sur les rives de la comédie romantique sans pour autant s'y abandonner tout à fait puisque ironie il y a. Cette ballade dans la grosse pomme a beau inclure une scène en calèche et un baiser devant l'horloge de Central Park, elle a quelque chose d'un peu désabusé ou morose, tout dépendant évidemment du côté de quel personnage on se place. Timpothée Chalamet et Elle Fanning ne manquent pas d'allant mais ils apparaissent encore comme des poids légers et force est de constater que Allen a bien fait mieux dans le passé, en matière de direction d'acteurs. Cela dit, cela ne retire que peu au charme de ce nouvel opus du maître que l'on est bien content de voir enfin sur nos écrans, contrairement aux américains.
Excellent film bien réalisé, bien interprété et bien troussé. Les situations sont savoureuses, on ne s'ennuie pas, c'est vraiment un très bon cru. J'ai passé 1 h 30 de détente et de divertissements vraiment parfaits.
« Un jour de pluie à New York » est sans aucun doute dans le plus pur style du cinéaste ! Si c’est ce qu’on attend, on est déjà servi... Maintenant, il faut reconnaître que cette légèreté très confortable à laquelle nous renvoie les différents personnages de sa dernière comédie, forcément tous très centrés sur leur ego, finit par lasser irrémédiablement. En effet, ce que chacun vit à l’écran avec ses propres problèmes existentiels, ne nous atteint pas plus que cela et on se dit qu’entre les êtres que nous sommes, et cette société mondaine, pseudo intello, prétentieuse et très suffisante, il y a un trop grand décalage, voire un gouffre qui nous sépare... Ce qui est d’ailleurs précisé dans le film avec la jeune Chan qui affirme de son côté, que les hommes lambda ont finalement les vies les plus passionnantes, ouf et tant mieux ! Alors oui, certes Woody Allen veut sans doute à travers les yeux de ce beau Gatsby, faire justement la critique de ce milieu bourgeois, mais est-ce que ce jeune chanceux un peu précieux et très fortuné, est vraiment la solution pour le faire de façon très incisive et percutante ? D’autant plus que ce dernier annonce d’entrée de jeu, qu’il vient de gagner comme une fleur 20000 dollars au poker ! Ceci, sans parler des ambiances et surtout des situations très clichées et récurrentes que l’on retrouve chez Woody Allen, dont les procédés narratifs ne se renouvellent pas assez pour nous surprendre. On assiste ainsi à deux errances à travers New York, sans que jamais on ne s’identifie ou se reconnaisse dans ces portraits bien trop éloignés de nos attentes. Le jeu de Elle Fanning est même assez forcé pour qu’on soit touché par le personnage d’Aschleigh, curieusement dirigé, tandis que Thimothée Chalamet est trop contenu dans un genre faussement détaché et rebelle, pour qu’on puisse croire à ses idées et ses convictions profondes. De plus, la fameuse révélation sur le passé de la mère de Gatsby, annoncée comme telle et par elle, fait franchement un peu sourire et autant dire que là aussi, on n’y croit pas trop non plus ! Mais c’est vrai que les gènes d’indignation et de révolte se transmettent, alors il fallait bien un secret pour expliquer le pourquoi du comment ! Ce cinéma façon marivaudage léger, tranquille, insouciant et bienheureux, après deux films récents qui eux ont des vrais messages de poids à faire passer au niveau de notre société (« Ceux qui travaillent » et « Au nom de la terre »), parait en conséquence bien fade, superficiel et même vain dans ce qu’il a à apporter... il y a en effet à notre époque, d’autres chevaux de bataille, de bien plus grande envergure à prendre à bras le corps, et autant dire que se contenter de quelques atermoiements sentimentaux comme ici, est un peu dépassé et limite pour crier au génie comme l’annonce la presse ! Woody garde son style élégant certes, mais c’est tout ! Il nous avait habitué à plus de punch, d’audace et d’impertinence.
Woody Allen en verve, et comment ! Voici le New York qu’on aime, celui des pianos-bars, des promenades à Central Park, des taxis jaunes et des pavés mouillés. Voilà les personnages qu’on adore, amoureux égarés dans des rendez-vous ratés, artistes torturés, femmes gentiment infidèles, et une escort girl de toute beauté. Pour ce 53e opus, Woody Allen lâche son petit monde lors d’un week-end pluvieux – quoi de plus romantique ? – à la suite de Gatsby (Timothée Chalamet), étudiant perfectionnant ses talents sur le tapis vert plutôt que de travailler ses examens à sa faculté provinciale. Ravi à l’idée de passer deux jours charmants à Manhattan avec sa fiancée Ashleigh (Elle Fanning), qui doit interviewer un réalisateur déprimé. Gatsby organise l’échappée sentimentale. Evidemment, le destin désorganise tout. Tandis qu’Ashleigh se pâme d’admiration pour le cinéaste affligé qui ne pense qu’à la draguer, Gatsby s’achète un fume-cigarette, rencontre un abruti (qui fait « prépa médecine à la Grenade, grâce à un piston »), assiste à un tournage, pense que sa fiancée flirte avec l’artiste quinquagénaire… Bref, rien ne se passe comme prévu, et c’est délicieux. Les dialogues fusent, les gens se lancent des réflexions barbelées (« Elle vient de l’Arizona ? Vous parlez de quoi, de cactus ? »), les musées sont prétexte à des rencontres imprévues. C’est le genre de film qu’on déguste à chaque minute, comme jadis « Annie Hall », « Radio Days », « Manhattan » ou « Coups de feu sur Broadway ». Cet humour tendre, ces sentiments vacillants, cette valse de méprises, c’est du Woody Allen concentré, avec une touche d’absurde féerique et la merveilleuse lumière de Vittorio Storaro (le directeur photo du « Dernier Tango à Paris »).
J'avais lu des opinions divergentes, pour moi c'est très clair: un mauvais cru! Parce que la mayonnaise ne prend pas. Jamais. Les personnages et les situations sont terriblement invraisemblables et caricaturaux, tout est forcé et superficiel, les dialogues sont sur-écrits sans aucune fluidité et l'humour, très référencé, tombe à plat. Woody se transforme ici en une caricature de lui-même et sonne comme un mauvais imitateur. Gênant...
Quelle déception ! plus mauvais film de Woody Allen depuis le très médiocre " To Rome with love " . Woody Allen a voulu considérablement rajeunir son public en donnant les premiers rôles à Timothée Chalamet et Elle Fanning mais force est de constater que ces derniers ne peuvent pas sauver ce désastre tant le scénario est d'une faiblesse incroyable - tous les thèmes de la création au cinéma , des faux semblants , de l'ennui existentiel du "pauvre petit riche " , du monde des apparences et des tromperies à chaque étage sonnent faux , pire encore , ne nous intéresse pas une seconde - . On se fout de ce qu'il peut advenir de Gatsby qui , pour le coup , n'a rien de magnifique . Aucun humour ou presque , aucun véritable message ou presque , aucune subversion ou presque , aucune psychologie ou presque ( le rôle tenu par Elle Fanning frise le ridicule voire le grotesque tant elle est "nunuche" et inculte au dernier degrés . Bref , un très très petit Woody Allen dans sa longue et brillante carrière dont on sent , de plus en plus , la fatigue et le manque d'inspiration . Mais peut-être qu'il a déjà tout dit , pas sûr , mais ça je ne veux pas le croire ou n'a pas envie d'y croire .
W.Allen a un truc qui n'appartient qu'à lui pour faire des films à la fois légers et mordants, bavards mais drôles... Celui ci ne fait pas exception. On passe un agréable moment avec ces personnages pris dans des situations improbables. C'est comme une fable.
les films de Woody Allen , on le sait , sont bavards , un jour de pluie à New York est " très " bavard ! le dialogue est agrémenté de références intellectuelles qui me sont ignorées ( très marquées américaines ) ! le scénario est assez astucieux , les deux jeunes héros sont attachants mais tout cela tourne un peu en rond ! J ' ai quand même ri deux fois , un ami du héros veut quitter sa fiancée car elle a un rire qu 'il ne supporte plus et effectivement ce rire qu 'on entend deux fois est hilarant , c ' est quand même un peu juste côté comédie !
Avec un jour de pluie à New York, Woody Allen renoue avec le meilleur de sa filmographie. Son film, un brin désuet, est une belle déambulation dans un New York fantasmé avec un trio de jeunes acteurs absolument épatants. Thimothé Chalamet confirme tout le bien qu'on pensait de lui, charismatique et caustique à la fois, Elle Fanning surjoue avec délectation les ingénues un peu sotte tandis que Selena Gomez s'impose en quelques scènes, prouvant qu'elle est loin d'être une simple starlette Disney. Drôle et nostalgique, romantique sans être mièvre, une journée de pluie à New York est un film solaire. C'est bien écrit, brillamment dialogué et d'une grande fluidité. Du bon Woody Allen !
Quelle déception ! Où est le Woody de Match point ??? Le film est bien joué, bien filmé, bien éclairé, bien dirigé, mais je me suis ennuyéééééé .... Une partie des critiques que je suis, comme le Monde, ont adoré le film, je dois être passé à côté !
Une belle déception pour ce film. On retrouve comme d'habitude l'ambiance de Woody Allen mais cette fois-ci, cela n'a pas vraiment fonctionné pour ma part. Le jeune couple interprété par Elle Fanning et Timothée Chalamet devait passer un week-end ensemble à New York mais rien ne va se passer comme prévu, ils vont ainsi faire chacun de leur côté certaines rencontres etc. J'ai suivi sans vraiment grand intérêt, les dialogues font un peu trop bobo à mon goût, et j'ai trouvé ce couple énervant, entre Elle Fanning qui passe pour une idiote et Timothée Chalamet dans une caricature de mec cultivé et prétentieux au possible. Les personnages secondaires n'aident pas non plus à remonter le niveau. Dommage, on verra pour le prochain film.
Je tiens à mettre la note maximale car ce réalisateur nous a encore concocté une histoire vraiment excellente. J'adore tous ces films et celui-là également. Rien d'extraordinaire, c'est toujours plus ou moins le même genre d'histoire parlant des atermoiements sentimentaux, existentiels, sociaux des gens mais c'est toujours un véritable régal. L'âme humaine est toujours bien sondée et les travers et autres frustrations sont bien analysés.