Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Philippe G.
120 abonnés
509 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 7 janvier 2021
Dès le début, on comprend que c'est un mauvais cru. Pas d'intrigue, pas de bons mots, pas d'émotion ni d'empathie pour des personnages falots. Un WA en roue libre, et c'est le ravin au bout de la route.
Une comédie romantique emplie de charme et d’humour, écrite et réalisée par Woody Allen. Le scénario plein de surprises nous propose un Trip spirituel et drôle. Ses dialogues truculents nous donnent des répliques acidulées, des attaques à fleurets mouchetés écorchant les scénaristes, réalisateurs et acteurs sexistes, sans oublier de recadrer les snobs des milieux Bobos. L'excellente BO musicale jazz et classique est comme toujours très présente et bien placée. Le réalisateur New-yorkais nous distille quelques images magnifiques : l'horloge de musique au zoo de Central Park à Manhattan, ou l'intérieur du Metropolitan Museum avec les peintures de Pierre Auguste Renoir. Le casting de ce film est lui aussi une grande réussite avec, dans le rôle du "Réal", Jude Law que l'on voit trop peu et la jeune et attachante Selena Gomez. Pour le rôle central de cette histoire, Elle Fanning est véritablement craquante ; quant à Timothée Chalamet, il est tout aussi remarquable dans son rôle de "pittoresque romantique". Encore une très belle réalisation de Mr Woody, après les excellents Wonder Wheel (2017), Minuit à Paris en 2011 et le fantastique "La Rose pourpre du Caire".
Le nouveau Woody Allen ! Ce dernier retrouve New-York et il se croit obligé, une fois de plus, de faire du Woody Allen. Le problème, quand on a vu tous ses films, c'est que le genre est usé, il n'y a plus de surprise, seulement la désagréable impression de revoir des scènes déjà vues, d'entendre des répliques déjà entendues. On est d'accord, il arrive qu'on rit dans "Un jour de pluie à New-York" ! Au point qu'on en arrive à se poser la question : supposons que ce soit possible, on a effacé de notre mémoire toute la filmographie de Woody Allen et on "se fait" la totale, mais à l'envers, en commençant donc par "Un jour de pluie à New-York". Qui sait ? Ce film, peut-être, nous apparaitrait comme étant une comédie romantique originale et d'une grande fraicheur et, arrivé à "Annie Hall", on commencerait à trouver que trop c'est trop et que le réalisateur devrait songer à s'arrêter.
Les comédiens ne sont pas convaincants voire jouent mal pour certaines, Chalamet et Jude law sauvent la face. La photo est médiocre sur de nombreux plans.le scénario est poussif les dialogues sont pauvres et manquent d'originalité et de vitalité... un cinema daté...bande son habituelle.
Encore un magnifique Woody Allen. Il nous peint les villes comme dans un rêve et nous donne tellement envie de s'y promener et d'y vivre sa petite vie. Un pur moment de poésie comme à chaque fois. Timothée Chalamet a un exceptionnel talent et on a simplement l'impression de vivre une autre partie de sa vie, après l'homosexualité puis la drogue.
C'est toujours un plaisir de voir un film de W. Allen. Dialogues aux petits oignons, situations cocasses, quiproquos, captation de l'air du temps... J'ai adoré. L'actrice Elle Fanning est sensationnelle.
Le cinéaste new-yorkais en a ( ce on ne doutait pas): il ose tout ce qui peut rappeler ses frasques. Jeune actrice en minijupe, rebelote avec Selena Gomez, les répliques sur la "copine de 15 ans", les vieux attirés par les jeunettes ou la compréhension pour "toutes les actrices qui tombent amoureux du cinéaste". Pas étonnant qu'il ait provoqué l'ire des nouvelles ligues de vertu. Le film est aussi, une fois de plus, un beau portrait de New-York, plein de répliques hilarantes et de références cinéphiliques ( dans un autre style que 'once a time in Hollywood'...). Longue vie à toi, Woody, libre de corps et d'esprit. Et n'en déplaise aux fâcheux!
Cher Woody, toujours une belle imagination pour ces histoires de personnages qui s'entremêlent. Le seul bé mol, les deux acteurs principaux, trop juvéniles à mon gout, et malgré un bon jeu d'acteur.
Gatsby (Timothée Chalumet) et sa fiancée Ashleigh (Elle Fanning) se sont rencontrés sur le campus d’une faculté. Prenant prétexte de l’interview que Ashleigh a décroché avec le grand réalisateur Roland Pollard (Liev Schreiber), le couple passe le week-end à New York. Pour Ashleigh, originaire de l’Arizona, tout est sujet à émerveillement. Mais rien ne se passe comme prévu.
"Un jour de pluie à New York" a bien failli ne pas parvenir jusqu’à nous. Il a été interdit de sortie aux États-Unis par son producteur, Amazon Studios, suite à la polémique dans laquelle est prise Woody Allen, accusé d’abus sexuels sur sa fille. Mais, fort de la popularité dont il jouit encore hors de ses frontières, Mars Films, son distributeur en France, n’a pas reculé. Et c’est tant mieux.
On y retrouve, dès son générique jazzy, tous les ingrédients des films du réalisateur new yorkais. C’est sa principale qualité. C’est aussi sa principale faiblesse.
Comme d’habitude, Woody Allen filme New York et adresse une déclaration d’amour à sa ville. Comme d’habitude, il trousse des dialogues débités à la mitraillette qui font souvent mouche. Comme d’habitude, il a recruté, dans la garde montante du cinéma américain, ses jeunes acteurs les plus talentueux pour leur donner des rôles en or dans lesquels ils se coulent avec un plaisir communicatif. Évidemment, il faut saluer le jeu d’Elle Fanning, en ravissante idiote, dont Woody Allen filme mieux que personne l’ingénuité. Mais Selena Gomez à la voix si craquante mérite une mention spéciale. Le problème est que cette recette sent le déjà-vu. Woody Allen tourne ad nauseam le même film, dans les mêmes décors, avec les mêmes dialogues et les mêmes situations.
Les acteurs changent. C’est vrai. Mais ils se coulent dans les rôles joués par leurs prédécesseurs. Timothée Chalamet reprend à l’identique les personnages de jeunes premiers jadis interprétés par Jesse Eisenberg ("Cafe Society"), Jason Biggs ("Anything Else") ou Leonardo Di Caprio ("Celebrity"). Elle Fanning minaude comme Emma Stone dans "Magic in the Moonlight" ou "L’Homme irrationnel". Il n’y a pas jusqu’au rôle de l’escort pleine d’esprit interprétée par Kelly Rohrbach qui ne rappelle celui interprété par Mira Sorvino dans "Maudite Aphrodite".
Les films de Woody Allen ressemblent à cette vieille veste en tweed aux coudes renforcés qu’on a tant aimée, à la coupe aujourd’hui démodée et qui sent désormais l’antimite. On ne se résout pas à s’en débarrasser par nostalgie mais on n’ose plus vraiment la porter.
Après "Wonder Wheel" sorti en 2018, revoici Woody Allen en piste. Cette fois, l'intrigue se passe de nos jours à New York où le temps d'un week-end pluvieux, un couple d'amoureux va se retrouver embarqué dans de rocambolesques péripéties dignes d'une pièce de boulevard. L'histoire n'est pas inintéressante mais pas franchement attrayante non plus, le seul plaisir est de picorer quelques scénettes amusantes de-ci de-là de manière un peu décousue, sans malheureusement réellement se passionner pour les personnages. C'est frais (et humide du coup !), cocasse et bavard, mais rapidement oubliable à mon sens. Site www.cinemadourg.free.fr
Sidéré par l'engouement de la presse. Woody a le droit de louper un film. Quand on est un des plus grands de tous les temps, ça s'autorise. Ce film est une sorte de sous Manhattan avec dialogues ampoules, acteurs perdus dans des costumes qui ne leur vont pas. On ne croit à rien, on s'ennuie considérablement... à oublier
Très mauvais film, encombré de clichés en tous genres, affecté par un casting qui le dessert totalement: les acteurs tout jeunes parlent comme des vieux, se promènent dans des appartements vides de riches et jouent affreusement mal, de vraies patates. Le scénario traîne en longueur, on s'ennuie ferme, tous les poncifs y passent. Rien n'est crédible, la soi-disant critique du monde du cinéma est éculée jusqu'à la corde, le "bouquet final" avec la surprise concernant le passé de la mère est grotesque, les vues de Ny sont inexistantes ou moches, c'est selon. Mais qu'est-il arrivé à mon idole, ce formidable Woodie Allen que j'ai croisé un jour dans le restaurant "Helen's" après qu'il ait réalisé les superbes Annie Hall, et autres Manhattan qui ont marqué l'histoire? Bah, tout se perd, même le génie.
j'ai retrouvé Woody, celui qui aime Manhattan, se moque gentiment de l'Arizona...celui qui cherche l'esprit New Yorkais dans les dialogues ( la ville où tout le monde est parano (sic)….Et puis c'est un peu du Marivaux, les jeux de l'amour et du hasard, pour un jeune étudiant qui hésite entre deux amoureuses, plus jolies l'une que l'autre…..Bon elles n'ont pas l'aura d'une Julia Roberts à 20 ans, mais elles font ce qu'elles peuvent (peut être faudrait il qu'elles soient moins séduisantes et plus sexy ou l'inverse ???)….C'est un bon cru, que vous ne me croyez ou pas, un cru qui retourne vers les premières amours de Woody Allen ( Annie Hall ???) à mi chemin entre le drame psychologique et la comédie amoureuse…..Le film vous rend un peu neurasthénique, comme l'est le réalisateur, n'étanchant jamais sa soif de doutes et de questions….Richesse de l'âme d'un Woody qui reste ici un jeune homme (attention, il n'est pas dans le film), je parle de sa vision du cinéma et de son intérêt pour la jeunesse et le monde….Qu'il continue ainsi…..Le seul petit reproche , que je ferais au film est formel, Woody ne recherche plus la poésie des cadres et des panoramas, (comme dans Manhattan) avec des musiques qui vous bouleversent. Le film en pâtit un peu et Manhattan aussi. Je conseille
Je dirais que c'est une belle carte postale de New York ; tout comme midnight in Paris. C'est encore un film ou l'on parle beaucoup, la musique donne un côté désuet. Heureusement il y a des acteurs jeunes, le garçon est vraiment impecable, il porte le film. On peut trouver que c'est une petite histoire " à l'eau de rose", mais les petits messages du film sont intéressants.