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    Les Chatouilles
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    384 critiques spectateurs

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    Sebastien02
    Sebastien02

    38 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2020
    Andréa Bescond signe un film réussi sur un sujet délicat : la pédophilie. Très impliquée, elle est à la fois co-scénariste, co-réalisatrice et interprète principale. S’inspirant de sa propre vie, elle incarne Odette, une jeune femme victime d’abus sexuels dans son enfance. Elle livre une prestation touchante et pleine d’énergie. La danse est sa passion et son exutoire ; elle y exprime sa douleur et sa rage. Le reste du casting est de qualité, avec notamment Karin Viard et Pierre Deladonchamps. Construit sur des allers-retours entre passé et présent, réel et imaginaire, ce film est original et sincère. Andréa Bescond décrit avec justesse les conséquences des agressions, sans pour autant tomber dans le pathos. Son humour offre des moments de respiration bienvenus. Et on sent chez Odette l’envie de vivre, de s’en sortir.
    benoitG80
    benoitG80

    3 410 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2018
    « Les Chatouilles », un titre gentil et anodin pour un film qui se résume en tous cas à un véritable coup de poing, à une déflagration extrêmement violente dont on sort assommé et bouleversé !
    Ce témoignage sur cette enfance démolie, abusée, vécue par Andréa Bescond dont elle est elle-même l’actrice principale, nous prend aux tripes et nous laisse suspendu comme à un fil, à sa souffrance, sa douleur, son mal être comme jamais on ne pouvait l’imaginer !
    Sa présence est d’une vérité criante et évidente et pour cause !
    Tout dans ce film est intense, difficile, puissant, choquant et dérangeant, du jeu incroyable des acteurs et en particulier de cette petite victime, au montage et à la mise en scène elle-même !
    En effet, si cette réalisation succède à la pièce de théâtre dont elle est issue, elle en reprend en partie les codes, en les mélangeant à ceux du cinéma, ce qui donne un impact terrible à tout ce que peut vivre et ressentir Odette dans son cauchemar au quotidien !
    De passer à ces performances de danse, voire de véritable transe, à ces terribles moments répétés où le loup rôde autour de sa proie, en insistant sur cette thérapie à fleur de peau un peu particulière, et vice-versa, on rentre de plein fouet dans l’indescriptible, l’inqualifiable, c’est à dire l’horreur en direct !
    En effet le rythme même du film, cet aspect saccadé, perturbé, en dent de scie, reflète incroyablement l’état psychologique d’Odette, enfant et soumise, puis devenue adulte, révoltée, exacerbée et perturbée...
    Comme si ces procédés cinématographiques permettaient d’entrer on ne peut mieux dans le mental de cette petite fille, de cette femme brisée où tout se mélange, passé, présent, avenir devenant un véritable fouillis, avec cette impossibilité de pouvoir évidemment avancer droit devant !
    De même que se mélangent en parallèle les notions de lieux ou d’espace, comme si ces souvenirs inaltérables surgissaient partout et à chaque instant dans un chaos le plus total...
    On reste totalement inerte, paralysé face à cette vie détruite, broyée par ce prédateur sexuel au comportement de bon père de famille qu’interprète Pierre Delalongchamps, avec du reste un réalisme et une conviction qui font froid dans le dos...
    Et ceci sans oublier Karin Viard, dans une composition extrêmement délicate, en mère au comportement hallucinant dans son déni, et même dans sa relation plutôt destructrice et complexe qu’elle entretient avec sa fille !
    Franchement ce film fait très fort dans tout un tas de directions, et on reste bouche bée plus d’une fois, devant ces images, ces instants quasiment insoutenables !
    Une réalisation de Andrea Bescaud sur un sujet particulièrement épineux qu’est la pédophilie et ses ravages, qui restera gravée dans nos mémoires à jamais !
    Un grand bravo pour cette prouesse et ce témoignage nécessaire et indispensable même s’il est douloureux et difficile à appréhender...
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2018
    Pour un sujet très délicat à traiter parfois il faut mieux prendre des chemins non explorés et c'est ce que réussit magistralement le film. On parle de la pédophilie, elle n'est pas cachée, elle est amenée dès les premières minutes mais la manière dont la réalisation, le montage, le lien avec la danse et le jeu des acteurs le traite, crée un film très réussi sur la vie d'une victime qui souhaite s'en sortir. La réalisation et le montage travaillent de pair pour être très inventifs. Le lien avec la danse et l'expression du corps prend tout son sens et le jeu des acteurs est incroyable. Karine Viard est magistrale ! Le film va faire beaucoup parler de lui, aussi bien pour son sujet que l'angle d'approche ou la mise en scène très réussie.
    bouddha5962
    bouddha5962

    61 abonnés 735 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    Un film à la fois perturbant et surprenant. Entre danse et récit sur le thème de la pédophilie la réalisatrice / actrice nous emmène dans son histoire bouleversante.
    Les acteurs sont sublimes.
    La réalisation est très particulière voire dérangeante comme l’est le thème.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2018
    Ouah ! Je sors de la salle et je suis encore sous le choc. Il FAUT voir ce film ! Mais il ne vous laissera pas indemne. Sur un sujet très difficile mais ô combien actuel Andréa Bescond réussit l'impossible. Tout exprimer sans rien montrer. Grâce à une mise en scène très inventive qui privilégie la métaphore, elle nous fait vivre la souffrance d'Odette sans avoir à nous infliger des scènes scabreuses.
    Thibaud G
    Thibaud G

    42 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    Un film extraordinaire sur un sujet pas évident : la pédophilie. On comprend la façon dont un adulte s'y prend pour amener une fillette à subir des attouchements sexuels sans qu'elle ne dévoile rien à son entourage surtout quand l'homme se trouve être le meilleur ami de la famille. Et puis on suit le parcours d'Odette et les ravages qu'ont causés sur sa personnalité les viols récurrents. Elle semble inapte à l'amour autre que physique, elle se montre constamment violente ou provocante, incapable d'entretenir des relations normales avec les autres, constamment à la dérive. Il faut dire que sa mère, brillamment interprétée une fois encore par Karin Viard, est maladroite, odieuse et pas du tout aimante avec sa fille, même après le jugement du coupable ! Tout ceci serait un bon téléfilm de plus sur une problématique sociétale mais ce serait sans compter sur une mise en scène flamboyante, ébouriffante, étonnante bourrée de trouvailles visuelles mêlant habilement le présent, le passé, les scènes fantasmées voire oniriques et d'autres plus réalistes, le tout mené sur un rythme rapide et avec un véritable suspense. Et que dire de ces magnifiques chorégraphies durant lesquelles Odette, devenue danseuse professionnelle, exorcise ses démons à travers son art syncopé et cathartique ? C'est tout simplement prodigieux à voir. Une oeuvre personnelle avec un regard différent qui marque durablement...
    Ufuk K
    Ufuk K

    517 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    " les chatouilles " plébiscité par la critique est un drame autobiographique subtil. En effet en dépit d'un récit parfois un peu confus à causes de nombreuses ellipse, Andrea Bescond a mis ses tripes pour décrire l'horreur de son enfance ponctué d'abus sexuel et conséquences sur sa vie adulte avec en fil rouge l'importance de la résilience.
    FREDDY44600
    FREDDY44600

    10 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    Ca chatouille mais ca ne fait pas rire du tout. Excellente mise en scène axée sur la thérapie, qui montre juste ce qu'il faut de la relation entre Gilbert et Odette pour qu'on comprenne mais que ca ne tombe pas dans le voyeurisme sordide. Acteurs excellent, la mère hystérique, le père trop gentil, Odette enfant avec un regard qui montre bien sa souffrance, Gilbert et sa terrible explication finale, et bien sur Odette adulte puisque Andrea Bescond joue (ou revit) son propre rôle. Courage Odette, et bonne renaissance.
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    Franchement, après avoir pleuré d'émotion et de plaisir devant le spectacle d'Andréa Bescond, je ne donnais pas cher de sa version cinématographique. De la même façon qu'on est presque toujours déçu par l'adaptation au cinéma d'un livre qu'on a aimé, je redoutais de ne pas retrouver à l'écran l'énergie dégagée par la danseuse sur scène.

    La surprise a donc été totale devant l'inventivité de la mise en scène proposée par Eric Métayer et sa comparse. Ils parviennent à exprimer la stupeur douloureuse de la petite fille et l'énergie sauvage de l'adulte par des procédés purement cinématographiques. Le résultat est tour à tour bouleversant (heureusement que le film s'allège un peu après les éprouvantes quinze première minutes), joyeux et surprenant.

    Outre la performance encore une fois exceptionnelle d'Andréa Bescond, il faut souligner l'incroyable composition de Karin Viard, dans le rôle d'une mère très présente, qu'on aimerait détester. Le reste du casting est impeccable, de Clovis Cornillac à Gringe, en passant par Carole Franck (dans un rôle de psy laborieuse qui vaut le déplacement à lui seul) et Pierre Deladonchamps qui ose ici camper un des pire rôle qu'on puisse proposer à un acteur.

    Le film est miraculeux, parsemé de scènes inoubliables, et parvient à donner une pêche d'enfer aux spectateurs, qui viennent pourtant d'assister à un calvaire dramatique. Je le conseille vivement.
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2018
    Les chatouilles est le premier film d'Andréa Bescond et d'Eric Métayer (couple à la ville), tirée de leur propre pièce, elle même relatant les violences subies dans son enfance par la jeune femme. Sur le fond, le sujet est terrible. Sur la forme, j'ai eu beaucoup, de mal à entrer dedans. Un mélange de comédie, de drame, de réalité, de flash-backs, de fantasmes et de rêves. On fini par s'y faire et être rattrapé par l'histoire et être totalement pris à la gorge. L'interprétation joue aussi pour beaucoup. On a un peu de mal avec le personnage principal au début. Un peu,de mal à s'y attacher, mais cela finit aussi par arriver sans que l'on s'en rende compte. Andréa Bescond joue, écrit et réalise le film, sans oublier les scènes de danses, elle porte tout le film sur ses épaules. Elle est magistralement aidée par les reste du casting. Clovic Cornillac est parfait. Pierre Deladonchamps et Karin Viard ont eu beaucoup de courage et de cran d'accepter ces rôles, ce sont certainement les plus ingrats de leurs carrières. L'actrice, dans le rôle de la mère (étonnante ressemblance entre les deux femmes, même au niveau de la voix), est absolument bluffante. Elle peut vraiment tout jouer et arrive encore à nous étonner. Au final, un film coup de poing, pas parfait, qui peut dérouter, avec ce mélange de légèreté et de gravité, aussi bien sur la forme que sur le fond, mais un film nécessaire. A la fois tragique et traversé par une belle énergie et un bel espoir, le choc de cette fin d'année.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2018
    Ballet contemporain dans lequel le corps se heurte à l’espace pourtant infini mais peuplé d’un spectre invisible partout présent parmi le noir environnant, cri de mort et de vie dans les limbes labyrinthiques d’une conscience, Les Chatouilles ne nécessite nulle critique pour en promouvoir la qualité, nul mot pour prendre conscience de l’urgence et de la détresse dont se saisissent ensemble Andréa Bescond et Éric Métayer, ou peut-être une seule formule, lambda et sérieuse : il faut voir Les Chatouilles, pas forcément en parler car il est difficile de mettre des termes figés sur autant de mouvance intérieure – la nôtre et celle des personnages –, sur autant de destruction à visage humain à visage commun à visage découvert. Simplement s’asseoir et regarder, ressentir, s’indigner et partager. Ici pas de caricature, pas de manichéisme, pas de psychologie de bazar ni d’exubérance dans la démarche ; simplement un électrochoc qui joue d’un même mouvement cinéma, théâtre et danse pour une même visée : faire choir le masque du prédateur et éveiller les consciences, toutes les consciences. Pour cela, le film adopte une forme narrative pleine d’ellipses et d’imbrications spatio-temporelles à la manière d’un conte : l’humour accentue cette dimension de récit initialement enfantin perverti par le pédophile, les transitions merveilleuses fonctionnent tel un livre d’images animées. C'est un film sur l’insouciance dangereuse, sur le viol d'une naïveté que l'adolescence et l'âge adulte n'ont pas eu le temps de faire disparaître. C'est un film sur l'incapacité à construire une existence entourée de ténèbres jusqu'à la violence ultime suite à laquelle l'être se relève de son mutisme ou s'y noie. Transparaît alors le courage d’une équipe et de leur projet, demeure le combat d’une femme qui, en franchissant le seuil interdit de l’enfouissement silencieux, lance un cri d’alerte. Plus jamais ça.
    momo M.
    momo M.

    40 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2018
    Difficile d'avoir un avis tranché sur ce film. Si l'on est touché par la souffrance de l'enfant, la narration faite autour de la thérapie de l'adulte est parfois déstabilisante. Andréa Bescond dans son propre rôle nous offre un portrait d'une danseuse très borderline et limite agaçante, les nombreuses scènes de danse parasitent le film. Les acteurs sont tous au top, Karine Viard en mère abjecte. Pierre Delalonchamps s'en sort admirablement dans un rôle très difficile à tenir.
    Nathalie Q
    Nathalie Q

    7 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2018
    Un sujet délicat : la pedophilie, abordé avec humour, violence et sensibilité.
    Les chorégraphies en disent autant que les mots.
    Il faut voir ce film.
    J’ai été très touchée et ébranlée .
    Christophe Stéphanie Mathilde L
    Christophe Stéphanie Mathilde L

    4 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    Film nerveux, comme un coup de poing en plein cœur de tout papa...un film conçu comme une danse de rue, rage et urgence.
    Les comédiennes et comédiens sont dans le vrai, on est happé par le film...
    Espérons que la société change et rejette ce cancer qu ‘est la pédophilie.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    631 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2018
    Présenté à Cannes et primé à Deauville, "Les Chatouilles" est une adaptation d'une pièce de théâtre écrite et jouée par Andréa Bescond et mise en scène par Eric Métayer, les deux réalisateurs du film. C'est un film choc qui traite un sujet sensible avec légèreté : la pédophilie. Récemment, "Un amour impossible" a aussi mis le sujet sur le tapis. Le résultat est le même : bouleversant.
    On rencontre Odette, une danseuse professionnelle au caractère fougueux qui fonce dans la vie tête baissée. Un jour, elle ressent le besoin de se libérer d'un poids auprès d'une inconnue, une psychologue près de chez qui fera très bien l'affaire ! Elle a été abusé sexuellement étant enfant et ce secret, qui a été profondément enfoui en elle pendant des années, ressurgit telle une bombe à retardement. Difficile de se contenter de la danse comme moyen d'expression, il va falloir que ça sorte, et par les mots, en se remémorant ses souvenirs lointains.
    "Les Chatouilles" est une vraie révélation, un coup de poing enlacé d'un gros coup de coeur ! Le premier film de ce duo de réalisateurs dit la vérité, une vérité enfouie, cachée, secrète et douloureuse avec une légèreté étonnante. Via des souvenirs d'enfance violents et répétitifs, Odette se souvient de la violence à laquelle elle a été confrontée. Violence qui se traduit d'abord par une corporalité agitée, soudaine, qui voit en la danse une échappatoire libératrice. Mais ce vecteur d'émotions ne suffit plus et cette violence doit se traduire autrement, par les mots, la résilience et le courage de se confronter à son traumatisme refoulé. "Les chatouilles" va donc nous transporter des scènes du présent à celles du passé, alternant entre humour et confession à vif. Le récit, d'ailleurs, assez décousu à l'image de souvenirs qui remontent à la surface, apporte un décalage singulier et rythmé. En effet, le cadre spatio-temporel est totalement azimuté, confondant les personnages, les lieux et les temporalités au bon gré d'Odette et de son impulsivité incontrôlable. Les transitions sont justes et originales et ne font jamais perdre de force à la véracité du propos qui dégage une violence sourde et insupportable pour le spectateur qui assiste à une perversité de l'âme aussi simplement décrite.
    Outre la mise en scène, qui laisse entrevoir les origines théâtrales du projet, ce sont les acteurs qui nous font parvenir cette bourrasque d'émotion et de sincérité. Andréa Bescond, réalisatrice et actrice principale du film, interprète avec subtilités un personnage complexe dont les séquelles sont très marquées dans son comportement parfois incompréhensible d'un oeil extérieur. Elle fait face aux prouesses de jeu d'une Karin Viard très dure et d'un Pierre Deladonchamps innocent jusqu'à preuve du contraire. L'une interroge sur tous ses non-dits, sur ses silences et sa colère envers sa fille unique et l'autre déstabilise par sa douceur et son impeccable contre-emploi bien loin de tous clichés sur ce qu'est un pédophile. Heureusement, les seconds rôles de Clovis Cornillac, Carole Franck, Grégory Montel et Ariane Ascaride donnent de l'air suite à l'étouffement émotionnel de certaines scènes.
    Ce qui rend le film si beau et touchant, c'est son manque de fatalité et de négativisme. Odette s'est reconstruit malgré sa colère. Il y a une volonté de vivre, d'exister en tant que femme, de renaissance. Le film ne triche pas et, par ses scènes imaginaires, donne une perspective d'espoir à ceux qui restent dans le silence, par peur ou par choix. La dernière scène où Odette se parle à elle-même plus jeune reflète toute la bienveillance pacifiste et constructive du film. J'ai rarement senti une émotion aussi palpable dans la salle et "Les chatouilles" a réussi à nous sentir tous concernés...
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