Avis sur Le Rythme de la vengeance

La bande-annonce et le casting à contre-emploi donnait vraiment envie, d’autant plus que l’idée du film était de changer l’approche des films d’action, d’espionnage et de vengeance.
Et toutes ces bonnes volonté finissent par s’effacer pour donner vie à une sorte de thriller mou du genou qui s’essaye au film d’action sauce espionnage sans y arriver.
Et c’est bien dommage, deux acteurs connus que sont Blake Lively et Jude Law dans des rôles loin de leur zone de confort, aurait pu donner un thriller sombre, hardboiled avec une note amorale.
Au lieu de cela, la réalisatrice s’attarde sur des séquences, certes très belles, mais qui ne font pas avancer l’intrigue (la formation au combat).
Idem pour les exécutions : l’ensemble est tourné de manière brouillonne, donnant le sentiment de plagier maladroitement La Mort dans la Peau (2004) et tous les films du genre sorti entretemps.
On nous vend le film comme produit par les producteurs de la saga James Bond sauce Daniel Craig. L’un d’entre-eux a t’il lu le script avant de signer? Vous êtes-vous déplacés sur le lieu du tournage?
Les errances du film, le changement de ton abrupt et qui vont à l’encontre de toute ligne directrice et de toute mise en place d’un semblant de cohérence d’ensemble, en dit long sur l’absence de cadre à l’auteure du film.
La seule réussite du film revient à la présence de Blake Lively qui donne à son personnage une humanité, une faillibilité, une féminité qui manque par exemple à Noomi Rapace.
L’autre gros problème du film vient de sa crédibilité : toutes les assassinats du film font tout sauf professionnels, donnant le sentiment de l’absence d’enquête policière, ou le fait qu’un maître-espion laisse sa villa toutes portes ouvertes. Tout semble trop simple, voir simplifié à l’extrême pour le public américain.
Je n’ai pas non plus compris la partie espionnage : les ventes d’informations et contrats d’assassinats ne collent pas, les différents protagonistes ne calculent pas leurs interlocuteurs, ne prennent aucune précaution particulière.
Idem pour les décors, si l’équipe technique a réussit à recréer Londres à Dublin, et le Maroc en Espagne, les quelques scènes à Marseille dénotent totalement.
Un autre problème qui découle de tous les soucis de la production : de nombreuses scènes de la bande-annonce ne sont pas présentes dans le montage final, signe là encore, d’une forme d’amateurisme, des nombreux soubresauts inhérent à cette moyenne production, qui s’est plantée au box office (6 millions de recettes pour 50 millions de budget), avec des erreurs de communication catastrophiques (les américains ont découvert la seconde bande-annonce après avoir vu le film, un comble).
Au final, un thriller raté et déjà-vu, avec une bande-annonce qui vend du rêve, et une réalité à des années-lumières du film vendu.

Quelle perte de temps !
Une sorte de "Nikita" de troisième zone, sans aucun intérêt.
Rythme irrégulier, scénario insipide, succession de scènes totalement invraisemblables, dialogues sans aucune crédibilité...
Blake Lively et Jude Law, de par leur interprétation convaincante (mais inutile), sauvent du naufrage total cet ersatz de thriller d'action.. 1,5/5

Nul archi nul...si vous avez 1h49 à perdre je vous conseille vivement ce navet ! Un des plus mauvais film qu’il m’est été donné de voir. Envie irrésistible d’eteindre au bout de 15mins !

Ce film avait un petit potentiel même si je pense que l'intrigue a été répétée tant de fois dans de bien meilleurs films. Un des nombreux problèmes est la plausibilité de ce complot comment diable est-il si facile pour le personnage de Lively de se faufiler dans toutes ces maisons de personnes supposément très médiatisées ? Sérieusement ! La plupart d'entre eux avaient des portes et des fenêtres ouvertes et étaient censés avoir des systèmes de sécurité et elle se penche et passe par une porte ou une fenêtre ouverte ??? Ce point était tellement distrayant pour moi que je ne pouvais pas prêter attention aux autres choses qui se passaient . Le rythme de la vengeance essaie très fort d'être quelque chose qu'il n'est pas c'est a dire un bon film. Alors que Blake Lively fait de son mieux avec ce qui lui est donné. Son personnage est terriblement peu aimable et n'est pas une protagoniste que vous pouvez soutenir. Ce film a des choix musicaux étranges et parfois dignes de grincement de dent...

Gros navet traitant d'une pseudo vengeance l'actrice n'est absolument pas crédible se faisant tabassé sans arret

Un bon film. La vengeance est un thème vieux comme le cinéma, comme pourrait l'être le personnage qui finit aux antipodes de ce à quoi il était destiné mais celui de Blake Lively qui cherche à venger sa famille réussit à sortir son épingle du jeu en prenant habilement le contre-pied des films d'actions dont on inonde nos écrans depuis pas mal d'années. Concentré sur cette jeune anglaise devenue junkie puis tueuse, le film parvient à saisir votre attention et la tenir jusqu'à la fin, sans exagérations, distillant quelques scènes d'action où l'amateurisme est initialement montré tandis qu'il disparait peu à peu et au gré des évènements. Axé sur le personnage et son histoire, le scénario peut souffrir de quelques interrogations mais le montage est suffisamment bon pour ne pas nous y arrêter. Un film intéressant, avec une actrice qui assume son choix, un Jude Law toujours parfait donc un bon moment de cinéma. Merci.

Le film d’action à la sauce féminine est très à la mode en ce moment, du reboot féministe des « Charlie’s Angels » en passant par les super-héroïnes « Wonder Woman » ou « Black Widow » et l’ajout de personnages féminins forts dans tout blockbuster testostéroné. Dans cette catégorie, on peut ajouter les films de vengeance porté par ces dames. Mais, ici, rien à voir avec les bourrins « Colombiana » ou « Peppermint », plus ou moins réussis et crédibles. « La section rythmique » prend le parti du réalisme et convole parfois même davantage avec un film d’espionnage qu’un film d’action. C’est un revenge movie en mode mineur, plus porté sur la psychologie de son personnage principal que sur des explosions à tout va et des combats bien chorégraphiés. Ils n’en sont pas absents mais restent à dose raisonnable, ce qui est un bon point, ça change un peu du tout-venant…



L’histoire part d’un attentat déguisé en accident sur un avion de ligne où toute la famille de l’héroïne trouve la mort. Adaptée d’un roman, l’histoire prend pourtant trop vite ses distances avec cet aspect de l’histoire et le versant thriller à base de complot pour se focaliser sur la mise en place de la vengeance, la recherche des coupables et leur élimination. C’est plus consensuel donc, on a même droit à l’inévitable entraînement de l’héroïne par un contact du MI6 (Jude Law, moyennement crédible). C’est dommage car le côté complot et suspense parano promettait d’être intéressant avec cet accident aérien. De la même manière, le scénario tire souvent à la ligne dans la logique et les motivations des terroristes, beaucoup de zones d’ombres persistent. Cela ne gêne aucunement la compréhension de l’histoire mais s’avère frustrant. Le scénario n’est donc pas toujours à la hauteur, un peu trop relâché et il ne prend pas toujours les directions souhaitées.



Le rythme parfois un peu lent de « La section rythmique » (un comble !) pourra décontenancer aussi ceux venus voir du mouvement et de l’action. C’est un peu long à démarrer, ça peut manquer de scènes d’action mais c’est en adéquation avec le côté réaliste et sans esbroufe souhaité par le réalisateur. On le voit aussi dans le choix des décors, de l’Ecosse à New York en passant par Madrid ou Marseille, tous ces lieux sont vidés de leur substance exotique et filmés dans leurs recoins les moins glamours. On est loin de James Bond. L’image terne et l’absence de fioritures dans la mise en scène accroissent cette impression de minimalisme. Mais on est pris au jeu, les rebondissements ne sont pas énormes et surtout le jeu de Blake Lively est convaincant et en accord avec l’évolution de son personnage. Elle ne devient pas une tueuse impitoyable en trois scènes. Un film de vengeance plutôt captivant si on s’y laisse couler et qui a le mérite de la modestie. Pas inoubliable mais intéressant.



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Bon je suis un gros cinéphile, j'ai vu tous ce que vous avez vu et tous ce que vous n'avez pas vu, lisez jusqu'au bout si vous voulez comprendre ma note.
Malgré le ton féministe assumé de A à Z qui serte dérange aux premier abords, j'ai apprécié le scénario et la mise en scène.
On suit une personne au fond du gouffre qui va se relever pour combattre les raisons pour laquelle elle s'y trouve au lieu de les subir. En espérant que sa donne des idées à certains....
C'est assez réaliste très loin des clichés des supers héros insensible et indestructible sans saveur qu'on nous sort à toutes les sauces depuis 10 ans et qui se tape des 10/10 de partout.
L'héroïne saigne, souffre et fait des erreurs typiquement féminines ce qui renforce l'immersion dans l'histoire, qui serte est assez classique mais qui se tient de long en large, ce qui est très rare ses dernier temps.
J'ai bien aimé le jeu de l'actrice que l'on voit se métamorphoser et monter en puissance tout au long de l'histoire au côté de Jude Law très convainquant lui aussi.

Je n'ai pas pour habitude d'avoir le besoins de laisser des commentaires sur les films que je regarde, mais quand j'ai vu la note et lut les avis je n'ai pas pu m’en empêcher.
C'est pas possible de descendre ce film à se niveau quand on voit l'état du cinéma actuel, sans morale, sans réflexion, sans histoire, sans saveur, sans réalité, qui se contente de faire du pan pan boum boum dans des tenues multicolore moulante sur une planète inconnue qu'ils font passer pour la terre. Sa deviens urgent de défendre ce genre de prods si on n'a pas envie que nos nôtre descendance se délectent de saisons de 40 épisodes des télétoubiz quand ils auront nôtre âge !

Si vous aimez les films qui se prennent au sérieux et qui le font bien n'hésitez pas, vous passerez un bon moment que vous oublierez certainement avec le temps mais qui vaux le détour.
Je lui met 5 mais il en mériterais 4...... 0 non mais sérieux....

Troisième long-métrage de Reed Morano, "The Rhythm Section" est sans aucun doute celui qui est le plus grand public des trois. On pouvait d'ailleurs déjà dire la même chose avec "I Think We're Alone Now" par rapport à "Meadowland" que je n'avais pas du tout aimé. Avec ce film, la réalisatrice découvre un nouveau genre puisqu'il s'agit d'un film d'action qui respecte à la lettre le cahier des charges du genre. Plus qu'un film d'action même, c'est une histoire de vengeance qui est adaptée du livre éponyme de Mark Burnell. Un livre suivi par trois autres et les personnes de EON Productions (James Bond) qui ont acheté les droits voulaient faire la même chose en lançant une série de films. Cette histoire de vengeance, c'est celle de Stéphanie Patrick, une femme qui a tout perdu lors de l'explosion de l'avion où se trouvait toute sa famille. Après une violente descente aux enfers, elle apprend qu'il s'agissait en réalité d'un attentat et pas d'un accident. À l'aide d'un espion, elle va tout faire pour se venger et pour cela elle doit s'entraîner à devenir une tueuse. Si en réalité les semaines voire les mois s'écoulent, notre perception des choses est différente avec Stéphanie qui va passer d'un extrême à l'autre en un rien de temps, ce qui est surprenant. Elle était une prostituée accro à la drogue et en un clin d'œil elle devient une tueuse. Bon, pour être honnête, elle est loin d'être parfaite dans ce nouveau rôle et le fait de mettre en avant sa fragilité et sa maladresse empêche de rendre la situation grotesque. Si l'histoire n'est pas très originale avec le passage "entraînement" très cliché et les scènes d'action, c'est un film qui est plutôt divertissant. L'intrigue est sympathique à suivre avec des rebondissements plus ou moins prévisibles tandis que les scènes d'action sont assez bien exécutées. Ce qui est irréprochable par contre, c'est la performance de Blake Lively qui est convaincante dans ce rôle. Comme dit avant, Stéphanie ne devient pas une tueuse professionnelle parfaite et cela permet à l'actrice d'être crédible dans ce rôle. Si l'on peut douter de la potentielle arrivée de plusieurs suites étant donné le retour des critiques ou des chiffres au box-office, "The Rhythm Section" reste une série B qui fait passer un petit moment agréable.

Loin de rôles glamour (Adaline, l'ombre d'Emily), B. Lively se transforme en une surprenante combattante vengeresse, au nom de la justice. Ce thriller oscille entre raccourcis, incohérences et séquences efficaces. Un récit quelque peu bancal mais assez bien réalisé.

Il faut bien reconnaître que « Le rythme de la vengeance » vaut surtout pour l'étonnante prestation de l'actrice Blake Lively... qui se lance, contre toute attente, dans le film d'action survitaminé. Elle le fait d'ailleurs avec un certain sérieux et démontre, à ce titre, qu'elle peut être relativement crédible en justicière assoiffée de vengeance. Malheureusement, malgré ses efforts louables, le scénario est tellement bancal et abracadabrantesque qu'on ne parvient jamais à y croire, ne serait-ce qu'une seule seconde. Ce manque de réalisme paraîtra sans doute rédhibitoire à bon nombre de spectateurs. Les autres, les inconditionnels de l'action à tout prix, s'en ficheront royalement et parviendront tout de même à s'amuser... notamment grâce à quelques scènes éminemment spectaculaires. Il y a donc fort à parier que les critiques en herbe aient des avis pour le moins partagés au sujet de ce film d'action qui surfe (avec un peu trop d’opportunisme et de légèreté à mon goût) sur la vague du terrorisme mondial.

Pour commencer par les points forts, c'est franchement bien joué, plutôt rythmé, il y a un bon travail psychologique sur les personnages, et la dose d'adrénaline est au rendez-vous. Mais le problème de ce type de scénario, c'est qu'on en a vu 10, 20, 1000.. J'avais espoir qu'il apporte quelque chose de nouveau au style mais finalement il n'en est rien. C'est du vu, revu, rerere-rerevu... Le fait de ne rien avoir à perdre n'est plus suffisant. C'était sympa et novateur il y a 10 ans, aujourd'hui ça sent méchamment le réchauffé. La justesse d'interprétation de Blake Lively et l'immense H. Zimmer aux commandes de la BO ne sauvent pas ce scénario trop basique, linéaire, duquel on a tendance à détacher toutes les 20 minutes

Du Maroc à l’Irlande, de l’Angleterre aux States en passant par la France, Blake Lively nous embarque dans ses valises (ce qui est loin de nous déplaire), pour aller casser la gueule à de vilains monsieurs.
Elle incarne une jeune femme sur le chemin de l'autodestruction après que sa famille soit tragiquement tuée lors du crash d’un avion de ligne. Dévastée & anéantie, elle succombe aux sirènes de la drogue et de la prostitution jusqu’au jour où elle découvre qu’en réalité, cela n’avait rien d’un accident, mais plutôt d’un acte terroriste.

Pour son troisième long-métrage, Reed Morano adapte ici le roman homonyme de Mark Burnell et nous embarque pour un voyage sinueux, à la limite de la léthargie. Pourtant on voulait y croire à ce thriller (pas seulement pour la présence de la radieuse Blake Lively) avec les producteurs de la saga James Bond (Barbara Broccoli & Michael G. Wilson) aux manettes, il y avait fort à parier que le résultat vaille le détour.

Sauf qu’au final, Le Rythme de la Vengeance (2020) aurait surtout dû s’appeler "La mollesse de la vengeance", tant ce dernier s’avère extrêmement mollasson. Rassurez-vous, on est loin des revenge-movies bas de gamme et torchées à la va vite (Colombiana - 2011 ou encore Peppermint - 2018). Le soin apporté à la mise en scène et l’interprétation de Blake Lively (aux côtés de Jude Law) viennent sauver le film d’un probable bide. Entre les incohérences et les trop nombreuses baisses de régime, sans parler des reconstitutions ratées (on en parle ou pas de la fameuse séquence tournée soit disant à Marseille ?! Pas crédible une seule seconde. Tanger & Marseille reconstitués à Almería, en Espagne, pour la crédibilité, on repassera).

Un James Bond au féminin devait voir le jour, puisqu’il s’agit ici de l’adaptation du 1er volet d’une saga et que les droits des livres ont déjà été acquis pour être adapter au cinéma ("Chameleon" , "Gemini" & "The third woman"). Seul bémol, le film ayant fait un four lors de sa sortie en salles aux States, il est finalement peu probable que l’on voit une suite très prochainement… ou alors en DTV.

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Très vite on se pose des questions aux réponses inexistantes et/ou incohérentes : pourquoi et comment un tel drame pousse une jeune femme à se prostituer ?! Pourquoi un journaliste s'efforce de retrouver une victime collatérale et surtout à quoi cela peut-il bien servir ?! Le terrorisme est de faire peur et donc de toujours revendiquer ses attaques alors pourquoi cet attentat aérien est restée secrète ?!... Donc dès le premier quart d'heure le récit ne tient pas franchement la route, trop d'inconnues dans cette intrigue pour qu'on se prête au jeu. A tel point que le seul intérêt du film est de voir Blake Lively en baver puis se transformer en tueuse de sang froid. C'est effectivement un atout, mais pas suffisant pour en faire un vrai bon film.
Site : Selenie

Comme beaucoup, le rappel à Nikita est probant et également assumé (rien qu'à voir les attitudes, les apparences ...) mais complétement inutile et raté. Les acteurs se débâtent dans un méandre de situations totalement improbables, mal mis en scène et vident de sens. Bref une catastrophe ! 1/5 pour les moyens déployés et la présence de Sterling K Brown !