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    La Plateforme
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    507 critiques spectateurs

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    Lizo
    Lizo

    4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 août 2023
    Un super concept (!), des acteurs au top, bien filmé mais malheureusement gâché par bien trop de violence trash, premier degré qui essaie difficilement de se justifier avec une métaphore pénible de la société capitaliste. C'est vraiment dommage car le début du film (ambiance et concept) offrait vraiment pleins de possibilités pour la suite. Finalement, un visionnage dérangeant et désagréable.
    Aaron
    Aaron

    29 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2023
    Après avoir regardé plusieurs fois le film et longuement réfléchi aux interprétations possibles, j’en viens à plusieurs conclusions qui, selon moi, permettent de comprendre la réelle manière d’interpréter ce film tout en comprenant pourquoi ce film divise autant.

    Tout d’abord, la première erreur que nous faisons lorsque nous abordons ce film est de ne pas le voir comme autre chose ce qu’il est, c’est-à-dire une immense métaphore. SI on se concentre sur la cohérence, sur ce que nous voyons, nous seront vite déçu. Est-ce les maladresses d’un jeune réalisateur ou est-ce au contraire laissé volontairement pour nous pousser à l’interprétation ? Nul ne le sait, mais ce qui est sûr c’est qu’il ne faut pas tenter de faire l’inquisition aux incohérences, car ce film en est truqué : comment la petite fille a-telle survécu autant de temps, comment sa mère (qui ne l’est pas) fait pour se réveiller constamment en haut, et bien d’autres…

    Pour ce qui est de l’interprétation, je l’identifie en deux parties, tout d’abord comme une auto-critique politique et anthropologique (ce que la majorité des interprétations proposent), mais surtout une réponse christique. Je pense que ce film est une métaphore chrétienne.

    Pour ce qui est de l’auto-critique, il y a dans un premier temps les systèmes économicopolitiques qui sont visés. La nourriture qui « ruissèle » est, dans une certaine mesure, une métaphore de nos sociétés capitalistes. Les gens sont munis de leurs rêves (ex. Devenir la Marylin Monroe asiatique, avoir sa certification, etc…), mais tous se retrouvent seuls face à la froide réalité du système pyramidal qui ne leur permet pas d’atteindre leurs rêves. En effet, le système capitaliste est bloqué, vous ne pouvez pas demander aux personnes du bas de rationner, elles qui souffrent autant et qui voient les autres se gaver (parallèle à la difficulté de faire entendre les discours écologistes aux classes les plus populaires, quand on sait que ceux qui polluent le plus sont les ménages les plus aisés) ?

    Pour ce qui est des personnes au-dessus de vous, qui ont le confort ; pourquoi abdiqueraient-elles leur cher confort, elles qui ont la rare chance de pouvoir se gaver ? Seul la menace marcherait, mais quand on se tourne vers l’Administration, vers ceux qui sont tout en haut, on voit qu’il ne se rendent même pas compte de ce qui se passent en dessous (en écho avec le fossé entre les exécutifs des démocraties modernes avec les revendications populaires ?) ; cela s’illustre par la réaction des chefs à la vue de la panna cota. Une fois ce plat, ce symbole remonté, les chefs ne s’indignent pas pour la réelle revendication, mais pour les détails (le vieil homme mentionnait d’ailleurs l’importance des détails). C’est le cheveu qui rend fou l’Administration, complètement aveugle (La jeune femme ayant travaillée 25 ans dans l’administration n’était absolument pas au courant de la réalité du fameux « Centre Vertical d’Autogestion ». Le système capitaliste pousse donc à l’individualisme et ne permet pas la libération humaine.

    Enrobées dans nos pêchés décrits tous le long du film (gourmandise, orgueil, envie), nous ne pouvons même pas espérer d’être aidé par notre prochain, qui préfèrera, si sa situation le permet, à nous chier dessus, pour le plus grand malheur des rares âmes charitables, qui, perverties par ce système, ne deviendront que la pire représentation de ce dernier (le personnage principal mange celui qui désirait le manger, la jeune femme finit raciste, etc…)

    Le seul moyen reste alors la révolution, le rationnement, le socialisme d’une certaine manière. Mais rien n’étant spontané, le système pyramidal, l’instinct de survie, mais surtout le fait que l’humain soit IMPARFAIT empêche ce système de rationnement d’exister. En effet, les deux personnages tentant cette redistribution finiront par tuer les personnes qu’il voulaient au départ aider. Et si cela fait écho à l’échec des tentatives communistes en URSS (Holodomor, grandes famines), en Chine (grand bond en avant) ou encore au Cambodge ? L’idée de départ paraît parfaite, on a assez de nourriture pour tenir jusqu’en bas, mais la réalité du système et de l’âme humaine souillée oblige la violence, qui se retourne contre nous, d’où le fait que les applications du communisme n’aient jamais correspondes aux thèses et utopies écrites.

    On pourrait arrêter là l’interprétation, néanmoins cela serait rater la réponse qu’apporte le film. Je ne pense pas que la fin soit bâclée. En effet, elle propose une solution à la perversité et l’individualisme de l’être humain, fondu dans des systèmes imparfaits. L’inverse de l’impur est le pur. L’inverse de l’adulte souillé par le système et les pêchés correspond à la figure de l’enfant (1). Le contraire de l’humain, imparfait est le parfait (2).

    Seul un être pur et parfait, (véritable négation de ce qu’est l’humain, négation qui permettrait de s’accomplir soi-même dans un paradigme Christo-hégelien) pourrai libérer les hommes de leurs natures et systèmes imparfaits. Dieu est mentionné à plusieurs reprises dans le texte, et on comprend que ce héros, ressemblant d’ailleurs à Don Quijote, ne pourra pas mener à bien sa mission, car il n’est au fond qu’un humain, il n’est pas Dieu, il est voué à l’échec tel Don Quijote.

    Mais il y a un espoir ; la fille de Miharu (qui était alors jusque-là appelée son « fils » ; ce qui fait un écho à la figure du « fils » dans la sainte trinité, on comprend donc que cet enfant, représentant la pureté par son âge et sa position dans la fosse, et la perfection de par le fait qu’il soit la réincarnation de Miharu (en écho au Christ, être parfait purgeant les pêches des hommes et les libère + Miharu désigne « faire ouvrir les yeux », ce qui marque une nouvelle fois la dimension Christique de ce personnage). Le chiffre 3 a d’ailleurs son importance car c’est à l’étage 333 (nombre angélique (les protagonistes qualifiant d’ailleurs leurs missions comme celles de deux anges), mais également, si multiplié par deux (nombre de personnes par étage) donne 666, le chiffre du diable)).
    La plateforme représente alors l’enfer (comme mentionnée à plusieurs reprises), l’enfer du pêché et de l’imperfection humaine. Néanmoins, le fait qu’il n’y ai qu’un seul enfant à l’étage 333 font qu’il n’y a pas 666 personnes, et cet enfant, qui est la résurrection, la jeunesse, l’avenir, qui est la perfection de Dieu peut libérer les hommes. On comprend alors que la plateforme représente l’enfer, mais que le Divin enfant, descendu jusqu’en bas (sorte de purgatoire où termine le Don Quijote pêcheur (qui est para ailleurs mort, comme sa Miharu mère de Dieu), remontera (parallèle à l’élévation divine) tout en haut de la plateforme et délivrera les hommes. Les hommes sont imparfaits et le système les rends pêcheurs, mais « La plateforme » nous donne l’espoir de la libération parfaite permise par Dieu, symbolisé par l’enfant.

    « La Plateforme » est un film profond, symbolique, métaphorique et christique, frustrant de ces imperfections (mises en abyme de l’imperfection humaine ) ? Mais un film pouvant se révéler (en écho à la révélation divine (c’est bon, j’arrête, promis…)), être d’un rare soucis du détail, et qui mérité pour cela, qu’on prenne le temps de le laisser infuser dans notre esprit, mais également que nous n’ayons pas le soucis de la cohérence sur ce qui est montré, mais bien sur ce qui VEUT être montré.
    stephdu75
    stephdu75

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2020
    Un peu long à mettre en route, mais la fin est somptueuse. Un peu dommage qu'il n'y ait pas plus d'explications quant à la fin.
    Emmanuel C
    Emmanuel C

    11 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mars 2020
    Bonjour, quand j'ai vu ce film sur le catalogue Netflix et lu le résumé, je me suis dit, ça doit être pas mal en plus espagnol, sauf que je ne m'attendais pas du tout à ça, un déferlement de gore degueu, 'l' idée est bonne. mais, mal exploitée, je trouve des détenus qui mangent, plus degueu, ça n'existe pas, pire qu'au moyen-âge, une ambiance assez dérangeante, j'ai pas pu aller jusqu'au bout, j'ai arrêté quand le sang gicle, j'ai vraiment pas aimé
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2020
    La très grande fragilité de cette Plateforme, c’est qu’elle n’invite pas à penser mais s’obstine à cultiver un faux mystère sous la forme d’une réécriture ésotérique de Don Quichotte. Le film est écartelé entre d’une part son autosatisfaction dans l’opaque ainsi mis en scène et d’autre part le caractère conventionnel, sinon basique, de la fable politique qu’il propose. Dit autrement, le réalisateur joue au petit malin, choisit de donner à son spectateur certaines clefs et de le priver d’autres, à l’image de ce support qui descend d’étage en étage des mets parfois agrémentés de corps (vivants ou morts) puis qui remonte à toute allure ; le mystère n’en est que plus factice, et le spectateur sent bien que quelque chose cloche là-dedans. Les cellules supérieures et inférieures restent silencieuses, nous n’entendons que les deux détenus parler, jamais les autres. D’emblée nous ressentons l’artificialité d’un dispositif qui n’est que théorie politique plaquée sur de l’image choquante. Et si Cube pensait lui aussi à enfermer ses personnages dans une prison cubique, il n’oubliait pas de faire de sa mise en scène un compagnon engagé malgré lui dans une aventure labyrinthique aux confins de la folie humaine. Or, sur ce point, hormis la lumière rouge, aucun parti pris esthétique n’apporte un peu d’épaisseur à un corps abstrait qui paraît davantage se complaire dans les sévices endurés ou commis. Le réalisateur est un marionnettiste qui joue à la poupée, un scientifique persuadé de tenir là une expérience sociale pertinente : ce ne sont plus des souris que l’on empile par strates dans des boîtes, mais des hommes et des femmes que l’on affame au préalable. La Plateforme fait l’erreur impardonnable d’adopter un regard surplombant sur une situation qui requérait à l’inverse une immersion, un égarement, un mystère qui verrait le jour dans et par l’image. Tout est trop propre, trop pensé en amont, empêchant le spectateur d’engouffrer dans ces dédales de cellules ses propres angoisses, empêchant le spectateur de vivre une situation pour en tirer une conclusion. La morale est déjà là, elle nous attend, on nous la martèle. Que faire alors, sinon regarder ce qui se passe, puis cliquer sur la flèche ? Vu, mais pas vécu.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 mars 2020
    La plateforme c'est encore une fois du cinéma Netflix. C'est à dire une série en un épisode qui finit en queue de poisson.
    Tout ceci sur fond métaphorique aussi attendu que le suggère le pitch : Dans un systeme plus fort que nous, mécanique inégalitaire par construction, partageons
    les richesses et n'oublions jamais que la roue tourne...
    Et quitte à ne pas élever le débat, je vois pour ma part Greta Thunberg dans cette fin qui interroge 5 minutes.
    Au crédit de l'oeuvre quand même une bande son parfois inspirée, une première 1/2h assez prenante, Zlatan Ibrahimovic qui joue pas trop mal, et surtout la bonne idée du mecanisme pervers qui fait le film, à ceci prêt qu'on ne fait pas un film avec une idée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 mars 2020
    Moi aussi ce flim m'a très vite fait penser au Cube ou encore 2036 Origine Inconnue ... ou peut-être d'autres que j'oublie ... Ce genre de flims me font forcément réagir sur un odre établi de notre société ! En quelques sortes des allégories des "j'ai ou nous avons plus donc j'ai ou nous méritons plus" ! En tous k qq scènes bien dégueu à se demander que si l'on était en pénurie de bouffe ou en guerre, on ferait pareil ... ?! ... Berk !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 mars 2020
    Un pur chef-d'oeuvre!!! Une vrai métaphore du système dans lequel nous vivons. Très bon film, il aurait parfais avec un peu moins de violence c'est tout.
    Tango_Charly
    Tango_Charly

    1 abonné 59 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juin 2020
    Une idée de départ puis plus rien... On supporte du gore pour quoi ?? Rien. Aucun sens à ce film, juste une violence gratuite et sans finalité.
    Cube était du même style mais apportait de la psychologie aux personnages, du rythme et du suspense. Ici rien de tout ça... c'est laid, mou et sans queue ni tête !
    corinneiz
    corinneiz

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Excellent. Scénario original avec des scènes assez choquantes, voire limites pour les âmes sensibles : attention
    Un questionnement intéressant sur la possession et l'usage.
    Que les gens qui se sont rués sur les denrées alimentaires de base ces derniers jours regardent ce film.
    Cecile Chakhmal
    Cecile Chakhmal

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2020
    Le scénario sorti d’une imagination débridée nous invite à nous interroger sur la nature humaine.
    L’ambiance est glauque au possible et certaines scènes, à la limite du supportable. A déconseiller aux âmes sensibles mais recommandé aux curieux et aux cinéphiles.
    Impartial_89
    Impartial_89

    6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 avril 2020
    Ce film est nul! Il semble apprécié par les hispaniques pour moi personnellement je la classe dans les navets. Ce film a ni queue ni tête on sait pas la raison pour laquelle il se retrouve dans cette prison et pourquoi on leur impose ce traitement. Un film ridicule qui a aucune logique ni aucune cohérence. Nul! Nul! Nul!
    MichelBdx
    MichelBdx

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2020
    Extra ordinaire, une imagination de fou, des surprises a chaque sequence****************************
    Jct006
    Jct006

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2020
    Le concept m'a scotché ! Attention l'angoisse si vous descendez dans les étages inférieurs... Laissez vous guider et regarder ce film marquant qui pourrait également vous faire réfléchir.
    Graziella K
    Graziella K

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2020
    j'aime beaucoup les ambiances en huis-clos donc c'est avec plaisir que j'ai voulu commencer ce film.
    Idée originale et ambiance angoissante pendant tout le film, c'est un huis-clos bien maîtrisé, ni trop long, ni trop plat. De bonnes surprises par ci par là, un jeu d'acteur plus que correct.
    cependant je n'aime pas les fins ouvertes et surtout pour ce film je trouve ça très dommage qu'ils n'aient pas statués sur une fin claire.
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