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    Paranoïa
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    241 critiques spectateurs

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    Marc T.
    Marc T.

    267 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 août 2018
    La véritable question est "pourquoi ?"
    Pourquoi nous imposer des images laides, sans contraste et aux couleurs fades ? Juste pour se la péter en disant "Mec, j'ai fais un long métrage avec mon iPhone. Sisi j'te jure. Mais je suis Soderbergh, les gens vont kiffer !".
    Pourquoi un scénario aussi banal et prévisible ? Sérieusement, jusqu'à la dernière minute on attend un évènement frappant mais rien ne vient. On s'ennuie pendant plus d'une heure et quand enfin il se passe quelque chose on tombe dans les grosses ficelles et le déjà-vu. Même pas un petit twist pour nous sortir de notre torpeur.
    Pourquoi se moquer du spectateur comme ça ? spoiler: Sawyer arrive à s'échapper mais : 1- elle a les clefs mais ne referme pas la porte derrière elle. 2- Elle sort dehors, se cache derrière une citerne, et là comme par hasard David sort de nul part, sans qu'aucune porte n'ait été ouverte, et se retrouve derrière elle comme, bien évidement, n'importe quel spectateur s'y attendait.

    Reste malgré tout le bon jeu des acteurs, et notamment de Claire Foy, pour rattraper un peu l'ensemble...
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    249 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2018
    Si on pouvait être échaudé par le fait que Paranoïa a été tourné en utilisant des Iphones, on oubliera très rapidement ce détail pour se focaliser sur l’intrigue bien prenante du nouveau Steven Soderbergh. Claire Foy trouve ici un rôle qui fera certainement date dans sa carrière à la fois fragile mais qui ne manque pas de tempérament. Elle est bien épaulée par des seconds rôles aussi talentueux qu’elles pour semer le trouble et nous faire frissonner. Parce que cette histoire semble presque pouvoir nous arriver, elle en est que plus angoissante et pousse aussi à réfléchir sur les dérives du système de santé américain.[lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2018
    Unsane (et non Insane) en Amérique, Dérangée au Québec, Paranoïa en France : le titre du film de Soderbergh est à son image. Ambigu et incertain. On aurait pu l'appeler "T'es folle ou quoi ?" et le problème était résolu pour cette variation d'un thème illustré dans le passé par Shock Corridor et Vol au-dessus d'un nid de coucou. Paranoïa est plus modeste en apparence, filmé à l'iPhone avec une grande virtuosité et une oppressante distorsion des perspectives, mais pas moins angoissant, au moins pendant les 3/4 de sa durée. C'est une série B horrifique, avec un tempo de thriller, mais c'est surtout une vision très clinique, c'est le cas de le dire, d'une Amérique sécuritaire aux relents kafkaïens. Tourné loin de Hollywood, le film exprime les inquiétudes de Soderbrergh sur les dérives de son pays, au-delà d'un suspense bien agencé mais somme toute classique. La femme internée est-elle folle d'emblée, le devient-elle pendant sa réclusion ou au contraire est-elle saine d'esprit de bout en bout ? Bon, ce n'est qu'un prétexte peut-être pour dire autre chose mais le cinéaste n'a pas perdu de sa maestria en s'éloignant (définitivement ?) de Hollywood et de ses blockbusters industriels. La britannique Claire Foy dans le rôle principal est magnétique et troublante dans un rôle où elle ne suscite aucune sympathie mais secrète une inquiétude qui ne disparait pas à la dernière image.
    dominique P.
    dominique P.

    839 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2018
    J'ai adoré ce thriller et cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un aussi bon thriller américain.
    On est tenus en haleine du début à la fin.
    L'actrice principale est époustouflante, on se met bien à sa place.
    Quelle galère elle a vécu.
    Ce film met en avant deux choses : spoiler: des cliniques qui profitent des assurances médicales de particuliers en souffrance qui demandent de l'aide et qui se font interner malgré eux et le harcèlement moral et sexuel.

    Ce thriller est une grande réussite.
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2018
    La seule question : est-ce que la jeune femme est victime d'un système et/ou d'un harceleur ou est-elle tout simplement une schizophrène qui a besoin de soin ?!... Malheureusement ce suspense tant annoncé n'est jamais assuré ni assumé. La dimension psychologique est soudain arasée pour un scénario qui se métamorphose en un thriller finalement assez convenu dans le fond. Heureusement il nous reste la forme, et Soderbergh l'a indéniablement encore. Il joue avec nos nerfs en instillant un climax aussi claustrophobe que effrayant. Le cinéaste impose son style au smartphone en optimisant au maximum les possibilités de l'outil, c'est impressionnant de maitrise et de créativité.
    Site : Selenie
    RedArrow
    RedArrow

    1 674 abonnés 1 534 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2018
    Après un rapide retour à la comédie de braquage saupoudrée d'une bonne dose de sauce redneck (le plus que très sympathique "Logan Lucky"), Steven Soderbergh repart à nouveau dans ses expérimentations cinématographiques tordues avec, cette fois, un psycho-thriller filmé entièrement par la caméra d'un iPhone 7 Plus (grâce à l'application FILMIC Pro). Alors que l'on sourit en imaginant le bonhomme en train de recharger les batteries de dizaines de téléphones pour être sûr d'en avoir un en état de marche à chaque prise, la question qui nous vient logiquement et immédiatement à l'esprit est "Pourquoi ?" sinon un exercice de style propre à satisfaire l'esprit insatiable de challenges de son seul réalisateur. Heureusement, sur ce point, Steven Soderbergh dissipe en quelques minutes nos plus vives craintes et tire profit de son nouvel outil de travail pour coller au plus près de la perte de repères mentaux de son héroïne.

    Peinant à se remettre d'un harcèlement obsessionnel dont elle a été victime, Sawyer se renferme de plus en plus sur elle-même jusqu'à ne plus avoir que son travail comme horizon. Un jour, elle décide de consulter un psychiatre dans un établissement spécialisé pour espérer un nouveau départ sur de bon rails. Problème, après avoir signé quelques formulaires administratifs, on lui apprend qu'elle vient en fait d'accepter d'être internée de son propre chef et qu'elle est désormais dans l'impossibilité de quitter l'établissement...

    Si on s'en tenait à un simple point de vue formel, "Paranoïa" tiendrait du régal. En multipliant les angles inédits de prise de vue que lui permet l'utilisation d'un iPhone, Sodebergh offre des perspectives de champs invraisemblables : du point de vue d'un objet déposé dans un recoin façon caméra dissimulée, en passant par un objectif rivé sur le visage de l'héroïne qui ressert peu à la peu la profondeur hallucinante de l'arrière-plan à ses seuls yeux paniqués, jusqu'à une séquence hallucinante où le téléphone virevolte dans l'espace confiné d'une chambre d'isolement avec deux personnages s'affrontant à coups de perfidies psychologiques presque incarnées par les mouvements de l'iPhone, on reste ébahi par l'inventivité dont fait preuve Soderbergh pour que l'image colle au plus près de son récit en forme de torture de l'esprit. Donnant une toute autre contenance au postulat classique du film d'asile, "Paranoïa" nous enferme au plus près de son actrice (géniale Claire Foy !) dans un casse-tête mental se parant d'une ambiance quasi-hitchockienne.

    D'autant plus que, dans un premier temps, l'intrigue est au diapason du parti pris. Pendant une heure, "Paranoïa" fascine même sur tous ses aspects. Le démarrage sur un enfermement inexpliqué contre son gré fait toujours son effet, les interactions mouvementées avec les autres patients fonctionnent, la révélation de la menace d'un système global fait froid dans le dos (surtout si c'est avéré) et celle plus personnelle à laquelle est confrontée l'héroïne interroge forcément sur sa véritable nature. Mais il y a néanmoins déjà un hic grandissant : la manière (ou du moins l'absence de...) dont sont reliées ces menaces entre elles. En effet, au fur et à mesure que celle intime à Sawyer voit son mystère s'éventer à coups de ficelles de plus en plus grosses, on peine à discerner -sans trop en dire- comment un certain protagoniste a pu prévoir un coup pareil sachant que sa victime se rendait au tout début dans cet endroit par hasard... Cela dit, à ce stade, malgré ce trou scénaristique, on est presque prêt à passer outre si "Paranoïa" réussit à nous le faire oublier grâce à une excellente conclusion.

    Ce ne sera hélas pas le cas. La dernière partie dévie complètement vers les facilités abracadabrantes et les lourdeurs psychologiques de pacotille. C'est bien simple, on en vient même à se poser des questions dont on n'aurait même pas imaginer prononcer une syllabe devant un film de Steven Soderbergh, du type "Pourquoi un méchant capable d'élaborer un plan machiavélique se met à trop parler pour se faire finalement retourner le cerveau comme un bambin de cinq ans?" parmi tant d'autres invraisemblances qui nous font sortir les yeux de la tête. L'exercice formelle a beau toujours tenir la route, le fond, lui, n'y est plus du tout.

    On sort de "Paranoïa" accompagné des restes de son atmosphère anxiogène et de sacrées trouvailles de plans imprimées dans nos rétines mais le sentiment d'insatisfaction, voire de déception, sur les errements narratifs de son dernier acte loupé prend immanquablement le pas sur le reste...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juillet 2018
    Un film intimiste sur la violence psychologique et physique. Un portrait réaliste d'une femme marquée à jamais par la peur. Malgré un cadrage déroutant au premier abord ce film prend aux tripes. Du Soderbergh a aimer ou à détester mais qui ne laisse pas indifférent.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    189 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juillet 2018
    Est-ce qu'un film de Soderbergh est forcément un bon film? C'est la question qui m'est venue en sortant de la séance et en me remémorant les critiques presse. On sait tous que le cinéaste aime tourner en numérique avec des angles de prises de vue peu habituels. Du coup, on n'est pas vraiment surpris de l'ambiance qu'il met dans le film et c'est un problème, on aimerait être surpris. Ensuite, l'histoire traite deux sujets et essaie de les faire cohabiter. Le premier est l'arnaque aux assurances des hôpitaux psychiatriques qui consiste à interner des assurer sans qu'ils en aient vraiment besoin et toucher l'argent de leurs assurances pour faire vivre l'hôpital et c'est vraiment interessant. Le deuxième est le harcèlement, sujet déjà maintes fois traité et qui n'a rien de bien nouveau. Le problème est la rencontre de ces deux sujets, on n'adhère pas du tout dans la manière où le harceleur se retrouve dans cet hôpital, cela parait trop irréaliste et les péripéties qui en découlent mettent trop dans la surenchère. Il aurait fallu se cantonner au premier sujet car il est vraiment intéressant et original. Par contre, on peut souligner la prestation de Claire Foy qui est vraiment dans le personnage. Donc un film de Soderbergh n'est pas forcement un bon film, retenons ça.
    axelle J.
    axelle J.

    119 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2018
    Je ne connaissais pas du tout cette actrice qui est particulièrement formidable dans ce film..
    Voilà un film hautement captivant et passionnant.
    Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.
    C'est réellement bluffant et le film est d'une grande maîtrise au niveau de l'angoisse, du suspense.
    A voir sans hésitation.
    J'ai été conquise pour ma part.
    tony-76
    tony-76

    1 076 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2018
    Comme Doug Liman, Steven Soderbergh revient sur un cinéma indépendant ! On remarque que Soderbergh alterne souvent les registres qu'il aime entre le thriller médical (Side Effets) et le film de casse (Logan Lucky). Voici, son nouveau film intitulé Unsane, un thriller à petit budget qui se classe dans une catégorie très expérimentale. Il a été tourné en seulement 10 jours avec des prises de vue réalisées sur un iPhone 7 Plus, cela explique son esthétisme particulier (des couleurs claires et foncées)... Le récit qui n'est pas sans rappeler Side Effects plonge son héroïne (Claire Foy) dans un véritable cauchemar. spoiler: Elle est internée contre son gré dans un hôpital psychiatrique et doit affronter l'homme qui la harcèle depuis deux ans. Rêve ou réalité ?
    Un synopsis faisant allusion à certaines bonnes œuvres du genre - Shutter Island et A Cure for Wellness - mais Unsane n'atteint pas spoiler: la folie
    de ces deux longs-métrages. Unsane est doté d'un humour noir se moquant du système de ces hôpitaux avec une atmosphère malsaine digne du dernier Yorgos Lanthimos à savoir The Killing of a Sacred Deer - et d'une musique toujours aussi fidèle et angoissante de Thomas Newman, de ces précédentes participations avec le cinéaste. Cette paranoïa se montre tout en tension, avec aisance dans sa première partie avec une part de mystère et de suspense qui frôle l'excellence. Puis vient une seconde entrée où nous avons spoiler: quelques révélations grâce à des flash-backs dont lequel ces deux personnes vont forcément se relier...
    Celle-ci demeure convaincante mais nettement moins attirante que son début ! Heureusement que sa finale s'avère particulièrement réjouissante. Il est évident que rien ne serait aussi compétent sans la présence de l'actrice Claire Foy - la future Lisbeth Salander. Elle se révèle incroyable dans la peau de cette jeune femme, spoiler: persuadée d'être suivie et harcelée de partout...
    Foy joue beaucoup avec nos nerfs ! Cela va être certainement son année puisqu'on la retrouvera également, chez Damien Chazelle dans le prometteur Fist Man... Sa partenaire, Juno Temple est tout bonnement méconnaissable et clairement à contre-emploi de son ancienne prestation dans Wonder Wheel ! Joshua Leonard spoiler: (le potentiel méchant de l'histoire)
    rend inconfortable le spectateur avec ses regards noirs et sa barbe douteuse... Et n’oublions pas un caméo suprise d’un acteur que tout le monde reconnaîtra ! Pour finir, Unsane est un suspense psychologique qui donne froid dans le dos dont une Claire Foy brillante qui ne cessera pas de nous surprendre dans les mois à venir... Un bon Soderbergh !
    Alice025
    Alice025

    1 676 abonnés 1 366 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2018
    Le nouveau film de Steven Soderbergh est un bon thriller mais révélant quelques petits défauts. Tout d'abord, le tournage du film réalisé entièrement avec un Iphone 7 Plus m'a séduite. Cela donne une image particulière collant parfaitement avec l'ambiance du film et à l'enfermement de son héroïne dans l'institut psychiatrique. Claire Foy est complètement magnétique dans ce rôle qui lui va comme un gant. Concernant l'histoire, la première partie du film est ennivrante, on est justement plongé dans cette paranoïa, en se demandant si l'héroïne délire ou si son harceleur est vraiment présent. C'est justement cette idée qui va porter défaut au film, car on découvre assez rapidement la vérité, le suspens étant rompu. La seconde partie tombe donc dans un genre plus classique et connu, l'histoire devenant un poil moins attrayante.
    Paranoïa n'en reste pas moins divertissant et stressant par moment.

    cinephile-critique.over-blog.com
    Jorik V
    Jorik V

    1 274 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2018
    Steven Soderbergh n’a pas su garder longtemps sa promesse de prendre sa retraite, au cinéma tout du moins. Et c’est tant mieux ! Pas que son nouveau film, plus ancré dans sa veine expérimentale que dans celle de ses blockbusters, soit un chef-d’œuvre. Non, certes, mais ce qui est certain c’est que « Paranoïa » est un très bon thriller mental et schizophrène qui vous tient en haleine durant les cent minutes qu’il dure. La réussite de ce long-métrage tient beaucoup à son actrice principale, Claire Foy, révélée dans la série « The Crown » et future incarnation de Lisbeth Salander pour une suite de "Millenium » sur grand écran. Elle a une présence remarquable et magnétique à l’écran et parvient à nous faire douter de la santé mentale de son personnage avec finesse. Le fait qu’elle ne soit pas encore un visage connu joue beaucoup dans le processus d’identification mais on ne peut nier ses qualités d’actrice et sa prestation intense et juste.

    Le scénario choisi par Soderbergh n’a rien de fondamentalement extraordinaire mais il est assez retors et malin pour nous captiver. On se demande pendant une bonne partie du film si Sawyer, l’héroïne internée dans un asile contre son gré, est vraiment paranoïaque et bonne à enfermer ou si elle est clairement harcelée. L’engrenage infernal dans lequel elle se retrouve est ubuesque mais crédible et pointe intelligemment du doigt certaines entités vénales du système hospitalier amérciain ainsi que leurs pratiques douteuses. Le film fait penser à une version en mode suspense du « Très bien, merci ! » d’Emmanuelle Cuau avec un José Garcia subissant le même calvaire dans une orientation plus sociale et drôle. Quant à sa façon de filmer, le cinéaste frappe comme souvent là où il faut. En tournant son film à l’I-phone, il accroît la sensation d’enfermement et de danger ressentie par le personnage principal. Et l’éclairage sombre et trouble ajoute encore à ce sentiment.

    On regrette tout de même que l’histoire ne garde pas toutes les clés de compréhension pour la toute fin et nous en donne une bonne partie aux deux tiers. Cela enlève une trop grosse partie du suspense dans la dernière partie, pour le coup plus classique et semblable à beaucoup de thrillers. Même si la dernière scène a l’intelligence de semer une nouvelle fois le doute en nous… « Paranoïa » s’avère donc un petit thriller assez nerveux et alambiqué pour satisfaire nos exigences sans en faire trop. Toujours réaliste, le long-métrage nous emmène dans les dédales des hôpitaux de soins psychologiques qui en prennent pour leur grade et en fait le théâtre d’un suspense de haute volée. Si ce n’est pas le film - ni le thriller - de l’année, c’est un parfait divertissement qui remue un peu les méninges sans trop vous les emberlificoter. Le savoir-faire Soderbergh en quelque sorte.

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    Dandure
    Dandure

    170 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 juillet 2018
    Attention, cet avis très personnel contient des affirmations telles que : la masturbation ne rend pas fou. Parait-il. Et si le film portait très mal son titre français ? S'il s'agissait moins de paranoïa que de narcissisme ? Le mien déjà, qui vient faire le malin. Celui du réalisateur trop content de son iphone et qui nous impose des plans exclusivement filmés en grand angle plus ou moins déformants pour le plaisir de faire un film de cinéma au format TV. Celui de...ah, non, si vous n'avez pas vu le film la suite est à éviter. spoiler: ..Celui de son personnage principal donc qui s'invente des histoires horribles pour mieux en être l’héroïne. Car oui, on peut très bien imaginer que Sawyer n'a jamais été à l’hôpital, qu'elle rêve qu'un homme s’intéresse à elle en un amour malsain (elle-même semblant avoir un petit manque d'empathie), qu'elle fantasme son avilissement et la mort de sa mère.
    Et encore, je dis ça pour être sympa (ça donne envie de lire le spoiler, non ? Résistez !) et ajouter un peu de matière au film. Soderberg n'a pas pris la peine d'apporter tant de sous-textes ni de pistes. Sans cette interprétation, s'enfonce un thriller marronnasse qui assèche très vite les eaux boueuses de l’ambiguïté pour se vautrer dans le glauque facile et clichesque de certains torture porns.
    Bref, une histoire moche servie par des images moches ; on patauge en plein pléonasme. Beurk.
    FaRem
    FaRem

    8 704 abonnés 9 561 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2018
    "Unsane" qui n'est pas un film d'horreur raconte pourtant une histoire terrifiante celle d'une jeune femme qui est enfermée contre son gré dans un hôpital psychiatrique sans avoir la possibilité de se défendre. Comment se défendre quand le moindre excès, la moindre colère ou un simple geste déplacé donne raison à ceux qui ont pris cette décision ? Dans le même temps, Sawyer qui est dépassée par la situation se demande si la raison qui l'avait poussée à déménager l'a poursuivie jusque dans cet institut. Alors est-ce un grand complot, une crise de paranoïa ou alors un enfer bien réel ? Au-delà de cette histoire perturbante, la base du film fait écho à un scandale qui a frappé une grande chaine d'hôpitaux aux USA. Il faut saluer le culot de Soderbergh qui s'est lancé dans un projet casse-gueule qu'il maitrise d'une main de fer. Ce film qui est entièrement réalisé avec un iPhone ne va pas plaire à tout le monde, le côté "amateur", qui donne pourtant un côté très réaliste, peut rebuter certaines personnes. Ce thriller psychologie qui nous fait vivre une descente aux enfers haletante et intense est très réussi et souvent dérangeant. Il est construit de façon intelligente avec la santé mentale de Sawyer qui est sans cesse remise en doute ce qui donne une situation floue puis il est très efficace malgré une histoire prévisible dans les grandes lignes. Claire Foy et Joshua Leonard qui sont excellents contribuent grandement à la réussite du film. Je ne m'attendais à rien, car je n'avais pas plus accroché que ça aux derniers Soderbergh, mais j'ai beaucoup aimé celui-ci.
    eleonora
    eleonora

    19 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 juillet 2018
    Le thriller n'est assurément pas le genre dans lequel Steven Soderbergh est le meilleur.L'engouement que suscite ce film repose sur la notoriété du réalisateur , car on n'est pas loin d'une série B voire Z, pour quelques scènes gore.Où est l'originalité du film ? dans le fait qu'il soit tourné au smartphone ? car le scénario est des plus classiques : une jeune femme active retenue contre son gré dans un asile psychiatrique . Dans le même genre" a cure for life" était bien plus réussi.Ici on n'a aucune empathie pour l’héroïne , ni de crainte du personnel.Le suspense lié au doute sur la véracité des faits que proclame Claire Foy , est vite éventé; le film se borne à un affrontement entre elle et un infirmier ( qui est-il? vous le saurez en 2 minutes).Seul moment intéressant Matt Damon en guest star!
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