Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Marc T.
266 abonnés
552 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 8 janvier 2021
La fameuse fin qui divise tout le monde... elle fait beaucoup parler d'elle, à raison, car elle n'est pas assez explicite et laisse bien trop de questions en suspens et bien trop de libres interprétations. Mais j'y reviendrais tout à l'heure car parlons tout d'abord de l'œuvre dans son ensemble et surtout de son concept original et ô combien génial. On comprend d'ailleurs dès les premières minutes la critique sociale voulue par le réalisateur, critique qui nous sera d'ailleurs répétée tout au long du film (l'homme est un loup pour l'homme). Nous suivons donc le parcours de Goreng à différents étages et avec différents compagnons de "cellule", pendant une peu plus d'une heure, jusqu'à ce qu'il se décide à passer à l'acte dans un élan d'altruisme. Et arrive donc rapidement cette fameuse fin dont je vais vous livrer mon interprétation, et qui serait d'ailleurs la véritable interprétation car le réalisateur a lui-même un peu vendu la mèche : spoiler: Il n'y a pas d'étage 333 car il représente tout simplement l'enfer (333 x 2 personnes = 666), la mort, le parcours final de Goreng qui rejoint ainsi Trimagasi. Le réalisateur l'a lui-même dit, cet étage n'existe pas vu que Goreng est mort lors de sa descente. Ce qui explique donc énormément de choses et va répondre à plusieurs questions : 1- Imoguiri disait vrai sur Miharu, c'est bien une folle qui ne cherche pas son enfant mais qui assouvie simplement ses pulsions cannibales. 2- La petite fille n'existe donc pas, sauf dans le cerveau de Goreng, ce qui explique son état étonnement impeccable (cheveux, visage et vêtements). 3- C'est donc bien la fameuse Pana Cota qui est remontée au niveau 0 au milieu d'une plateforme totalement vide de nourriture, mais hélas le message n'est pas passé, faute à un petit cheveux tombé dessus pendant sa descente et sur lequel le grand chef se focalise maladivement. 4- Goreng est un Don Quichotte des temps modernes (forte ressemblance physique d'ailleurs), il a voulu aider son prochain mais a échoué tout comme lui. 5- Tout comme Trimagasi, il mérite l'enfer et donc le fameux niveau 333 (666) car il a lui aussi tué du monde au passage. Bref, que l'on aime ou pas ce film il faut tout de même lui reconnaître des qualités esthétiques, que ce soit dans la photo, la colorimétrie, ou encore le choix des angles (jamais évident dans un huit clos). Galder Gaztelu-Urrutia signe ici son premier long-métrage, lequel comporte quelques incohérences, quelques maladresses aussi, à l'image de cette fin pas très claire et qui divise les foules...
Excellent mixe entre The cube et Snowpiercer qui abordait déjà le thème des classes sociales ou les wagons on ici été remplacé par des étages. Anxiogène à souhait, le film es vite prenant pour peu que vous aimez ce genre, le film interroge beaucoup et délivre peu de réponse jusqu'à sa fin, ou chacun aura sûrement un avis à la manière de Cube. Bien réalisé dans des décors sobres et minimalistes mais terriblement efficaces avec de bonnes scènes de tensions. Après le scénario en lui même est plutôt simple et ne montrera et ne traitera uniquement le même sujet sur 1h30, à savoir la survie, qui ne peut passer que par le partage, et il s'avéra que le message soit difficile à passer entre les étages du à l'égoïsme. Mais le tous est vraiment intriguant, intéressant et plutôt bien interpréter. Une bonne production Netflix qui sort de l'ordinaire.
Pas mal... Le début est très prenant... Plusieurs personnes sont enfermés ds une fosse à plusieurs niveaux dans laquelle une plateforme remplie de nourriture descend chaque jour... Plus la plateforme descend et moins il y a de nourriture... Les premiers servis ds les niveaux supérieurs sont les plus chanceux... Les derniers ds les niveaux inférieurs se bouffent entre eux... On peut entrevoir une métaphore de la pyramide sociale ou du cannibalisme sociale qu engendre le capitalisme néo libérale ds ces formes les plus extrêmes... Quelques scènes assez gores peuvent êtres dérangeantes pour les moins aguerris... Sinon ds l ensemble c'est bien fichu... Ça m'a fait penser à la saga Cube que j avais adoré... En revanche la fin est complètement bâclée je trouve... Elle tombe comme un cheveux sur la soupe si je puis dire... Elle n explique rien du tout au final malheureusement... Bref j ai bien aimé à part la fin...
La Plateforme est un film Espagnol, disponible sur Netflix et qui peut s'apparenter un peu à Cube. Le pitch de départ est simple mais redoutable. Je ne vais pas revenir ici dessus mais il s'apparente à la lutte des classes. Les personnes en haut ont tout, ceux du milieu ont suffisamment pour vivre et ceux du bas... Sauf que ici la roue tourne. Le film n'est pas à montrer à tous le monde, des scènes peuvent être choquantes pour certains. Bref, les acteurs sont bons, la réalisation est simple mais efficace mais souffre un peu de détails qui ne servent pas le propos, ou pas assez. spoiler: Pourquoi nous montrer les cuisines et cuisiniers d'en haut pour rien expliquer ensuite? L'administration, qu'est ce que c'est? L'enfant, est t'elle toujours à cet étage et si oui, comment est elle arrivée là? Comment fait elle pour survivre? Puis vient la fin, trop courte de quelques minutes ou seconde, qui nous aurait montré éventuellement la petite fille arriver en haut et la réaction des cuisiniers... Je comprends les références bibliques du Méssie, du nombre 333, de la lutte des classes, mais le film en montre trop ou pas assez pour prétendre à être un trés bon film.
La Plateforme est un OVNI dans son genre, un peu, j'y reviens, comme Cube à son époque, mais contrairement à ce dernier (je ne parle que du premier) qui laissait la part à beaucoup de spéculations et questionnements, qui laissait planer un mystère, La Plateforme nous livre trop et trop peu d'informations à la fois et n'est jamais véritablement à la hauteur de son message. Reste un bon film qui essaye de délivrer un message spoiler: qui, comme dans le film, ne sera sûrement pas entendu ou compris.
Le film est déroutant. Le coter malsain est bien présent. l'histoire nous embarque dans cette critique de l'égoïsme du partage des richesses dans le monde. Les effets spéciaux ne sont pas rater, même assez réussi. Les jeux des acteurs sont correctes et la technique également. je le recommande mais attention : âmes sensibles s'abstenir.
Derrière cette métaphore aussi violente et gore que minimaliste, se cache une petite pépite ibérique que Beckett ou Pinter aurait pu écrire.On parle ici d'inégalité, d'égoïsme, d'individualisme, de redistribution, et le réalisateur bouscule le spectateur sans ménagement, à la limite de l’écœurement. 1H30 de pamphlet à peine supportable sur ce qu'est l'homme pour l'homme. Totalement assumé, cette "plateforme" remarquable n'est vraiment pas à mettre en toutes les mains. Âmes sensibles s'abstenir...
Si le film se pointe avec une idée un peu original, genre concept a la cube, mélangeant science fiction et satire de classe sociale, il ne sait absolument pas comment dérouler derrière.. Particulièrement la deuxième partie, qui après avoir apporté un fond d'univers et des questions, n'y répond finalement pas, et se perd totalement dans une fin ennuyeuse sans surprise, voir infantilisante.
Encore un film qui ne fait que broder autour d'une idée, pour attirer le nonchalant. La mauvaise habitude Netflix. 2.3/5
mais quelle déception !!! le film est pas mal et on attend avec impatience la fin histoire de comprendre et bah non, la fin est merdique et on ne comprend rien ! pleins de questions restées sans réponses (attention spoiler) : le fameux certificat dont le vieux parle plusieurs fois (quel intérêt de parler plusieurs fois de qq chose qui ne sert à rien) pourquoi la femme est dans la prison alors qu'elle a travaillé 25 ans la bas ?! pourquoi y a une mineur au niveau 333 et sa mère ne l'a jamais trouvé ? comment a t'elle survécu ?! pourquoi ils changent de niveau tous les mois et sur quoi ils se basent pour les changer de niveaux pourquoi 333 niveaux ? pourquoi après le niveau 333 ça descend grave et on voit plus rien, c'est quoi cet endroit ? et pourquoi il descend ? qu'est-ce qui lui arrive après ? la pannacota c'est le message puis ensuite la fille c'est le message ?! n'importe quoi ! et le message de quoi ? ca va changer quoi quand elle sera au niveau 0 hein ? bref je suis bien saoulée car j'ai perdu mon temps alors le film s'il avait bien été réalisé aurait pu être superbe dommage
Un film dans la Ligné de the cube, il y a de l'idée à travers le scénario de la plate-forme qui est assez original ce qui nous fait oublié la linéarité du huis clos. Dommage toutefois que la fin n'est pas à la hauteur du reste du film.
Un film qui n'a rien à nous offrir sinon sa laideur et son bagout. Pour ce qui est du "message", outre le fait qu'il ne sert à rien, il est d'une lourdeur à peine croyable. Quant à la fin que personne ne comprend, c'est volontaire, c'est un truc de scénariste pour "forcer" le spectateur" à réfléchir ! Eh bien, voyez-vous le spectateur que je suis à autre chose à faire
Très bon film. Ce huis-clos est très bien ficelé, même si on pense inévitablement à Cube. C'est aussi le même type de fin ! Le cinéma espagnol prend son envol ...!
Enfin un film original, et qui fait pensé à l'excellent Cube, sorti en 1999. L'idée : Une suite de cellules/prisons en enfilade du haut vers le bas, dans chacune d'entre elles sont confinées deux personnes. En son centre une ouverture permettant le glissement d'une dalle en béton transportant la nourriture. Premiers servis premiers nourrit. Un conte métaphorique sur notre société. C'est excellemment filmé et la tension ne faiblit pas tout au long du film. Les acteurs sont très bons. La chute laisse un peu à désiré mais sachant qu'il s'agit d'une expérience tout est permis et chacun en ira de son imagination. 4,5 étoiles
Nan mais vraiment n'importe quoi. Il y a quand même qu'une seule chose pour qu'un film soit au moins médiocre : de la cohérence ! Bordel. Quand un film n'a aucun sens, je ne comprends pas comment il peut être apprécié par quelqu'un... en plus celui-là, il n'y a pas du tout de fin, mais alors pas du tout. Les règles du film changent en fonction du personnage, ce n'est pas possible... et vu l'unique action que le personne principal a fait pour faire avancer le film, ce n'est pas vraiment pas normal que personne n'ait essayé.
PS : Il faut m'expliquer ce que faisait la femme. PS2: On ne me fera jamais croire qu'il y a assez à manger à l'étage 0 pour 2x220+ personnes. PS3 : Les cinéphiles qui ont apprécié ce film semblent dire que c'est pour les acteurs et la morale. Franchement oui pour les acteurs, mais la morale, en plus d'être évidente, elle nous est crachée à la gueule 2 fois par les dialogues des personnages, franchement on avait compris en fait.
Ça c'est juste sans spoil, j'ai trouvé une cohérence pour chaque chose, bordel !
Excellent, Netflix nous prouve pour une fois qu'il existe encore des personnes capables de pondre un scénario d'horreur riche et prenant. The Platform est une critique de la société égoïste dans laquelle nous vivons. Sortant finalement au bon moment pour montrer qu'un rouleau de papier toilette n'est finalement pas si important. Tout est réussi, la mise en scène, les effets spéciaux et effets gores, le film est anxiogène au possible et les acteurs sont assez bons. Visuellement choquant, 2 fins alternatives peuvent être comprises, Allociné ayant déjà écrit un excellent article à ce sujet qui détaillera bien mieux que moi ce qui est à comprendre. A ne pas mettre entre toutes les mains tout de même, mais si vous avez l'estomac et le cœur bien accroché, foncez.