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ned123
156 abonnés
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4,5
Publiée le 14 février 2020
J'ai vu un film... du Maestro Woody Allen, réalisateur tellement prolixe, et tellement connaisseur de l'âme humaine... Cette comédie romantique est tellement touchante car elle évoque les errements d'une jeunesse et d'un secteur de la culture. Le film est drôle, les dialogues piquants, les situations touchantes... On suit les méandres psychologiques de ce jeune couple, confronté aux tentations de la vie... Elle Fanning est vraiment très touchante dans la peau de cette charmante Ashleigh, à la fois naïve et heureuse d'être au coeur du monde. J'ai découvert Thimotée Chalamet et je lui ai trouvé un certain charme. New-York est l'un des héros de ce film, et sous la pluie, on découvre la vie urbaine. Sacré Woody Allen...
Woody Allen est enfin de retour au cinéma, malgré certaines personnes qui auraient clairement envie de le bannir. Et cela tombe bien, car il a encore beaucoup de choses à proposer et nous aurions tort de nous en priver pour des raisons plus que bancales. Même si certains comédiens ayant participé à ce film s'en sont désolidarisés (alors qu'ils y livrent des prestations convaincants), il n'est pas interdit de le voir et encore moins de l'apprécier.
C'est l'histoire de Gatsby, un jeune étudiant un peu torturé, interprété par un fantastique Timothée Chalamet. Il programme un week-end à New-York avec sa petite amie, Ashleigh, interprétée par une délicieuse Elle Fanning. Le temps pour elle de réaliser l'interview d'un fameux réalisateur un peu taciturne, puis de suivre Gatsby dans des clubs de jazz, des musées, ou tout simplement marcher sous la bruine new-yorkaise qu'il affectionne tant. Mais rien ne va se passer comme prévu !
Au début, tout semble parfait et idyllique entre eux. Leur vie sur le campus de Yardley, leur amour, leur jeunesse, leur beauté. La photographie dépeint un monde onirique avec des teintes très vives, presque saturées, et des couleurs automnales accentuées, qui dépeignent un monde idéalisée. Mais dès que le train commence à dérailler, et que la pluie commence à tomber, la photographie devient plus neutre, plus sobre. On perd en couleurs ce qu'on gagne en mélancolie. Et pourtant, même si l'ancrage à une certaine tristesse de la réalité est plus prégnant, on reste quand même totalement dans le monde du cinéma. Le personnage de Chan, interprété par une pétillante Selena Gomez ne cesse d'être notre boussole. Affirmant même que si l'on se contente de la réalité de la vie et qu'on n'aspire pas à davantage, c'est qu'on ne mérite pas mieux. Et ses nombreuses répliques acides ne cessent de nous faire rire. Woddy Allen n'a pas son pareil pour faire naître la magie du cinéma. Dans l'écriture de ses personnages tout d'abord, et les messages qu'il transmet. On se délecte par exemple d'entendre le personnage de réalisateur dépressif (Liev Schreiber) fustiger les journalistes. On se moque gentiment du star system avec le personnage de Diego Luna qui interprète une vedette en vue. Ou encore les problème de couple du scénariste Ted, interprété par Jude Law, et de sa femme Connie (formidable Rebecca Hall).
En dépeignant la jeunesse avec tendresse, Woddy Allen nous offre un film touchant, plein d'amour, de mélancolie, de tendresse et de naïveté. A croire qu'avec l'âge, il perd de son cynisme légendaire. Voir ce beau Timothée Chalamet plongé dans ses turpitudes amoureuses, se débattre dans l'emprise parentale (relation avec sa mère) puis finalement s'émanciper grâce à un élan romantique inspiré de cinéma, est une expérience plaisante, émouvante. Tout sauf neutre. Woddy Allen nous dit simplement qu'il est bon de continuer à rêver, de continuer à rire et surtout, de continuer à aimer. Et pas qu'au cinéma !
C'est un Woody Allen très conventionnel que l'on retrouve aux commandes de ce Jour de Pluie à New York : un retour aux sources qui n'est pas déplaisant, avec une troupe de jeunes acteurs sympathiques (notamment le duo principal), des dialogues et des introspections élaborés, et une photographie maitrisée. Tout ce qu'il faut pour passer un bon moment, à condition bien entendu d'accrocher au style bavard si caractéristique. Il lui manque néanmoins ce petit supplément d'âme dans les péripéties et le développement des personnages, pour être autre chose qu'une addition mineure dans la filmographie conséquente du réalisateur.
Comme tous les woody Allen ça parler ça parle beaucoup mais c'est ce qui fait la force de ses films Perso j'adore et celui-ci ne m'a pas déçue du tout j'ai passé un très bon moment de quiproquo et de situation burlesque comme il sait le faire Dommage que le bouche à oreiles ne fasse pas son travail
Un film sympa, qui sous allure de marivaudage de deux étudiants plus ou moins amoureux en week-end à New-York, tire gentiment sur la bourgeoisie américaine et le monde névrosé du cinéma, avec en arrière plan et malgré la pluie une déclaration de Woody Allen à sa ville. Elle est nunuche, belle et ingénue. Il est dandy cultivé formaté par une mère exigeante. Les voilà pris, malgré eux, dans une série de rencontres non maitrisées qui leur fera découvrir ce qui se cache derrière les apparences d'un monde rêvé pour elle, refoulé pour lui. Incontestablement, la scène clé du film est celle des révélations de la mère à son fils, qui donne tout son sens à ce que celui-ci a tenté de fuir pendant une bonne partie du film
Une histoire assez classique mais le film est porté par une réalisation efficace et surtout par un casting d'une belle qualité. Des rebondissements sympathiques où les deux acteurs passent par tout plein de sentiments.
Encore une brillante comédie romantique d’un jeune homme de 83 ans, assurément le meilleur peintre de sa ville de New York. C’est toujours aussi léger, avec la touche de mélancolie qui va bien, drôle et charmant. Un film qui paraît facile et qui en fait cache la maîtrise d’un as du cinéma, accompagné d’une kyrielle d’excellents jeunes acteurs prometteurs. On n’a qu’une envie, braver le covid et le trumpisme, pour se délecter du New York de Woody Allen.
Si ce que vous souhaitez c'est "aller voir un Woody Allen", Un Jour de Pluie à New York est le film qu'il vous faut. Tous les thèmes du célèbre réalisateur juif y sont réunis : New York, ambiguïté des relations amoureuses, univers bourgeois, humour grinçant et intelligent, narration léchée.
Déception, par rapport à certains films de Woody Allen. D’abord, affreusement bavard avec un débit qui m’a fait retourner à la VF, les sous-titres en VO défilant trop vite. Ensuite, les acteurs, en particulier Elle Fanning vraiment agaçante en jeune fille excitée en permanence et très pinbèche, et Thimothée Chalamet, le chéri des midinettes que personnellement je n’apprécie pas. Seule la bande son, comme d’habitude comme la prise de vues sont de qualité. Vise une clientèle d’ados exclusivement. Très évitable pour moi.
Estampillé Woody Allen: une ville symbolique des divergences des personnages, présentée comme un personnage à part entière, de l'humour, des dialogues travaillés, une ambiance douce-amère, des alter ego caricaturaux et malheureusement une héroïne exaspérante! Rien de bien nouveau sous ce ciel nuageux new-yorkais. A voir pour les aficionados et/ou la prestation, toujours aussi juste de ce millefeuilles de nuances qu'est Timothée Chalamet.
Ce film est sympa, mais en réalité, quand Woody Allen tournent des comédies romantiques dans ce genre, j'ai l'impression de regarder To Rome with Love, et c'est épuisant. Le casting est vraiment séduisant, avec un duo Chalamet/Fanning mignon. Selena Gomez est mentionnée sur l'affiche mais elle est quasiment absente dans le film. Ce film ne s'appelle pas Un jour de pluie à New-york, mais To New-York with Love .
un bon petit film de "Woody allen" avec une belle brochettes d'acteurs surtout le jeune homme qui est d'une simplicité gentillesse et sensibilité remarquable avec un côté attachant. puis de beaux décors et jolis paysages de "new York" un jour de pluie comme le porte bien son nom.
Autant Chalamet tire le film vers le haut, autant Fanning le dessert. Elle est énervante en gamine pot de colle. L'histoire ne raconte rien. Pas de fil rouge. C'est une déambulation avec la pluie en dénominateur. Argent et célébrité. Le monde factice du jeu, du cinéma et des vedettes qui se cherchent. Courte pose sur l'infidélité. Ca se regarde mais c'est pas un grand Allen.
Les Woody Allen se suivent et ne se ressemblent pas. Ce film est bien loin de « Minuit à Paris » où l’amour du réalisateur pour cette ville sublimait ses sentiments au travers d’une romance homme/ville teintée d’émotion et de mélancolie. Ici c’est un bavardage ininterrompu, aussi pitoyable que dans « Before Midnight ». L'intention se voulait peut-être réaliste, ce n'est cependant ni filmé, ni joué. Elle Fanning est insupportable - elle avait peut-être du talent à 8 ans - le scénario est pitoyable et la réalisation sans âme. Quel ennui !
Rien à redire ! Un très très grand Woody Allen. New York. De longues visites. Bon son, jeunes acteurs très sincère et des moins jeunes talentueux. Bref. Un peu plus d'une heure 30 à rire, sourire, s'inquiéter, et pour ma part un final étourdissant. Je l'ai vu avec grand plaisir. Je le reverrai avec bonheur.