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    Roads
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Roads" et de son tournage !

    De Victoria à Roads

    Après le très remarqué VictoriaSebastian Schipper voulait faire un film sur deux garçons dont les chemins se croisent et qui décident de voyager ensemble. "Une amitié naît entre eux. C’est un voyage d’apprentissage. On suit leurs aventures à travers leurs yeux. Les deux adolescents apprennent à se connaître si bien qu’ils ont chacun pleinement conscience des problèmes de l’autre. Comprendre les problèmes des autres, c’est ce qui nous rend humain. Avoir de la compassion. Sur Victoria, je me suis demandé : « Comment filmer Berlin en tant que réalisateur indépendant et international ? ». Je ne suis pas berlinois, mais j’y ai longtemps vécu et je trouve cette ville très belle. J’avais envie de faire un film international ou en anglais depuis longtemps", explique le cinéaste.

    Mise en scène

    Victoria racontait une histoire classique que Sebastian Schipper a abordée de façon originale. À l’inverse, Roads parle d’un sujet atypique, mais le cinéaste a choisi un mode de narration très conventionnel. "On a tourné dans l’ordre chronologique. Dans le film, on suit les personnages du Maghreb jusqu’à la France en passant par l’Espagne. C’est le voyage qu’on a également entrepris durant le tournage. Au début, le film est vivant, déluré, bruyant, rapide et drôle aussi. Puis, il adopte un ton plus sérieux. Le film devient dramatique quand l’intrigue autour du père de Gyllen se développe. À la fin, on est plongé dans un réalisme épuré. Je ne pouvais pas filmer la jungle de Calais autrement."

    Ouvrir le débat

    Sebastian Schipper n'avait pas pour ambition de faire un état des lieux de la situation des réfugiés et d’expliquer leur quotidien. C’est un sujet bien trop complexe et vaste selon le cinéaste. "Ce serait impossible. Ce n’était pas mon objectif. Ce n’est pas l’idée que je me fais d’un film, ou en tout cas d’un film que je pourrais réaliser. J’espère avoir réussi à réaliser un film qui fait réfléchir et qui ouvre le débat. Tous les films sont des rêves d’enfant, des fantasmes. Mais la réalité nous rattrape toujours. Pour les réfugiés, la réalité est sans pitié. En grandissant, on s’efforce de réaliser nos rêves, et on tombe souvent de haut. Ça ne veut pas forcément dire qu’on en ressort anéanti. Pour moi, c’est un des thèmes centraux du film. On ne peut pas réaliser tous ses rêves."

    Road movie ?

    Selon Sebastian Schipper, Roads est un road-movie, mais ce n’est pas le sujet du film. "On a tourné au Maroc, au nord et au sud de l’Espagne. On a tourné à Arcachon et à Calais. La météo et la lumière changeaient tout le temps. Matteo Cocco, mon directeur de la photographie, m’a dit : « Si on regarde les rushes d’un bout à l’autre, on a l’impression qu’on a à peine bougé. » Il y a un peu de ça. Le côté carnet de voyage n’est pas central dans le film. Ce qui importe, c’est le voyage intérieur que chacun entreprend, de la distance émotionnelle qu’on parcourt, du lien fraternel qu’on peut tisser avec un parfait inconnu."

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