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RedArrow
1 678 abonnés
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3,0
Publiée le 10 février 2018
Premier long-métrage de David Bruckner, spécialiste du format court dans les anthologies horrifiques ("The Signal" et "V/H/S"), "The Ritual" a beau contenir un nombre assez impressionnant de qualités, le film échoue pourtant à être pleinement satisfaisant sur sa globalité.
À la mort d'un des leurs, un groupe d'amis part faire une randonnée dans les forêts suédoises en sa mémoire. Après une nuit chaotique passée dans une cabane abandonnée pour s'abriter, ils se rendent compte qu'ils sont pris en chasse par une mystérieuse entité...
D'abord, et c'est assez rare pour être souligner, "The Ritual" dégage une réelle maturité. Cela émane bien sûr de ses personnages adultes, plus profonds et plus crédibles face à une situation extraordinaire qu'à l'accoutumée, on retiendra particulièrement le héros rongé par la culpabilité de la mort de son ami et dont la rencontre avec cette menace inconnue va l'amener sur le chemin de la rédemption qu'il recherchait, mais cela passe aussi par un traitement visuel assez solide pour donner l'illusion que cette énième virée en forêt tournant au cauchemar évite de nous emmener sur un terrain trop connu (on sent chez David Bruckner une volonté d'apporter un regard neuf sur ce genre de survival forestier fantastique et il faut avouer que cela marche plutôt bien). De même, la nature de la menace pourchassant les protagonistes apporte son lot de très belles idées esthétiques (autant sur son apparence que dans sa manière de se manifester et de manipuler ses victimes) et ses origines révélées en bout de course lui confèrent une vraie aura de mystère jusque dans les derniers instants du film.
Alors, malgré toutes ces qualités, qu'est-ce qui ne fonctionne pas dans "The Ritual" au point de nous laisser sur ce sentiment de "manque" une fois arrivé au générique de fin ? En effet, il semble bien difficile d'expliquer cette impression de rester totalement sur notre faim tant le film avait toutes les cartes en main pour être une réussite. Peut-être est-ce parce qu'on est resté finalement un brin extérieur à toute cette histoire et que "The Ritual" n'est pas parvenu à véritablement impliquer le spectateur dans ses enjeux pour créer l'angoisse ? Ou est-ce cette dernière partie qui stagne sur le statu quo de ses révélations et qui ne semble plus être en mesure de les développer de quelconque manière (la fin est complètement expédiée) ? La réponse est probablement dans l'addition de ces deux hypothèses et on ne peut que le regretter tant les atouts de "The Ritual" le prédisposait à être quelque chose de bien plus grand...
Je suis toujours assez réticent à l'idée de visionner une production Netflix. La présence d'Andy Serkis à la production et un pitch de départ qui mêle des éléments du Projet Blair Witch au Village a rapidement capté mon attention. Ce fut globalement une surprise agréable avec son lot de frisson et avec une ambiance directement issus des contes nordiques et du froid polaire scandinave. La photographie des décors enneigés et glacés sont au coeur de l'intrigue. Il ne fallait impérativement pas se rater dans la mise en scène et la réalisation ; le jeune David Brukner sans révolutionner le genre arrive avec intelligence à constituer une réalisation teintée de mystère et de sérénité mystique et inquiétante. Le film démarre étrangement : la mort d'une personne dans un cercle d'amis lors d'un braquage qui tourne mal. Puis rapidement, la nature, sauvage, brute avec quelques brides de civilisation ici ou là pour nous rappeler que cette histoire peut se passer dans notre réalité. Mais rapidement, après 1h de visionnage, le film prend un tournant fantastique. Pas forcément décevant mais tellement inutile tant la maîtrise du sens de l'amitié tout en prolongeant la perte d'orientation du groupe était efficace. C'est une réussite grâce à un casting convaincant et intelligent dans le sens où ils prennent de bonnes décisions (contrairement à certains slashers de notre génération). The Rituel s'avère être une bonne alternative qui ne révolutionne pas un genre solide mais qui semble difficilement renouvelable.
Netflix nous sort là un jolie surprise : ambiance mystique "presque Blair witch", une jolie pellicule et une bestiole à l'esthétique carrément bien soignée. Petite cerise, le film ne tombe pas dans les stéréotypes avec les fameuses scènes qui font sursauter bêtement toute les 3 minutes. 3,5/5 Joli boulot
Petit film fantastique très sympathique. Se déroulant dans un cadre que l'on a pas forcément l'habitude de voir ( les forêts suédoises ), avec un belle photographie quoique grisâtre ( mais c'est l'ambiance qui veut ça ), le film déroule son atmosphère lentement mais surement, réussissant à capter l’intérêt du spectateur qui veut savoir le dénouement de l'intrigue. Les acteurs sont convaincants sans plus, et les effets spéciaux sont juste ce qu'il faut. La mise en scène est oppressante et bien réalisée. Un bon divertissement fantastique comme on aimerait en voir plus.
Premier film en solo pour David Bruckner qui avait coréalisé "The Signal" et fait des segments dans les films "V/H/S" et "Southbound". Pour sa première réalisation, il adapte le roman éponyme d'Adam Nevill et s'inspire d'un vieux film des années 70 comme vous pourrez le remarquer. Après un drame, quatre amis décident de partir en randonnée dans une forêt suédoise pour se retrouver. Alors qu'ils sont toujours fragilisés par ce drame, les amis ne vont pas trouver ce qu'ils cherchaient dans cette forêt inquiétante qui leur réserve bien des surprises. Avec une histoire centrée sur les thèmes de la rédemption, de la culpabilité et de la peur de l'inconnu, ce film plonge dans les peurs les plus intimes des personnages. Si l'histoire n'est pas originale, la base de l'histoire est bonne, car cela amène une dimension psychologique assez intéressante qui est en plus bien utilisée tout au long du film. Comme dans n'importe quel "survival" de ce genre, il faut accrocher à l'ambiance et encore plus à ce virage que prend le film vers la fin sous peine de s'ennuyer. Le film est bien réalisé, le cadre est bien utilisé et l'ambiance est pas mal, mais on ne peut pas dire que ce soit réellement angoissant. C'est un peu ce qui manque, car sinon, c'est intrigant notamment parce que le réalisateur mélange bien cet aspect psychologique avec ce qui se passe ce qui peut changer notre perception des choses. Le film est pas mal seulement l'expérience n'est ni immersive ni oppressante et c'est vraiment dommage.
Arrivé sur Netflix de façon discrète, ''Le Rituel'' s'est construit en l'espace de quelques jours une petite réputation qui méritait qu'on y jette un œil. Et on va dire qu'on a vraiment du mal à comprendre tous les avis hautement positifs sur le film qui, en dépit de quelques idées, ne fait que rabâcher de vieilles recettes du cinéma d'horreur. Sorte de mélange entre ''The Descent'' (pour les potes partant en randonnée alors qu'ils sont endeuillés par la mort récente d'un ami) et ''Le projet Blair Witch'' (pour les bois et ses objets de sorcellerie), ''Le Rituel'' peine à vraiment briller. Certes, David Bruckner a le mérite de ne pas faire de jump-scare faciles et préfère miser sur une ambiance délicieusement anxiogène où le moindre craquement dans les bois peut faire sursauter mais il a sérieusement du mal à proposer autre chose. En dépit de la prestation solide de Rafe Spall en type rongé par la culpabilité, le reste du film ne vaut que pour ses décors et quelques plans habilement mis en scène. Tout ce qui constitue l'ensemble du récit est finalement convenu pour quiconque avec un peu d'expérience dans le genre. Traînant en longueurs dans sa première partie, partant en sucette dans sa seconde, ''Le Rituel'' peine à vraiment convaincre et offre un divertissement arrachant quelques frissons certes, mais pas vraiment à la hauteur des louanges qu'on lui chante...
Un décor magnifique, des acteurs qui font très bien leur job mais un sentiment qui me laisse sur ma faim. J'ai eu l'impression que le film était inachevé alors qu'il avait toutes les cartes pour que ce soit parfait.
Pas mal, un peu plus original que les derniers films du genre. Les personnages sont bien incarnés et vrais. On n'aimerait pas se perdre dans cette forêt!
The ritual s'en sort bien, on joue pas trop sur les screamers, plus sur une ambiance pesante, et c'est un bon point. Par contre l'histoire est quand même un peu trop survolée, et la fin est complètement débile, spoil : Les villageois se soumettent a la bête depuis des années alors qu'en pleine journée ils n'avaient qu'a faire 500 mètre pour sortir du bois et être sauvé................ Pas mal 3/5
Une bonne surprise. La tension monte peu à peu, la réalisation est soignée, les acteurs s’en sortent. Le scénario tient la route même s’il ne faut pas espérer tout comprendre. Pas incompréhensible comme dans Blair witch. Les quelques effets spéciaux sont bons. Perso j’ai bien accroché et je suis resté scotché jusqu’au bout. Je recommande.
un film bien réalisé avec des acteurs convaincants, un scénario intriguant et original, quelques scènes bien flippantes ! il y a un petit coté blair witch, une pointe du village et un petit fond de outlander (celui avec Jim Caviezel)
Malgré un scénario classique (on pense au projet blair witch pour l'ambiance perdu dans la foret), L'atmosphère et le jeu des acteurs rendent le film suffisamment captivant pour passer un bon moment. Une belle petite production Netflix suffisamment convaincante.
Le rituel n'est pas un mauvais film, mais ce n'est pas un bon film non plus. Pour une histoire de ce genre, on regrette la patte de Guillermo Del Toro. L'idée est là, dommage. Le traitement reste superficiel et ce survival ne nous prend pas aux tripes...
Le rituel n'est sans doute pas le pire film d'horreur, on sent un petit côté Blair Witch dans sa première partie et un autre plus folk horror sur la fin ce qui n'est pas pour me déplaire.
Le souci c'est plus que tout va trop vite et que contrairement à Blair Witch on voit directement qu'il y a un truc surnaturel. Disons qu'on ne s'amuse pas à trop faire monter la tension, dès qu'on bascule dans le fantastique le film y va à fond... Ce qui a pour conséquence que la fin du film n'est pas beaucoup plus impressionnante que le début.
Après ce que le film réussit c'est les apparitions de son monstre. Car si le film n'hésite pas à montrer par des rêves et autres manifestations étranges que quelque chose ne tourne pas rond, son monstre il va le garder précieusement et le dévoiler petit à petit... Une silhouette, une main, une trace... Et ça fonctionne vraiment bien, surtout qu'il a design assez terrifiant et peu compréhensible. Disons que même après l'avoir vu c'est difficile de savoir exactement ce que c'est, quelle forme il a, de quoi il est composé, ce qui permet de le rendre déjà assez original, mais surtout assez effrayant vu qu'on ne comprend pas réellement de quoi il est question.
C'est juste dommage que la fin parte un peu dans tous les sens et je ne suis pas réellement sûr de ce que le film a bien voulu me raconter... Il faut également dire qu'à part le héros du film, les personnages ne sont pas forcément très développés et ça commence à faire un peu cliché d'avoir un héros de film d'horreur qui a un traumatisme à exorciser. Surtout que finalement le film en fait un peu trop sur la culpabilité et le syndrome du survivant. Disons que c'est un peu lourd.
Mais je ne peux pas dire que ça ait été une séance désagréable, au contraire... on a un peu de tension... une fascination pour la bestiole qui hante les bois... ça aurait pu réellement faire peur en gérant mieux le fantastique, mais ouais, petit film sympatoche.