Avis sur Spider-Man: No Way Home

Je vais être clair, ce film est pour moi un immense foutage de gueule. Il n'y a aucune intrigue, du moins c'est bidon, tout n'est que prétexte pour fourrer tout les personnages marquants des anciens films Spider Man. Le pire c'est que du fanservice débile. Pourtant il y avait vraiment quelque chose à faire avec le multivers, Doctor Strange et le fait que l'identité de Peter Parker soit révélée, tout en y incorporant les anciens méchants et les autres Spidey. Mais c'est réellement très mal écrit. Il n'y a que la fin (après le climax) qui m'a surprise. Sinon aucune dramaturgie, le scénario est inexistant. Quand on aperçoit une petite lueur dramatique tout de suite arrive une vieille blague comme Marvel en fait tant. J'ai eu espoir pourtant, les 20/30 premières minutes sont plutôt très bonnes. Mais le sujet qui aurait pu être très intéressant à exploité pour moi (comment Peter Parker va s'en sortir avec son identité révélé au monde entier) est expédié si vite. A partir du moment où Peter va chez Strange c'est terminé.
De plus il n'y aucune ambition de mise en scène, rien. C'est même par moment assez indigeste dans les scènes d'actions, c'est assez navrant pour un film qui n'avait que ça pour sauver un peu les meubles. Et même quand c'est potable c'est recopié sur Sam Raimi.
Mais le pire n'est même pas la. Maintenant tout le monde le sait, dans ce No Way Home on peut retrouver les méchants des films de Sam Raimi et Marc Webb (Électro, le Lézard, Docteur Octopus, le Bouffon Vert et l'Homme Sable) ainsi que les Spider man de Tobey Maguire et Andrew Garfield. C'était excitant mais c'est complètement raté. Tout simplement car leur utilisation est catastrophique. Les méchants ne sont absolument pas respectés (à part peut être le Bouffon Vert). Ils ne sont là que pour faire figuration et donner du plaisir à des personnes naïve. Quand je vois Flint Marko, l'Homme Sable, qui dans le Spider Man 3 était un personnage très touchant, se retrouver à faire des blagues bidons ça me sidère. Je ne parle même pas de la rencontre entre les 3 Peter Parker. J'ai rarement vu des dialogues aussi gênants. Tout est dans l'excès, c'est outrancier à mort. J'avais envie de casser mon siège quand j'entendais leurs discussions. Mon dieu comment avez vous osez vous foutre de la gueule du monde à ce point. Ce qui me désole plus c'est que les gens sont réceptifs. Je ne comprends pas. Sérieusement sortez de votre bulle Marvel ou film netflix et regardez du vrai cinéma, vous vous rendrez peut être compte que ce film est mauvais.
Bref une déception énorme.

C'est moche. Non vraiment c'est moche.
Esthétiquement le film ne possède pas un visuel plaisant à regarder, les décors sont franchement oubliables et lambdas.
Le film est d'une longueur interminable et gâche les différentes surprises du scénario avec une mise en scène paresseuse et des dialogues vraiment malaisant. spoiler: (notamment avec les trois Spider Man)

La continuité entre les différents univers connectés est chaotique. (décors, personnalités etc..)
Un peu comme les scènes de combats qui ne sont pas originales et qui n'utilisent pas le potentiel disponible.
Et n'étant pas un fan inconditionnel de ce personnage le coté nostalgique ne fonctionne qu'à moitié. Résultat l'ensemble des défauts sont trop importants pour me permettre de profiter du visionnage.

Je ne le conseil pas, surtout vu le final qui ne sert à rien..
Pour moi ce film sera un succès commercial et va profiter d'un communication importante. Mais au final avec le temps je pense qu'il ne sera pas retenu comme un bon film, mais comme une erreur vu le potentiel loupé disponible.

Quelques blagues de bas échelle, beaucoup (trop) de fan service, une histoire niaise et parfois et même très souvent incohérente.
Le tout conjugué a une intrigue bidon sur les decisions de Strange et sa capacité a gérer un sort simple et qui plus est altère le multivers? Si j'avais un mauvais goût pour l'humour je dirai "NO WAY".
Tiens en parlant d'humour, la réunion de 3 spidey sert a quoi? Il ne parle de rien si ce n'est que de leurs lanceurs en faisant des hallusions aux sexes, un petit arrière gout de Justice league de Whedon.
Bien sur le Fan service a fonctionné, et tout ça aurait été impossible sans le très talentueux Ned LEEDS


Il y a trop de chose qui ne vont pas, et c'est malheureux car le film aurait pu etre très bon. Seul point positif tom holland dans le final devient réellement Peter PARKER et non Peter STARK

L’homme-araignée est toujours dans une spirale chaotique, de droit et d’exploitation, quand bien même Sam Raimi s’est illustré comme un père fondateur de l’origin story super-héroïque. Puis Marc Webb a tenté de renouveler la saga, jusqu’à ce que Disney récupère les miettes pour faire du personnage une rock-star, sans histoire, sans identité secrète. C’est plus qu’un pas en arrière ce que ce dernier volet nous présente, en dépit de tout ce qui a déjà pu exister autour du tisseur de toile, toujours avec l’ambition du grand écran. Jon Watts est dans une machine qu’il ne contrôle évidemment plus, malgré les faux-airs de liberté qu’il possède, car en réalité, personne n’a les plein pouvoir sur le destin de ces divers héros en collant rouge. Le récit reprend alors exactement où il nous a laissé, au détour d’une révélation, de nouveau désamorcé en une poignée de minutes, car il n’y aura pas de procès pour le supposé meurtrier. La continuité n’est donc plus une obligation, mais un devoir qui vise uniquement la hype et le fan-service à gogo.

Comme nous pouvions le craindre en acceptant d’entrer en salle, c’est la déception. Et ce n’est pas une réplique chère au personnage de Zendaya qui viendra atténuer cette profonde amertume. On ne nous cache pas que le studio se la joue profanateur de sépulture, là où il avait lui-même déclaré l’échec des précédentes saga, toutes amputées au moment où le regain d’intérêt s’est fait sentir. C’est donc une ironie de retrouver des reliques du passé, afin de les confronter à un Peter Parker, à présent prêt à gagner en développement. Tom Holland hérite ainsi d’une performance qui épouse mieux cet esprit torturé de l’adolescent, en proie à ses fantasmes et à ses fantômes. Malheureusement, il sera difficile d’appréhender le scénario, sans heurter la conscience des plus patients. Toutefois, rien de ce que l’on verra ici ne sera nouveau, car malgré tous les efforts promotionnels et autres suppositions, on sentira cette allègre inspiration, voire du décalque du fabuleux film d’animation de Sony, à savoir « Spider-Man : Into the Spider-Verse ».

Ce n’est plus une surprise, de la bande-annonce à l’affiche évocatrice, on nous donne rendez-vous pour un méli-mélo audacieux. Tout le potentiel du multivers s’installe autour d’un personnage clé de l’industrie Hollywoodienne, mais on prend le risque de trop tirer sur les cordes, jusqu’à ce qu’il ne reste que des marionnettes, à découvert. Hélas, la trop grande galerie de personnages oblige la direction à en laisser dans l’ombre, parfois littéralement, pour mieux laisser de place aux tourments d’un jeune universitaire, qui ne sait pas comment gérer sa crise identitaire. C’est avec l’appui de ses camarades, sa tante et de nouveaux compagnons de voyage qu’il trouvera sans doute les réponses à sa misère. Mais avant cela, on se laisse distraire par un duel avec un Docteur Strange très conservateur, mais terriblement efficace. Au-delà de ça, c’est le néant artistique et de mise en scène. Une toile après l’autre, l’émotion s’efface ou ne parvient jamais à exister très longtemps. C’est toujours l’humour mal placé, même dans ce registre plus tragique et intime, qui aura le dernier mot et qui justifiera toute la faille dans la singularité Marvel de ces dernières années.

« Spider-Man : No Way Home » a ouvert trop de portes à la fois pour qu’il puisse gérer avec dignité, cette abondance de plaisir, qui ne rime alors plus qu’avec un trop-plein de désillusion. On préférera se tortiller dans les dernières minutes pour se rendre compte comment le pont avec les univers de Sony est d’une incroyable absurdité, ou encore comment il serait possible de croire en un nouvel espoir chez un renouvellement d’un Peter plus ténébreux et moins loquace. C’est un paradoxe qui tranche avec ce qu’on l’on nous avait habitués, mais pourquoi pas ? Dommage que l’on s’y intéresse un peu plus dans sa conclusion ouverte, prometteuse de nouveau. Rien n’est à l’abri d’une autre défaillance, mais la réponse ne sera pas pour tout de suite.

Ouvrir la porte aux univers alternatifs, c'était le prétexte idéal pour abolir toute forme de cohérence dans une saga. Repartir à zéro ? Ressusciter les morts ? Ramener les anciennes versions ? Tout mélanger ? Avec le multivers, on peut tout faire. Le magnifique Spider-Man : New Generation s'appropriait le concept pour jeter un regard sur l'empreinte culturelle du tisseur de toile et accessoirement livrer son aventure la plus folle. À défaut d'inciter Sony à repenser sa stratégie grand public, le film d'animation lui a fourni un subterfuge rêvé pour la pérenniser. Le troisième volet de Spider-Man incarné par Tom Holland reprend l'idée de mondes parallèles pour confronter son héros aux méchants iconiques des deux précédentes versions. Un sacré défi que No Way Home n'est jamais en mesure de relever.

On avait laissé Peter Parker dans une situation peu enviable (son identité révélée à tous), ce qui permettait enfin de ramener le héros à des problématiques bien terrestres. Lieu commun si elle en est, la dichotomie entre l'identité privée et publique - une base dans la mythologie super-héroïque - fut occultée par une décennie de Marvelleries entièrement tournée vers le spectaculaire. Qu'allait-il advenir de notre étudiant surhumain alors que son existence est scrutée par des millions de caméras, smartphones et j'en passe ? Le sujet était là, le long-métrage règle la question en 20 minutes de la manière la plus superficielle qui soit. Une indolence qui confirme le peu d'intérêt envers les enjeux à taille humaine, ce qui est pourtant le socle d'une bonne histoire. Si on se place sur le terrain de l'écriture, ce numéro trois est incontestablement le plus faible, à quelques encâblures d'un Venom Let There Be Carnage. Le trio de tête a beau rester cinégénique, comment se passionner pour des personnages aussi stupides ou accessoires ? Zendaya et Jacob Batalon se décarcassent avec les misérables miettes qu'on leur donne à jouer. Quant à Tom Holland, il y met du cœur mais rien à faire, son Spider-Man se balance entre les lourdeurs et les manquements du script mais n'arrive qu'à un plat. Les rares soubresauts dramatiques sont dilués dans une mixture à parts égale entre les grosses ficelles et les blagues miteuses.
Douloureux. Le reste ? Du même niveau voire pire.

Ne jouons pas les naïfs, beaucoup d'entre-nous savaient qui allait revenir dans cette grande fiesta. À la rigueur, on pouvait supputer sur la présence non-confirmée (mais largement éventée) de certains comédiens bien connus. Sans gâcher le plaisir à grand monde, sachez que le retour le plus convaincant demeure celui du Bouffon Vert, campé par un Willem Dafoe visiblement ravi de prendre son chèque. En ce qui concerne les autres, c'est une horreur. No Way Home traite ses invités surprises avec un manque de délicatesse effroyable. Octopus et Electro sortent considérablement dégradés d'un film qui les associe à des joujoux pour tout-petits, quant le Lézard et L'Homme-Sable n'ont rien à faire de leurs 5 minutes d'apparition. Pour les autres guests, sachez qu'ils sont au centre de plusieurs scènes parmi les plus gênantes du long-métrage (et Dieu sait qu'il y en a). À force d'apparitions banales, de dialogues crétins et d'humour visqueux, tout cela achève de transformer le fantasme de fans en non-évènement intégral.

Par dépit ou cynisme, Jon Watts a semble-t-il abandonné ses qualités de conteur pour celui d'exécutant peu investi. La facture générale est moyenne, affichant un très grand nombre de fonds verts visibles comme le nez au milieu de la figure et une photographie obscure qui souligne les incrustations des comédiens. Pour les scènes d'action, à moins d'être peu regardants, il faut reconnaître qu'elles alternent le bâclé et le déjà-vu en bien mieux (notamment chez Raimi, que le film recopie à un niveau pas permis). La seule séquence exaltante (entre Spider-Man et Dr Strange) est passablement entachée par sa propre raison d'être (le rebondissement le plus bête du film).
Il y a de quoi être peiné à voir l'argent investi pour souiller les deux films antérieurs (qui n'avaient déjà pas grand chose pour eux) et dilapider l'héritage des précédentes adaptations.

C'est dans les dernières minutes que No Way Home relève un tout petit peu la tête, le temps d'un générique rappelant les expérimentations 2D/3D de New Generation...Et le petit moqueur en moi perçoit la scène bonus comme la digne fin d'une mauvaise blague à propos d'un célèbre opposant à Spider-Man qui s'est récemment distingué en salles pour sa grande...hardiesse dirons-nous.

Le MCU ne fait pas du grand cinéma, on le savait. La proposition artistique allait être limité, on le savait. Mais ce film n'a absolument aucune ambition, aucun désir créatif. On est sur une fan fiction de bas étage, mal réalisé et au scénario a dormir dehors dont le seul objectif réside dans du "plus c'est gros plus ça passe". Deux jours après je cherche encore un seul putain de point positif au film. C'est sûrement le film que les fans rêvaient d'avoir, mais c'est aussi le pire film Spiderman et un des pires films du MCU. c'est dire.

Mais pourquoi je continue à aller voir des films comme ça ? Je n'aime pas les Marvel dans une grande majorité des cas, je n'aime pas du tout Spiderman, mais je continue à aller les voir... Hé hé... On n'a plus d'idées là, qu'est-ce-qu'on peut faire ? Et si on faisait venir tous les méchants d'un coup ? Ah ouais! Et puis si on faisait venir les différents acteurs des films Spiderman en disant qu'ils viennent de mondes parallèles ? Ah mais carrément ! Et puis et puis.... Si on transformait les méchants en tout gentil sans pouvoir ? Mais oui, c'est une super idée ça, on va faire des milliards !

alors par quoi commencer ???

j'ai 34 ans et je le trouve beaucoup trop enfantin, une histoire sans queue ni tête, vous me diriez que c'est un film spiderman faut laisser passer le temps et se prendre au jeu, mais ça n'accroche absolument pas.
mettre un pacquer d'argent sur les effets spéciaux qui donnent mal de tête sans penser une fois à l'histoire et le scénario c'est navrant


comment dénaturer un mythe, détruire l'un des meilleurs personnages de marvel ??? bin regarder ce film

je ne comprend pas tout ces avis positifs qu'on lui attribue mais objectivement je suis sorti déçu de la séance

pourtant pas loin d'être fan, l'histoire n'a à mon sens ni queue ni tête. On ressort les personnages des précédants et on essaie de faire quelque chose...franchement bof !

Quelle surprise !
Quelle surprise... de voir autant de critiques dithyrambiques pour un film qui n'a pourtant aucune consistance cinématographique.

Déjà vu ??? Dans le dessin animé Spiderman sorti il y a deux ou trois il semblait que c'était le même scénario : trois Spiderman qui changent de monde. On ne voit pas assez Dr Strange à mon goût et j'étais dans une salle d'ados qui n'arrêtaient pas de parler, insupportable

Une immense déception dans la lignée de cette dernière trilogie enfantine de Spiderman. Le scénario est indigent mais bon, ce qu'on recherche c'est d'en prendre plein la vue. Et bah même pas. Avoir 3 Spidermans et faire un film de ce niveau c'est pathétique. Vivement qu'on passe le flambeau à un acteur, Tom Holland n'est pas au niveau.

Film d'une paresse intellectuelle assez abyssale, recouvrant les béances (absence?) de scénario sous des louches de fan-service. Exemple : pas envie de créer un nouveau méchant? Pas grave, idée Marvel numéro 2471 : et si je convoquais tous les méchants Spiderman précédents, comme ça on se casse pas trop le bol niveau créativité. Je vais pas trop nuancer non plus alors, c'est mauvais.

C'est la première fois depuis des années que j'ai failli partir en pleine séance. Scènes larmoyantes pathétiques, dialogues clichés, un tsunami indigeste de clins d'oeil aux précédents spider man qui ne servent qu'à palier l'absence d'idées nouvelles, absurdités scénaristiques (un humain lambda qui se découvre soudainement un pouvoir juste avant le combat final, trop génial !! -_-), Marvel se perd dans une course à la surenchère qui vire au ridicule. Le paradoxe de ce spectacle surfait ? On ne s'est jamais autant ennuyé. Il est temps pour Marvel de se trouver un second souffle.

Les attentes étaient énormes, ce n'est pas la révolution attendue mais ça reste un divertissement de qualité. Ce nouvel opus est un poil long à démarrer. Le scénario n'est pas excellent au début, on pourra regretter la naïveté du héros, mais ça s'arrange par la suite et certains éléments sont particulièrement jubilatoires.
Les personnages restent tous attachants, On a quand même le sentiment que certains du passé sont un peu expédiés. On a le droit à un peu d'émotion et à des morceaux de bravoure.
Quant aux CGI ils sont correct sans plus. Excepté dans la dimension miroir, c'est magnifique. Par contre la fumée en image de synthèse est toujours aussi dégueulasse. La réalisation est une peu plate. Ca fait le job mais ce n'est pas du Sam Raimi. On a très peu de relief et de profondeur.
Dans un scénario impliquant le multivers, les possibilités sont infinies. L'idée n'est pas exploitée à son plein potentiel mais on a le droit à quelques moments d'anthologie.