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    Proxima
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    3,6
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    200 critiques spectateurs

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    Peyo33
    Peyo33

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Une vraie belle surprise avec une salle injustement peu remplie. La jeune Zélie Boulant-Lemesle propose une très belle prestation dans cette quête de la relation mère fille à l'annonce d'une séparation particulière. Eva Green est magnifique dans son rôle de spationaute en partance pour le dernier voyage avant la première mission sur mars. On partage avec intérêt les derniers mois avant le départ dans la base spatiale russe avec un esprit international et polyglotte assez réjouissant. A découvrir sans réserve.
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 557 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Un film qui s’insère (de loin) dans le registre de la conquête spatiale mais qui cette fois ne fait pas la part belle à la technique, à l’exploit, aux aléas. Les seules scènes à visée de vulgarisation ou démonstration scientifique ou technique sont celles des entraînements en piscine pour reconstituer l’apesanteur. A la place, il s’agit d’une mise en scène de la relation et des tensions d’une jeune mère qui va partir prochainement en mission dans l'espace avec sa petite fille qui a « un peu peur » (sic). C’est mignon. C’est charmant. Ça s’inscrit dans une valorisation de la femme, photos d’archives d’astronautes au féminin, de tous pays, avec leur progéniture au générique pour bien appuyer le propos. Bon, les papas aussi ils ont parfois des enfants, non ? On en verra furtivement quelques uns de ces enfants… de papa à l’image, mais ce ne sont pas eux (les papas et leurs enfants) qui sont le propos ici. Alors voilà, c’est assez terne. Je me suis pris à prédire certains dialogues avec 10 secondes d’avance : « mais tiens, qu’est ce que tu fais là » (effectivement elle est censée spoiler: être en quarantaine
    ). Tout comme j’ai prévu aussi, la douche à la Bétadine dans la foulée ( spoiler: échappatoire de ladite quarantaine oblige
    ). Hum, c’est de la fiction j’espère, d'autant qu'on se balade apparemment facilement en cachette et ni vu ni connu avec un enfant spoiler: sur le pas de tir de la fusée.
    spoiler:
    Armand Sanson
    Armand Sanson

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    Pire film que j'ai vu de l'année, tout est creux et l'espace n'est qu'un prétexte, elle aurait été instit mutée à 3h de chez elle ça aurait été pareil. Tout est mauvais, les dialogues, le réalisme, le comportement des personnages, l'histoire (enfait y'a pas d'histoire mais bon).
    C'est tellement creux (en plus d'être mal réalisé) que j'en reviens pas que le film ai réussi à être financé.
    Tout est improbable, j'aurais du partir quand j'ai senti au bout de 10 minutes que ça allait être un navet
    GUENIEVE
    GUENIEVE

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    l'héroïne est pathétique. Elle fait des choix qu'elle est incapable d'assumer... Et pourquoi cela serait il plus compliqué de s'éloigner, physiquement et temporairement, de son enfant pour une mère que pour un père ? Sauf à nous servir les vieux clichés sur le cordon ombilical : on est à fond dedans ! Grotesque en 2019 !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 novembre 2019
    J'étais curieuse de découvrir le nouvel opus d'Alice Winocour après Maryland que j'avais beaucoup apprécié et qui tranchait avec la production française courante. Enfin, une cinéaste qui ne se cantonne pas à ausculter un petit microcosme parisien et s'approprie les codes du cinéma de genre américain (l'action movie pour Maryland, le film de spationautes avec Proxima) en y injectant une sensibilité toute féminine.
    C'est un peu la rencontre de Kathryn Bigelow et Sofia Coppola, pour citer 2 illustres cinéastes femmes.

    Si le scénario de Maryland était un peu lâche (mais cela pouvait s'expliquer parce que le personnage point de vue était un soldat souffrant de crises de stress post-traumatique), Proxima a une histoire beaucoup plus construite. De nouveau, un personnage point de vue, celui de la spationaute brillamment incarnée par Eva Green, qui se prépare pour une mission sur la Station Spatiale Internationale et qui se trouve être aussi une mère qui va abandonner sa fille pendant 1 an. D'un côté, il y toute la rationalité de la scientifique de haut niveau, que l'on suit dans sa préparation dans des séquences à la précision documentaire, et de l'autre, il y a sa relation avec sa fille, qui donne matière à des petites scènes du quotidien pleines de tendresse et aussi à de belles envolées émotionnelles.

    J'avais laissé Matt Dillon quelque part dans les années 90, et il est formidable dans son rôle de "chef" de mission, vétéran de l'Afghanistan, un peu cow-boy sur les bords et qui s'avère moins monolithique que prévu.

    J'aime aller au cinéma, et me laisser surprendre par un film, et c'est le cas avec Proxima.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Le titre Proxima (nom donné à l’étoile α de la constellation du Centaure, l’étoile la plus proche du système solaire) laisse penser qu’on va voir plutôt un film sur le ciel et l’espace, mais non, Proxima est un film bien ancré sur terre, traitant de la proximité/éloignement des êtres humains entre eux. Et, tout spécialement, celles existant dans la relation entre cette mère qui va devoir quitter sa fille de huit ans pour séjourner un an à bord de l‘ISS. Il leur faut, pendant toute la préparation de la mission, trouver comment être loin physiquement et, en même temps, rester intimement le plus proche possible.
    C’est un film remarquable en raison de la sobriété de la mise en scène, de sa justesse de ton et de l’intensité des sentiments mère/fille, qu’on ressent fortement, sans parler de l’originalité documentaire du cadre de l’action. Tous les acteurs sont convaincants dans leurs dialogues et leurs expressions, et tout spécialement Eva Green et la jeune Zélie Boulant-Lemesle qui portent le film. On imagine que cette dernière, dont les notes en math s’améliorent, rêvera plus tard de pouvoir partir un jour à son tour dans l’espace… Seule la scène de l‘escapade vers le pas de tir, pour tenir une promesse, peu de temps avant le lancement, semble peu réaliste. Ce film devrait faire une belle et longue présence, tant sur nos écrans qu’à l’étranger, du fait de l’assemblage heureux de ses nombreuses qualités et également en raison de l’hommage ainsi rendu à toutes les femmes qui se lancent dans des carrières scientifiques, comme celle-ci pourtant à haut risque.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2019
           Pari presque réussi que de marier un documentaire sur la préparation des spationautes à la Cité des Etoiles et une histoire de mère, une histoire de femme filmée par une femme hyper douée: Alice Winocour (Maryland, Mustang, Augustine...)

           Sarah est choisie pour participer à une mission dans la station spatiale. C'est le rêve de sa vie, l'aboutissement de tous ses désirs d'enfants. On redécouvre Eva Green, débarrassée de son maquillage charbonneux de sorcière en rut.... on s'aperçoit qu'elle a finalement un visage quelconque, mais tellement plein de charme! Et que c'est une excellente actrice, une fois les oripeaux de sex-symbol retirés.....

           Mais voilà, Sarah a une petite fille d'une dizaine d'années, Stella, (la talentueuse petite Zélie Boulant-Lemesle), qu'il va falloir confier pour plusieurs mois au papa dont elle est séparée, un bon gros nounours allemand, astrophysicien qui travaille lui même pour l'agence spatiale européenne (Lars Eidinger). Et mère et fille sont tellement fusionnelles....

           On suit donc Sarah dans sa préparation (Thomas Pesquet a supervisé, alors ça doit être réaliste) avec ses deux camarades de mission, l'expérimenté Anton (Alexei Fateev) et le bon macho américain, Mike (Matt Dillon) pas trop ravi de coopérer avec une nana.... Et de fait, Sarah a souvent la tête ailleurs. Et c'est en cela que je reste partagée. Un peu trop mère, pas tout à fait assez pro, l'avant dernière scène frôle le grotesque.

           Le générique de fin nous donne à voir toutes ces spationautes qui ont été en même temps des mères, parfois de trois enfants.... il y en a bien plus qu'on ne le pensait! Dont notre Claudie Haigneré nationale, mais je me demande si elle n'a pas eu son bébé après la fin de ses missions.

           Musique de Ryuichi Sakamoto....
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    764 abonnés 1 516 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2019
    Elever seule une fillette de 7 ans quand on est une femme astronaute n'est pas simple, surtout quand on vient d'être choisie pour effectuer un voyage d'un an vers la planète Mars.
    Tout l'intérêt de ce film réside dans cette relation mère-fille et dans le combat que va mener cette maman pour garder une forte complicité avec son enfant malgré l'éloignement lié à un entraînement pré-mission exigeant.
    L'ambiance est très intimiste et l'histoire totalement centrée sur ce lien maternel mis à mal par les événements, la préparation pour cette expédition spatiale n'est qu'une toile de fond bien fade.
    Certes, Eva Green est excellente, mais on peut tout de même être déçu par un scénario sans grand relief et sans vraie émotion.
    Finalement, comme dans l'espace, cette oeuvre possède quelques belles étoiles perdues dans une immensité froide et vide...
    Site www.cinemadourg.free.fr
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    689 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2019
    Proxima est donc une vision du voyage spatial très terre à terre. La cinéaste parle de l'infiniment grand avec des ressorts très intimes. C'est une histoire puissante d'une relation mère/fille obligée de couper le cordon. Eva Green est parfaite de précision.

    http://www.lavisqteam.fr/?p=45382
    Amandine L
    Amandine L

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    En dehors de la prestation d'Eva Green qui est irréprochable et celle de la petite fille ( enfin un enfant qui joue bien!), je suis très déçue de ce film. La femme est encore cantonnée au cliché de la mère inquiète qui se laisse envahir par ses émotions alors même qu'elle prépare un voyage dans l'espace, alors même que le père semble parfaitement s'occuper de leur enfant. Dans ce cas pourquoi ses deux coéquipiers ont il une attitude plus professionnelle ? Le propos du film est il de dire que les femmes ont par nature une attitude différente de celle des hommes face à la vie? Le propos du film me semble très genré, je suis surprise.
    Sans parler de l'ambiance tristounette à souhait.
    Le moment que j'ai préféré est celui du générique ou l'on voit les vrai astronautes féminines défiler a l'écran.
    lmc-3
    lmc-3

    270 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2019
    Film répondant à son synopsis, il fais sortir des sentiers battus en proposant un film sur le sujet du voyage dans l'espace autre qu'un film se passant dans l'espace et avec de l'action. L'intégralité du film se passe donc sur terre et expose la préparation physique et mentale d'une mère de famille se préparant pour un voyage sur Mars de 1 an et des difficultés que ça engendre chez elle et sa fille en termes de séparation de longue durée et d'inquiétude. On la voit donc évoluer entre protocoles d'avant mission d'entrainement intensif et préparatifs familiaux pour s'assurer que tout se passera bien pour sa fille qui vivra désormais avec son père (dont la mère est séparée mais en bon terme), inhabituée car n'ayant jamais coupé le cordon avec sa mère. Il n'y a PAS d'action dans le film. C'est un film sur la dureté du métier d'astronaute et les relations sociales.
    Eva Green et l'actrice de sa fille sont convaincantes et le film ne perd pas en efficacité niveau émotions. On voit également les rapports hommes-femmes dans ce métier et le travail supplémentaire que ça demande; Sarah est à cran mais ne baisse jamais les bras pour poursuivre son rêve: explorer Mars de ses propres yeux. Quelques incohérences ont été notées.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2019
    Quand il s’agit de filmer des spationautes, les réalisateurs privilégient le temps de la mission, du voyage dans l’espace, plutôt que ce qui précède. C’est pour le choix inverse qu’a opté Alice Winocour. Ce n’est qu’à la toute fin du film qu’elle nous montre la fusée décollant de la base de Baïkonour pour un voyage spatial qui doit durer une année et dont on devine au cours du récit qu’il n’est pas sans risque. Or, à l’intérieur du module spatial, il se trouve trois astronautes, deux hommes et une femme, Sarah Loreau (Eva Green), qui est mère d’une petite Stella (Zélie Boulant-Lemesle), une enfant de sept ou huit ans, dont il faut donc qu’elle se sépare.
    C’est comme s’il fallait couper une deuxième fois le cordon ombilical, sauf qu’il s’agit d’une petite fille qui est en âge d’exprimer ses réactions et qui, on le conçoit volontiers, a du mal à accepter que sa mère puisse la laisser pendant une durée si longue. Tout l’intérêt du film se concentre d’ailleurs sur ce point particulier. Les séances d’entraînement de Sarah ont certes quelque chose de spectaculaire, mais on ne peut les regarder sans ressentir une impression de déjà-vu. Même si les cinéastes préfèrent filmer le temps des voyages spatiaux, ils nous cependant déjà fait voir plus d’une fois des séances d’entraînement, cela n’a rien d’original.
    Ce qui donne sa particularité au film d’Alice Winocour, c’est donc le regard de l’enfant. Comment faire comprendre à une fille de sept ou huit ans qu’il va lui falloir se séparer de sa mère ? C’est d’autant plus compliqué que celle-ci vit seule, séparée de son ex-mari, à qui il faut bien néanmoins confier la garde de Stella. Alice Winocour a, fort heureusement, évité toutes les scènes de pathos. Il lui suffit de peu pour faire ressentir la peine ou l’incompréhension éprouvées par l’enfant : son visage aux grands yeux interrogatifs, une séance de préparation sous l’égide d’une accompagnatrice dévolue à ce service, la mère et l’enfant séparées par une vitre…
    Tout au long du film, on ne peut que s’interroger. Sarah est passionnée par son métier, elle désire depuis longue date effectuer un voyage spatial, on le comprend fort bien. Mais le fait d’être mère d’une enfant de huit ans ne devrait-il pas l’emporter sur toute autre considération ? La réponse est peut-être qu’il faut que la petite fille accepte que sa mère soit habitée par cette autre passion : aller vers les étoiles et la laisser, pour un temps, sur terre, elle qui est, elle aussi, une étoile (Stella) !
    Ernesto D.
    Ernesto D.

    12 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Un conseil , lisez bien le scénario avant d'aller voir ce film car vous risquerez vite d'être rattrapé par l'ennui : une histoire de maman qui doit faire avec sa fille , quelque peu désorientée , et un ex mari un peu perdu et pas très responsable . A part ça c'est un bon film ...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Je m'attendais à un film sur l'espace, il s'agit d'un film de relation mère/fille dont la mère va dans l'espace.
    Alors oui, c'est un bel hommage aux femmes astronautes mais quand on appelle un film Proxima on pense en premier à un super voyage dans l'espace...
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2019
    Après Augustine et le formidable Maryland, j'attendais Alice Winocour au tournant. La bande-annonce ne m'avait pas emballé plus que cela. Mais le thème + Eva Green + Matt Dillon étaient on ne peut plus alléchant. Le résultat est au delà de mes espérances. Sur un sujet spectaculaire, voilà un film intimiste, sans esbroufe, sans effets spéciaux, sans pathos. Mais chargé d'une magnifique émotion. Très vite, on se fiche un peu du voyage vers Mars, pour se focaliser sur la relation entre la mère (formidable Eva Green, un de ses meilleurs rôles bien loin de chez Tim Burton) et sa petite fille (très convaincante Zélie Boulant-Lemesle pour sa première apparition l'écran). Le tout est fait avec un tact et une douceur qui contraste avec l'ambiance virile et machiste du projet (bien pire dans la réalité selon la réalisatrice). Une mise en scène et une écriture des plus simples et des plus délicates, où les caractères et les états d'âme des personnages sont parfaitement soulignés. Le tout sur un rythme assez lent mais jamais ennuyeux, accentué par le fait que tout a été tourné sur les lieux même et dans les installations (l'agence ESA, la Star City de Moscou et Baikonour) où se dérouleraient les faits décrits ici, aucun décor n'a été construit pour l'occasion. Il ne faut pas chercher de scènes spectaculaires ou dans l'espace ici, il n'y en a pas. L'essentiel de l'intrigue se passe pendant les préparatifs du vol mais le suspens reste entier, partira, partira pas ? Le tout dépourvu de ce qui aurait alourdit un film américain, une intrigue amoureuse et/ou un père absent. Au final, un magnifique portrait de femme, bouleversant, féministe, puissant, intimiste, tout autant qu'un formidable hommage (on en voit défiler quelques unes sur le générique de fin) à toutes ces héroïnes de l'espace qui doivent se battre deux fois plus pour atteindre leur rêve. Un côté très documentaire pour un drame familial déchirant mais simple. Et une réalisatrice, après un formidable deuxième film, une fois n'est pas coutume, qui confirme. Une belle surprise et une belle réussite pour l'un des meilleurs films français de l'année.
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